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04 mars 2007

Hors du temps de la campagne j'aimerai partager avec vous quelques réflexions sur l'engagement politique

Si ce blog est une partie de moi, il doit alors vous faire partager mes joies, mes espérances, mes plus belles rencontres, mais aussi certaines souffrances dans un vrai monde de brutes ;-). Ce blog n'est pas un outil de communication pour vendre plus blanc que blanc. Il est un fidèle témoin de ce que cela veut dire militer, s'engager pour des idées.

En plus de tout ce qui peut être merveilleux : le terrain, l'apprentissage auprès d'élus, les rencontres humaines, le fait de construire un projet à plusieurs comme en témoignent les notes de ce blog, militer s'est aussi s'exposer. S'exposer personnellement, s'exposer aux jugements perpetuels, s'exposer à la critique (tant mieux), prendre le risque de se construire avec d'autres.

Il doit y avoir un pendant à l'émotion que peut procurer certains moments de la vie militante, une certaine adrénaline, des étoiles dans les yeux de croire qu'on va construire le monde de demain, un combat noble, pour des idées. Le système politique actuel est ainsi fait qu'il place ses acteurs les uns contre les autres. La compétition à outrance, les listes, les investitures, le grenouillage. La vision politique de François Bayrou va pour la première fois nous offrir l'occasion d'aborder cette vie politique comme le rassemblement des énergies et non pas comme une guerre fratricide. Pour cela, je lui en serai éternellement reconnaissante. Terminé le délit de sale gueule ou d'étiquette politique, voilà l'ère du pragmatisme et de l'affrontement objectif : ouf !

Des exemples : les marchés de cette semaine.  Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu cela : l'agressivité des équipes militantes des autres partis. Les discussions tournaient vite court puisque totalement irrationnelles. Impossible d'argumenter, de discuter du fond, de calmer le jeu. Alors dans ce cas, il n'y a qu'à sourire, respecter la souffrance réelle je pense de ces militants qui ne comprennent pas ce qu'il se passe et pour qui, la remise en cause des cadres qu'ils ont toujours connus, est terrible. Quand on pense que nous sommes tous sur les marchés qu'il pleuve ou qu'il vente pour se battre pour nos idées. Le combat, oui, pour des idées !

Et puis il y a aussi parfois les critiques internes dans les partis. Je ne suis évidemment pas exempte de cela, et personne ne l'est. C'est la vie. C'est aussi le pendant à tous les témoignages qui me vont droit au coeur chaque jour. C'est la contre partie des marches de l'escalier qu'on gravit chaque jour.

Voilà, mon conseil, si vous voulez faire de la politique, il faut s'accrocher, se faire confiance, faire toujours de son mieux, rester en accord avec ses propres principes. Et ne jamais perdre sa sensibilité. Il ne sert à rien de se blinder. Dans les critiques des uns et des autres, c'est une souffrance personnelle qui parle. Longtemps les hommes politiques ont voulu faire croire qu'ils étaient des surhommes. C'était la loi du plus fort, de celui qui avait le plus d'influence, qui inspirait le plus de peur, et pourtant je crois que ce temps est révolu.

Aujourd'hui la sincérité paye, la quête d'un avenir meilleur, même la joie de vivre paie. Plus besoin de se la jouer machiavélique, fin stratège. Juste essayer d'avancer ensemble, de s'écouter, de partager, de prendre d'assaut les montagnes de l'immobilisme. Juste croire que chacun de nous est essentiel pour reconquérir l'espoir d'un monde meilleur, plus juste, plus pacifié, plus sain.

Ce n'est pas en nous divisant que nous y arriverons. C'est en mettant bout à bout nos forces, en nous soutenant, en étant libre de choisir avec qui et comment nous y arriverons. Nous ne pensons évidemment tous pareils, nous ne serons jamais vraiment d'accord. En revanche, respectons le chemin des autres, construisons le notre.

L'aventure politique c'est le pire comme le meilleur. A nous de décider si ce sera l'un ou l'autre. N'oublions pas que cet engagement est pour construire une vie meilleure. Que si nous les créeons dans les conditions de l'enfer, de la frustration, dans la jalousie, dans la peur de l'autre, nous construirons l'enfer. Si nous accueillons chacun, si nous favorisons l'émergence de ce que chacun a de meilleur au fond de lui, alors ce sera gagné.

Je crois que c'est la condition préalable à notre engagement. Cette élection présidentielle nous offre l'occasion de redessiner notre paysage politique. Selon moi, une chance à ne pas manquer pour renouveler les futurs élus et leurs pratiques. En effet, la remise en cause des deux plus gros partis, avec un UMP qui se demande bien pourquoi elle a été créée et un PS au bord de l'implosion pour ne pas avoir su se moderniser, sans oublier l'UDF obligée d'évoluer et de s'ouvrir, voilà la plus belle chance pour nous, jeunes engagés. Ces partis auront besoin de nos forces pour se redéfinir et se reconstruire. C'est le moment où jamais d'imposer nos conditions. Cela passe par le non cumul des mandats, même en interne, une réécriture des statuts, une redéfinition des rôles des partis : laboratoires à idées ou écuries électorales ? Militants gogo ou participants à l'élaboration d'un projet de société ? L'accueil des femmes pour qui les réunions sont mal foutues ? Liens entre les projets de lois et amendements des parlementaires et travail militant ?.... Posons-nous toutes ces questions.

Commentaires

>Pourquoi fais-je de la politique ?

Parce que j'aime les gens, tout simplement... Ce qui me connaissent vraiment le savent : en politique, je ne parle jamais de moi, toujours des autres... Pas de tribune personnelle... Toujours donnée aux autres... Pourtant, beaucoup de politiques ne semblent pas s'engager par amour des autres... J'en témoigne d'un Forum des sympathisants de François Bayrou, pas plus tard qu'hier, où lorsqu'un citoyen exprimait un désaccord, il n'y avait qu'agression, que ce soit de la part d'un adhérent ou d'une élue (conseillère régionale...)... "Vous n'avez qu'à sortir" ou "il ne fallait pas venir" ai-je entendu...

> La sincérité, cela suffit-il ?

Je suis sincère, je n'ai jamais menti, je n'ai jamais trahi... Pourtant, les accusations vont bon train... Je ne suis pas mû par mes idées paraît-il... Et toute ma fédération est sûre d'une chose : je n'ai qu'une ambition, être élu conseiller municipal en 2008 !! Alors même que je viens d'entrer dans une profession qui ne me le permettrait pas...

Alors, des fois, je me dis "à quoi bon ?"

Écrit par : fabien | 04 mars 2007

@FAbien : je me reconnais dans ton commentaire, je sais que moi aussi des fois je me dis à quoi bon allez j'arrete..mais non parce que j'aime ca parce que j'ai envie de partager ce chemin avec d'autres, et que travailler et evoluer sur cette route avec Quitterie me plait beaucoup et m'epanouie. je me dis souvent que j'ai de la chance de pouvoir partager cette aventure avec elle et à nos côtés tous nos amis, fabien, sebactien, eric, franck, charles ed, mickael..et tous les autres que j'aime, a bientôt, virginie

Écrit par : virginie | 04 mars 2007

Très beau texte Quitterie. Félicitations pour ton courage, ce n'est pas facile d'être "la petite star qui monte" dans un "petit parti qui monte". C'est déranger tout le monde, en interne et en externe.

Et le mieux avec tout cela c'est que tu gardes ton humanité. Tu finiras un jour par faire mentir les a priori de Carlo sur les femmes en politique ;-)

Bravo aussi à Virginie, qui cumule tes difficultés, sans avoir toujours la reconnaissance publique qu'elle mérite.

Un beau tandem toutes deux. :-)

Écrit par : Axel - Page2007 | 04 mars 2007

@Axel : Merci à toi surtout pour ces conseils, veilles et anlalyses sans lesquelles il serait dur de progresser. Hommage à ton talent, A plus, virginie

Écrit par : virginie | 04 mars 2007

Ne déprimez pas. C'est dur, certes ... mais imaginez donc la vie dans une section PS en ce moment. Déjà à l'époque Jospin, c'était pas jojo, alors là ... ça doit être réglement de compte à OK Coral sout les jours !

C'est vrai que ce matin sur le marché, on a vu quelques militants (surtout à la gauche de la gauche d'ailleurs) non seulement pas sympa mais insultants. C'est dire la nervosité.

Courage et bravo.

Écrit par : Philippe | 04 mars 2007

Philippe, nous ne déprimons pas ;-), nous nous rappelons les fondamentaux de notre engagement. Dans ces courses contre la montre que sont les campagnes, on a vite fait d'oublier pourquoi nous sommes là. J'ai en même temps le sentiment de vivre une expérience humaine incroyable, très forte, une chance inouïe, et en même temps la volonté de faire mentir ce qu'on dit sur le combat politique. A nous de le faire. Sans naïveté. Mais sans compromis non plus.
Sur les bons conseils d'un de mes amis, je viens de regarder un vieux film de Franck Capra, Monsieur Smith au Sénat. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à notre aventure collective. Je serai très heureuse de le revoir avec vous tous ! Affectueusement. Merci de vos témoignages de gentillesse ici ou sur mon mail.

Écrit par : Quitterie | 04 mars 2007

Il ne suffit pas de s'aimer et d'avoir confiance en soi pour faire de la politique malheureusement. Il faut une connaissance des autres, et un vécu suffisant. Je vous conseille de faire un peu de barreau, de magistrature ou d'assistance sociale ou de travail dans les ONG, c'est essentiel pour avoir les pendules à l'heure.

Écrit par : Roulleaux Dugage | 04 mars 2007

J'interprète certaines phrases du texte de Quitterie sur les attaques internes dont elle fait l'objet comme l'expression du besoin que j'évoquais dans mon courriel précédent.

Alors, Quitterie, on est là pour te défendre, ne t'inquiète pas. S'il le faut, on leur cassera la gueule, à tous les copains qui t'en veulent de réussir. Soutien total.

(Bon, mais, il vient quand, ce premier sondage à 20 % ?!)

Écrit par : Hervé Torchet | 04 mars 2007

Certes parfois on vit des moments difficiles, on prend des coups au moral. Quand on a envie de faire bouger les choses, quand on est enthousiaste et qu'on se bouge, certains n'y voient qu'une ambition démesurée... Mais je suis 100% d'accord avec toi, gardons notre sensibilité, rien ne sert de se construire une carapace. Après tout, nous sommes des êtres humains. Alors courage vous deux, nous sommes beaucoup dans ce cas et on est aussi là pour se soutenir les uns les autres !

Écrit par : Thomas Cherer | 04 mars 2007

On malheureusement beaucoup de "pire" et peu de "meilleur". Surtout en campagne électorale.

Quand tout ce battage sera fini, les intriguants et les arrivistes auront, ou pas, eu ce qu'ils voulaient. Un moment, sur un court terme.

Je continue à espérer qu'on ne peut pas imposer ses idées quand on ne travaille pas. Qu'on ne continue pas à travailler dans la politique quand on a pas d'idée.

Quitterie, il me semble qu'on voit tous bien ton travail et tes idées. Alors marche-leur dessus. Comme tu es légère ça ne leur fera mal qu'à l'ego.

Écrit par : Pierre Catalan | 05 mars 2007

@Roulleaux Dugage : merci de vos conseils monsieur!
@Thomas : tu as entièrement raison Thomas une carapace ne tient jamais toi, le vrai, tu restes toujours! Et il y a aussi tellement de bons moments collectifs qu'un de ces moments fait souvent oublier tous les autres
@Philippe : t'inquiete même si je me suis fait agressée grave par la LCR je garde le moral et mon pré carré de trottoir! Bises

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

Pierre, toujours décidé à voter Sarkozy ou tenté à ton tour par le vote Quitterie (enfin Bayrou) ?

Pour un europhile comme toi, Bayrou est plus solide que Sarko non ?

Écrit par : Axel | 05 mars 2007

La réponse est compliquée.

C'est le vieux dilemme du coeur et de la raison. le vote Quitterie emmène autant vers le vote Bayrou que le vote Solère éloigne du vote Sarkozy.

En matière d'Europe, le coeur compte de même. La vision idéalisée de Bayrou, l'audace qui sortirait du Président Bayrou pour l'Europe est enthousiasmante.

Mais il y a la raison; il y a la peur qu'un second référendum raté en France enterre définitivement une Europe politique. Il y a le sentiment que le vote Bayrou est une impasse, un vote de rejet des autres, sur lequel aucune grande union n'est possible.

Il y a aussi que le programme législatif de l'UMP est très très européen. Que si Sarkozy n'a jamais montré de grand intérêt pour l'Europe, Lamassoure et Barnier oui.

Il y a l'entourage. Je ne voudrais pas que mon président en 2007 soit le résultat d'une passade. D'un coup de coeur.


Mais pour être franc, je ne demande qu'à être convaincu et recevoir des arguments pour changer de point de vue.

Écrit par : Pierre Catalan | 05 mars 2007

@Pierre : alors buvons le ce café plutot la semaine du 12 mars, j'attends un mail et on bloque la date, bises
virginie

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

Sur l'Europe, deux choses :

- la première, c'est que l'Europe est en panne. Pourquoi ? Parce que la construction européenne s'est toujours nourrie de théorisations successives françaises. L'impasse dans laquelle la pseudo-bipolarisation a conduit le pays aboutit à une crise morale si profonde que les ressorts de l'imagination semblent eux-mêmes distendus. Quand on voit des intello soutenir l'homme du Sarkoland, on a envie de faire tourner une table pour ressusciter Zola ou Voltaire. Or Bayrou est celui dont le bouleversement institutionnel est le mieux à même de réveiller les Français et, par voie de conséquence, de rouvrir les vannes de la théorisation nécessaire à la poursuite de l'aventure européenne.

- la deuxième, c'est que l'échec des référendums français et néerlandais est une chance historique de corriger l'un des défauts de la construction européenne actuelle : au nom de la libre circulation et du libéralisme, on y confie en fait le pouvoir économique aux plus gros intérêts au lieu d'employer l'Europe, comme toute construction politique, à limiter les abus léonins. Bayrou propose un nouvel élan.

On voit donc que mes deux remarques sont connexes, puisque l'adoption du nouvel élan sera l'un des éléments d'une spirale vertueuse de sortie de la France de sa dépression collective.

Sur l'horizon européen, Sarko peut prétendre que son programme législatif est très européen, mais le PPE est désormais noyauté par les eurosceptiques et il est illusoire d'imaginer qu'il puisse dominer ce vilain penchant.

En vérité, Barnier et Lamassoure n'ont pas grand chose à faire dans un parti qui a torpillé le référendum européen pour torpiller avec lui le chef de l'État. J'ai fait campagne à Paris et j'ai vu comment ça se passait en Bretagne.

Eh bien, dans ces coins, l'UMP est restée l'arme (et larmes) au pied. Et je trouvais ça d'autant plus scandaleux qu'en Bretagne, ç'aurait dû être un ex-centriste, Méhaignerie, qui envahit toujours l'atmosphère de ses proclamations d'européanisme, ç'aurait donc dû être lui qui dirigeait la manoeuvre. Or de manoeuvre, il n'y a pas eu. Les affiches de l'UMP pour le oui n'ont même pas été collées sur un grand nombre de panneaux électoraux.

Alors Sarko peut faire toutes les déclarations européennes qu'il veut, on juge un homme à ses actes et les siens ont été de faire passer sa stratégie personnelle avant l'intérêt supérieur de la construction européenne. Il l'a fait une fois, il le refera à chaque occasion. Disons que pour lui, l'Europe est une potiche de campagne, un postiche. Rien de plus. Et Barnier et Lamassoure, des alibis.

L'Europe, notre pauvre vieille Europe toute bosselée, toute grêlée de mitraille, il n'y a plus que l'UDF et Bayrou (et Quitterie et ses amis) pour la défendre en France. Voilà la vérité. La seule.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Tous les militants UMP qui ont vécu la campagne à l'époque savent que Nicolas Sarkozy a tout fait pour que le Non au TCE passe, car c'était la condition pour tuer Chirac.

De même que faire échouer le CPE était la condition pour tuer Villepin.

Le seul bilan gouvernemental de Nicolas Sarkozy, c'est d'avoir tué Chirac et d'avoir tué Villepin, en sacrifiant au passage l'Europe et la réforme du droit du travail.

Écrit par : Axel | 05 mars 2007

En politique comme partout, je pense que les épreuves sont utiles et dans une certaine limite, plus profitables que les victoires ou une course en tête. Le plus grand danger est d'être trop sûr de soi, et de perdre justement toute sensibilité.
Les épreuves permettent de se renforcer et de se remettre en question ou de renforcer ses convictions en se rappelant des fondamentaux de l'engagement, comme l'a dit Quitterie...
Mais surtout, elles rendent le succès encore plus savoureuse. "La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite car elle est momentanée." (Gandhi) Patience... ;-)

Écrit par : Bixente Barnetche | 05 mars 2007

D'accord sur tout (c'est pour cela que je soutiens Ségolène Royal d'ailleurs) ... une petite remarque qui montre déjà votre expérience: ce sont toujours les autres militants qui sont agressifs ... étonnant non, ils disent la même chose à l'UMP et au PS?

Au sujet de l'Europe qui préoccupe nombre de vos lecteurs: elle ne se construira que si nous nous sentons forts, bien dans notre peau de français.
Dans ma région, le Lorraine; l'Europe c'est concret, on la vie tous les jours. On en sait le prix et le grand.
Mais parler de l'Europe snas donner des perspective à des gens qui ont faim, qui ont peur de ne pas avoir du boulot le lendemain, qui se demandent comment finir le mois, qui se demandent si leur enfant ne sera pas chômeur ou RMiste, c'est aller contre l'Europe.
Etre ferme sur les objectifs, souple dans les moyens de les atteindre.
"Plus juste la France sera plus forte" dit Ségolène Royal, c'est en cela que son projet me semble plus européen, une Europe de valeur, une Europe politique .... et pas seulement gestionnaire.

Écrit par : Erasme de Metz | 05 mars 2007

@ Erasme de Metz

Le programme de Ségo ne rend pas la France plus juste.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Quitterie

Pour une attaque de l'intérieur, combien de soutien parmi les militants ? Nous sommes nombreux au sein des Jeunes à observer avec enthousiasme la campagne que tu mènes, aussi bien sur le terrain, comme nous tous, que sur Internet où tu fais entendre ta voix, notre voix de très belle manière.

Je ne dirais qu'une chose : nous sommes derrière toi.

Julien

Écrit par : Julien | 05 mars 2007

@ Axel

Sans vouloir faire insulte à ton intelligence, et pou m'être particulièremnt investi dans cette campagne referendaire (aux Jeunes Européens, certes, pas à l'UMP) au point d'en être physiquement malade, je crois pouvoir dire que les militants de tous les partis du OUI en ont bavé.

En revanche, c'est vrai, c'est Sarkozy qui a parlé le premier de la Turquie, alors que le OUI était encore haut dans les sondages, sans doute pour que Chirac n'enlève pas la victoire trop facilement. Mais je te rappelle que Bayrou a lui aussi sur la Turquie à ce moment-là, avec le même objectif.

Écrit par : Pierre Catalan | 05 mars 2007

Très beau texte!

Il faut tenir bon!

Courage!

Écrit par : tristram | 05 mars 2007

@ Pierre Catalan

Il n'est pas vrai que tous les militants des partis du oui ont mouillé leur chemise. Dans Paris, on n'a vu que l'UDF et le PS. Il y a peut-être eu ici ou là les efforts de quelques égarés de l'UMP, mais si c'est tout ce que ce parti a dans le ventre, ça ne m'étonne pas qu'il soit en passe de s'effondrer.

C'est Villiers qui a parlé le premier de la Turquie.

Bayrou a fait une campagne irréprochable alors qu'il était persuadé que le non l'emporterait.

C'était d'ailleurs par principe européen plus que pour le contenu du traité.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Salut Quitterie,

comme ton site est résolument "tendance", que tu fais "bouger les lignes" et la "pratique politique", je te soumets une réflexion et sollicite ton éclairage sur une question, comme ton sujet, un peu "hors du temps de la campagne" :

Il s'agit du couple Hollande-Royal. La question n'est pas de savoir s'ils sont ensemble, mais bien de savoir ce que fera François Hollande si sa femme est élue à la Présidence de la République. Il paraît inconcevable que Hollande reste à la tête du Parti Socialiste. Il y aurait là un mélange des genres inédits pour notre République. Si j'ai bien compris Hollande ce week-end sur C+, il se présenterait à la députation, tout en laissant la place à d'autres au PS.

Mais alors qu'en est-il du progressisme et de la modernité qui sont, à n'en pas douter (?), les valeurs de la Gauche et donc les valeurs que sont censés incarner le couple Hollande-Royal ?

Pour la première fois (en politique), c'est la femme qui est aujourd’hui l’être central alors que l’homme est l’autre, celui qui est, soudain, obligé de se définir par rapport à sa femme. François aurait pu envoyer un signal fort aux français, un signal qui montre que notre société à changer, que notre société est en mouvement, en mutation, en faisant comme toutes les femmes qui ont sacrifié depuis 40 ans leur ambition professionnelle au profit de leur mari "qui a décroché un magnifique poste à Chartres", c’est-à-dire renoncer à ses ambitions et engagements politiques en se mettant en retrait pour sa femme.

Visiblement, ce cas de figure n'a même pas dû lui effleurer l'esprit.

Écrit par : Maxx | 05 mars 2007

Pour le reste, ce qui me frappe le plus, dans cette phase de la campagne, c'est qu'on entend beaucoup parler des appareils politiques et moins des gens. Je suppose que c'est encore une fois le piège tendu par l'UMP et le PS : ne pas parler des réalités, comme d'habitude, confisquer le débat et se limiter aux enjeux de couloir.

On parle moins de la soif de liberté, on parle moins de la confiscation de l'État.

Quitterie évoque depuis plusieurs semaines la campagne poubelle et on dirait que la montagne d'ordure augmente jusqu'à occuper tout l'horizon.

N'est-ce pas le signe qu'il y a une dérive militante de la campagne ? N'est-ce pas le signe que les militants sont plus affairés à promouvoir leur candidat (ou plutôt à dénigrer les autres) qu'à écouter ce que les gens ont à dire ?

Or si de nouveau on oublie que c'est le peuple qui est concerné par l'élection, le peuple, lui, n'oubliera pas de le faire savoir aux politiques.

"Tous contre Bayrou" titrait ce week-end un journal du marchand de canons Lagardère. C'est encore une fois enfermer les enjeux dans les appareils : le peuple, lui, ne dit jamais ça. Lui, il dit : tous contre la misère, tous contre la corruption, tous contre la crétinisation, tous contre l'assistanat, tous contre l'impuissance.

Le peuple n'a rien à faire d'être "tous contre quelqu'un".

Il faut reparler au peuple.

Pas au peuple de gauche, pas au peuple de Neuilly (!), mais au peuple de France.

Cela, Bayrou le fait mieux que quiconque, parce qu'il en vient.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 mars 2007

Quitterie ca m'a boulversifié ce que tu as écris, j'en suis encore tout tremblant ... lol
Non je déconne ! Bon sérieusement je pense que la politique à la papa celle de la bonne promesse, du clientèlisme, du partisanisme et du copinage est terminée. Jacques Chirac en aura été le dernier Mohican. Les gens attendent réellement une politique sincère, une real politik ! Internet est un nouveau mode communication en prise direct avec les élus, il permet une prise de conscience en temps réel des attentes des citoyens. Et ca c'est bien.
Quitterie et Virginie vous représentez un peu cette nouvelle génération de politiques et pour cela je vous en félicite.

Écrit par : politoblog | 05 mars 2007

@Politoblog : tu me boulversifie aussi ;-), A bientôt, virginie
@Julien : merci pour ton message, bonne campagne, a bientôt, virginie

Écrit par : virginie | 05 mars 2007

@Quitterie

C’est fou, au fond, comme tous nous nous ressemblons lorsque nous militons !

Même idéal, mêmes espérances, même courage dans le fait de s’exposer, au risque de rompre des amitiés, de rendre chaotique un parcours professionnel. Même vision d’un paysage politique éclaté, où chacun essaye de se faire une place en jouant d’arguments démagogiques, populistes, s’appuyant même, pour les extrêmes, sur les peurs, les frustrations et les envies de révolte de français désabusés. Chacun y allant de son « dogme suranné » ! « Dogme suranné », je crains de commettre là, un pléonasme, justement !

Pour autant, il me semble que nos ressemblances s’arrêtent à ce dont nous rêvons pour l’avenir politique de notre pays.

Si vous et votre candidat semblez vouloir lutter contre ce brouhaha de bonnes paroles et de promesses en tous genres, par le consensus enfin obtenu, et la réunion de toutes les sensibilités, rongeant leur frein, je fais partie de ceux qui pensent que seul un débat contradictoire permanent fait avancer.

J’affirme que votre candidat ne propose pas un programme et un choix mais une posture (souvent « sanguine »), immobiliste.

Voilà pourquoi, à votre différence majeure, je milite pour ma part, pour une véritable bipolarisation claire de notre environnement politique. Personnellement pour une droite démocratique, décomplexée, démarquée définitivement de son voisinage extrême et ainsi, réconciliée avec ses fondamentaux, notamment libéraux.

J’ai la profonde conviction que le centre que vous défendez avec tant de talent, souffre d’un mal « génétique » paralysant, empêchant ce système de s’installer durablement dans quelle que collectivité que ce soit car, il intègre une difficulté « métaphysique » à ne pouvoir jamais prendre parti. A ne jamais proposer de choix clair, pour un temps, pour le temps qui convient. Pire, puisque « choisir, c’est renoncer » souvent avec courage, il n’offre pas, par nature, d’alternative donc, se prive d’alternance potentielle, ce faisant, d’espoir.

Les politiques centristes nous privent par nature d’un élément fondamental de la démocratie : l’alternance.

J’ai, aussi, la profonde conviction que ces alliances « larges » peuvent effectivement convenir à des moments troublés, nécessitant une véritable « union nationale » qui compte tenu de la personnalité de notre peuple, ne peut être qu’une nécessité transitoire. Le « parti pris » clair est le seul moyen d’avancer clairement, durablement.

L’économie, la politique industrielle, la politique internationale, les ambitions sociales ne souffrent pas le mélange des genres, les stratégies pour s’assurer d’un résultat pérenne, doivent être inspirées par une vision politique globale de gauche, avec un état omniprésent, omnipotent et « interventioniste » ou, une alternative plutôt de droite libérale, visant à instaurer un état ultime garant du bien être social de chacun, tout en laissant s’émanciper les volontés et les initiatives de chacun.

C’est de cela, qu’il nous faut « discuter » sans cesse mais, avec calme et une capacité de « remise en cause » permanente, chevillée au corps ! Ceci, régulièrement, démocratiquement puis à chaque échéance électorale, choisir.

Alors que vous militez pour un apaisement et un « assainissement » de notre vie politique, avec raison, je terminerai en citant quelques mots de votre joli billet : « … C'est le moment où jamais d'imposer nos conditions » ! Je crains qu’en voulant rassembler une classe politique, étrange et pittoresque « patchwork » de volontés disparates, vous ne soyez obligés de souvent « imposer » après des combats interminables, au risque de souvent avoir à recommencer, comme vous l’avez tant fait sous la IVème république !

Je pratique la voile et les croisières hauturières, je navigue beaucoup sur des flots souvent agités, il ne m’est jamais venu à l’idée, pour avancer de choisir le « vent debout ». Même au « près », très « près », j’ai toujours choisi avec mes équipages consultés, Ouest ou Est, Sud ou Nord !

Vous allez me rétorquer : … et le « Vent Arrière » ? Le vent dans le dos, voilà bien l’allure la plus dangereuse.

Bon vent tout de même ! ;-)

Écrit par : Philippe L. | 05 mars 2007

Bonjour Virginie
Bonjour Quiterrie,

Merci de ton envie de vaincre.
La politique c'est se lever tout les matins et se dire que ce soir ça ira mieux qu'hier.
Sinon la LCR faut pas en avoir peur. Trosky est de retour !! Ils doivent être un peu ennuyé à la LCR. Arlette, José et Marie Georges ils sont pas trés copain avec Olivier B. et ça les militants il comprennent pas donc ils se vengent sur tout ce qui bouge.

Oui il faut être ensemble, car 60 millions de petites et petits Français dans 6 milliards de trés gentils être humain !, c'est pas facile tout les jours.

Aimez, c'est tout donner, non!!

Allez!, la campagne est bien parti, tout ceux qui s'énervent, ils sont perdu, personne ne votera pour eux. Le calme et la confiance suffira à vaincre.

Quitterie, tu as la chance d'avoir Virginie prés de toi, il y a trés peu de personnalité politique qui ont des ami(e)s sincère prés d'eux.

Il faut continuer à marcher sur ce beau chemin, la beauté sauvera le monde, la femme est l'avenir de l'homme, l'amour fait tomber les montagnes.

Le combat c'est, comme tu l'as dit Quitterie, d'aider tous ceux qu'on rencontre à ne pas avoir peur, oui tout vas allez mieux si on y travaille ensemble, oui nous sommes les meilleures et nous sommes sensibles à la détresse des autres, oui nous n'accepterons jamais que quelqu'un nous volent notre envie de vivre dans la joie et le bonheur.

Chacun cherche un lendemain qui chante, mais c'est tout de suite le Paradis, demain c'est trop tard.

Un grand sourire, un éclat de rire, un enfant qui jouent, un regard qui brille.

Vive la France libre de sa peur, nous avons besoins de toutes les forces, oui des 60 millions de forces qui demandent qu'à agir pour construire un monde meilleur.

Une société juste ? : http://www.ssf-fr.org/




*** TRUST ***
ELLE DISAIT

Chaque image cache un soleil
Chaque jour a son chien
Elle disait ne dit rien
Si tu n'as pas de douceur à dire
Car le plus dur reste à venir
Et te dire ce n'est rien
N'essayez jamais de fuir
Faites un travail décent
Le courage grandit en osant
La peur en hésitant
Le soleil ne brille pas
Sur le cul assis du chien
Marchez le front droit
Le soleil vous fera du bien
Car le plus dur reste à venir
Mais le dire, ce n'est rien
Ce n'est rien, ce n'est rien
Ce n'est rien, ce n'est rien
Ce n'est rien, ce n'est rien

Car le plus dur reste à venir
Mais le dire ce n'est rien, ce n'est rien

Car le plus dur reste à venir
Mais le dire ce n'est rien

Ouh, le meilleur n'est jamais assez
Le meilleur n'est jamais assez
Jamais assez

http://www.trust.tm.fr/frameset_a.htm

***
à trés vite Quitterie, Virginie et tous les blogueuses et blogueurs libres
*
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Les femmes UDF se retrouvent à la permanence de Christine PINTO pour un verre de l’amitié
15/03/2007 - Nuit Orange à Joinville le Pont
http://www.jeunesudf-94.org/agenda.php
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Soirée de lancement de l’Année du Château
Le 9 mars à partir de 19 h 30, l’hôtel de ville accueillera la soirée d’ouverture de l’Année du Château : au programme, la mise en lumière de la façade nord du monument mais aussi quelques surprises… Entrée libre.
http://www.mairie-vincennes.fr/index.php?ID=1028153
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http://udf-choisy-creteil-orly.blogspot.com/index.html

Écrit par : julien94 | 05 mars 2007

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, 19 ans ah!
Mais c'est aussi celui de la mort de Staline : le 5 mars 1953…

Depuis, il y a eu la fin de la guerre Froide, et aujourd'hui c'est la fin de cet inconditionnel clivage politique...la fin de cet ancien régime...

Écrit par : morigan | 05 mars 2007

oui ça c'est vrai !

Pour faire de la politique faut s'accrocher drôlement , surtout dans certains coins ;-)

Écrit par : Laurent | 05 mars 2007

Nous les artistes de ce pays, auteurs et créateurs des richesses culturelles : nous voulons Quitterie Delmas à la Culture notre Ministère de Tutelle. Car elle comprend les flux contemporains, internétiques et lyriques, libres et singuliers.

Vite Quitterie Delmas ! et nous emporterons le leadership sur New York même, par le biais de la Blogosphère avec Minister buzzCult.

Demian West

Écrit par : Demian West | 05 mars 2007

Du haut de ma vieillerie (40 balais), je tombe encore de mon cocotier, quand je constate que même dans le microcosme politique, ceux qui se disent ami(e)s ne le sont pas vraiment, pas toujours. A l'instar de "pestouilleries" qui me sont revenues aux oreilles... Jalousie ? Ambitions ?... Etrange, quand on défebd les mêmes idées...
Pour moi, avoir un idéal politique ne doit pas rimer avec carte blanche aux coups bas... Mais bel et bien avec défendre un projet de société. Pas pour moi. Mais pour eux : enfants, inconnus, amis... Tout simplemeent car j'aime l'être humain. Je crois en lui... Peut-être suis-je encore trop naïve, malgrè mon grand âge ?

Écrit par : Karin Tourmente-Leroux | 05 mars 2007

Il est des questions qu'on ne devrait plus se poser.

Que des interrogations subsistent sur le rôle des militants politiques est une aberration : nous ne sommes plus à l'époque des petits cartels électoraux composés de notables qui échangeaient des faveurs sociales et financières en échange de l'énergie militante d'un staff clientéliste de chair à canon et de bras à pinceaux. Cette tradition est inique et dépassée.

Il est temps, dans tous les partis, d'imposer cette condition : le militant ne doit plus être le soldat du parti dans son quartier, mais plutôt le relais de son quartier au sein du parti. Les réunions fédérales devraient être des laboratoires à idées et non des écuries électorales où l'on sélectionne le cheval de traie le plus docile au détriment de l'étalon le plus énergique.

Si l'on veut que les Français[es] renouent avec la politique, peut-être faut-il que ceux qui cotoient le terrain et la population au jour le jour puisse interpeller leurs édiles et leurs leaders au sujet des problèmes qui les préocuppent chaque jour. Le projet d'un parti ne peut être qu'un projet de société, il ne peut pas être une vision uni-personnelle.

Les barons locaux et autres archiducs parisianistes doivent donc cesser de penser qu'ils détiennent LA vérité. C'est en écoutant, en consultant, en s'informant et en synthétisant que les élus et les candidats aux élections pourront être en phase avec la France. Et pour cela, il faut des jeunes, des seniors, des femmes, des handicapés... De la diversité !!!

Écrit par : Saint-John™ | 06 mars 2007

Bonsoir,

Je ne sais plus quel homme politique a dit "tout ce qui ne vous détruit pas vous renforce", mais ce pourrait être du bon sens. Alors oui, si vous voulez faire de la politique ou plus simplement essayer de changer les choses, "il faut s'accrocher, se faire confiance, faire toujours de son mieux, rester en accord avec ses propres principes. Et ne jamais perdre sa sensibilité."...

Etre soi, opiniatre, humble, ouvert aux autres, douter, écouter, proposer, ...

Internet offre de nouveaux horizons, mais pour qu'un réseau fonctionne, il faut qu'il y ait de l'humain, des rencontres, du faire ensemble, ... dégager une dynamique d'idées et d'acteurs. Le net en soi ne suffit pas, mais c'est un formidable démultiplicateur.

Notre génération maîtrise le net, parle anglais et bien d'autres langues, est réellement connectée (voyages, échanges, collègues, amis) avec l'Europe et le monde. C'est un avantage substantiel face à la franchouillardise des têtes grises qui gouvernent (à tous les niveau des instances politiques et syndicales)...
Alors, l'engagement individuel est nécessaire. Pour que chacun dans sa sphère d'influence, devienne le noeud d'un réseau qui génère des synergies dans une solidarité générationelle, faite d'émulation plus que de compétition.

Il y a une fenêtre d'opportunité qui s'ouvre, et la génération qui monte (la notre) doit faire sa place dans les instances politiques (non cumul). Les jeunes talents humains ne sont pas nécessairement tous voués au marché ou au sport. "La valeur n'attend point le nombre des années". ;-)

Lire le journal ne rend pas optimiste sur tous les refouloirs à l’œuvre. Mais point de dérive vers un pessimisme radicale, au prétexte que l’absurde gouverne le monde. Même si la tragédie est le théâtre des opérations humaines, jusqu’à maintenant et sans doute jusqu’à l’extinction de l’espèce, on peut tout aussi bien faire le pari d’ « imaginer Sisyphe heureux ».

Les démocraties libérales et humanistes occidentales, sont presque toute en faillite de confiance en leurs vertus. Les débâcles intellectuelles dissertent sur des systèmes sans répondre à que faire, si le monde n’a pas de sens ?

Alors, être optimiste par surcroît de dé-espérance et de lucidité, admettre l’étrangeté de notre condition, projeter de nous même un ordre et une morale, réapprendre à voir, à décrire le vécu, à accepter que des vérités soient multiples et équivalentes, et qu’une totale liberté s’ensuive. Se servir de cette liberté pour agir.

Désir de jeter des ponts vers tous ces sisyphes heureux

Bravo Quiterrie et Virginie pour la sincérité de votre engagement, et d'avoir croisé votre route.

Cordialement,
Héloïm Sinclair

Écrit par : Héloïm Sinclair | 06 mars 2007

@Quitterie:
C'est marrant je suis d'accord avec toi!Et pourtant je voterai Nicolas Sarkozy par raison car je pense qu'il est le mieux à même de réformer le pays et pourtant je suis ouvert au dialogue.
Je fais de la politique car j'aime les gens et que je veux servir mon pays, naïf non?
Faudra qu'on se le prenne ce café pour comprendre cette similitude et cette différence!
Je ne fais qu'accepter ta proposition!
@Axel:tu peux organiser çà dans le cadre de page 2007? on en avait parlé à la république des blogs!
a+ Blogblog

Écrit par : Blogblog | 07 mars 2007

@ blogblog

Pardon de m'immiscer dans la conversation, mais la raison est vraiment le dernier argument que j'aurais utilisé pour voter Sarko : JF Kahn dit qu'il est fou et je crois qu'il a raison. Et d'ailleurs, le programme de Sarko est scandaleusement déraisonnable.

Écrit par : Hervé Torchet | 07 mars 2007

@Hervé: c'est votre avis que je ne partage pas.
Fréquentant régulièrement le QG rue d'Enghien je peux vous garantir que je ne rencontre que des gens raisonnables et compétents.Seraient ils ambitieux au point de servir un fou?
Le drame c'est le décalage entre le Sarko médiatique et le Sarko réel.Vous n'êtes pas obligé de me croire mais je suis un être raisonnable.
Après je distingue les annonces médiatiques électorales présidentielles qu'on peut trouver pleines de contradictions, mais là c'est pareil pour Bayrou et Ségo. On peut le regretter mais c'est la pêche aux voix.
Après il y a le programme moins médiatiquement sexy qui est le programme législatif et là moi je le trouve raisonnable, fruit de 2 ans de travail coordonné par Emmanuelle Mignon qui a oubliée d'être bête et incompétente.
Je vous laisse juge.
Le Projet:
http://www.ump-legislatives2007.org/index.php?section=texte&id=14
les Conventions:
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/debattre/conventions

Pour ma part j'ai lu le projet de Bayrou et entre ce qui est écrit et annoncé dans les médias je vois un décalage et je ne lui en fait pas reproche car c'est la pêche aux voix.
C'est le jeu médiatique (qu'on peut regretter).

Mais moi je ne traiterai pas de fou un homme qui a du gérer les crises des banlieues que tout le monde l'accuse d'avoir provoquées, çà demande du sang froid.

Je constate juste que des émeutes ils y en a eu avant et que Sarko n'était pas au pouvoir.
Vaux en Velin en 1990.
http://lmsi.net/article.php3?id_article=305
Michel Dellebarre était aussi fou?

Écrit par : Blogblog | 07 mars 2007

Réglé la crise des banlieues ? C'est sans doute pourquoi il n'a pas osé s'y promener pendant la campagne... et pourquoi il a dû payer si cher (n'a-t-on pas parlé de 40 000 euros ?) pour faire venir une association locale jusqu'à son ministère...

Raisonnable ? Un programme qui plonge les défenses publiques dans le gouffre ? 140 milliards de déficit supplémentaire en cumulant les + et les - ! Raisonnable ?

Alors que notre pays n'en peut plus, que l'État titube, que l'impuissance gagne partout du terrain ?

Raisonnable ? L'oppression qui régit le Sarkoland ?

Raisonnable ? Faire des catalogues de promesses dont on n'appliquera pas la première ?

Il y a eu comme ça, sous la Révolution, une constitution, celle de l'an III si ma mémoire est bonne. Elle était parfaite. Rien à dire. Applaudissements universels. Rien que des beaux mots. Mais rien que des mots : elle n'a jamais été appliquée.

Raisonnable ! La politique économique de Sarko, c'est celle de son maître Balladur qui a fait bondir la dette de l'État de 25% en 2 ans !

Raisonnable ! Le garrotage médiatique scandaleux, l'utilisation des moyens de l'État à fin de campagne jusqu'à l'écoeurement !

Raisonnable ! La haine érigée en principe, le communautarisme en modèle, la guerre en outil de richesse !

Raisonnable ! L'amitié avec les marchands de canons, la mise en coupe réglée des marchés publics !

Raisonnable ! Le maire de Levallois qui se fait exonérer de sa dette pénale envers sa ville par son propre conseil municipal !

Est-ce cela que nous voulons pour la France ?!

Raisonnable ! Un homme si peu sûr de lui qu'il lui faut toujours tuer le débat, écraser le pluralisme, comme il l'a fait en 1995 avec des sondages aberrants, quand il disait à Chirac : ce n'est pas la peine de vous présenter, comme ça, on va gagner dès le premier tour.

Toujours des pressions. Cet homme-là ne connaît que ça.

Et c'est cela que vous voulez pour la France ?

Et vous vous dites, vous aussi, raisonnable ?

Pardon, mais le mot n'a pas le même sens pour vous que pour moi.

Pour moi, il est raisonnable de ne pas promettre n'importe quoi et de vouloir rétablir l'État. Il est raisonnable de vouloir réconcilier les Français. Il est raisonnable de refonder la République.

Voilà, ce qui est raisonnable. Ni manipulations, ni favoritismes, ni étouffement de la liberté.

Raisonnable ?

Bayrou.

Écrit par : Hervé Torchet | 07 mars 2007

J'ajoute au commentaire détaillé que je viens de faire (et qui est encore dans les limbes de Hautetfort), parmi les raisonnables, bien sûr Quitterie.

Écrit par : Hervé Torchet | 07 mars 2007

@Hervé: je sens beaucoup de passion dans votre discours et c'est bien car sans passion il n'y a pas de vie. Mais s'il vous plaît relisez ce que j'ai écrit!
Je distingue les "programmes" électoralistes et ce qui est dit par les différents candidats lors de l'agitation médiatique et qui résulte d'un positionnement stratégique de communication, d'un programme législatif de gouvernement, travaillé avant l'agitation médiatique et donc raisonné.
Vous pensez ce que vous voulez c'est votre droit!

Mais relisez moi!
J'ai écrit géré, par réglé!
Ne surinterprétez pas!

A chaque exclamation "Raisonnable!", vous donnez une "raison" passionnelle!

La mise ne coupe réglée des marchés publics.
Je veux bien entendre cette critique, mais donnez moi des faits!
Et vous verrez que c'est pas si simple si tant est que vous en trouvez.

Sarko dans ce cas serait un peu bouc émissaire!

Comment expliquer sinon que dans l'affaire des lycées d'ile de France responsables de gauche comme de droite ont été condamnés.

Et que plus récemment Mr Huchon aussi en première instance?

Je peux entendre tout les critiques mais comme j'ai un respect infini pour le droit et la démocratie, tout forme d'accusation personnelle pour moi nécessite un étayage factuel.
Sinon pour moi on est dans la calomnie jusqu'à preuve de droit (car nous sommes en état de droit) du contraire.
Ou alors on ne croit pas en notre système judiciaire et on accepte l'anarchie.

Mais moi j'ai la faiblesse où la naïveté d'y croire, ou du moins d'en accepter les règles, dont celle de la présomption d'innocence.

Concernant le maire de Levallois, ce n'est pas Mr Sarkozy et si on n'aime pas son comportement (là je suis d'accord avec vous sur le maire de Levallois) il reste que celui ci est légal et que la décision n'as pas encore été rendue.

Ensuite il y a toujours courtisans et personnages peu recommandables autour de personnalités.

Enfin on peut avoir aussi des liens d'amitié avec ces personnes qui tournent mal et ce n'est pas répréhensible.

Et puisqu'il faut accuser, çà n'est pas dans ma culture.

Je n'ai pas du tout apprécié pour un homme prônant l'ouverture en 2007, le traitement que monsieur Bayrou a réservé à madame Boutin en 2002.
Vous me direz "il a changé", alors d'accord, et il aurait le monopole du changement?

Je vous livre un fait sur monsieur Bayrou et pourtant je ne lui en fait pas reproche car çà fait parti de l'agitation médiatique;
Il propose l'adoptio nsimple pour les couples homsexuels en disant que comme çà n'implique pas filiation çà serait une solution au contraire de l'adoption pleine. Et bien c'est une contrevérité!
L'adoption simple crée un lien de filiation mais en plus contrairement à l'adoption pleine, ne supprime pas le lien de filiation antérieur, ce qui reviens à compliquer les choses!!
Vous voyez çà n'est pas si "noir et blanc"

Donnons crédit (pas chèque en blanc) à tous ceux qui disent avoir changé ou alors reconnaissons que nous avons un jugement partisan!!

Et surtout pour moi les centristes étaient des gens modérés, alors modérez vos attaques!
Restons entre gens civilisés!

Écrit par : Blogblog | 07 mars 2007