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26 février 2009

Contre la loi HADOPI : black-out du net français : nous ne cèderons pas.

HADOPI - Le Net en France : black-out

25 février 2009

"Alors on danse sur le monde en morceaux"

A ce soir à la République des blogs ;-) !

Sur un ton léger et en musique, "La crise", les crises, par l'Homme parle.

Il manque juste quelques pistes et solutions dans cette chanson, hors de question de se définir comme des victimes. Non, nous avons toutes les cartes en main. Arrêtons de déléguer. Tous responsables, tous acteurs.

L'Homme parle - La Crise


Chanson à mettre en perspective avec l'analyse de Frédéric Lordon dans le Monde diplo.(J'aime le contraste des styles). Il resitue dans le contexte les déclarations de nos brillants analystes, tant sur le fond que dan le temps.

"Elie Cohen, Nicolas Baverez, Jacques Attali

Les disqualifiés

Après le krach boursier, la faillite intellectuelle : au nombre des victimes collatérales du naufrage financier figurent la poignée d’économistes qui dispensent la bonne parole dans les médias. Libéralisation, déréglementation, privatisation : leur credo tenait en trois mots. Quand bien même une pendule arrêtée donne l’heure juste deux fois par jour, ces « spécialistes » ont étalé leur constance dans l’erreur. En détailler le menu évite que leur ardoise se trouve subitement effacée, à l’instar de celle des banquiers.

Par Frédéric Lordon

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17 février 2009

Pourquoi ces femmes se sont engagées

Les "femmes engagées" ont dévoilé hier les raisons de leur engagement. Je suis heureuse de vous inviter à découvrir ces billets qui perso m'ont touchés. Bonne journée à touTEs, sous le signe de l'engagement au service de l'intérêt général.

Nous avons choisi cette semaine de répondre à la question : Pourquoi nous sommes-nous engagées?

A lire :

- L'engagement un don de soi, gratuit par M, Le Rocrocodile kinépeuthe

- Engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient… par Laure Leforestier

- S'engager, par Annnie Day

- Une promesse, un devoir par Hypos

- Pourquoi je me suis engagée par Alluvions

- De l'étincelle au coeur embrasé par Nelly Margotton

- Engagement, par CC

- Et si on jouait collectif ? par femme de George(s)

- Les sources de l'engagement ? par Trublyonne

10 février 2009

Nous y sommes - 3ème Révolution

Il y a des textes qui réveillent notre conscience, et nous obligent à l'action. Celui de Fred Vargas entre autres.

Bonne journée à toutes et à tous, qu'importe le bruit, restons concentré-e-s.

par Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes.

Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire
avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.

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09 février 2009

Le cours du Capitaine

Et soudain, ils ont tous marché au pas.

"Tout cela avait pour but d'illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver VOS convictions, quoiqu'en pensent les autres.

Certains d'entre vous, je le lis dans leurs yeux se disent : "moi, j'aurai marché différemment" alors pourquoi ont-ils applaudi en mesure ?

Nous avons tous besoin d'être accepté. Mais soyez persuadés que vos convictions sont uniques, les vôtres ! Même si on les trouve anormales ou impopulaires. Même si le troupeau dit "c'est mââââl".

Robert Frost a dit  : "deux routes s'offraient à moi, j'ai suivi celle où on n'allait pas. Et j'ai compris toute la différence".

Je veux que vous trouviez votre propre cadence.

Votre façon de marcher personnelle."

Je vous remercie du fond du coeur de vos messages, je le devinais hier, mais désormais, je sais que les chemins sont infinis.

Restons connectés. A l'écoute, les uns des autres. Nous nous verrons bientôt. Quitterie Libre.

Le lundi c'est...

... blog de "Femme Engagées". Femmes engagées de différentes sensibilités, qui décrivent à leur façon le monde tel qu'il est et ce qu'elles aimeraient lui apporter.

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07 février 2009

"Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu" André Breton

 

Avant hier, j'allais à un rendez-vous avec un de mes vieux amis. Je me suis perdue dans le quartier. J'arrive "Place André Breton, écrivain, poète, théoricien du surréalisme".

Quelques jours auparavant, un autre ami m'offrait la fameuse citation d'André Breton "Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer de jeu."

C'était un signe. Cette phrase que j'avais faite mienne quelques jours plutôt, celle qui décrivait le mieux les choix que je m'étais imposés, se rappelait à mes yeux alors que j'avais l'impression de m'égarer.

 

 

 

Vous m'avez tant manqué. C'est dur de rester silencieuse, de se bâillonner, de ne pas partager ces moments de doutes Mais c'était nécessaire. Remettre en perspective le sens de mon engagement, ses diverses formes et l'état de notre société, du monde. Prendre des forces, se ressourcer, choisir un nouveau chemin.

Cent fois je vous ai écrit, cent fois je n'ai pas posté mes notes.

Je devais être candidate aux européennes, me soumettre aux procédures d'investiture, et, si les adhérents m'avaient accordé leur confiance, il est probable que j'aurais été élue. Et d'ailleurs, je souhaite que le Modem fasse un excellent score car je connais son attachement sincère à l'Europe.

Et... je n'ai pas candidaté. Pour mille et une raisons que je ne développerai pas ici.

Une seule compte à mes yeux : je ne veux pas passer de l'autre côté. Pourquoi une jeune femme, passionnée de l'action citoyenne et politique refuse-t'elle d'être élue, d'exercer un mandat, des responsabilités ?

Parce qu'elle a peur. Oui. De se perdre. De perdre l'essence même de son engagement. J'ai vu tellement d'élus changer, se perdre.

Peur de mentir aussi. A moi d'abord, aux autres. Peur de demander à d'autres citoyens de voter pour moi alors que je sais que je n'avais pas les leviers d'actions nécessaires pour accomplir ma mission. Personne ne les a en vrai. Notre élite n'a rien vu venir, n'a pas anticipé, ils sont tous en train de courir derrière un monde devenu fou.

Je refuse de faire des promesses que je ne pourrai tenir.

Je refuse de porter sur mes épaules l'image d'une classe politique dont je n’attends plus rien moi-même. Pas tous évidemment, mais ce que le système en a fait.

Je ne veux pas devenir comme eux. Je ne veux pas cautionner leur système, je ne veux pas être un alibi jeune dans un milieu qui méprise, depuis 30 ans, notre génération et celles qui arrivent. Eux qui décident à notre place, à qui nous avons délégué bien trop, et qui fatalement nous déçoivent tellement.

Je ne veux pas faire perdurer un système qui ne peut, ni ne veut se réformer.

Seule, je serai broyée. Comme les autres (les chantres du non cumul, les amoureux de la 6ème République, tous vaincus, terrassés par le système). Changer le système de l'intérieur, je n'y crois pas. Je n'y crois plus. Plus on se débat à l'intérieur, plus on le renforce. C'est l'histoire de l'opposition d'aujourd'hui. C'est fou.

Donc changer de voie. Décrocher. Penser différemment, sortir du cadre.

Se donner les moyens de faire de la politique comme nous le voulons. Se donner les moyens de construire l'alternative. Se donner les moyens de la transition que seuls nous pouvons prendre en charge. Ca n'existe pas ? Très bien, inventons !

Je salue le combat de François Bayrou et des adhérents courageux du Mouvement démocrate qui luttent sans merci pour offrir à la France le pluralisme et la diversité nécessaires à une autre vision pour la France. Ils sont mes compagnons de route, mais je ne peux plus longtemps être séparée par des querelles d'étiquettes des forces libres d'autres sphères. Les cartes des partis ne représentent rien pour moi, je n'en veux plus, seuls les gens comptent. Nous sommes tellement nombreux à la base de ces mouvements à vouloir travailler ensemble. Pourquoi accepter d'être instrumentalisés, envoyés sur les marchés comme dans les lignes de front  des batailles moyenâgeuses ? Parce que la politique partisane d'aujourd'hui est un entonnoir à l'envers, une pyramide qui broie tout sur son passage, les gens, leurs convictions, leur idéaux, leur amour des autres.

 

Les partis. Les chantres de la démocratie, ses représentants, son incarnation, les champions de la fraude démocratique interne. Rappelez vous les motions du PS. On nage en plein cauchemard. Quel crédit aujourd'hui, quel crédit demain ? C'est à eux que nous donnons les clés ? Ce prime time l'autre soir, un immense malaise m'a envahit : dans quelle République sommes-nous ?

 


Je reste plus que jamais à vos, à leurs côtés, femmes et hommes libres de tous horizons, en premier lieu les "Jeunes libres, les "Adhérents sont notre force", ce fut un honneur de faire de la politique avec vous, pour vous. C'est pour rester en cohérence avec nos combats que je ne peux aujourd'hui passer de l'autre côté de la barrière.

Je ne suis pas une femme d'appareil, et je ne veux pas cautionner notre système politique actuel, notre démocratie malade  Certains choisissent ce chemin et je le respecte plus que tout, il n'est plus le mien. Je souhaite garder ma liberté de ton et d'action. Les luttes électorales ne font que diviser les bonnes volontés et les forces qui sont, elles seules, capables d'inverser le cycle inéluctable que nous avons entamé il y a des dizaines d'années.

Ces forces, c'est vous, c'est nous.

Ces forces sont des femmes et des hommes libres, dans la société civile, dans des entreprises, dans des partis, dans des syndicats...

Ces femmes et ces hommes libres sont connectés, il faut accélérer ces connexions, ces synergies, ces créations de richesses, ces échanges culturels, ces mutualisations, ces nouveaux mondes, ces nouvelles règles du jeu, économiques, financières, sociales, médiatiques, environnementales.

Nous sommes les seuls à pourvoir prendre en main la phase de transition, ce passage à une nouvelle société. Et nous avons besoin de certains de nos aînés, prêts à nous accompagner et à nous transmettre leurs valeurs.

 

Je n'ai plus le temps de régler mes comptes avec la génération politique au dessus de la notre. Plus le temps de quémander des places pour des gens porteurs d'idées nouvelles. Trop de gens biens en bas des partis. Trop de nazes à l'Assemblée qui squattent depuis 30 ans. Ils n'ont pas voulu de nous. Quelques soient notre âge, notre couleur de peau, nos origines culturelles, notre sexe. Ils se protègent. Aujourd'hui c'est trop tard. Nous sommes ailleurs, partout, dans la rue, dans le métro, dans les bars, dans leurs maisons, dans des bureaux, dans des facs, à l'étranger.

J'éteins ma télé. J'arrête le fil AFP. J'arrête de hurler, d'être choquée, de dénoncer, d'être divisée. Ils vont plus vite. Avec leurs armes, ils ont déjà gagné. Des moyens médiatiques surpuissants. Pour nous endormir. Pour nous disperser. Pour décider à notre place.

Ne plus rien déléguer. Agir, faire, nous même. Ne plus compter sur eux, ils font ce qu'ils peuvent avec leur compréhension du monde. Compter sur nous. Moi, je compte sur vous.

Se concentrer. Sur ce qui est possible. Là où nous avons la main. Sans compromis. En commençant par remettre tout en cause. A peser à chacun de nos actes. Se souvenir qu'au delà du bulletin, nous avons mille façons d'exercer le pouvoir : notre consommation, nos médias aussi, et notre temps libre, que nous passons à nous connecter. A sortir du cadre. A inventer ce qui n'existe pas.

A ne plus faire de compromis. A ramer dans chacun de nos actes dans le même sens. A être le plus cohérent avec ce que nous voulons de meilleur pour nous et pour le monde.

Je suis aux côtés des millions de femmes et d’hommes qui sont en train de construire la transition, en inventant de nouvelles entreprises, de nouvelles banques, de nouveaux lieux d’échange. Dans nos immeubles, dans nos quartiers, dans notre pays, dans le monde.

Je ne veux pas du grand soir. Je veux des petits matins qui changent, concrètement. A trois, à 10, à 20, à 100, à mille, à dix mille, à 500 000, à des millions.

Nous sommes le changement. Personne ne peut accepter de le voir, d’en prendre conscience, de prendre ses responsabilités, à part nous.

Nous allons conduire ce changement. Toi, vous, nous.

Sous des formes complètement différentes, mais cohérentes, dans la plus grande diversité.

Nous ne cèderons pas puisque nous n'avons rien. Nous ne cèderons pas puisque leurs médailles en chocolat, leurs décorations sont issues d'un système dont nous ne voulons plus.

Nos énergies, nos neurones, nos forces, qui mutualisées, font reculer l'inertie, ce qui nous semblait hier encore immuable.

Nous sommes les héritiers des femmes et des hommes libres des millénaires passés, qui nous ont tout enseigné.

Soyons en digne.

Soyons digne des enfants que nous mettons au monde. Soyons digne des générations futures.


Résister c'est créer, créer c'est résister.

 

 

 

 

Un petit mot à Patrick Roger

Quelle tristesse. Un article pour tacler le Modem, que je découvre, et qui a, du coup, anticipé la publication de la note que j'avais préparée pour mes amis. La veille de son Conseil National. Bravo. Vous pouvez être fier de vous. Cet article est à l'image des médias aujourd'hui : superficiel et pathétique. On ne s'interroge pas sur les raisons profondes, le malaise d'une génération vis à vis du monde qu'on lui laisse, des règles du jeu archaïques qu'on aimerait de force lui faire adopter, vis à vis des appareils dans leur ensemble : partis, syndicats, instituitons. Vous ne vous demandez pas pourquoi une jeune femme refuse de rentrer dans la cour des grands ? C'était le seul point intéressant de ma décision. Sociologiquement.

Vous saviez que ma décision n'avait rien à voir avec les européennes, vous avez pourtant fait un amalgame d'antologie. Dans la forme, dans le temps, sur le fond.

Voilà Patrick, sans m'étendre plus, ça n'en vaut pas la peine, je suis déçue, une fois de plus par un journaliste, mais confortée par le fait qu'aucun chemin politique nouveau se construira avec des médias anciens. Ce n'est pas François Bayrou que vous avez taclé, lui continuera de toutes ses forces son chemin, quelques soient les papiers qui sortiront et quelques soient les résultats, ce n'est pas moi que vous avez taclé, mes amis savent  la sincérité du chemin que je fais, c'est vous. Vous. Votre incompréhension de ce qu'il se passe dans le coeur et la raison de beaucoup de citoyens de ma génération éclate au grand jour.

Il existe une génération de journalistes, la même que celle de politiques qui refusent de voir que tout a changé. Que certains refusent votre micro monde de cancans parisiens, de jeux d'appareils, vos mondes consanguins. Ces gens là, soit disant les plus éclairés, je les appelle les dinosaures. Ceux qui mangent tout ce qu'ils ne comprennent pas. Qui écrasent avec leurs moyens puissants médiatiques et politiques toutes les autres façons d'agir et de penser.

Je ne pensais pas que vous en étiez. Dommage.

Les médias libres que nous sommes, nos blogs, font et feront résistance à votre logique archaïque. Votre façon de travestir la vérité pour les besoins d'un article, de dévoyer les convictions des femmes et des hommes pour faire votre travail.

Mon blog me donne ce droit de réponse. J'en suis heureuse. C'est récupérer un peu le pouvoir d'exprimer une vision de la vérité, les médias traditionnels se sont arrogés pendant trop longtemps ce pouvoir là. Ils sont co-responsables du marasme dans lequel nous nous trouvons. Mais comme la classe politique, ils sont en perte de vitesse, de crédibilité. C'est bien. Tout change.