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27 octobre 2006

Marche silencieuse "Morts pour rien"... A Bouna et Zyad


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Je ne peux pas mettre de mots sur l'émotion, sur ces beaux visages, sur cette fraternité, sur cette multitude de jeunes, sur ce silence, ce respect, cette envie de vivre, sur ce travail incroyable d'accompagnement et de démarche citoyenne réalisé par ADM et AC Le Feu.

Je ne peux rien dire à part qu'en novembre 2005, j'ai compris pourquoi j'avais pris cette carte d'un parti politique. J'avais compris que je voulais m'engager, j'en trouvais enfin le sens. Ce matin, différents jeunes des partis étaient là, Razzy Hammadi, Clémentine Autain, Manu Blasko, et d'autres. Ce matin, pas de couleur politique, juste être là avec ces jeunes, ces familles, cette douleur et cet espoir... 

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Commentaires

la mort de deux jeunes est toujours triste...
Juste une précision :
n'avaient ils pas voler une voiture ce qui a déclenché la course poursuite avec les policiers, d ou leur souhait de leur échapper et donc de prendre des risques disproportionnés (se réfugier dans un transformateur EDF) ?

Écrit par : ET | 27 octobre 2006

ET tu piges rien, ces jeunes ne sont pas comme les autres, la mort de Louis XVI n'est pas la mort de mon chat Raoul, la mort de de Gaulle n'etait pas celle de ton poisson Roger.

La mort de ces jeunes, c'est la connerie Sarkozyste en puissance avec du sang sur le bitume, parce qu'au lieu de faire des choses utiles ont tape dans le tas sans ouvrir plus d'école, sans aider la République qui saigne aussi.

On s'en fout qu'ils soient voleurs ou non, ça c'est juste une considération en plus, et la Vérité personne ne la connait, ce qu'on sait c'est qu'ils sont mort à cause de la Police, tout comme des policiers sont bléssés à cause de la Violence.

Et la Police face à la Violence, c'est un ping pong horrible.
Brisons le cercle.

Reculons pour respirer.

Percutons le système.

Écrit par : Jean-Baptiste | 27 octobre 2006

Pour ma part, je crois que la question de fond est plus complexe et plus lointaine que la politique de Nicolas Sarkozy. Il a voulu faire de la com' en employant des méthodes à l'américaine dans un pays où la justice n'est pas adaptée, sans prendre en compte les causes de cette délinquance qui n'est pas apparue en novrembre, ni en 2002, mais depuis bien longtemps. Les raisons, on les connaît depuis trop longtemps: l'inexistance de l'égalité des chances.

Pour en revenir à cette arche silencieuse, je trouve cette manifestation salvatrice car ce n'est qu'ensemble et de manière apaisée que nous résolverons les problèmes.

Il faudra qu'on parle de ce thème la prochaine fois qu'on se croisera.

Écrit par : Jérôme Charré | 27 octobre 2006

Ton article et l'ensemble du traitement médiatique m'inspirent les réactions suivantes :

1) la mort accidentel de ces deux jeunes est une chose désolante et triste.

2) Cet anniversaire est l'occasion de se souvenir d'une frange de la population française laissée à l'écart, qu'il ne convient pas d'oublier une fois la crise passée. Il me semblerait important que sur des questions si graves, le gouvernement et les pouvoirs publics assurent un suivi de l'impact des mesures prises pour venir en aide à ces populations.

Si on ne peut attendre de miracle en une seule année, il est important de continuer à suivre le dossier. Il est si facile d'annoncer des crédits au moment de la couverture médiatique, et d'oublier les belles promesses juste après. L'action doit être placée au niveau préventif et social : accompagnement des jeunes, soutien scolaire, police de proximité ouverte au dialogue, mise en valeur d'exemple de réussite, ouverture des quartiers réputés difficiles sur l'extérieur ou encore CVs anonymes

3) Concernant le contexte particulier de cette commémoration, je le dis tout de go : "ne faisons pas de ces deux jeunes des martyrs, des exemples pour les jeunes de ces quartiers". Ce ne sont pas des modèles. Peut-être une partie de la population de ces quartiers sensibles peuvent-il s'identifier à eux. Le syndrome du "à leur place, j'aurais fait la même chose"...

Mais, pour progresser ensemble vers une évolution dans le bon sens, il ne faut pas les transformer en icône. Je rappelle, simples faits, qu'ils fuyaient la police. Qu'ils aient eu quelque chose à se reprocher à ce moment là semble presque accessoire ; on ne peut pas affirmer qu'il est normal de prendre la poudre d'escampette en présence de la police. Il est important de ne pas oublier aussi que la Loi, tout simplement, doit être respectée et qu'il ne peut exister de zone de non-droit.

Preuve que tout n'est pas blanc ni noir, mes quelques réactions peuvent sembler contrastées. Mais la réalité n'est jamais simple. Pour les résumer rapidement, je dirais

N'oublions pas les quartiers sensibles. Ne banalisons pas les actes hostiles. Agissons pour ceux qui aujourd'hui sont laissés à l'écart à la société.

Écrit par : Julien | 27 octobre 2006

je pense que ceux qui ne comprennent pas pourquoi Zied et Bouna ont fuit devznt les forces de polices n'ont jamais été controlé par la police qui parceque tu as la peau mate voire noire te considère obligatoirement comme un délinquant, et qu'on ne me dise pas que c'est pas vrai je le vis très souvent

Écrit par : Marc | 27 octobre 2006

A l'attention de Et :
Et,
je te remercie pour ton esprit de contreverse que tu exerces à merveille sur chaque billet. En revanche, là, tu dépasses la ligne jaune. J'ai souhaité t'écrire en off par mail pour que nous ayons un échange constructif, je me suis enfin rendu compte que ton adresse mail est une insulte aux débats que nous tenons chaque jour, quelques soient nos sensibilités politiques. Je te demande à l'avenir de mettre une adresse respecteuse avec laquelle je puisse te joindre.
Merci.

Écrit par : Quitterie | 28 octobre 2006

Je viens de lire un article de Sébastian Roché, directeur de recherche au CNRS, qui en dit long sur le traitement des banlieues après la couverture médiatique de l'année dernière.

Oui, comme le dit beaucoup mieux que moi Sébastian Roché, rien n'a changé, aucune décision majeure n'a été entreprise, aucun bilan n'a été entrepris !

Je vous laisse le lien
http://www.lefigaro.fr/debats/20061028.FIG000000641_des_emeutes_en_quelles_emeutes.html

Fabien

Écrit par : Fabien | 28 octobre 2006

J'ai mis quelques pensées sur mon blog (c'est mon premier donc excusez moi la mise en page etc...)

http://espoirpolitique.hautetfort.com/

Écrit par : Vince | 29 octobre 2006

La mort de ces deux adolescents m'attriste.

Je constate par contre qu'ils n'ont pas du fréquenter l'école. En effet ils n'ont pas vu les mentions d'Interdictions ( hélas, il n'y a plus d'interdiction pour certains ), ni celles relatives au Danger de Mort ( indiquées par des panneaux ).

Ils ont pénétrés dans une enceinte électrifiée pour ' niquer ' la police. Ils en sont décédés.

Les principaux fautifs, sont à mon avis tous ces bien-pensants ( souvent gauchos, ex-soixantehuiart) qui inculquent dans l'esprits de notre jeunesse leur médiocrité.

Écrit par : Claude | 31 octobre 2006