Pourquoi militer à l'udf

Quelque soit la couleur politique que prenne votre engagement, je vous salue et je vous respecte. Sur un blog pour la promotion de l'engagement en général, je me devais de vous expliquer les raisons de mon choix personnel.

J'ai trouvé qu'à l'UDF on était Libre de construire l'avenir avec tous ceux qui ont envie d'agir, quelque soit leur couleur politique. Libre de faire bouger les lignes. C'est le seul parti aujourd'hui qui me permet de faire le lien entre  les acteurs et amis engagés à gauche comme à droite.

Voici une lettre que j'avais envoyée aux Jeunes UDF, en juin dernier. Il retranscrit les valeurs qui font le socle de mon engagement. 

 

"En adhérant à l’UDF, vous avez fait acte de courage.

Vous avez eu le courage de vous engager au service de la Cité, et de l’affirmer aux yeux de tous alors que jamais l’image des politiques n’a été aussi dégradée.

Vous avez eu le courage de ne pas sombrer dans le pessimisme ambiant, de vous dire que le déclin de la France et de l’Europe n’était pas irrémédiable. Vous avez eu le courage d’affronter les grands défis qui guettent notre génération : dette publique, pandémies mondiales, crises sociales profondes, environnement…

Vous avez aussi décidé d’espérer, en dépit de difficultés personnelles et collectives que nous connaissons tous.

Espérer réconcilier des français qu’on ne cesse d’opposer artificiellement : privé/public, gauche/droite, France d’en haut et France d’en bas, etc… Espérer reconstruire le lien de confiance entre les citoyens et leurs représentants en dénonçant l’abandon des convictions au profit des petits arrangements partisans dont la classe politique à pris l’habitude. C’est grâce à ce même courage et cette même espérance que François Bayrou s’impose désormais sur la scène politique française. Refus de l’UMP, le parti unique ; défense de la Constitution européenne, pour une Europe plus équitable, plus juste, plus transparente, plus solidaire ; discours de vérité sur la mascarade gouvernementale, dont l’affaire Clearstream constitue le triste aboutissement ; partage d’une vision politique, fondée sur le respect, ledialogue, l’autonomie, l’indépendance et la liberté, au-delà même de la gauche et de la droite…

Le vote de la motion de censure est une étape de plus, déterminante et, pourquoi ne pas le dire, historique. Nous avons hissé les voiles. Il fallait du courage pour franchir ce cap et oser montrer le chemin. Il fallait de l’audace. A nous, désormais, de faire nos preuves.

C’est vrai, notre génération est souvent oubliée. C’est vrai, elle navigue à vue entre dé-responsabilisation et rébellion violente. Mais nous pouvons réconcilier les jeunes et la politique.

Nous pouvons changer les choses ! Nous pouvons influencer chacun à notre niveau la politique. L'immobilisme de la société n'est que le résultat de notre propre passivité !

Changeons les pratiques qui, depuis 30 ans, vident notre démocratie de sa raison d’être. Portons des idées fortes, comme le non-cumul des mandats, le respect de la parité et de la diversité dans les listes que nous conduirons. L’éthique n’est pas une politique au rabais. Construisons une autre République, avec des institutions qui protègent la démocratie. Soyons précurseurs, les Jeunes UDF peuvent, dès à présent, convaincre au centre-gauche comme au centre-droit, soyons innovants, soyons actifs, car c'est en agissant constamment ensemble que nous allons apporter à la France la Révolution civique dont elle a besoin !

La France a besoin de l’UDF pour rassembler les Français. L’UDF a besoin de nous pour s’ancrer dans la modernité et incarner le renouvellement. La responsabilité, c’est la prise en charge des problèmes de son temps. Pour saisir cette histoire en mouvement, profitons de la campagne pour nous parler, nous apporter mutuellement des idées nouvelles, nous fédérer, nous fixer les bons objectifs.


C’est ainsi que nous pourrons forger l’avenir.

L'UDF ouvre une porte sur une ère politique nouvelle.

A nous d'en franchir le pas !"

Quitterie Delmas