Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Hors du temps de la campagne j'aimerai partager avec vous quelques réflexions sur l'engagement politique | Page d'accueil | Toulouse ce soir, François Bayrou : "laisser la place aux jeunes, ça changera. Laisser la place aux femmes, ça changera aussi." »

05 mars 2007

Demandez le programme !! La culture en question !

La meilleure de la semaine ... Technikart fait un tableau comparatif des différentes propositions des candidats, et j'ai eu un immense fou rire en découvrant mon nom dans la colonne ministre de la culture préssentie... 

Bon ça c'était pour le fun. Maintenant, en ce qui concerne la culture, j'ai été séduite par la vision politique de François Bayrou sur la culture, qu'il place au centre de l'éducation, lors du colloque Culture organisé sous l'égide de Jean-Marie Cavada, Claire Gibault et Catherine Morin Desailly. J'ai eu la chance de croiser ces dernières semaines des acteurs de la culture qui rejoignaient la vision politique de François Bayrou.  L'autre soir dans les coulisses de Canal +, une intermittente s'étonnait de l'absence totale du sujet de la culture dans cette campagne. Je lui ai donc raconté en quelques minutes ce qu'il semblait fondammental dans notre démarche, la culture comme facteur d'épanouissement, comme lien social, comme tissu de notre identité, de notre projet collectif de société, comme n'étant pas toujours marchand, revaloriser l'artiste et le créateur. Vous retrouverez tout le détail des propositions de François Bayrou ici, ainsi que l'excellente vidéo de son discours. Quand je vois les maîtresses d'école de mon fils emmener tous ces petits bouts au Louvre ou voir Charlie Chaplin, et le bienfait de ces démarches, il faut absolument les généraliser.

Commentaires

Quitterie Delmas ministre de la culture... C'est pas la meilleure de la semaine, c'est la meilleure du siècle! Remarque, dans deux secondes Demian West va débarquer ici pour nous prouver le contraire... Ca se trouve c'est lui qui bosse chez Technikart...

Bon... disons que si tu es élue à ce ministère, je vais faire ce qu'à promis Loic Le Meur si Ségolène Royal devient présidente: je vais émigrer aux USA!

Donnes nous le lien de Technikart stp. Ca va nous mettre encore plus de bonne humeur! Il faudrait démarrer chaque lundi avec un billet de ce type. Rire ca met la pêche! :-)
Et lundi prochain la Tribune va nous dire que tu es pressentie pour le Ministère des Finances...

Écrit par : Carlo Revelli | 05 mars 2007

je ne savais pas que tu étais préssenti comme ministre de la culture lol comme je collabore au blog d'un pressenti à ce meme poste, je vais peut etre te trouver moins sympathique...je plaisante!!! En tt cas je trouverais, dans l'absolu, plutot bien de mettre un jeune au minsitére de la culture, car il me semble qu'il faut orienter la culture s'interesse à la jeunesse de France et avec un ministre jeune peut etre que les interets des plus jeunes et des plus isolés seront mieux défendus...en tt cas tt cela semble de la science fiction mais c'est amusant...moi, je reste en France quoiqu'il arrive !!! lol

Écrit par : Ivannoui | 05 mars 2007

@Carlo : je reconnais bien la ton humour décapant ;-)!
@Ivannoul : moi aussi je ne quitte pas le pays ;-)

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

Moi j'adore.. et j'adhère !!

Et surtout, Union nationale oblige, n'oublie pas les élus territoriaux à la culture qui se battent sur le terrain (.. au sein de mairies UDF -;)

Ceci dit, je serai volontiers ton secrétaire d'Etat...

Écrit par : François | 05 mars 2007

Amusant que tu parles de culture, c'est un sujet que j'aimerais aborder dans l'édition d'avril... Je savais que Bayrou avait fait un colloque là-dessus par contre, je suis un peu moins au fait des propositions, s'il y en a, des autres candidats à ce sujet... :(

Écrit par : Bixente Barnetche | 05 mars 2007

Cool je vais faire du lobbying sur ce blog pour être à la tête du moov' et refaire la playlist. Préparez-vous à bruler les inrockuptibles et à remplacer les truc branchouilles par du vrai punk ahah.

:O'

Écrit par : Jean-Baptiste | 05 mars 2007

Parler culture à l'école est essentiel, mais une politique culturelle ne doit pas se limiter à cela. Les artistes, de tous temps, ont pour vivre bénéficier des commandes de l'Etat. Sous Mitterrand et Lang, les politiques culturelles ont été plus "événementielles" (festivals, grands travaux), mais aussi plus individualistes.
Je crois qu'outre l'Ecole, la culture doit pénétrer d'autres sphères, d'autres champs. Le rayonnement de la France et de l'Europe passe aussi par là.

Des initiatives sont menées, mais souvent à des échelons locaux. En outre, l'offre culturel demeure très inégalement répartie sur le territoire. Alors, oui, pour la culture à l'école, aux vistes de musées, évidemment! Mais comment fait-on lorsque l'on est écolier à Dole, à Beaulieu, à ... pour aller au Louvre, à Orsay? Quelles opportunités s'offrent à des écoles à petit budget, loin des grandes villes, quels relais imaginer?

Écrit par : So | 05 mars 2007

Et Quitterie, si tu avais le choix d'un ministère, puisque le propos est évoqué ci-dessus, lequel choisirais-tu?

Écrit par : So | 05 mars 2007

En ce qui concerne les sorties scolaires, je ne sais pas comment c'était dans ton école, Quitterie, mais dans la mienne, une école publique de quartier, il y en avait une par trimestre : château de Versailles, musées, etc.

Les propositions de Bayrou pour la culture sont équilibrées. Il y a des habitudes à corriger, une fonction à réapprendre.

J'ai monté ma maison d'édition en 2001, en quittant mes fonctions d'élu. Compte-tenu du type de livres que j'éditais, tout le monde m'a dit "tu ne tiendras que par les subventions et les commandes publiques".

Les trois premières années ont été difficiles. À partir de 2004, le projet a prouvé sa viabilité malgré une conjoncture très difficile. Depuis cette époque, le chiffre d'affaires augmente régulièrement, ainsi que le résultat.

Or la part des commandes publiques n'y dépasse pas 10% et je n'ai jamais reçu la moindre subvention, faute sans doute de posséder la bonne carte politique.

Je suis donc philosophe.

Il y a, dans la création, dans les métiers de l'art, quelque chose d'antinomique avec l'assistanat : un artiste qui rêve d'une subvention, c'est déjà un bourgeois. On se rappelle Victor Hugo balayant avec éclat l'offre de pension à lui faite par le roi Charles X.

Seulement, dans les métiers artistiques, il n'y a pas que des artistes : il y a d'abord des artisans et le statut de l'intermittence les concerne au premier chef. Les monteurs, les cadreurs, les éclairagistes, les ensembliers, les mixeurs, sont des professionnels du cinéma, par exemple, auxiliaires de la création artistique sans être artistes eux-mêmes.

Certaines de ces professions profitent peu du statut d'intermittent : un monteur qui ne monte pas dix mois par an disparaît très vite des carnets d'adresse et ne monte plus du tout.

D'autres, en revanche, qui possèdent des savoirs hautement qualifiés, en ont absolument besoin, notamment les cadreurs. C'est pour eux que Bayrou a particulièrement raison de dire que le système des intermittents est beaucoup plus une aide à la création qu'un assistanat de personnes fragiles. Il en conclut que la partie la plus rentable de ce secteur économique pourrait faire elle-même des efforts pour limiter la part de la solidarité publique dans la prise en charge des intermittents, et il a raison.

Une autre catégorie d'intermittents est celle de la création contemporaine non marchande. On est là dans une myriade de spectacles dont la gamme va du patronage à l'avant-garde militante.

Dans ce monde-là, la création est un mode de vie, une marginalité. L'intermittence, la condition d'une liberté, d'ailleurs rude.

Honnêtement, il faut endiguer les abus, mais je ne vois guère de moyens d'éviter des formules de mécénat. On pourrait imaginer une bourse mutualiste fondée sur le volontariat, associant les acteurs historiques du secteur : SACD, SGDL, SACEM etc, et des mécènes volontaires.

Il faudrait que ça demeure dans un cadre mutualiste pour éviter les dépendances de l'artiste au mécène. Et par ailleurs, le risque est le favoritisme.

Car ce qu'on a toujours reproché à tous les système d'intervention publique, c'est que finalement, ça ne sert que les petits copains, ceux qui sont bien vus du pouvoir ou de celui qui détient les cordons de la bourse.

Il conviendrait donc qu'il n'y eût pas un organisme mutualiste unique, mais plusieurs, avec une évaluation permanente et citoyenne pour éviter les dérives.

Bayrou propose des états-généraux, c'est une bonne idée. Il faut faire parler de la culture, les artistes en ont un besoin vital. Un gamin de seize ans qui monte sur scène pour faire son show, c'est pour qu'on le regarde, pour qu'on l'aime. Un acteur sur le retour qui revient sur scène, c'est pour prouver que le public croit toujours en lui.

Il faut donc prouver aux milieux artistiques que le peuple de France tient à eux, qu'ils lui sont importants. Ce qui est vrai.

Ensuite, on devrait imaginer des boîtes à idées collaboratives et Internet peut jouer un grand rôle dans ce domaine pour par exemple permettre à des artistes de repérer des lieux où le public viendra (vacances à la montagne, rassemblements divers), car c'est une occasion pour eux de venir y tenter leur chance. Mais aussi pour mieux définir le champ de la création et le goût du public, sa façon de concevoir l'art.

L'innovation de combiner des activités de natures diverses est négligée et pourrait fournir des champs de rentabilité pour les spectacles.

Par ailleurs, je connais de jeunes actrices et acteurs qui cherchent des moyens de s'implanter sur Internet pour s'y faire connaître, et qui n'ont ni ordinateur ni connaissances en informatique. Il faudrait donc organiser des rapprochements entre jeunes possesseurs de ce type de matériels et jeunes acteurs, puis susciter l'interface.

C'est presque un travail d'agent artistique, mais trop peu rentable, trop en amont, pour les agents. Je dis ça pour ceux que ce secteur économique innovant pourrait intéresser.

Donner aux artistes le goût de sortir des sentiers battus me semble être une piste féconde, à la fois pour limiter le recours à l'intermittence et pour favoriser la créativité : c'est en puisant par nécessité dans le tréfonds de son imagination que Chaplin est devenu Chaplin. La difficulté agit parfois comme un révélateur.

Comme disait Aragon, repris par Brassens :

"Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson,
Ce qu'il faut de sanglot pour un air de guitare".

Et cependant, il faut aimer les artistes. Ils ne vivent que pour ça.

Ils ont besoin d'argent, ils s'humilient quand ils vivotent en grenouillant dans les fossés du métier, à chaparder des bouts de rôle, à squatter des after de fins de tournages, à courir le cacheton tout en rêvant de jouer Hamlet. Ils subissent le mépris d'un métier qui, quoiqu'il en dise, ne reconnaît que la réussite. Le spectacle, c'est dur.

Je m'aperçois en en parlant que le sujet est vampirisé par la question du spectacle.

Bayrou évoque la lourde question du patrimoine : l'État est en train de se défausser sur les collectivités locales de pans entiers du patrimoine national et, comme d'habitude, il transfère les charges sans les recettes, ce qui met en péril, à terme, à la fois les finances locales et les monuments concernés.

Pour le reste de cla création contemporaine, la condition de la liberté me paraît être la pluralité des sources de financement, mais la lisibilité des politiques de soutien public.

L'un des invités du colloque évoque le racket exercé par des scènes d'État déconcentrées sur les collectivités locales, il serait bon qu'un peu d'ordre soit mis dans tout ça et que des principes généraux permettent d'éviter les doublons et les gaspillages, autant que la reconcentration des budgets par des voies détournées.

En somme, ne devrait-il pas y avoir une spécialité culturelle de l'audit public ?

Il faut qu'existe une intervention publique, elle doit être contestée et rivalisée par diverses sources privées, et ce de façon structurelle pour éviter les favoritismes et les encroûtements.

Voilà, je vais sûrement avoir d'autres idées et, à moins qu'on n'y voie un inconvénient, j'y reviendrai.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

J'ai laissé un long commentaire qui passera un peu plus tard, me dit la plateforme Hautetfort. Ils ne sont pas toujours rapides. Bref...

La culture faisait-elle partie des nombreux portefeuilles déjà évoqués pour notre Miss Buzz ? Je vote pour.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Bon, finalement, ils sont allés plus vite que moi-même et je reconnais que mon commentaire est long, mais lisez-le, ça vaut le coup.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Une question: si on veut faire barrage à sarkozy, faut-il voter Bayrou?

Bayrou peut-il confirmer clairement si oui ou non sarkozy fait partie des gens qu'il pourrait appeler, s'il était président, comme 1er ministre ou ministre?

http://sauce.over-blog.org/article-10013869.html

Écrit par : Martin P. | 05 mars 2007

Il me semble que si le 2e tour voit s'affronter Bayrou et Sarko, il serait particulièrement baroque que Bayrou prenne ensuite Sarko comme premier ministre.

À titre personnel, je n'envisage pas une seule seconde que Sarko puisse faire partie du gouvernement d'union nationale voulu par Bayrou.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Non seulement Bayrou ne le voudrait pas, mais Sarkozy refuserait. Son égo ne se contenterait pas d'une deuxième place à Rome, il préfèrerait être premier à Neuilly, en digne Petit César! ;)

Écrit par : So | 05 mars 2007

@ Martin P.

Cette question, identique, a été posée sur mon blog même, qui n'est pas un blog de politique politicienne. Voici donc la réponse que j'y ai faite :

"Cette façon de venir sur tous les blogs poser la même question est une méthode fascisante et scandaleuse, destinée à multiplier les insinuations.

Si Bayrou affronte Sarko au second tour, il serait particulièrement baroque qu'il le prenne ensuite comme premier ministre, voire comme ministre.

La question me paraît donc absurde et mal intentionnée.

Comme le dit Quitterie Delmas, c'est de la "campagne poublelle"."

Fin de citation, à bon entendeur. Si Ségo croit qu'elle gagnera en se vautrant dans la boue, elle se trompe.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Madame la Minsitre,

Je suis très heureux de faire votre connaissance!

Compliments!

Écrit par : tristram | 05 mars 2007

J'ajoute que mon père était membre du comité directeur du PS en 1981 et que jamais il n'aurait toléré le recours à des procédés aussi ignominieux. Devant une campagne aussi vile et vide que celle de Ségo, lui qui avait fait partie des fondateurs du nouveau PS en 1971, il aurait certainement démissionné aussitôt. C'est honteux de déshonorer ainsi Jaurès, Blum, Mendès, et ceux qui sont mort fusillés, et ceux qui ont donné tant de leur vie et de leur sueur, et même de leur sang, pour libérer le peuple.

C'est indigne. Je vous plains. Le peuple va vous balayer.

Bayrou, lui, est un homme respectable, qui n'emploie jamais ces moyens dévoyés. C'est pourquoi il va gagner.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

@Quitterie : à faire autant de bruit dans les médias, tu risques vraiment de devenir ministre trés vite.
Pourquoi : tu es représentatif du renouveaux politique, tu es encore integre, humble et simple, tu ne peut que faire des choses bien.
Ministre de la Culture, peut etre, en tout cas ministre de l'education pourquoi pas car comme l'a dit François B., la Culture c'est ce qui fait la différence entre les personnes libre de penser et ceux quin'ont pas les clés pour comprndre l'art : musique, peinture, sculpture et autres création.
Notre âme est dans la culture, c'est le noyau qui garde notre pays uni face à l'adversité.

Chacun se doit de montrer que la culture appartient à tous et non à une élite de centre ville.
Nos campagnes, nos "au delà du périph" ont aussi besoin de cet art qui transforme l'être en mieux.

Créateur d'Art levez vous pour défendre notre liberté de parler avec nos sens, tous nos sens.

Vive les jeunes ministres femmes et libres. La France les mérite.

Libérons les forces vivent ...

à découvrir : Jeune Artiste en devenir. Merci pour elle :
http://fleur.sismeo.com/pages/8Cuvres/sculptures/hommes-debout.php


*
http://udf-choisy-creteil-orly.blogspot.com/index.html

Écrit par : julien94 | 05 mars 2007

@Tous : trop la classe cette histoire de ministre ca rajeunirai un peu tout ca, j'suis partante et je postulerai pour être attachée de presse de madame la ministre!

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

@Tous : trop la classe cette histoire de ministre ca rajeunirai un peu tout ca, j'suis partante et je postulerai pour être attachée de presse de madame la ministre!

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

D'accord avec Hervé sur les méthodes mal intentionnées.. j'en ai été moi-même victime sur mon blog.
La question est par ailleurs stupide : si on pense que cela un sens d'être candidat à la présidentielle, si on respecte cette élection, comment pourrait-on (Bayrou, Sarkozy.. ou les autres) accepter de mettre en oeuvre, comme Premier Ministre, le projet d'un autre, avec lequel les divergences étaient suffisamment fortes qu'on a choisi de ne pas le soutenir et de porter une candidature alternative.. à moins que tout çà soit du cinéma.. ce que précisément Quitterie et d'autres combattent.

Écrit par : François | 05 mars 2007

Comment ? on ne pense pas encore à Quitterie pour être premier ministre ?

bon, j'espère que cette belle pespective ne va pas créer de nouveaux ennuis à Q de la part de camarades jaloux qui briguent le poste.

Il leur reste des places de ministres sur l'île de loïc le meur dans second life, celle qui accueillera les gouvernements virtuels de sarko, doc gyneco et santini en mai. :-)

Écrit par : Axel | 05 mars 2007

Je fais ma note du soir sur les difficultés de Quitterie et les honneurs qui lui sont promis.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Quitterie,

Si on te propose le Ministère de la Culture et que tu dis non. Je ne te parle plus jusqu'en 1984 inclus.

Bien sûr Quitterie Ministre de la Culture à l'ére de l'informatique : c'est l'évidence.

Écrit par : Demian West | 05 mars 2007

Ayant déjà vécu Cicciolina comme député dans le parlement italien, pourquoi pas en effet Quitterie Delmas à la... culture. Le choix me semble parfait. Je propose aussi Demian West à la défense vu les missiles qu'il prend et lance tous les jours sur AgoraVox.

Et vu que vous êtes tous dans une optique de gouvernement d'union nationale, est-ce que vous pourriez prendre aussi Stevee? A la lumière cette petite vidéo, il me semble tout prêt pour vous rejoindre...

http://video.google.fr/videoplay?docid=4764738152681749963&hl=fr

Écrit par : Carlo Revelli | 05 mars 2007

Je viens de prendre conscience qu'on écrit pas Stevee mais Steevy. Honte à moi! Vivement Quitterie à la Kulture pour qu'on puisse plus faire ce genre d'erreur! :-)

Écrit par : Carlo Revelli | 05 mars 2007

Mais arrête Carlo !

Tu sais bien qu'on t'aime. T'es quand même l'homme qui a brisé la glace du silence en France.

Quitterie Delmas à la Culture c'est comme ces choses évidentes dans la musique célestine d'un Mozart : quand c'est là, on a l'impression que c'était toujours-là.

De toutes façons, on connaît tous tes trucs de langage de Carlo le manip boss toi-de-là-ma-Presse : tu dis le faux pour savoir le vrai et tu dis "non" pour qu'on dise "oui". Il est vrai que les Italiens sont plus près d'Aristote qui avait inventé ce truc pour les marchands du souk d'Athènes. Où les belles femmes aimaient à prendre leur sirop sous les ombres mouvantes des palmes lentes.

Écrit par : Demian West | 05 mars 2007

pas mal Demian !

Écrit par : Axel | 05 mars 2007

Je trouve que Quitterie ministre, outre son éminence grise et électronique revellienne, devrait organiser des petits-déj brainstormiens composés de ladite éminence grise, de right honourable Demian West, de l'inusable Virginie, de votre serviteur et de quelques autres dont je lis les noms ici et qui me semblent très aptes à dynamiter le secteur pour le plus grand profit de la culture libre.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Nous les artistes de ce pays, auteurs et créateurs des richesses culturelles : nous voulons Quitterie Delmas à la Culture en charge de notre Ministère de Tutelle. Car elle comprend et pratique les flux contemporains, internétiques et lyriques, libres et singuliers.

Vite Quitterie Delmas ! et nous retrouverons le leadership sur New York même, par le biais de la Blogosphère de son Ministère Cultbuzzique.

Demian West

Écrit par : Demian West | 05 mars 2007

Y'a un petit air d'Aznavour là...

Écrit par : Bixente Barnetche | 05 mars 2007

Quelqu'un aurait le téléphone de Saint-Anne? Il y en a 2 ou 3 qu'il faut ramener vite à la "maison" avant que ce ne soit trop tard...

Écrit par : Carlo Revelli | 05 mars 2007

Article du Monde ce soir :


http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30005050@7-37,0.html

S’exprimant devant près de 7.000 sympathisants réunis dans une salle municipale, François Bayrou a dit qu’il fallait “laisser la place aux jeunes, ça changera. Laisser la place aux femmes, ça changera aussi. Laisser la place aux visages nouveaux, aux idées neuves. Nous allons assurer un saut de génération dont la France a besoin”.

Faisant allusion à un sondage divulgué lundi soir et qui, pour la première fois, le place au-dessus des 20% d’intentions de vote, le leader centriste a réaffirmé qu’”on ne peut pas arrêter une vague. Une idée forte s’est levée en France. Rien ne l’arrêtera”.

Écrit par : Axel | 06 mars 2007

@Axel : nous voila sur la bonne route, si François veut un saut de generation qu'il compte sur nous pour aider à les sortir de leurs fauteuils les dinosaures ;-) En avant les jeunes
@Carlo : pas mal le coup du camion de Saint Anne, je te reconnais bien là ;-)
@Tous : Pas mal tout cela il faut continuer encore et encore!

Écrit par : virginie | 06 mars 2007

Heureux pour vous d'avoir un "petit bout" qui découvre le Louvre.
Mais au fin fond des provinces que proposerez vous aux écoles qui n'ont pas le soutien de leur ville pour avoir le car qui conduirait les classes vers le musée?

connaissez vous la Charte "Adopter son patrimoine" mis en place en 2002, relancé en 2005 par le ministère de la culture et de l'éducation (et aussi l'agriculture !)?

C'est une Charte géniale, mais qui est à la discrétion des villes ou des départements.
Dans mon coin aucun édile ne veut en entendre parler. Comment forcer la main de ces "trop bien nourri de Culture paillette" pour que les enfants des quartiers découvrent, avec l'aide de cette Chartre, que les batiments, les jardins sont à eux, font partie de leur patrimoine et se sachant "propriétaires" de leur quartier, de leur ville, ils en soient fiers et veuillent la protéger, plutot que de la fuir, comme c'est le cas dans ma ville ?

Écrit par : François Descamps | 13 mars 2007

Ma petite contribution à la Culture Française.

La Culture est encore une de nos réelles forces. Elle comprend certes tous les Arts mais aussi les artisanats et façons, elle montre au monde (aux autres, aux étrangers) l’identité d’un peuple (le notre, la France).
La culture française (un certain art de vivre) brille en Europe depuis la Renaissance. Et dans le monde depuis le début du 19eme siècle.
Elle a été analysée, utilisée et développée dans la deuxième partie du 19eme siècle par l’ensemble du peuple français.
Aux même titre que les artistes et les créations artistiques, les produits « made in France » étaient recherché comme des produits de luxe. Les élites, riches amateurs, les artisans et fabriquants, les vignerons ! De nombreux métiers en France reconnus comme faisant partie de la « culture française » travaillaient pour l’exportation. La richesse obtenue rivalisait avec celle des machines outils allemandes ou anglaises.

Cette hégémonie « du luxe » toujours contestée a pris fin au sortir de la guerre 45. Nous nous sommes désintéressé de ce qui faisait notre force pour bien des raisons, il fallait reconstruire le pays, notre défaite avait planté la graine du doute en notre génie propre.
Depuis la mondialisation de la fin du XXème acceptée obligatoirement, les fabrications françaises sont écrasées par les déferlantes asiatiques et américaines.
Certains ministres de la culture comme Lang ou Toubon ont réussis à sauver quelques meubles (exception culturelle, pour le cinéma français) mais il n’y a pas vraiment de réflexion transversale depuis les années 50 entre les ministres de la culture, de l’économie, des entreprises, de l’éducation et de la formation pour reprendre le travail de promotion de la création française comme production essentielle de la France.
A l’analyse de « phare » comme (quelques exemples qui me vienne en tête, les grands groupe du luxe (Arnault, Pineau, Loréal), des personnalité Ito, Porzemparc, Nouvel, Stark et les designers français) on comprend qu’il reste un potentiel important en France . Alors pourquoi ne pas travailler autour de cette idée ?
Car le crédit de « la french touch » et encore puissant dans le monde.

Et je suis vraiment malheureux de voir que notre formation aux métiers est dévalorisé, une partie pourrait servir à fabriquer ce que nos écoles de créateurs pourraient inventer. Nos entreprises sont peu soutenue dans l’exportation de produit « de luxe français » La Francophonie qui pourrait être un vecteur pour retrouver des marchés est incomprise ou moquée de nos élites.
Peut-être faudra-t-il bousculer quelques cénacle cultureux puissants (cette histoire du Louvre aux arabes est géniale mais quand même combattu par des courtisans bornés ! )
- Alors chiche la future ministre, ou comment par la Culture redonner (contre monnaie sonnante et trébuchante) du plaisir à la planète.

Écrit par : françois Descamps | 13 mars 2007

Ou ministre de l' "agri"-culture?

Écrit par : Reveur75 | 19 mars 2007