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« Paris. 19ème... siècle. | Page d'accueil | La campagne s'accélère. Je n'en reviens pas, cela fait des années que nous avions les yeux rivés vers avril 2007 et nous y sommes ! »

27 mars 2007

François Bayrou répond positivement à la lettre d'Anticor !

Je suis très heureuse que François Bayrou ait répondu positivement à l'Association Anticor dont le Président d'honneur est Eric Halphen, dont sont membres entre autre, Tristan Mendès France, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Yann Wehrling, et dirigée aujourd'hui par Séverine Tessier. Merci à Jean-Pierre Roux pour cette excellente nouvelle.

medium_eric_halphen.jpgEn effet, le 29 janvier dernier au Théatre de l'Opprimé 12ème arrondissement de Paris, je recevais cette lettre et témoignais de ma volonté de contribuer au changement des pratiques politiques, de renouveller le personnel politique, mais aussi de refonder l'essence même des partis qui aujourd'hui ne sont plus en mesure d'accueillir celles et ceux qui souhaitent s'engager au service de la cité, par manque de cohérence entre le message porté et les investitures données (par exemple).

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 Dérive de la campagne à droite de la droite, pauvres stratégies politiciennes…

Ministère de l’identité nationale et de l’immigration. Identité nationale et drapeau français. Surenchère politicienne. Où quand les partis entraînent la campagne à droite de la droite pour sauvegarder leur semblant de domination. Qu'est-ce que j'en pense de tout ça ? On décomplexe le vote le Pen. On fait remonter le 4ème homme, seul garant de l’éternel partage du pouvoir UMP-PS. Seule solution pour étouffer une quelconque émergence d’un espace politique nouveau. Dernière tentative irresponsable de tuer dans l’œuf la recomposition du paysage politique français.

2002: l’insécurité. 2007: Immigration et identité nationale. Voilà Le Pen, et de Villiers qui fanfaronnent dans les médias. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal : clap, clap, clap.

C’est tellement plus facile de faire campagne sur des sujets aussi clivants. Beaucoup moins d’expliquer que rien n’est blanc ni noir. D’expliquer les causes et les remèdes. Vous féliciterez pour moi vos communicants, rois de la bonne formule. Mais, malheureusement, ils n’ont jamais fait de vos programmes des engagements, ni des solutions.



Alors parlons immigration. Parlons aussi d’intégration. Il est normal et légitime de régulariser toute personne ayant un contrat de travail, parlant la langue française et connaissant nos valeurs ou respectant nos lois, comme la reconnaissance du droit des femmes par exemple. Dans l’école maternelle de mon fils, il y a 27 nationalités différentes. J’aime cette vision de notre République. Et j’en suis fière. Si ce sont les conditions alors soyons solidaires les uns des autres, partageons nos connaissances.

C’est quoi l’objectif ? Virer les gens qui sont là ? Non, les intégrer ici. Que l’école s’occupe de l’apprentissage des enfants. Que d’autres citoyens, des parents, des retraités se mobilisent pour leurs parents, pour ceux qui ne sont pas dans le système de l’éducation. Que l’état valorise ces actions de bénévolat au service des autres, notamment pour le calcul des retraites. Personne n’arrêtera les flux migratoires, aucune loi. Aucun mur. Certains préfèrent risquer leur vie pour échapper à la misère et se font déposséder de tout pour atteindre notre monde meilleur.

Il existe des leviers politiques de co-développement à actionner au niveau européen. On pourrait parler des effets dévastateurs de notre politique agricole, ou de notre incapacité à forcer la diffusion des traitements génériques. Concentrons nous sur du positif. Si on était un peu créatifs, nous nous rendrions compte qu’Internet offre des perspectives de co-développement. Je suis outrée qu’on ne parle pas de tout cela. Je suis outrée de voir chaque année des millions d’ordinateurs jetés, même pas recyclés, même pas collectés. Je suis outrée de voir qu’on en est encore à construire des puits à la papa alors qu’en équipant informatiquement les pays en voie de développement, on permettrait de donner des cours à distance, de faire de la formation, de créer des micro-entreprises, de faire de la prévention, notamment pour lutter contre le Sida.

Demain, n’importe qui d’entre nous qui monte une boîte sur le net pourrait habiter dans n’importe quel village africain, s’il y a une connexion internet, et ainsi partager nos richesses, créer des emplois. C’est ça la mondialisation, c’est ça internet. Vivre ensemble, ici et ailleurs.

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Commentaires

Je partage tout à fait vos idées quand à ces dérives électoralistes et sondagières (joli non sondagières ?). J'étais tout à fait heureux, hier soir, en cette belle ville de saint-etienne, d'entendre ces mêmes mots simples dans la bouche de bayrou.

Quant à la première partie de votre post, en cette période de sidaction, on ne peut que se réjouir d'un anticor supplémentaire !

Écrit par : PissTroiGut | 27 mars 2007

Et pourquoi les français n'auraient-ils pas le droit de défendre leur culture ? et pourquoi ce droit inscrit dans le préambule de la déclaration de l'ONU deviendrait-il "fasciste" appliqué dans les pays européens ?

vous ne créerez pas de vivre ensemble uniquement sur des allocations communes et des grands mots grandiloquents mais vides de sens. rendez vous dans 20 ans lorsqu'il n'y aura plus que des commerces hallal dans votre quartier - comme à Clichy-la-garenne, et que vos enfants subiront les moqueries de la nouvelle majorité ...

Écrit par : le conservateur | 27 mars 2007

Hier soir, je regardais nonchalamment canal +.
Quand Jean-Michel Apathie pris la parole sur le nouveau débat à la mode, l'identité nationale :

"Imagine-t-on un instant nos réactions si de telles manifestations se produisaient ailleurs? Songe-t-on aux commentaires éclairés de l'élite éclairée de ce pays éclairé qu'est la France si un responsable de la droite allemande parlait dans une même phrase de l'immigration et de l'identité nationale allemande ? Pressent-on l'effroi qui remonterait le long de notre échine si une chancelière du "Reich" – prononcez le mot en roulant les "r" et en donnant au "e" la tonalité du "a", enfin terminez d'un coup sec sur le "ch", "rrrrrrrrrrrrrrrrrrraich!" – conseillait aux Allemand de pavoiser cours et jardins, façades et frontons du drapeau jaune et noir où qu'il y a l'aigle dessus. Que dirait donc nos intellectuels, BHL et Gluksmann réunis, Patrick Sébastien et Sébastien Cauet, Alain Delon et Jean-François Kahn ?
A coup sûr, on parlerait de nationalisme, de bruits inquiétants venant de l'outre Rhin. Les plus alarmants évoqueraient peut-être la peste brune dont les germes dans le ventre de la bête immonde, patati, patata…"

Je me suis senti géné ...................et heureux que François Bayrou ne se prête pas à cette mascarade !

Écrit par : Téo Toriatte | 27 mars 2007

Panique à bord ?

Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Ségolène Royal et Jean-Marie Le Pen en sont maintenant conscients, leurs scores respectifs au premier tour de l’élection présidentielle seront proches, voire très proches, les uns des autres. Ce sera un peu, à moins qu’un véritable débat ne s’instaure d’ici au 22 avril, comme si l’on confiait le scrutin à la Française des Jeux…

Les outsiders, n’ayant finalement pas grand-chose à perdre, poursuivent leurs campagnes sereinement, cela leur ayant plutôt réussi jusqu’à présent.

Pour les deux autres, c’est un peu plus compliqué.

L’enjeu pour Ségolène Royal, c’est d’être présente au second tour afin de tourner définitivement la page de 2002. Elle verra bien ensuite si elle peut gagner…

Nicolas Sarkozy souhaite lui aussi affronter la dame du Poitou le 6 mai. Il craint de perdre face à Bayrou, et se retrouver avec Le Pen au second tour, cela ne ferait pas très sérieux !

Alors tous les deux dégainent : identité nationale, Marseillaise, ou encore drapeau tricolore.

Ainsi, pensent-ils, Ségolène ira piquer des voix chez Bayrou, Nicolas chez Jean-Marie, et un «petit second tour entre amis» leur sera garanti…

Ne jouons pas avec ces mots comme le fait depuis plus de 30 ans Le Pen.

L’identité nationale, tout comme l’hymne et le drapeau, c’est le bien commun, le sentiment d’appartenance à la société, à la Nation.

C’est la fin, et non les moyens.

Il est dangereux, dans une société en manque de repères, ou règne la peur de l’autre et de la différence, de jeter en pâture à l’opinion publique ces notions majeures, reflet de la cohésion nationale.

Écrit par : Républicain | 27 mars 2007

Je suis fier de soutenir François Bayrou qui n'entre pas dans ce discours identitaire, ce nouveau reland de nationalisme qui est l'arbre qui cache la forêt des vrais problème des français, est ce plus important d'avoir un drapeau français, de chanter la marseillaise ou d'avoir un boulot et un toit ?
Je suis fier que François Bayrou ose le dire et qu'il ne vire pas nationaliste, on peut aimer la France sans pour autant avoir le besoin d'en avoir le drapeau et de chanter la Marseillaise qui soit dit en pensant me parait à mon gout trop guerriere et trop violente.
N'oublions pas les vrais enjeux de cette campagne qui est le travail, le pouvoir d'achat, l'éducation, la recherche, la santé, le logement et non l'identité nationale.
Vice la France métisse et Vive la Vie.
Vive François Bayrou

Écrit par : Marc BERNIER CREPIN | 27 mars 2007

Le programme de Bayrou est mal noté par les associations écologistes.

Bayrou tente de rallier à lui des proches de Nicolas Hulot et des associations écologistes, via notamment Corinne Lepage. Pourtant, il faut rappeler que les grandes associations écologistes, rassemblées pendant la campagne dans l'Alliance pour la planète, ont étudié les programmes et ont attribué des notes aux partis politiques. Les propositions de l’UDF n’ont obtenu que 9 sur 20, presque aussi mal notées que celles de l'UMP, qui a obtenu 8,5 sur 20, à la différence du PS qui a obtenu 13 sur 20.

Écrit par : Baba au Rhum | 27 mars 2007

Oui, le PS et l'UMP ont trouvé un nouveau moyen de faire grimper Le Pen et Villiers dans les sondages: la Nation! Seulement voilà, les Françaises et les Français ont besoin d'emploi, pas de drapeau, d'espoir pas d'hymne! Je ne renie pas la France que j'aime, j'ai un drapeau tricolore chez moi (que je sortirai quand bon me semble et non quand Monsieur ou Madame le Président le désidera) et j'ai chanté la Marseillaise au Zénith mercredi dernier! Pour autant, le lien social on le construira ensemble autour d'une France apaisée qui aura réglé ses VRAIS problèmes. Entre chercher une solution pour faire chanter la Marseillaise ou pour faire travailler les jeunes de banlieues pour les intégrer, je crois que le choix est tout fait!

Nicolas

Écrit par : Nicolas Vinci | 27 mars 2007

@Pisstrolgut : Bienvenue et tu as raison ces derives sondagieres c'est bien trouvé sont dangereuses pour la démocratie. On ne peut pas nous jeunes generations laisser passer ca! impossible! c'est notre avenir, celui de nos enfants...A bientôt, virginie

Écrit par : virginie | 27 mars 2007

Ce que je suis désormais c'est l'évolution du taux de fermeté de l'intention de vote :
http://www.ipsos.fr/presidentielle-2007/
(fermeté du vote dans le menu déroulant)

Il semblerait que l'ensemble des partisans laissent leur favoris grosso modo au même niveau d'intention de vote mais qu'il sont plus ou moins sûrs de ce vote.

Ces courbes sont très animées contrairement aux intentions.
On constate l'effet d'annonce du fameux ministère (19/03) dans la fermeté des votes NR et surtout JMLP.
On remarque que les partisans de NR attendent quelques jours le temps de voir comment leut candidat gère ses propres "bourdes volontaires(?)" puis leur soutien se raffermit.
De même, depuis samedi et "le drapeau", SR est stable en intentions de vote mais leur fermeté s'effondre.
Le tendance c'est : On reste fidèle à son candidat et la trahison c'est plus une question de date et de taux que seulement de taux.
Donc il faudra attendre la toute fin de la campagne et décomplexer l'electeur : dans la dernière ligne droite Bayrou devrait pousser l'écolo à voter Voynet, le communiste à voter Buffet etc ... après tout il n'est pas sûr qu'ils en aient encore beaucoup l'occasion si la finale promise arrive hélas.

Écrit par : video meliora | 28 mars 2007

RENNES (Reuters) - Devant plusieurs milliers de personnes réunies à Rennes - 5.500 selon l'UDF - le candidat centriste François Bayrou s'en est pris mardi soir à ses deux principaux adversaires PS et UMP, qu'il a qualifiés de "compères et commères" dans la défense de leur "monopole de la vie démocratique".
"Ils disent qu'ils sont en désaccord sur tout" a t-il ajouté, évoquant Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, mais, selon le candidat centriste, cela est "une apparence, une mise en scène" entre deux candidats qui "sont d'accord sur l'essentiel" et ont un "programme commun" dont "l'article premier" est "qu'importe qui gagnera le deuxième tour" pourvu que "cela se joue entre le PS et l'UMP".

Le "Le Pen" nouveau est arrivé...

PS : en Vendée, "mon" département, un élu UDF a parrainé Philippe de Villiers...

Écrit par : Matthieu | 28 mars 2007

Anticor c'est la lutte contre la corruption des élus mais aussi l'éthique en politique...

d'où François Bayrou se déclarant exploitant agricole pour échapper à l'ISF..

Écrit par : Matthieu | 28 mars 2007

@ Mathieu

Bayrou n'a pas d'autre profession. La politique, ce n'est pas un métier. Il a repris l'exploitation de son père alors qu'il était très jeune et l'a maintenue puis, avec les gains de son livre Henri IV, il a pu acquérir des poulinières et lancer son élevage de chevaux. Le Canard Enchaîné a évalué tout cela et n'y a trouvé aucune faille, contrairement à Sarko et Ségo.

Je rappelle que, selon le Canard, Ségo a lourdement minoré l'évaluation de son patrimoine pour minorer son ISF, ce qui, venant d'une candidate de gauche qui se targue de vouloir une guillotine fiscale contre les gens qui gagnent plus de 4000 euros, ne manque pas de sel et suscite l'indignation.

S'il est contraire à l'éthique de critiquer un système verrouillé et corrompu, il faudra me dire ce qui est éthique. Piocher dans la caisse ?

Quant à le traiter de Le Pen, ce n'est qu'une preuve d'inquiétude. Faute d'arguments, on jette des invectives. Au fond de vous, vous savez qu'il a raison et que depuis des années, UMP et PS sont d'accord pour une pseudo-bipolarisation qui n'est qu'une façon d'organiser le partage du pouvoir, un duopole.

Écrit par : Hervé Torchet | 28 mars 2007

Je vous remercie Hervé de ne pas penser pour moi et de ne pas présumer de ce que je pense "au fond de moi".
Sur le fond d'abord je vous dirais que la critique de la bipolarisation de François Bayrou est en opposition avec ce qui se passe dans les collectivités locales. L'UDF se rallie systématiquement à l'UMP comme ce fut le cas avec les fusion de listes lors des dernières régionales. Comme quoi l'UDF localement considère qu'il existe bien une majorité et une opposition donc une bipolarisation. Vous me direz que les régionales c'est loin et que François Bayrou a "changé" (je présume de ce que vous dites vous voyez). Je vous répondrais d'une part que les majorités UDF-UMp sont toujours en places dans les collectivités et d'autre part que je trouve inquiétant le nombre de candidats qui se decouvrent avoir changé à l'approche des élections...

Sur la forme, il y a également plusieurs façons de critiquer la bipolarisation, vous en conviendrez. Et force est de constater que pour ce faire François Bayrou reprend ni plus ni moins que les anathèmes de l'extrême-droite. Et ça n'a rien d'une invective que de le dire. Ce n'est ni plus ni moins qu'un fait.
Relisez les extraits du discours de François Bayrou que j'ai mis en ligne ci-dessus pour le constater. Il parle de "compère et commère", de "mise en scène", de "programme commun". Cette façon de parler de la bipolarisation, cete façon précise, pas une autre, est celle qu'utilise Jean-Marie Le Pen depuis des années.
Donc parler de la bipolarisation pas de problème mais en parler ainsi c'est ni plus ni moins que du lepenisme. Et je crois que cet dialectique c'est la preuve d'une inquiétude. Mais pas la mienne, celle de François bayrou devant les sondages en baisse.

Écrit par : Matthieu Duvail | 28 mars 2007

@ Quitterie

Je tiens à attirer ton attention sur un projet qui existe pour le développement informatique dans les pays sous développés. M Negroponte du MIT a lancé le projet de vendre dans le ays sous développés des ordinateurs portables à 100 $. OS Linux, écran couleur, processeur 500 MHz, 128 Mo, 500 MB de flash (c'est le point faible), wifi High speed et surtout un look très sympa. Il ne devrait pas sortir en occident mais je vais tot faire pour en acheter un pour soutenir le projet.

http://www.laptop.org/index.fr.html

@ Virginie
bise ...

Écrit par : politoblog | 28 mars 2007

Ah oui j'oubliais il est en plus écolo puisque l'on peut le recharger manuellement...

Écrit par : politoblog | 28 mars 2007

@ Mathieu D

Si Le Pen dit demain qu'il pleut alors qu'il pleut, vais-je devoir dire qu'il fait beau juste pour ne pas dire la même vérité que lui ? La vérité est-elle salie par celui qui la profère ? Encore un manichéisme, encore un principe simpliste qui évite de discuter des véritables problèmes. Encore un épouvantail.

Les Français ont parfaitement remarqué la collusion de principe des deux grands appareils partisans et Bayrou trouve grand écho sur ce point.

Vos informations sur la position de l'UDF dans les régions et les collectivités locales sont incomplètes. Depuis longtemps déjà, il est p ex arrivé à l'UDF de s'abstenir au Conseil de Paris pour permettre à des projets du maire, dont une partie notable nous semblait équitable, de passer ; on a vu des votes communs aussi en Bretagne ou dans d'autres régions. Beaucoup d'élus centristes et de gauche attendent que le décloisonnement permette de restructurer les majorités autour des réalités de l'action publique plutôt qu'autour de ce que de Gaulle appelait le "régime des partis".

Écrit par : Hervé Torchet | 28 mars 2007

Galiléo est à l'arrêt ...

Il faut redynamiser cet enjeu européen de demain.
Ai écrit àFB pour qu'il en glisse un mot, profitant de sa couverture médiatique actuelle.

http://blogs.lexpress.fr/attali/2007/03/sauvez_galileo.html

Écrit par : video meliora | 28 mars 2007

Que quelqu'un m'explique comment l'UPM ou le PS arrivent encore à mobiliser les électeurs, après autant de duperies et de tromperies depuis plus de 25ans. Comment pourraient-ils même atteindre les scores indiqués par les instituts de sondages? Mais où sont-isl donc tous ces électeurs en puissance annoncés dans ces vrais-faux sondages corrigés et remaniés à la sauce bi-polaire? Je le les vois pas en dehors des plateaux de télévision. Ils ne se montrent pas dans la rue, ni dans les entreprises, ni dans les commerces, ni dans les stades, ni dans les services publics. ils rasent plutôt les murs, n'osant même plus dire qu'ils votent Royal ou Sarkozy, tant les arguments leur manquent. Alors, ne nous décourageons pas, ne leur fermons pas nos portes, expliquons leur encore et encore le programme de F. Bayrou et sa vision pour la France...ils peuvent encore être sauvés.....

Écrit par : Henri de Bordo | 28 mars 2007

Que quelqu'un m'explique comme François Bayrou arrive à mobiliser (semble t-il) quelques enseignants du public après tant de duperies et de tromperie lorsqu'il fut ministre de l'éducation nationale d'Edouard Balladur (RPR) puis Alain Juppé (RPR).

Comment pourrait-il atteindre les scores indiqués par les instituts de sondage? Deux remarques subsidiaires à ce propos :
1- la difficulté d'atteindre pour lui "ces" scores sera de moins en moins difficile si la tendance à la baisse se poursuit.
2- les sondages aussi critiqués soient-ils par Henri de Bordo sont le seul élément expliquant la petite notoriété croissante de François Bayrou car à ce que je sache, en dehors de dire "sortez les sortants", je ne vois pas quelle idée nouvellement développé par François Bayrou explique cette hausse (passée) dans les sondages.

Pour ce qui est de me sauver je n'en ai nul besoin et contrairement à ton récit certes drôle sur le fait de ne pas trouver d'électeurs votant Royal (ou Sarkozy) par manque d'argument j'assume au contraire parfaitement de voter Ségolène Royal.
Pour reprendre une mesure de François Bayrou (la seule visiblement) à savoir l'éxonération de charges pour les deux premiers emplois, elle est en continuité avec ce qu'a toujours fait la droite... Alain Madelin lui même, ami libéral de François Bayrou (après Alternative Libérale ça fait beaucoup non?) déclare ne pas voir de différence entre le programme économique de Nicolas Sarkozy et François Bayrou... (Le Monde)

Seule Ségolène Royal a compris combien ce type de mesure de soupoudrage est inopérant et dangereux. C'est pourquoi elle veut conditionnaliser les aides selon la taille de l'entreprise (François Bayrou compte t-il exonérer de charge les deux premiers de charge dans les TPE comme dans les grosses boites?) ou selon l'investissement que les entreprises investissent dans la recherche et l'innovation..

François Bayrou sous couvert d'une révolte adolescente ne propose que de poursuivre ce qui a été fait depuis 1995. Pour quelqu'un si en verve pour contester le système il ne propose que des mesurettes...Et c'est sur ces domaines que je juge et de ce point de vue, rien de nouveau sous le soleil de la droite

Écrit par : matthieu | 28 mars 2007

@matthieu

Je suis socialiste mais j'aime bien la réforme des 2 emplois de Bayrou car elle est simple.
Je me suis "fritté" avec certains de nos amis hauts fonctionnaires à ce sujet. Des mesures simples, compréhensibles par tous c'est peu être moins juste mais c'est plus démocratique et plus équitable, donc à mon avis plus de gauche.

Le dispositif peut ainsi perder en justesse, en finesse et gagner en popularité et en succès.

Avec ce type de réforme il y aura un jour, plein de petit patrons de gauche pour qui la simplicité des règles aura été l'occasion de franchir le pas.

Mais on me l'a dit je suis naïf ...

Écrit par : video meliora | 28 mars 2007

Pardonnez mon aspect ronchon, mais des leçons sont souvent données dans les articles de ce blog sans se les appliquer à soi-même.
Exemple du jour:
Je cite "C’est tellement plus facile de faire campagne sur des sujets aussi clivants. Beaucoup moins d’expliquer que rien n’est blanc ni noir" ... et si la promotion du drapeau, de la Marseillaise par Ségolène Royal ce n'était ni blanc ni noir.
Si à l'instar des danois qui arborent en toute occasion (et même sans occasion) leur drapeau national), c'était un symbol fort, à assumer avec ses honneurs et ses déshonneurs, pour retrouver une fierté collective à même de nous ouvir au monde, de retrouver le sens du bien commun, de la solidatité de l'égalité.
Et si on évitait de réduire un prijet politique au dernier truc qui a été dit, au dernier truc qui (personnellement, avec mon moi à moi) ne p'a pas plu. Si on essayait de comprendre un projet d'ensemble, sa cohérence.
Merci de bien vouloir, concrètement, appliquer les slogans de François Bayrou, que je partage: faire autrement de la politique, dépasser les clivages, et donc les a priori, cesser de hurler avec les loups, et merci d'éviter les indignations sélectives ou au contraire globalisantes

Merci pour votre blog, et pour votre action chère Quitterie Delmas. Je ne vous connais pas, mais vous avez de nombreux louangeurs que je veux bien croire sur parole

Écrit par : Erasme de Metz | 28 mars 2007

@Erasme

"... Quand l'État se mêle de la nation, il y a quelque chose de pernicieux. C'est comme si on voulait régir les liens que l'on doit avoir avec sa mère. Chacun honore ou aime sa mère comme il l'entend, chacun aime sa patrie comme il l'entend. Cela fait partie de la liberté..."

François Bayrou au Figaro

Écrit par : video meliora | 28 mars 2007

@ video meliora : Tu crois tromper qui en te faisant passer pour un socialiste soutenant désormais Bayrou. L'extrême-droite fait cela sur Internet depuis longtemps en postant sous des pseudos se disant d'ancien socialistes ayant trouver la lumière chez Le pen..

Écrit par : matthieu | 28 mars 2007

@matthieu
N° de carte = 00452167
J'assume tout ce que je fais, ce que je dis et rien de ce que dit ma candidate
je tracte Ségolène sur les marché ce week-end
car je m'y étais engagé envers mes camarade de section
Si on ne mène pas la campagne, il n'y aura plus de section, donc plus de Parti
mais on n'est plus très nombreux
j'aime bien discuter avec les gens pour qu'ils votent Ségolène pour de bonnes raisons !
je participe plus activement à la campagne législative

et toi mattieu, qui es-tu pour douter de ma sincérité ?

Écrit par : video meliora | 28 mars 2007

@Politoblog : super initiatives, comptes sur nous pour la relayer, Bises, virginie

Écrit par : virginie | 28 mars 2007

@video

N° de carte... Laisse moi réflechir, il n'y a aucun moyen de vérifier l'info vu que les fichiers ne sont pas publics.

Non, lache plutôt ton nom et ta section comme un brave histoire d'être cohérent et de prouver que tu n'es pas un centriste de plus déguisé en PS (cf. Spartacus, les Gracques & consorts).

Pour conclure, nous sommes toujours beaucoup plus nombreux sur Paris que tout les militants UDF & la couverture du terrain reste largement de notre côté.

Écrit par : Fabien-Pierre NICOLAS | 28 mars 2007

Bonjour Quitterie,

Je découvre ce blog. Je partage vos opinions et j'ai moi-même créé un blog de façon spontanée. Pourriez-vous mettre un lien sur votre site en direction du mien ?
http://revolution-orange.over-blog.com
Je vois que vous appréciez les nouveaux médias. J'ai également publié quelques articles sur Agoravox notamment au moment du CPE.

J'en profite pour émettre une idée qui pourrait booster un peu la campagne de François Bayrou. Pourquoi ne pas parler des stagiaires ? Ce sont les grands exclus de cette campagne et ça pourrait être un point très fort pour nous. J'ai discuté avec Anne-Marie Comparigni (députée de Lyon) à ce sujet qui m'a expliqué les mesures proposées par l'UDF dans ce domaine : indemnisation du stagiaire à 600 euros, interdiction pour une entreprise d'employer des stagiaires en continu pour un même poste et interdiction des stages de plus de 6 mois. Nous avons ici une force de proposition. Il me semble qu'il serait bon que François Bayrou apparaisse comme le leader de la campagne sur ce sujet pour réorienter le débat sur les questions d'emploi.


Merci de faire passer le message si vous en avez la possibilité,

A bientôt
Aurélie

Écrit par : Aurélie CHampion | 28 mars 2007

"Pour conclure, nous sommes toujours beaucoup plus nombreux sur Paris que tout les militants UDF & la couverture du terrain reste largement de notre côté."

Donc pas besoin de faire la chasse aux traîtres ... laissez video meliora tranquille, d'abord il est à la mairie de lyon, je crois, et il ne dira jamais son nom.

Écrit par : 1des6 | 29 mars 2007

@Mathieu,

Tu as oublier de dire que SR propose aussi des allègements de charges pour les sociétés qui exportent : si ça, ce n'est pas une mesure inefficace et démagogique ! alors là...

Écrit par : crou | 29 mars 2007

Bravo pour ton blog Aurélie. Je reprends ton coup de gueule à RMC sur Page2007 :

http://www.page2007.com/2007/03/29/aurelie-champion-mon-coup-de-gueule-aux-grandes-gueules-de-rmc-lemission-ne-cesse-de-railler-bayrou-sur-sa-supposee-absence-de-projet/

Écrit par : Axel - Page2007 | 29 mars 2007

Manifestement, les manipulations contre Bayrou continuent. D'abord les efforts inlassables des médias contre lui, puis les sondages.

L'article du "Canard Enchaîné" (qui souligne que Bayrou est au-dessus de Ségo dans tous les sondages bruts) a obligé BVA à remonter Bayrou à 20%, mais ils remontent Ségo ... à 27% (en piochant dans Le Pen et dans l'ext gche). Le plus hilarant, c'est que, d'après eux, elle est jugée trois fois plus crédible sur l'identité nationale que JMLP (27 contre 9). Ca en dit assez long sur leurs traficotages. Et on comprend que je ne défends pas Le Pen.

On se croirait dans l'Amérique de Bush ou plutôt dans une république bananière.

Cela étant, entre les avertissements de la commission des sondages et l'article, les gens ne sont pas dupes.

Écrit par : Hervé Torchet | 29 mars 2007

@Aurelie : Bonjour Aurelie, déjà bravo pour ton blog et bienvenue!! Pas de problème pour mettre un lien sur ton blog bien sur, Quitterie en sera ravie. Concernant le sujet des stagiaires, Quitterie a débattu hier au ministère de la crise du logement sur le logement étudiant et il y avait des répresentants de Generation précaire qui d'ailleurs avaient rencontré le groupe UDF au moment de la loi sur l'égalité des chances. Nous n'avons pas à rougir de la position du groupe UDf bien au contraire, quitterie est donc en lien permanent avec eux..nous allons profiter de la rencontre d'hier pour parler de ce sujet qui pose une vraie question sur l'integration des jeunes dans la société. Sans travail pas de logement...
A bientôt, Bises,
Virginie

Écrit par : virginie | 29 mars 2007

@Aurelie Bis : ca nous ferait plaisir de te rencontrer quand tu veux, A Bientôt bis ;-) Virginie

Écrit par : virginie | 29 mars 2007

@Aurélie : bravo
@Matthieu :
Je viens de refermer le bouquin de Besson
en gros comme en détail c'est ahurissant
Adieu camarades ils sont devenus fous !

Écrit par : video meliora | 29 mars 2007

@ Hervé

1èrement : C'est faux Bayrou n'est pas plus haut que Royal sur les résultats bruts. Le Canard dit n'importe quoi.

2ièmement : La Commission des Sondages a émis une réserve sur deux sondages de l'institut CSA. Cela ne concerne donc que cet institut (et pas les autres dont ils vérifient tout autant les résultats). Elle a également fait publier une note de précaution dans l'utilisation des résultats de sondage. Si tu as lu cette note, tu auras remarqué qu'elle ne dit jamais que les résultats de sondage sont faux. Elle dit juste que l'analyse et les conclusions tirés des résultats de sondage ne sont pas forcément pertinentes. Et elles sont plus souvent le fait des journalistes et non des sondeurs.

Bref arrêtons de critiquer bêtement les sondages...

Écrit par : Un sondeur | 29 mars 2007

@Un sondeur

Fort bien, mais ce que raconte le Canard sur CE sondage entre le résultat brut et les ajustements est quand même troublant.

Écrit par : video meliora | 29 mars 2007

@ un sondeur

Le Canard dit rarement n'importe quoi mais j'entends ce que vous dites.

Je ne critique bêtement personne : j'essaie de le faire intelligemment. Ce qui rend la tâche difficile aux instituts, c'est le très faible taux de réponses Le Pen par rapport à la réalité prévisible. Dès lors, quand il faut corriger, la tentation existe d'en profiter pour piocher chez un candidat qu'on n'aime pas pour en favoriser un qu'on apprécie. Ce sont les accusations qui ont été portées.

En fait, je plains les sondeurs, car leur travail se complique de plus en plus : 31% des électeurs n'ont pas de ligne fixe de téléphone, beaucoup hésitent à répondre aux enquêteurs et on a même vu des tentatives de résistance civique se proposer de déjouer les instituts en répondant délibérément n'importe quoi.

Pourtant, un bon sondage, bien fait, avec honnêteté, ça peut être très utile. Par exemple, si un sondage indique que Bayrou est mieux placé que Ségo pour battre Sarko, c'est une vraie info pour l'électorat de gauche qui hésite entre Bayrou et Ségo. Si l'étude est honnête et si tous ont confiance, le choix est facilité. En vérité, un simple raisonnement suggère ce résultat (dans les deux cas, l'électorat de gauche est le même, mais si Bayrou est au 2d, il apporte en plus l'électorat de centre dt), mais la netteté des chiffres a quelque chose d'éclairant.

Or parmi les nouveaux électeurs (+4%), beaucoup se sont évidemment inscrits pour éviter un nouveau 21 avril. Non pas l'absence de la gauche au second tour, mais la présence de Le Pen, qu'ils veulent éviter. De là l'hésitation entre Bayrou et Ségo.

Donc le fort taux d'hésitation est explicable et penche d'un côté.

Voilà ce qui fait que des sondages exprimant mieux les hésitations actuelles de l'électorat et leur enjeu serait un sondage utile.

Écrit par : Hervé Torchet | 29 mars 2007

Je précise juste que, pour ce que j'en sais, l'assimilation entre Le Pen et Sarko est totale pour l'électorat hésitant que je viens de mentionner.

Perso, je persiste à penser que les initiatives hasardeuses de Ségo lui ont coûté de vraies intentions de vote.

Écrit par : Hervé Torchet | 29 mars 2007

Avant de vous déchirer sur cet article du Canard Enchainé, est-ce que quelqu'un peut dire exactement ce qu'il donne comme info ? Je trouve pas l'article sur le Net...

Écrit par : Eric | 29 mars 2007

A la personne qui a perdu un parapluie rouge et blanc, elle pourra le récupérer si elle le souhaite un jour ou l'autre!!!!!

Écrit par : abadinte | 29 mars 2007

Tu ne l'as pas encore mis aux enchères sur ebay, abadinte ?

Écrit par : Axel - Page2007 | 29 mars 2007

@Abadinte : à moi le parapluie..dimanche sur le marché 11h blanqui? bises et merci, virginie
@Axel : Très drôle ;-)

Écrit par : virginie | 29 mars 2007

Pour l'article du Canard Enchaîné :

http://www.page2007.com/2007/03/29/sondages-bayrou-devant-royal/

“Bayrou devançant Royal. Ce sondage choc ne sera pas publié. Il s’agit des “résultats bruts” (avant corrections) obtenus, ces derniers jours, par plusieurs instituts. Pourquoi ne popularisent-ils pas ces chiffres détonants ? Parce que ceux-ci, estiment les chefs sondeurs, sont à des années-lumière des “vraies” opinions des Français.

Ainsi nos experts font-ils subir à ces données brutes une transformation alchimique, nommée “redressement”.”

Le Canard Enchaîné, 28 mars

Écrit par : Axel - Page2007 | 29 mars 2007

@Aurelie : Quitterie t'a mis en lien et nous reflechissons à la meilleure façon de relayer le message, A bientôt, virginie

Écrit par : virginie | 29 mars 2007

Bon bah on est partis pour un petit cours de sondage...

L'objectif d'un sondage est avant tout d'être représentatif de la population. Représentatif en termes de sexe, âge, profession des personnes interrogées, catégorie de la commune d'habitation etc... mais également en terme de votes aux dernières élections...
Ainsi lorsqu'un institut reçoit des résultats bruts, ces résultats font l'objet d'un traitement statistique qu'on appelle redressement. Il s'agit, à partir des résultats, et en affectant un poids différent à chaque personne interrogée, d'avoir un échantillon composé à 48,9% d'hommes, et 52,1% de femmes, de X% de 25-34 ans etc, suivant les statistiques officielles de l'INSEE, et ayant voté en 2002 à 19,6% Chirac, à 16,8% Le Pen, etc...
La difficulté de cet exercice c'est que si les caractéristiques socio-démographiques sont des choses assez évidentes, les reconstitutions de vote ne sont pas forcément bonnes en fonction de ce qu'"avouent" les gens (on ne reconstitue jamais les 16,8% de Le Pen) et en fonction de ce qu'ils se souviennent avoir voté (pas mal de gens ne se souviennent pas de leur vote de 2002).

Bref, il ne s'agit pas de "bidouillages" comme dirait Hervé Morin, mais de traitements statistiques bien précis, et encadrés par la fameuse Commission.
Les décalages allant d'un institut à l'autre peuvent après s'expliquer sur les méthodes statistiques utilisées lors des redressements... C'est aussi simple que ça !!!

Si c'est pas clair dites moi, moi je me comprends parce que je fais ça quotidiennement, mais je comprends que pour quelqu'un qui y est étranger ça soit pas clair...

Écrit par : Un sondeur | 30 mars 2007

Monsieur CSA-Sofres-BVA-LH2 essaie de sauver la mise. Les entreprises de sondage ont entrepris de se lancer dans une contre-offensive pour que la vérité éclate peu. Ils ont peur que le web détruise définitivement leur responsabilité!!!!!

@Virginie, ton parapluie vient d'être envoyé à un fétichiste d'objets appartenant aux centristes!!!!! A dimanche sur les marchés!

Écrit par : abadinte | 30 mars 2007

@ un sondeur qui n'a pas envie que je me remette à travailler à des choses plus sérieuses.

Ce que vous dites aurait un sens si l'on ne trouvait pas, d'un jour à l'autre, des instituts donnant l'un + 3 et l'autre - 0,5 pour un même candidat. Tout ça est aberrant. Et c'est ainsi qu'en 2002, le dernier sondage publié sur Jospin lui donnait ... 22% alors qu'il a fait ... 16,2%, soit près de 6 points de moins en peu de jours. Mais j'entends vos arguments.

La correction est inévitable, certes, et légitime ; en vérité, chaque sondage publié devrait être accompagné des données brutes avant correction, ce qui permettrait aux citoyens de se faire une opinion eux-mêmes.

Tous les instituts, sauf Ipsos, s'accordent à noter Bayrou au-delà de 20, ce qui est la moindre des choses, étant donné le niveau bien plus élevé de ses sondages bruts.

La minoration excessive de Bayrou est mise en cause dans le sens où elle donne l'impression de viser à casser le moral des troupes bayrouistes. En vérité, pour ne pas influer en ce sens, les sondages publiés devraient donner une vision plus proche du brut, càd au pire Bayrou et Ségo au coude-à-coude.

De ce fait, les électeurs seraient mieux mis en situation d'arbitrer à la fois sur le candidat et sur son programme, ainsi que sur ses chances de 2e tour. Ipsos note tout de même que les chances de Bayrou restent nettement supérieures à celles de Ségo et c'est bien.

Si l'on reprend le total de Bayrou+Ségo, il oscille entre 43% et 48% selon les instituts et si l'on fait une moyenne à 43+48/2=45,5, on obtient un chiffre de 22 à 23 chacun. Or si l'on retranche 3 à 7 points de Sarko pour les rendre à Le Pen, fait probable, puisque celui-ci, en données corrigées est 2 points au-dessus de son score de 2002, on obtient, selon les instituts, 22,5 à 24, soit une moyenne comparable.

En vérité, les trois candidats pourraient sans trahir la vérité être placés au coude-à-coude.

Écrit par : Hervé Torchet | 30 mars 2007

@ tous

Je voudrais vous inviter à ne pas vous alarmer de la campagne ultrasécuritaire en cours. L'année 2002, où la campagne a été basée sur le même axe est une très bonne élection ... pour la gauche !

En effet, cette année-là, le total (droite+ext dte) = 39% est très inférieur à celui de (gauche+ext gche) = 42,7. Il est surtout inférieur d'1,5 point à celui de 1995 (40,6%), date où le total (gauche+ext gche) est de 40,4%. Autrement dit, une campagne ultrasécuritaire profite ... à la gauche ... voire à l'ext gche, la différence entre 1995 et 2002 se faisant surtout à l'ext gche (19% en 2002 contre 17,4% en 1995).

Quelques-uns semblent d'ailleurs s'en être aperçus.

Écrit par : Hervé Torchet | 30 mars 2007

C'est excellent que Bayrou se soit engagé en faveur des propositions d'Anticor.

Écrit par : Charles | 30 mars 2007

Encore un sondgae qui contredit tout ?
En tout cas voici un sondage qui ne met Bayrou qu'à 2 points de Royal...


http://www.ifop2007.fr/cms/intentiondevote/FID-FL8GP-0307.html

Écrit par : Un sondeur | 30 mars 2007

@ sondeur

Ca ressemble à de la logique.

Eh bien, enlevez 5 points à Sarko pour les donner à Le Pen et vous avez les trois candidats dans 2 points ce qui, en termes de sondages, signifie 0, puisque la marge d'erreur est de 3.

En tout cas, on voit bien ici l'écart faible.

Écrit par : Hervé Torchet | 30 mars 2007

Ségolène Royal vient de s’engager contre la corruption, et je ne peux que me réjouir d’une telle décision…

J’espère qu’en cas de victoire à la présidentielle de Ségolène, la lutte contre la corruption sera beaucoup plus efficace que sous le gouvernement de Villepin…

Car la corruption peut être extrêmement dommageable pour le réseau social.

A ce sujet, je porte à votre attention une lettre, en date du 20 avril 2006, adressée à Thierry Breton, et toujours sans réponse, et relative à ce qui semble être un détournement de fonds publics colossal - celui des indemnités de la guerre du Golfe 90/91 - et qui pourrait avoir provoqué, par réaction, l’apparition du groupe de pression à caractère terroriste AZF…

Que fera Ségolène sur ce dossier si elle est élue ?...

Jean-Charles DUBOC
………………..

Monsieur Jean-Charles DUBOC
à
Monsieur Thierry Breton

Copie : Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre d’État, Ministre de l’intérieur et de l’Aménagement du territoire, Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense.

Objet : Indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France / Groupe AZF

Monsieur le ministre,

Une dépêche de XXX, en date du 4 avril dernier, souligne que :
«……… lois anti-corruption……….."caractère très positif" des conclusions de l'OCDE. »
« "Ce résultat est la conclusion logique du très fort engagement des pouvoirs publics à combattre la corruption",… »

Permettez-moi de vous féliciter, ainsi que vos fonctionnaires, pour cette appréciation très positive que l’OCDE porte sur les actions engagées par votre ministère afin de lutter contre la corruption qui est, comme chacun le sait, un des facteurs de développement des injustices dans le monde, et, par voie de conséquence, du développement du terrorisme.

Le RISQUE TERRORISTE n’appartient pas exclusivement aux fanatiques religieux, comme ceux d’Al-Qaida, mais peut aussi se développer au sein même de nos démocraties en réaction à une corruption de la classe politique.

Afin de développer cet aspect particulier, je vais prendre comme exemple LE POSSIBLE LIEN entre ce qui semble être un TRÈS IMPORTANT DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS, celui des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, et le MYSTÉRIEUX GROUPE AZF qui a menacé le réseau ferré au début 2004.

Ce développement est à prendre, bien entendu, avec toutes les réserves qui s’imposent, compte tenu des incertitudes existantes sur les deux dossiers…

En raison des hypothèses que je développe, et de la gravité des conséquences que pourrait avoir une réapparition du groupe AZF, une copie de ce courrier est envoyée à Monsieur Nicolas Sarkozy, Ministre d’État, Ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, et à Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre de la défense.

Aviseur de vos services, il m’est nécessaire de reprendre l’action que j’ai menée auprès de votre ministère afin que vous puissiez prendre connaissance des documents relatifs au détournement de fonds en question.

L'affaire commença lorsque j'appris, en novembre 1997, d'un informateur anonyme, alors que j'étais commandant de bord à la compagnie Air France et que je me rendais très souvent en B747 Cargo à Dubaï, Abu-Dhabi ou Doha, que les indemnités de la guerre du Golfe auraient été dérobées par François Mitterrand, président de la République.

Je rappelle qu'au titre de l'indemnisation des dépenses militaires de l'opération Tempête du Désert les USA ont reçu du Koweït 13,5 milliards de $, le Royaume Uni 1,4 Md$, la Turquie 1,4 Md$, l'Égypte 970 millions de $, le Zaïre 20 millions de $, que 6,89 milliards de $ ont été attribués en "dépenses extraordinaires et d'urgence", et que la Presse s'est fait l'écho d'un versement à la France de plus de un milliard de $, par les Émirats Arabes (Courrier International du 28 novembre au 2 décembre 1998)

La première réaction d'incrédulité passée, j'ai pu faire, en décembre 1997, une première confirmation de cette information ahurissante au plus haut niveau de l'État-major des Armées.
J'avais, en effet, de part mes activités professionnelles et associatives, la possibilité d'être en contact avec de très hauts gradés de l'État-major de la Marine nationale, et de l'État-major de l'Armée de l'Air…

J'ai réussi, de plus, à obtenir début janvier 1998, une confirmation de ce détournement par le parti politique auquel j'appartenais, le Rassemblement Pour la République…

Les officiers et les élus RPR qui l'ont découvert étaient scandalisés par ce détournement de fonds, car si la somme dérobée est colossale, le crime contre la morale n’est pas tolérable… En effet, cet argent est celui du sang de nos soldats, et il doit être considéré comme sacré…
EN RAISON DES CERTITUDES ACQUISES SUR LA RÉALITÉ DE CE DÉTOURNEMENT DE FONDS, J’AI DÉCIDÉ, AVEC UNE AUTRE PERSONNE, MONSIEUR X, DE LE DÉNONCER AU MINISTÈRE DES FINANCES ET D’EFFECTUER, AINSI, CE QUE L’ON APPELLE MAINTENANT UNE ALERTE ÉTHIQUE.

Il n’y avait, à l’époque, aucun système véritablement efficace « d’alerte éthique » destiné à lutter contre la corruption, ou des actes illégaux, au sein des grandes entreprises, et ce type d’action ne s’est développé que récemment.

Vous savez que, suite à la faillite d’Enron, le gouvernement américain a mis en place en 2002, avec la loi Sarbanes-Oxley, un système de contrôle des dirigeants des grandes entreprises sous l’appellation de « whistleblowing ». Celui-ci se met en place, progressivement, au niveau planétaire, et permet, ainsi, une information à la Justice par les employés confrontés à des comportements illégaux au sein de leur entreprise.

Ce système d’alerte ne doit pas être confondu avec la délation.

En effet, la délation est le principal moyen des totalitarismes, de droite et de gauche, qui permet de contrôler les citoyens se refusant à reconnaître les lois en cours, en général destinées à maintenir un culte de la personnalité envers un dictateur (Hitler, Staline, Mao, etc…).

L’ALERTE ÉTHIQUE EST EXACTEMENT LE CONTRAIRE DE LA DÉLATION.
Elle permet à l’individu de contrôler le dirigeant, qu’il soit à la tête d’une entreprise ou d’un État.

L’alerte éthique, en contrôlant les dirigeants, permet un meilleur fonctionnement de la démocratie, et de la gouvernance des entreprises. En effet, bien souvent, la véritable finalité du système démocratique est de donner au citoyen, ou à l’employé, le choix d’un maître qui pense et décide pour lui…

Si un système d’alerte éthique est mis en place, progressivement, dans les entreprises, il n’y a encore rien de comparable pour les États qui sont, au moins, aussi vulnérables que les multinationales.….

Je fais, ainsi, au sujet de l’alerte éthique, ces deux remarques principales : « Si cette pratique a fini par s’imposer comme une nécessité absolue pour assurer le fonctionnement correct des grandes entreprises, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les États ? » / « Ne devons-nous pas contrôler nos dirigeants politiques de la même façon que les chefs d’entreprises, au moyen d’une alerte éthique, rémunérée ou non, pour éviter les détournements de fonds publics, qu’ils soient en France, en Europe, ou, d’une façon plus globale, dans tout État de la planète, quel que soit le continent ?...»

Ces deux questions sont à la base de mon action sur ce qui semble être le DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE 90/91 par François Mitterrand…

J'ai immédiatement obtenu, suite aux informations relatives à ce détournement, un important soutien, de diverses personnes, pour résoudre ce problème…

La première analyse révélait un important dysfonctionnement de votre ministère.

Très rapidement, un rendez-vous a été pris pour le 19 janvier 1998 à la Brigade de Contrôle et de Recherche (BCR), de la Direction Générale des Impôts, à l'Hôtel des Finances du Havre.

J'étais accompagné de Monsieur X, qui désire rester anonyme, et nous avons avisé le ministère des Finances de ce détournement de fonds, dont nous savions qu'il était supérieur à un milliard de dollars.

Les informations ont été reçues par messieurs P. A. et B. B., inspecteur et contrôleur à la Brigade d'Intervention Interrégionale de Lille, dépendante de la Direction Nationale d'Enquêtes Fiscales (DNEF), et messieurs P. C. et M. M., contrôleurs divisionnaires à la BCR du Havre.

J'avais auparavant effectué une première information à la Justice, et à la Presse, en envoyant une lettre anonyme, intitulée "le Trésor de la Momie", sous le pseudonyme du Capitaine Haddock… Celle-ci racontait les aventures de Grand Pharaon Mitterrandpeth dérobant les indemnités de la guerre du Golfe…

Ce courrier a eu un certain succès au Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL), puisque que l'information a commencé à circuler dans les cockpits.

J'ai demandé régulièrement à votre ministère, en courriers recommandés avec accusé de réception, les résultats de l'enquête en cours, suite aux informations que nous avons déposées.

Vous trouverez ci-dessous un rappel des courriers envoyés :
1/ Le 22 février 1998 à la BCR du Havre.
2/ Le 02 juin 1998, à Monsieur Jean-Pascal Beauffret, Directeur Général des Impôts. Ce courrier a été envoyé pendant la première journée de grève des pilotes de ligne de la compagnie Air France, pendant le Mondial de Football. J'étais en contact constant, à l'époque, avec les responsables du SNPL qui étaient des collègues de promotion…
3/ Le 08 juin 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie des Finances et de l'Industrie. Ce courrier a été envoyé lors de la première journée de la deuxième semaine de la grève des pilotes, par télécopie au ministre, à …………, et à une grande partie de la Presse…Il avait été entendu, auparavant, avec Jean-Charles Corbet, présidant le Bureau Air France du SNPL, que si la Direction de la compagnie Air France déclenchait une forte offensive au moyen de la Presse et des Médias, le SNPL allait lâcher sur les ondes, en Mondovision, l'information du vol des indemnités de la Guerre du Golfe, par l'Arsouille… L'effet était garanti. La grève s'est arrêtée dans la nuit du 8 au 9 juin…Nous avons été tous très surpris de la rapidité de la capitulation en rase campagne du Gouvernement… Le dossier était vraiment très chaud…
4/ Suite à ce courrier, et à l'arrêt de la grève, j'ai reçu le 6 juillet 1998, un courrier de Monsieur B. P., du bureau CF 1 de la sous-direction du Contrôle Fiscal à la Direction Générale des Impôts, qui m'informe que je comprendrais que la règle légale du secret fiscal ne me permet pas d'être informé des suites des faits dont j'ai avisé les services fiscaux du Havre…En bref, j'ai le devoir de payer des impôts, la possibilité d'être contrôlé fiscalement, mais pas de demander des comptes sur la gestion de l'État, s'il y a des anomalies…
5/ Le 29 août 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie et des Finances. Ce courrier demande au ministre de transmettre les résultats de l'enquête au SNPL. Sans réponse.
6/ Le 23 novembre 1998, à Monsieur Dominique Strauss-Kahn. Je réitère ma demande sur l'enquête en cours en précisant que Monsieur P. P., de la sous-direction du Contrôle Fiscal, responsable du dossier, m'a confirmé que je n'ai pas accès aux résultats de cette enquête. Sans réponse.
7/ Le 27 décembre 1999, à Monsieur Christian Sautter, ministre de l'Économie et des Finances. Je demande simplement que le ministère me communique la somme reçu par la France au titre des indemnités de la Guerre du Golfe. Sans réponse.
8/ Le 21 février 2000, à Monsieur Christian Sautter, sous forme d'une lettre ouverte envoyée à la Presse. Question identique, toujours sans réponse…
9/ Le 3 avril 2000, à Monsieur Laurent Fabius, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, sous forme d'une lettre ouverte. Sans réponse…
10/ Le 20 juillet 2000, à Monsieur Laurent Fabius, une nouvelle fois, et toujours sans réponse.

Je commençais à être las, lorsque j'ai envoyé un courrier à Monsieur J. P. C., rédacteur en chef de la revue …, avec copie à la Délégation à l'Information et à la Communication de la Défense (DICOD).

J'espérais qu'avec une lettre officielle à la Défense Nationale, le ministère des Finances allait enfin se manifester…

C'est ce qui s'est passé, puisque le 29 janvier 2001, en présence d'un représentant de la DGI, et sur sa demande, un officier de la Défense Nationale est venu à mon domicile pour m'apprendre que, suite à mes courriers, une enquête avait été ouverte, et qu'une vérification de la comptabilité de la Défense avait été entreprise. Celle-ci a confirmé qu'aucune somme n'a été versée au titre des indemnités de la guerre du Golfe…

Suite à cet entretien, et ayant réussi à provoquer une enquête, j'ai demandé, le même jour, c'est-à-dire le 29 janvier 2001, UNE PRIME D’AVISEUR DE 1% DU DÉTOURNEMENT DE FONDS.

Cette demande prime a été reçue à Bercy le 31 janvier 2001.

Vous pourriez m’objecter que la DNEF n’accorde plus de prime à ses aviseurs et que ma demande de prime, en conséquence, n’est plus valable…

Je vous répondrais que la suppression des primes d’aviseur est une bonne chose car ces primes correspondaient à une institutionnalisation de la délation entre citoyens, méthode typique des régimes totalitaires…

Et je vous rappellerais, aussi, que ma dénonciation concerne avant tout un transfert de fonds entre les pays du Golfe et la France, et que le principal service concerné de votre ministère, sur ce sujet, est celui des douanes, et, qu’en conséquence MA DEMANDE DE PRIME RESTE VALABLE AU TITRE DES DOUANES.

Vous savez que les douanes, qui sont sous votre autorité, luttent contre la grande criminalité organisée, au niveau international, et se doivent de rémunérer les personnes chargées de l’infiltration et de la recherche du renseignement au sein même d’organisations mafieuses, comme nous l’avons fait…

Compte tenu de l’inertie de la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales il me semble souhaitable que ce dossier soit, enfin, transmis aux douanes qui réaliseront vraisemblablement une enquête qui devrait se révéler beaucoup plus performante que celle de la DNEF…

De plus, la rémunération des aviseurs, dans ce cas de détournement de fonds publics, pourrait être une très bonne opération financière pour le ministère des Finances…

Les 3,5 milliards d’euros des indemnités de la guerre du Golfe (1991) correspondent maintenant à environ 5 milliards d’euros si l’on applique le taux de change dollar/franc de 1991, et que l’on corrige de l’inflation pour obtenir la valeur en euros 2006.

Avouez que si votre ministère se met, enfin, à la recherche de ces fonds mystérieusement disparus, vous pourriez récupérer une part importante de cette somme, améliorer le budget de l’État et récupérer beaucoup plus que la prime d’aviseur qui a été versée…

Pour tout vous dire, la demande de prime a été basée sur la réglementation des douanes, qui, dans le cas de détournement de fonds publics, accorde aux aviseurs une prime de 25 % des fonds récupérés… Afin de ne pas entrer dans une comptabilité de chiffonnier, nous avons opté, moi-même et monsieur X, pour une demande de 1% du total détourné, en valeur actuelle.

Ainsi, je vous réitère ma demande de prime de 1 % de la somme dérobée, à répartir À PART ÉGALE entre moi-même et Monsieur X, et cela pour solde de tout compte… Ceci correspond à UNE PRIME D’AVISEUR TOTALE D’ENVIRON 50 MILLIONS D’EUROS qui me semble tout à fait raisonnable compte tenu de l’important bénéfice que votre ministère pourrait tirer de cette affaire…

Si le versement de la prime demandée devenait inévitable, je vous serai reconnaissant de bien vouloir demander à vos services d’envisager le versement de cette prime avec les particularités suivantes :
1/ Nous n’acceptons pas d’argent liquide (pas de mallette de billets…).
2/ Nous préférons les virements bancaires.
3/ Veuillez spécifier dans le courrier nous informant du versement de cette prime que celle-ci est bien exempte de l’impôt sur le revenu, et de toute taxe (CSG, RSCG, etc…).

Je tiens à souligner que si vous estimez que c’est la cupidité qui a motivé notre action, vous vous trompez totalement, et ceci pour trois raisons :
* La première de ces raisons est que les informations sur ce détournement de fonds ont été transmises à votre ministère en janvier 1998 alors que la demande prime a été effectuée en janvier 2001, soit trois années plus tard….
* La seconde raison est que cette demande de prime lève la prescription des 10 ans…
* La troisième raison est que je m’engage à verser une partie de ma prime à des Fondations…

LA PRINCIPALE RAISON QUI A MOTIVÉ NOTRE ACTION EST DE PORTER UN COUP DÉFINITIF A LA CORRUPTION DE LA CLASSE POLITIQUE ET DE RÉTABLIR LES CITOYENS/NES DANS LEURS DROITS, DONT LE PREMIER EST CELUI DE CONTRÔLER LES DIRIGEANTS…

Le cas du détournement des indemnités de la guerre du Golfe doit faire école en France, en Europe, et, plus globalement, sur l’ensemble de la planète…

Je suis tout à fait conscient des multiples obstacles, freins, blocages, inhibitions qui ont empêché vos hauts fonctionnaires d’agir lorsqu’ils ont pris connaissance de ce détournement de fonds - dès le premier jour ?... – et lorsqu’ils ont refusé, ensuite, d’ouvrir une véritable enquête lorsque j’ai informé votre ministère…

Il se trouve que les conséquences de ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe pourraient être bien plus graves que n’ont pu l’imaginer les principaux responsables de ce crime d’État, et c’est la principale raison qui m’a conduit à vous adresser ce courrier.
L’analyse que je fais actuellement est que ce très important détournement de fonds publics pourrait avoir provoqué, d’une façon ou de l’autre, l’apparition du groupe à caractère terroriste AZF.

En effet, l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe a été largement diffusée sur Internet de septembre 2001 à janvier 2005, et l’apparition d’AZF pourrait, tout simplement, être liée à un terrible sentiment de trahison d’un groupe de militaires qui s’estimeraient, avec raison, avoir été trompés, abusés, floués, par l’ensemble de la classe politique…

Le caractère NEW AGE d’AZF serait repris de divers textes disponibles sur Internet afin d’apporter une argumentation philosophique au groupe et de brouiller les pistes…

Pour un ensemble d’autres raisons, j’estime qu’il y a une DEUXIÈME POSSIBILITÉ concernant l’identité des membres du groupe AZF :
C’est celle d’un groupe étranger qui se cacherait derrière l’identité d’un groupe de militaires français révoltés par le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France, et qui ambitionne de déstabiliser d’une façon importante l’État…

Ces hypothèses sont d’une telle sensibilité que vous comprendrez que je m’abstiendrai de les développer dans un courrier officiel…

Je tiens à souligner que, connaissant relativement bien le milieu militaire, je privilégie fortement la deuxième hypothèse, celle d’un groupe exotique n’ayant rien à voir, ni de près, ni de loin, avec la défense nationale…

Des informations infirmant, ou validant, l’une ou l’autre de ces deux hypothèses, ou les deux, peuvent être obtenues auprès du ministère de l’intérieur et du ministère de la défense.

Cette présentation, très sommaire, d’un possible lien entre le détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France et l’apparition du groupe à caractère terroriste AZF relève du confidentiel, et vous comprendrez que ce courrier n’a pas vocation, pour l’instant, à être rendu public.

A titre d’information, la première fondation que nous avons l’intention de créer avec notre prime d’aviseur sera la FONDATION DIVISION DAGUET destinée à nos soldats blessés ou décédés en opérations extérieures.

Je vous prie d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Charles DUBOC

Écrit par : Jean-Charles Duboc | 26 avril 2007