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13 février 2007

Une volonté d'imposer le bipartisme jusque dans les pages locales...

 

medium_logo20minutesblogs.4.pngLe vrai intérêt de la campagne : sortir des QG et des Etats majors ; le terrain, les marchés où les passants sont étonnamment accueillants ; dépassées les petites phrases habituelles « on ne vous voit que pendant les élections ». Ils sont demandeurs d’informations de fond, de programme, et évidemment d'écoute. 

Suite à deux opérations sur Paris samedi, l'une à Beaubourg, l'autre devant le Conseil d'Etat pour la reconnaissance du vote blanc, j'ai terminé ma journée de terrain par une visite au ministère de la Crise du Logement samedi. Pour assister à une table ronde de l’Autre Campagne. Coller des étiquettes eut été trop facile : des « alters », non des citoyens, en majorité trentenaires qui travaillent, qui parlent du fond, cherchent des pistes et des solutions.Il était assez unique d’entendre parler de François Bayrou à l’ occasion de la table ronde sur les médias animée par un jeune homme d’Acrimed. Signe que le combat porté aujourd’hui par François Bayrou transperce les frontières culturelles. Le point de vue et les propositions de François Bayrou sur les médias.

A ce sujet, à mon niveau de jeune femme engagée, j’ai deux petites expériences qui illustrent bien ce fait. Les médias, consciemment oui consciemment, jouent le jeu du bipartisme. On pourrait croire que le JDD pages IDF, et le Nouvel Obs pages Paris, m’ont fait une fleur en me citant dans des articles concernant la 10ème circonscription. Évidemment, je préfère y être que de ne pas y figurer ! Le titre de l’article du JDD par exemple : « Duel entre médecins ». Voilà à quoi ressemble la politique à Paris : des duels. Dans ces 2 articles, deux de mes compétiteurs bénéficient d’une photo chacun, d’une bio et de grandes colonnes sur leur campagne respectives. Les candidats ne partiront donc pas avec les mêmes armes.
 
Et alors ? Rien de tout cela n’entamera ma volonté de porter les couleurs du Parti Libre auprès de tous mes concitoyens. Et rien de tout cela n’empêchera tous les candidats des petites formations de faire campagne, je pense à Cap21, aux Verts, à Alternative Libérale, aux soutiens de José Bové, au Parti Blanc, et tous les autres…Encore une fois, le miracle d’internet via les blogs nous offre pour la première fois une occasion de rouvrir un espace. Grâce au mien, j’existe par moi-même, pour mes idées, loin des querelles partisanes. Alors, oui, l’espoir est de mise. L’espoir du renouveau des visages, mais aussi des pratiques médiatiques et politiques  !

 

Commentaires

Si tu me fais pas un bisou je vote Papa Pingouin :angry: !
FB powa !

Sinon, j'espère avec toi et FB

kikookiss from Ailegauche (Centre)

Écrit par : boogieplayer | 13 février 2007

J'aime beaucoup la vidéo rajoutée aujourd'hui, on l'avait déjà vue. Le col ivoire est-il Mao ou Nehru ? (Pour les amnésiques, Nehru est le gars qui a succédé à Gandhi et dont la fille s'appelait Indira ... Gandhi).

Ce serait chouette, dans les travées de l'assemblée. Et alors, autour des petits-déj des ministres à Matignon, mmh, un régal.

Heureusement qu'en plus, tu défends de vraies idées.

Écrit par : Hervé Torchet | 13 février 2007

Il n'y avait rien d'ironique dans ce que je viens d'écrire ; en me relisant, je me trouve ambigu. C'est à prendre au 1er degré.

Écrit par : Hervé Torchet | 13 février 2007

T'as plus qu'à faire des études de médecine, ça résolvera les problèmes ;-)

Écrit par : Lancelot | 13 février 2007

Moi je suis en première année de médecine PCEM1 et c'est pas une partie de plaisir...On bosses comme des malades, heureusement c'est le bordel des fois en cours ça permet de casser le rythme et d'avoir un peu d'ambiance...
l'amphi est peu politisé, excepté à l'anniversaire de la mort de Gaulle, on a chanté la marseillaise, pour rigoler....les profs on fait quelques boutades sur les deux-sèvres ...
et dernièrement le prof nous a parlé en biologie moléculaire de la molécule UMP, ça a crié c'était l'hystérie "Au secours, Sarkozyyyy" ...lui qui est partout...

Et puis parfois on entend à la fin des cours quelques uns chuchoté "Bayrou", pour ma part il me reste à convaincre quelques naïves... J'ai convaincu pas mal de mes potes... :)

Écrit par : morgan | 13 février 2007

Et non : c'est la différence qui fait la force! Pas besoin de faire médecine pour sauver le 13ème.

Et puis, David et Goliath, le lion et le rat, Titi et Grominet : le monde a toujours été binaire, mais pas toujours si clair et tracé que les médias souhaiteraient nous le faire croire.

La démocratie est au bout du chemin!

Écrit par : So | 13 février 2007

Bonjour à tous,

Il faut avoir été confronté à la conférence de Rédaction pour comprendre comment fonctionne les médias aujourd'hui... Prenons l'exemple d'un hebdo qui sort le dimanche que je connaissais pas mal à l'époque où la rédaction en chef étaient entre les mains de MM M. et T. ... Au 2ème étage, au fond du couloir, se trouve un Fax et une imprimante cracheuse de dépêches... Elle n'arrête jamais de fonctionner... 24/24, elle veille pour mettre au monde les quelques lignes envoyées par les rédacteurs de Reuters, de l'AFP et autres agences... Le coursier à l'étage les trie et les agraffes. Il les range gentiment dans des bacs de couleurs différentes. (Politique étrangères, Politique Nationale, Culture, Sport). Une fois le tri effectué, l'huissier d'étage les redistribue aux différents chefs de rubrique. Ces chefs de rubrique les éparpille alors en fonction des articles choisis le matin dans le bocal aux différents rédacteurs responsable des sujets prédéfinis. Les différents rédacteurs affutent leurs stabilos et surlignent ardemment les dépêches. Les téléphones sonnent et sans cesse. Le Rédac Chef, en fonction de l'évolution de l'actualité décide de faire et de défaire certains articles. Ceux qui initialement devait faire 2000 signes peuvent passer à 500 ou au contraire passer de 500 à 3000 favorisant avant tout le sujet le plus vendeur, et pas forcément le plus intéressant. il décide assez régulièrement de reporter certains articles jugés "secondaire" à la semaine d'après. Il peut même arriver qu'ils ne paraissent bien plus tard voire jamais... C'est là ce que l'on appele "le pouvoir de décision". Le bouclage n'est rien d'autre qu'une pression entremêlées de stress et parfois de cris et de pleurs... Comment réagit un journaliste qui a tapé son texte et qui le voit casser dans les dernières minutes? Que se passe t-il quand le maquettiste vous dit que votre texte est trop long, qu'il ne rentre pas sur Xpress et qu'il vous faut alors le couper!!! Le texte, après corrections dans sa moelle, s'en trouve dès lors dénaturé voire même inversé... Mais étant donné que tout est parti d'une simple dépêche... Une dépêche contrôlé, par en haut, avant d'avoir été recrachée, ne peut-on pas dès lors dire que l'article s'en trouve également dénaturé à la base... Les médias sont-ils vraiment libres, ne sont-il pas eux aussi enfermés dans ce système... La question est qui contrôle qui? Quelle que soit la réponse, ceux qui sont manipulés ne sont pas difficile à trouver...

Écrit par : Michaël | 13 février 2007

So, "la différence qui fait la force", j'adôôôre :love:

Écrit par : Mémeffe | 13 février 2007

Ave, Quitterie et Virigine! Je me demandais si vous étiez au meeting de votre François préféré hier à Strasbourg... Moi qui me suis déplacé (bon, de Nancy, c'est vrai) pour y aller, j'espérais vous voir! :). En tout cas, vos camarades (ça se dit aussi à l'UDF? lol) du 54 sont très accueillants: je suis parti avec eux en bus, et ils m'ont - presque - pas charié ;).

Écrit par : Maxime | 13 février 2007

@ Virginie et Quitterie

J'aimerai savoir si je peux laisser un petit extrait, sur ce blog, du roman que j'écris actuellement... J'ai un passage qui est en harmonie parfaite avec les médias et ses dérives. C'est un roman qui se tient à l'époque du Directoire (1795-1799)
@ très très vite

Écrit par : Michaël | 13 février 2007

Qu'est-ce que tu penses quoi du ralliement de gros Dédé à petit nico ?

Écrit par : politoblog | 13 février 2007

Thierry Solere de chez Sarko qui dit du bien de toi !

http://www.buzz-blog.com/blog/2007/02/14/5minutes-top-thierry-solere/

Écrit par : Mat | 14 février 2007

@Mat : il a raison Thierry! c'est le debut de l'union national, on juge les gens sur leur competence..I have a dream ;-)

@Politoblog : il n'y a rien à en penser sauf que vive la politique à la papa, la politique politicienne ;-) à nous tous de démontrer qu'on a changé d'ere!!! fini l'ère des mamouths!!

@MAxime : non helas, on y était pas mais on a pensé à vous comme d'hab!

@Mickael : Bien sur que t peux avec plaisir, A bientôt, Virginie

Écrit par : virginie | 14 février 2007

voici un tit extrait
[...] Truguet plongea le nez dans ces papiers, d'une main ferme mais délicate, il pressait le document et avec l'index de son autre main, il accompagnait les mots un à un au fil des lignes. Il resta silencieux plusieurs minutes. Je me décidais alors à plonger mon nez dans les journaux du jour. Cette opinion publique avait été, pour la plupart, pendant les deux années d'exercice du Citoyen Truguet au sein du ministère entre les mains des Clychiens. Ils avaient l'argent qui faisaient fonctionner les imprimeries et possédaient le papier qui savait corrompre l'âme des imprimeurs. Même celle de ceux qui se réclamaient Républicains ne résistaient pas au charme et aux vertus de leurs assignats. Si bien que les rues de la République se trouvaient inondées de mensonges, de ragots, destabilisant la bourgeoisie montante qui hésitait encore entre les deux camps et dictait aux membres du Directoire la conduite à suivre. Le Coup d'Etat du 18 fructidor avait ramené un calme et une vérité républicaine plus proche de ce qui se passait réellement, et le Directoire put reprendre les rênes de l'exercice du pouvoir.
« Pourquoi lisez-vous ces journaux Bottu me lança subitement Truguet. Cessez de croire ce que ces ignorants vous raconte.
- Je suis obligé de les lire rétorquais-je. N'oubliez pas, Laurent que j'ai été le Rédacteur en chef de notre journal. C'est une habitude que j'ai gardé de notre époque. Je lis les informations et croise les interprétations des différents rédacteurs. Je me fais ainsi mon avis et peut dès lors aisément distinguer la propagande de la vérité. Il est parfois plus instructif de lire les journaux de vos ennemis que ceux de ses alliés. Retenez-le et vous ne vous en porterez que mieux.
- Comme vous dîtes, ils écrivent sans connaître. Ah! Ces journalistes causeront la mort de la République. A force de vouloir repousser les frontières de la tolérance, ils prêcheront sous peu l'intolérance. Quand bien même, ils sont un mal nécessaire, la multitude manque cruellement de discernement et encore plus de talent. Ils n'ont que la forme mais point le fond, et encore moins l'étoffe. Au moindre coup de vent, ils affûtent leurs plumes dans le sens de la tempête. Ils évitent les foudres en se réfugiant sous les sacro-saint principes de la liberté de s'exprimer, ils bégayent et se cachent derrière des notions qu'ils n'ont fait qu'effleurer. C'est par la bouche d'autrui qu'ils pensent, mais leur opinion n'est-elle pas guidée par leur cécité? Cette Opinion a rejeté toute la noirceur de son fiel en me reprochant d'avoir mis au chômage 6000 ouvriers travaillannt dans les ports. Ils excitent la haine et attisent les braises pour mieux ébranler l'équilibre d'une institution naissante.[...]
"Copyright déposé au Snac"
La suite est en cours d'écriture, c'est un roman qui traite de la corruption du Directoire au temps où Talleyrand était au Affaires étrangères...

j'attends vos comments
Michaël

Écrit par : Michaël | 14 février 2007

@ Quitterie,

Le look "Sergent Pepper's Loneny Heart Club Band" des Beatles prim'seventi's te va fashion endless.

Pour le discours qui est dedans de toi, aussi...

Bientôt la surprise des élections mazette !


Amitié

Demian West

Écrit par : Demian West | 14 février 2007

Ah, c'est ça ! les Beatles ! Je me disais aussi... Seulement, il manque une grande moustache et ce serait vraiment dommage si tu l'avais, Miss Buzz.

C'est la St-Valentin, alors, en attendant de la faire de plus près, un sourire attendri pour toutes les jolies filles qui passent par là et surtout pour Quitterie.

@ Michaël

C'est bien d'oser le texte dont la matière est politique. C'est devenu si rare. Il faudrait veiller ici ou là à des fautes d'orthographe (d'inattention) qui vous ont échappé, ce qui est un détail modeste et, bien entendu, aérer la présentation. On pourrait alléger ici ou là une phrase ou deux (je trouve p ex que "les rênes de l'exercice du pouvoir" seraient mieux en "les rênes du pouvoir", les rênes contenant par métaphore la notion d'exercice), mais il y a une vraie recherche. Perso, l'aspect didactique ne m'effraie pas. Ce qui compte, c'est d'être clair et, comme disait Victor Hugo, le "mot propre". Voyez donc si vous êtes satisfait à 100% de l'adéquation du vocabulaire à l'idée que vous avez. Il ne faut pas hésiter à retravailler un texte dans ce sens jusqu'à une impression de perfection. Et la fluidité de la mélodie de la phrase charme toujours le public féminin, ce qui est un objectif exaltant.

Écrit par : Hervé Torchet | 14 février 2007

C'est quoi sexycentriste.com ???

Écrit par : politoblog | 14 février 2007

un truc pour baiser au centre

Écrit par : kad redal | 14 février 2007

Jean MOLO, élu local, et porte-parole des candidats, relève la stratégie volontariste de Nicolas SARKOZY pour reconquérir l'électorat des banlieues. C'esti ici, en vidéo, en direct de sa permanence d'élu :

http://www.dailymotion.com/vasimolo/video/x17e1j_sarkozy-en-banlieue-le-retour

Écrit par : Jean Molo | 14 février 2007

http://www.ratiatum.com/forum/index.php?s=&showtopic=71035&view=findpost&p=843328
c'est ça l'esprit d'union nationale ???

Écrit par : ratiatum | 14 février 2007

Mouais, c'est pas complètement faux ce que présente Michaël sur les medias : l'urgence, l'espace disponible, ce qui est supposé faire vendre... chacun fait son taffe et cherche à le faire bien. Du journaliste au rédacteur en chef. C'est ce que je disais un jour à Sylvain Lapoix (que certains connaissent) : le journaliste est comme le banquier qui refuse un chèque d'une personne. C'est pas parce qu'il n'aime pas la personne, c'est pas parce qu'il souhaite qu'elle soit interdite bancaire... il faut juste son taffe, ce pourquoi il est payé, en répondant aux exigences de son supérieur, qui lui même a des supérieurs...
J'en tire plusieurs conséquences :
1/ sur les journalistes : les présupposés de ce qui intéresse et de ce qui va faire vendre, de ce qui est d'actualité et ne l'est pas, construisent justement cette même actualité et n'est pas neutre sur la manière de traiter l'info. Si quelques journalistes considèrent que prendre le temps de parler de Bayrou est d'actualité, alors Bayrou devient l'actualité.
2/ sur le manque d'utopies : le journaliste tend à être guidé par des trames d'analyses, des explications du monde. Le problème, à partir du moment où l'orthodoxie devient le pragmatisme (une idéologie parmi d'autres mais qui réduit le monde à une seule vision : la seule vérité, la seule bonne solution, la seule réalité...). Le travail de journaliste est également de prendre le temps et de porter des analyses et des utopies. Le problème, c'est que les journalistes tendent à avoir fait la même école, avec les mêmes méthodes acquissent, et à conserver leur poste... alors c'est pas gagné !
3/ sur le mode d'organisation du travail et de l'entreprise (gouvernance) : pour revenir sur mon banquier qui fait son taffe, il faudrait plutôt regarder le monde comme un ensemble d'individus qui interagissent les uns sur les autres, avec des contraintes plus ou moins fortes et des capacités à prendre des décisions. Pour le chef d'entreprise, la contrainte souvent avancée est les actionnaires. Je crois qu'il faudrait également tenir compte des créanciers (qui ont généralement un pouvoir de contrôle plus important que les actionnaires, quoi aujourd'hui les institutions financières peuvent à la fois être actionnaires et créanciers), les salariés, les clients, les fournisseurs. Mais dans tout à il est nécessaire pour le manager (et c'est là la grande erreur d'analyse du MEDEF) considère que la rentabilité de son entreprise, sa pérénité, ne dépend pas de la seule satisfaction des clients et des actionnaires, mais de la capacité à établir des équilibres coopératifs entre les différentes parties prenantes de l'entreprise. ceci repose donc sur une plus grande responsabilisation des salariés, une plus grande autonomie (liberté) et une moins grande hiérarchie.
Mais tant que le journaliste croira que la seule personne qui peut gagner dans le 10ème est un candidat PS ou un candidat UMP, alors se sera son actualité.
Désole pour la longueur…
Robert

Écrit par : Robert | 14 février 2007

Bon il semblerait que ça passe pas ???
Mouais, c'est pas complètement faux ce que présente Michaël sur les medias : l'urgence, l'espace disponible, ce qui est supposé faire vendre... chacun fait son taffe et cherche à le faire bien. Du journaliste au rédacteur en chef. C'est ce que je disais un jour à Sylvain Lapoix (que certains connaissent) : le journaliste est comme le banquier qui refuse un chèque d'une personne. C'est pas parce qu'il n'aime pas la personne, c'est pas parce qu'il souhaite qu'elle soit interdite bancaire... il faut juste son taffe, ce pourquoi il est payé, en répondant aux exigences de son supérieur, qui lui même a des supérieurs...
J'en tire plusieurs conséquences :
1/ sur les journalistes : les présupposés de ce qui intéresse et de ce qui va faire vendre, de ce qui est d'actualité et ne l'est pas, construisent justement cette même actualité et n'est pas neutre sur la manière de traiter l'info. Si quelques journalistes considèrent que prendre le temps de parler de Bayrou est d'actualité, alors Bayrou devient l'actualité.
2/ sur le manque d'utopies : le journaliste tend à être guidé par des trames d'analyses, des explications du monde. Le problème, à partir du moment où l'orthodoxie devient le pragmatisme (une idéologie parmi d'autres mais qui réduit le monde à une seule vision : la seule vérité, la seule bonne solution, la seule réalité...). Le travail de journaliste est également de prendre le temps et de porter des analyses et des utopies. Le problème, c'est que les journalistes tendent à avoir fait la même école, avec les mêmes méthodes acquissent, et à conserver leur poste... alors c'est pas gagné !
3/ sur le mode d'organisation du travail et de l'entreprise (gouvernance) : pour revenir sur mon banquier qui fait son taffe, il faudrait plutôt regarder le monde comme un ensemble d'individus qui interagissent les uns sur les autres, avec des contraintes plus ou moins fortes et des capacités à prendre des décisions. Pour le chef d'entreprise, la contrainte souvent avancée est les actionnaires. Je crois qu'il faudrait également tenir compte des créanciers (qui ont généralement un pouvoir de contrôle plus important que les actionnaires, quoi aujourd'hui les institutions financières peuvent à la fois être actionnaires et créanciers), les salariés, les clients, les fournisseurs. Mais dans tout à il est nécessaire pour le manager (et c'est là la grande erreur d'analyse du MEDEF) considère que la rentabilité de son entreprise, sa pérénité, ne dépend pas de la seule satisfaction des clients et des actionnaires, mais de la capacité à établir des équilibres coopératifs entre les différentes parties prenantes de l'entreprise. ceci repose donc sur une plus grande responsabilisation des salariés, une plus grande autonomie (liberté) et une moins grande hiérarchie.
Mais tant que le journaliste croira que la seule personne qui peut gagner dans le 10ème est un candidat PS ou un candidat UMP, alors se sera son actualité.
Désole pour la longueur…
Robert

Écrit par : robert | 14 février 2007

Je me demande si le blog 2007;blog.20 minutes ne serait pas lu surtout par des gens de l'UMP.

Écrit par : hervé | 14 février 2007

Il faudra quand même leur signaler que le public de Bayrou augmente de jour en jour. 3000 personnes à Strasbourg, c'est le début d'un signe. Pour une nouvelle France, plus libre.

Bayrou incarne désormais à la fois la droite de liberté et la gauche de mouvement. Il est une union nationale à lui tout seul.

Cela dit, c'est vrai, il la fera avec tout le monde et tous y viendront, vous verrez.

Écrit par : hervé | 14 février 2007

Duel entre médecin avec l'ONG girl contre eux. Ca donne quoi? Ben une Vasseur qui valse (tiens bon!!!)

Écrit par : abadinte | 14 février 2007

Bonjour Quitterie et Virginie

"Et alors ? Rien de tout cela n’entamera ma volonté de porter les couleurs du Parti Libre auprès de tous mes concitoyens."

Je suis tout à fait d'accord, rien ne peux t'arreter car une fois la machine mise en marche l'inertie va nous porter loin, trés loin.

les chiffres des nouveaux adherents grandissent vite.

le blog des sexycentristes http://sexycentriste.com/ est deja bien actif pourtant il vient d'être creer.

N'oublions jamais que si la France retrouve sa cohérence c'est le Monde entier qui changent pour le meilleure.
Des milliards de citoyen du monde compte sur toi et sur nous.

Vive la France libre .

Julien94

Écrit par : julien94 | 14 février 2007

@michael

"décidai" pas "décidais" : action ponctuelle=>passé simple, pas imparfait.
"racontent" (ignorants pluriel est le sujet)
"gardée" (accord du COD quand avant le sujet)
"peux" (je est le sujet)
travaillant (faute de frappe, il y a deux n)

En dehors de cela, très joli et beau travail.

Moi je n'écris pas, mais j'ai publié une fable d'Esope sur mon blog, le Singe et le Perroquet , qui ne manqueront pas de vous faire éminemment penser à des figures connues de notre politique actuelle :-)
http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/02/15/le-singe-et-le-perroquet.html

Écrit par : L'Hérétique | 15 février 2007

.
Bonjour

Ce sont malheureusement les plus bavards et gesticulants que les Français écoutent le plus... dommage.

François Bayrou apparaît comme qqun d'intègre et sincère ; de plus en plus de gens s'intéressent à lui... mais je crois qu'il n'est pas prêt pour 2007. Mais dans 5 ans, il aura des chances... après l'échec de Sarko...

A plus

Écrit par : BW | 15 février 2007

.
Bonjour

Ce sont malheureusement les plus bavards et gesticulants que les Français écoutent le plus... dommage.

François Bayrou apparaît comme qqun d'intègre et sincère ; de plus en plus de gens s'intéressent à lui... mais je crois qu'il n'est pas prêt pour 2007. Mais dans 5 ans, il aura des chances... après l'échec de Sarko...

A plus

Écrit par : BW | 15 février 2007

@BW : c'est pour ca que les guignols ont autant de succès ;-)

Écrit par : virginie | 15 février 2007