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20 septembre 2006

Désobéissance Civique :

En tant que femmes, nous profitons de ce billet pour saluer la désobéissance civique, notamment de Gisèle Halimi et des 343 salopes en 1971 : MERCI. medium_IMG_7300.JPG

On parle souvent de désobeissance civique à l'encontre de faucheurs d'OGM, mais pourquoi n'entendons nous jamais parler de la désobeissance de nos dirigeants ou de pouvoir public ? Pourquoi lorsque nos puissants chefs d'entreprises ou nos pouvoirs publiques transgressent la loi comme par exemple la loi SRU jamais respectée dans nos municipalités il n'y a pas de sanction à leur égard ? Alors qu'à la moindre petite infraction le simple citoyen est immédiatement sanctionné ?

Ces questions me laisse songueuse ......

Ca me rappelle quelque'un être Juste, être Libre, être Rebelle !!!!

Commentaires

Quelque chose me chiffonne dans ta note Quitterie : la désobéissance civique (ou civile selon les auteurs) fait communément référence à un refus d'obéir à la loi parce qu'on la juge illégitime, amorale, contraire à un principe supérieur à l'Etat (comme la dignité humaine). En outre il s'agit généralement d'un acte public.
C'est en ce sens je crois qu'on l'évoque pour les destructeurs de cultures d'OGM. C'est en ce sens qu'on l'a utilisé pour Gandhi ou Martin Luther King.


Je ne vois pas trop le rapport avec les jeunes des banlieues.

La désobéissance civique n'est pas l'illégalité, elle implique le respect des institutions régulières et revêt de ce fait un caractère symbolique et exceptionnel.

Le non respect de la SRU, comme de la loi sur la parité, ou le fait que Chirac ne soit pas jugé (et peut-être condamné...) sont des exemples d'actions illégales (N'ayons pas peur des mots!), pas seulement de désobéissance et pas du tout de désobéissance civique.

Non? Qu'en penses-tu? Peut-être t'ai-je mal compris...

Écrit par : So | 21 septembre 2006

Bonjour So,

tu as entièrement raison, c'est une erreur que je rattrape tout de suite.

Écrit par : Quitterie | 22 septembre 2006

En ce qui concerne les maires qui ne respectent pas la loi SRU, il y a en effet un problème par rapport à l'absence de sanctions. Mais, le cumul député-maire n'aide pas.

Écrit par : Jérôme Charré | 22 septembre 2006

Pour ce qui est du jeune libre rebelle, je ne vois pas trop quelle guerre il redémarre, il fait de la politique, pas de la philosophie. Construire une alternative, être un esprit et un parti"e" libre là est son but.
La question que tu poses en fin de compte ici comme souvent dans tes écrits est intéressante : comment mettre en cause en pratique un système qui périclite?

Écrit par : Un ami... | 22 septembre 2006

So quand tu dis "jeunes de banlieu" tu parles de qui? De la minorité qui s'est exprimée il y a un an ou tu fais un paquet cadeau de tous ce qui est pauvre, noir et arabe? La question est volontairement provocatrice, mais en politique plus qu'ailleur les mots ont une importance... J'en ai ma claque d'entre : jeune de banlieu pour casseur, arabe pour musulmam, musulman pour arabe, arabe pour jeune de balieue donc casseur... baaa si nos journalistes ne sont pas capables de faire la différence et confondent mulsulman et islamistes avec casseur lors d'émeutes (légitimes)... s'il vous plait ne faisons pas les mêmes erreurs...


et je ne pense pas que le système périclite! d'ailleur comment le pourrait il, il ne peut etre que mal utlisé. en disant le système périclite on rejete la faute sur le système, sur le ON. L'impression du tous qui fout le camp, gonflé par un surplus de télé, n'est que le fait de quelques Tu!!!
on aura bo changé de système si les Tu ne sont pas trouvés et canalisés, le On aura toujours raison du système... j'espere etre assez clair... c pas sur mai sbon...bon we

Écrit par : Guillaume | 24 septembre 2006

Désobéissance civique... ?

Dans le fil de discussion de ce sujet, on parle :
-de banlieues ("jeunes de banlieue")
-de clichés ("un paquet cadeau de tous ce qui est" ...)
-de lois (SRU, parité )
-de politique (Chirac)
-de médias ("343 salopes" (Charlie Hebdo))

Il manque ... La sécurité !
Souvenez-vous !
Il est impossible aujourd'hui d'occuper un hall d'immeuble (art. 52 LSQ).

Cela devrait nous scandaliser. Pourtant, tout le monde se dit "je ne veux pas de voyous chez moi, qui rodent en bas de mon immeuble".
En réalité on ne cherche même plus à distinguer qui se livre à des activités interdites (dealers, pilliards !) et qui se rassemble pour un "temps de fraternité" en bas de son immeuble.
Cette loi a fait couler beaucoup d'encre, mais ce genre de texte liberticide créent de véritables malaises pour la Justice et le Droit Français.
D'autant que la notion de "hall d'immeuble" n'est pas une notion juridique (cage d'escalier ? palier ? boîte aux lettres ?) et les juges se servent avec intelligence de ce flou pour ne pas appliquer cette loi horrible.

C'est un peu la logique du "tous dans le salon,devant TF1!" qui gagne, et je suis le premier à désobéir à cette loi en me retrouvant parfois avec des amis en bas d'un immeuble, en toute "illégalité", bien que nous ne nous livrons à aucun autre "délit"...

Comment expliquer à un jeune qu'il ne peut occuper un espace donné parce que médiatiquement, il correspond à un cliché, et que les gens ont peur de lui ?

Cet espace donné me fait penser à l'homme qui enclos un champ dans l'origine de l'inégalité de Rousseau, mais je ne vais pas y venir on va encore me taxer de PCF ...

Oui à la sécurité, mais en toute liberté !

Écrit par : Jean-Baptiste | 27 septembre 2006