« Mercredi 17 octobre, Café démocrate : mode de désignation des candidats, investiturse : quelle démocratie pour le mouvement DEMOCRATE ? | Page d'accueil | Revue de blogs de la journée : de l'Assemblée Nationale hier au Grenelle de l'environnement »
21 octobre 2007
A tous ceux qui militent dans un parti politique, un syndicat, une association ... n'acceptez plus de vous fondre dans la masse silencieuse. Existez !
Vous ne pourrez plus dire que vous ne pouviez pas. Que vous n'aviez pas de tribune. Vos blogs sont le meilleur moyen de ne plus jamais être complice de ce que vous ne voulez pas.
Si quelque chose vous déplaît, n'est pas conforme avec vos souhaits, vos convictions, il faut apprendre à le dire, sans peur, mais sans violence aussi.
Trop longtemps, les adhérents de ces organisations ont baissé les yeux et la tête dans l'espoir d'une place future, ou ils sont devenus aigris, ou bien ils sont repartis, dans le brouillard de l'individualisme, chacun dans sa vie. Ayant en horreur à tout jamais l'engagement gratuit.
Trop longtemps des engagements au service de l'intérêt général ont été broyés par des petits chefs, accrochés à leurs petits pouvoirs, trop longtemps a duré le fameux "diviser pour mieux régner", "jettons-les dans le panier de crabes et voyons qui s'en sort vivant", récompenser celui qui avait les plus gros réseaux, coopter, favoriser les plus anciens, les plus grosses ficelles, les plus gros moyens financiers, à l'opposé de notre idéal républicain.
Trop longtemps les premiers pas au service de la cité, notamment dans les mouvements de jeunesse, syndicats étudiants y compris, ont été l'apprentissage de la fraude, les coups dans le dos, les trahisons, juste pour pouvoir exister... Ca commence bien.
Briser les tabous, faire amende honorable ? Vous croyez qu'il n'y aura plus d'histoires collectives ?
Si. D'autant plus. Nous serons fidèles à des femmes à des hommes pour ce qu'ils pensent, pour leur authenticité, pour leur façon d'être. Pas pour leur pouvoir, pas par la peur qu'ils inspirent, pas par la pression. Les grands Hommes de notre siècle n'ont pas imposé leur message par la violence, mais par leur abnégation, le refus du pouvoir, leur charisme inconstestable, leurs idées à contre courant de leur temps : Gandhi, Luther King, Mandela...
Par la liberté.
Prendre sa carte, n'est pas de se fondre dans un moule, n'est pas perdre son identité, ses principes, ses valeurs.
Un mouvement n'est pas une soustraction d'individus au service d'un petit groupe de personnes. Un mouvement politique devrait être une multiplication, des êtres, des idées, des efforts conjugués pour faire face.
Faire face à un monde qui ne tourne plus rond, à des systèmes dont les perversions creusent des inégalités chaque jour plus criantes, plus handicapantes pour l'avenir de notre société.
Adhérents de toute structure, pesez, battez-vous. Soyez critiques envers vous-même, combien de fois avez vous accepté par igorance ou par lâcheté des décisions arbitraires ? Savez-vous que vous en êtes complices ? La liste est longue, je ne vais pas vous faire un dessin.
Soyez constructifs aussi, proposez, diffusez vos idées, faites vous confiance. Bien d'autres vous rejoindront. La bonne volonté prédomine, nous sommes les plus nombreux à vouloir atteindre le meilleur. Nous voulons tous être fiers de nos engagements respectifs. Aujourd'hui, je ne connaîs pas une organisation dont nous pourrions être fiers. Les syndicats et leurs financements étranges, le peu de renouvellement des responsables publics, le fait d'investir dans certains partis des personnes condamnées par la justice pour abus de bien public, les accords de l'ombre, les décisions arbitraires, le sectarisme, tant de raisons de ne vouloir être complice de ce jeu qui instrumentalise les bonnes volontés.
C'est la nature humaine direz-vous. Et bien commençons à nous battre contre nous-même, contre notre propre nature. A nous mettre des gardes fous.
C'est parce que je suis critique envers moi-même que je ne souhaite pas aujourd'hui être candidate. Pas selon ces règles du jeu qui selon moi, ne sont pas encore optimum pour être transparentes et démocratiques. Mon premier combat à vos côtés sera d'aider un mouvement naissant à se doter des meilleures règles internes et favoriser l'émergence de nouveaux responsables politiques encore "sains" au moment de se présenter devant les citoyens. Ayant tous eu la chance de concourir, de présenter leurs idées.
C'est en ce sens que j'interpelle à vos côtés nos dirigeants. C'est parce que nous avons choisi de nous appeler Mouvement démocrate que nous devons être exemplaires. en interne, comme en externe. Les premiers pas sont les plus difficiles. Les plus dangereux, mais aussi les plus prometteurs.
Je salue le travail que font sur eux-même divers dirigeants de notre mouvement. Je les encourage à suivre ce travail d'écoute et de concertation. Je leur demande de se mettre en phase avec les nouvelles réalités des adhérents et de la société. Cette société qui s'est mobilisée incroyablement pendant cette campagne présidentielle.
Je ne conteste aucune de ces personnalités, je conteste les méthodes qui durent depuis trop longtemps dans beaucoup d'organisations. Je ne leur jette pas la pierre, ils évoluent depuis tant d'années dans ce sytème. Mais il est temps de faire un gap !
François Bayrou a réussi l'exloit historique de réunir par delà les frontières politiques des Français de tous horizons, sur un message de renouvellement des pratiques. C'est à nous de le mettre en oeuvre. Sinon, nous aurions trompé la confiance des électeurs et de celles et ceux qui nous ont rejoint. C'est de notre responsabilité.
Cela demande de la patience, de la tolérance, mais aussi et surtout une extrême exigeance. Envers nous-même.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
2. Sur notre café démocrate de mercredi dernier
Je remercie chacun d'entre vous de nous avoir rejoint malgré les grèves. Et de montrer ainsi l'importance que vous accordez à notre débat sur la démocratie interne.
Marielle de Sarnez nous annoncé que François Bayrou souhaitait se rendre à notre prochain Café démocrate. Je suis heureuse de constater un réel intérêt pour ces réunions non formelles, spontanées qui se fondent sur des rencontres sur le web, des volontés communes de progresser.
Marielle de Sarnez a fait le clair sur cette fameuse commission d'investiture dont elle dit ne pas faire partie et de ne pas avoir été au courant ni de l'étude de son cas personnel, ni de la méthode de promulgation de ces décisions par la presse et par internet.
Sans aucun tabou les questions et propositions des adhérents se sont enchaînées pendant plus de 3 heures. Je remercie chacune et chacun d'entre vous pour vos prises de parole. Alors même que le contexte n'est pas facile. Si certains d'entre vous sont encore très impressionnés, d'autres se battent pour faire avancer leurs idées, sans se soucier de plaire ou de ne pas plaire. C'est bien, c'est mûr, c'est responsable !
Je remercie aussi le militant d'un autre parti, Olivier Tirard de nous avoir fait part de son soutien dans notre démarche pour plus de démocratie interne alors même qu'il énonçait le fait que dans tous les partis se posaient les mêmes problèmes.
Dans les prochains jours, nous serons heureux de vous présenter une note détaillée retraçant les échanges de ce soir là. Ensuite, nous choisirons ensemble quel point retient tout particulièrement notre attention, que nous porterons HAUT ET FORT au sein du Mouvement démocrate.
Cet échange représente une première victoire, ne soyons pas naïfs, nous nous battons contre des habitudes, contre notre aptitude à nous corrompre nous-même.
Regardez, ces visages. Ils parlent de démocratie. Ils sont libres. Ils sont heureux. Merci à François Van Zon pour ses photos, grandes témoins de ce qu'il s'est passé ce soir là. Rien ne sera plus jamais comme avant.
19:00 | Lien permanent | Commentaires (128)
Commentaires
Chère Quitterie,
je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Tout. TOUT. 100% . Tant pis, ça ne fait pas avancer le débat, mais j'ai beau chercher, je ne trouve rien... :-(
Quant à être candidate aux municipales, je sais à quel point tu as écouté ta conscience alors que tu pouvais te trouver une candidature te permettant d'être élue.
Je pense que bientôt, nous aurons les conditions face à nous qui feront que tu seras candidate sans avoir à te renier. Ce jour-là, tu le sais bien, tu pourras compter sur moi, comme depuis quelques mois déjà.
A bientôt! Bons baisers de Clamart.
Écrit par : guillaumeD | 21 octobre 2007
Ah! encore une fois, du haut de ma tour de glace helsingoise, je regrette de ne pas être parmi vous!
Quitterie, je te suis sur le texte! Nous devons nous battre contre nous-mêmes!
En ce moment, au MoDem, nous faisons un bras de fer avec nous-mêmes: il nous faut gagner les élections tout en restant démocrates en interne. Jusqu'à présent, nous avions les partis peu transparents en externe qui gagnaient: le PS, le RPR, l'UMP, l'UDF (aussi)... Et ceux, très démocratiques et transparents, qui perdent à coup sur coup: les Verts sont le meilleur exemple.
Aujourd'hui, notre défi est le suivant: nous sommes dans un parti qui frôle l'obscurantisme en interne et qui a perdu aux législatives. Inversons la tendance!
NOUS DEVONS CREER UN PARTI CLAIR ET DEMOCRATIQUE EN INTERNE, POUR FAIRE TRIOMPHER LES IDEES DEMOCRATES AUX ELECTIONS!
Je m'y attacherai avec vous tous!
A très bientôt
Nicolas
Écrit par : Nicolas Vinci | 21 octobre 2007
Grand texte, beau texte, clap, clap, clap !
Écrit par : Hervé Torchet | 21 octobre 2007
@Le Modem
Je sais la rime n'est pas harmonieuse
Je sais la rime n'est pas mélodieuse
Mais il faut y aller
Tous ensemble vers les clairières ensoleillées
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
@Le Modem
Je sais la rime n'est pas harmonieuse
Je sais la rime n'est pas mélodieuse
Mais il faut y aller
Tous ensemble vers les clairières ensoleillées
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
Merci Quitterie !
Dans d'autres fédérations, nous vivons le même type de difficultés. Et ton billet est un véritable encouragement à ne rien lâcher, à continuer à "dire, sans peur,
mais sans violence aussi".
Écrit par : Guillaume L.(Tours) | 21 octobre 2007
C'est cela le plus important : nous sommes au début. Et au début il faut construire. Mais il faut constuire comme personne ne l'a fait encore avec créativité, un sens de l'innovation et de l'humanisme décuplés. Il faut être très exigeants avec nous même, afin de rester au plus proche de nos attentes originelles, ne pas trahir notre vision.
Soyons vigilants dans notre construction, et tout sera possible !
Écrit par : Guillaume | 21 octobre 2007
Bonsoir Quitterie, et tous
Je me disais bien, que depuis le 17, tu murissais un billet, haut et fort, pour dire que libre et non naïfve, l'exigeance d'intégrité en regard des valeurs promues, ce n'est pas négociable.
10 ans d'expérience dans des organisations professionnelles m'ont beaucoup appris sur les rapports de forces, la nature humaine dans les jeux de pouvoir, ... N'étant même pas primoadhérent de 6 mois ou de moins au MoDem, juste sympathisant (adhérer à un parti encore virtuel étant un concept qui m'échappe), je me donne le recul sans m'interdire le sens critique, et encore moins la sympathie.
Une leçon retenue de ces 10 ans, l'intégrité, l'ouverture, le sens de l'objectif collectif plutôt que l'agenda égotique, ... sont des conditions indispensable pour rallier les bonnes volontées, puis les opportunistes ;-), pour faire avancer la cause. L'opiniatreté et le sourire font le reste.
Pour éviter au Modem la confusion ambiante, la direction virtuelle du MoDem aurait du/pu accélérer le processus de fondation du parti. Décembre, c'est encore loin, surtout que la marque MoDem est exploitée depuis mai. L'absence de cadre formel est préjudiciable à la démocratie interne, car elle génère frustration, anarchie locale et autocratie de structure. A qui profite ce flou, si ce n'est aux détracteurs du MoDem qui vous voient comme de nouveaux verts, version orange ? A d'autres ?
Avec des statuts et tout ce qui va avec (Bureau, commissions, réglement, ...) la démocratie interne aurait des berges pour être canaliser. Et les primo adhérents, comme ceux issus du canal historique, pourraient travailler ensemble à faire vivre le parti et matérialiser un grand projet démocrate.
Une dernière remarque, en partage. Pourquoi faire de la politique comme avant, en se battant pour la tête de (gondole) liste, alors qu'un projet municipal est un travail d'équipe ? Les compétences ne sont pas si diffuses, pour partout pouvoir prétendre servir et porter un réel projet démocrate. Ainsi, si chacun (néo-adhé, canal historique, ...) mettait son énergie à construire ce projet local, plutôt que se disputer la tête d'affiche, les résultats électoraux pourraient peut être s'en ressentir.
Amitiés,
Écrit par : Héloïm sinclair | 21 octobre 2007
Etre soi, se regarder dans la glace, sans peur, sans baisser les yeux, reconnaitre ses erreurs. Ce n'est pas facile (et j'en commets des erreurs).
Mais c'est je crois le chemin difficile que nous avons pris, nous, tous ces "puristes" du MoDem, qui souhaitent une société plus juste, plus humaine. Et n'en déplaise à certains, nous ne sommes pas des gauchistes, nous ne venons pas forcément de la gauche, nous avons simplement foi en un idéal républicain et humain.
Nous croyons en l'Homme, en ces valeurs qui furent le socle de notre histoire républicaine.
Et ce n'est pas en étant spectateur, en vociférant sur l'injustice, sur l'immobilisme, en se gargarisant de bons mots, que nous ferons bouger les choses.
C'est en mouillant notre chemise (comme le fait Quitterie depuis de très longs mois et longues années), en s'investissant au quotidien, là où nous nous trouvons, par notre comportement, par nos idées, par nos refus, pas nos adhésions que nous pourrons faire évoluer le cours des choses.
PARTICIPEZ ! Donnez votre avis, impliquez vous à votre niveau, partout. Faites entendre cette voix Démocrate que Quitterie a si bien décrite dans ce billet.
Écrit par : Michel Hinard | 21 octobre 2007
Excusez mais la répétition de mon post est bien entendu involontaire.Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
Avec des Quitterie Delmas, le Mouvement Démocatre a des beaux jours devant lui, l'adjectif démocrate prend toute sa valeur.
Un grand merci Mme Delmas, même si je ne partage pas toujours vos opinions.
Écrit par : lopez | 21 octobre 2007
Je suis allé jeudi soir à une réunion sur la pauvreté et j'ai entendu de belles choses sur l'insertion sur la dignité mais malheureusement personne pour relayer tout cela. Il faut commencer par la démocratie participative par les conseils de quartier mais bien sûr leur donner un budget pour exister. IL faut remonter ces gens par le haut mais pas un tiers par des promesses d'enfants de classe élémentaire mais la totalité par des mesures d'insertion de logement social etc...Rien que pour le logement social la loi SRU(solidarité et renouvellement urbain) qui a maintenant 7 ans n'est pas appliquée par certaines communes(Neuilly entre autre mais il y en a d'autres) ou groupements intercommunaux.La solidarité doit être une valeur de notre Démocratie.Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
dire que je manque tout ça!
j'espère que je les aurai mes concours au moins
Écrit par : philippephilmasson@hotmail.fr | 21 octobre 2007
1) un très beau texte que l'on ne peut qu'approuver
2) sans commentaire (je n'ai pas envie de me faire lyncher)
Écrit par : florent | 21 octobre 2007
Quitterie, tu dis que tu te présenteras si on impose l'organisation de primaires. Voilà une forte raison de se retrousser les manches pour réussir... Imposons des primaires, conquérons la démocratie.
Écrit par : Hervé Torchet | 21 octobre 2007
Un compte rendu de notre café démocrate ici : http://ataraxosphere.canalblog.com/archives/2007/10/21/6615863.html
Écrit par : fkelder | 21 octobre 2007
Mazette croquette ! Mais c'est le souffle des grands hommes qui sont des femmes paraventure !
Bravo ! Bravi ! Brava à Quitterie de la famille Gandhi-Luther-Mandela.
(elle te fait p'têt pas un dessin mais c'est du Guernica cadrément)
Demian qui a vu Demian
Écrit par : Demian West | 21 octobre 2007
Merci Quitterie pour ce beau post qui sonne comme un encouragement pour tous ceux qui essayent de faire bouger les choses.
Le plus dur c'est de réussir à se faire entendre.
Bon courage dans tes nouvelles résolutions.
Écrit par : Sébastien Dugauguez | 21 octobre 2007
bravo quitterie !
tes paroles sont mes paroles
Écrit par : michael silly | 21 octobre 2007
Juste une digression puisque demain est supposé être la "saint Guy Môquet", on vient de déposer ce lien sur mon blog, je vous le recommande :
www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id=582&Itemid=60
Écrit par : Hervé Torchet | 21 octobre 2007
La rumeur voudrait que Quitterie ne se présente pas parce qu'elle pense que Marielle de Sarnez va faire un très mauvais score à Paris, puisqu'elle n'a pas une très bonne image, que ce soit en dehors comme au sein de son parti.
Si tel est le cas, je comprends très bien Quitterie. Il est normal qu'elle ne veuille pas être associée à cet échec.
Quand on voit l'article sur Marielle de Sarnez dans le supplément parisien du Nouvel Observateur ! Il parle d'une femme peu appréciée, d'une femme de clans, bras droit et bras gauche de Bayrou, qui verrouillerait les accès au parti, caractérielle, et qui serait forte pour créer des inimitiés ! Plus grave, elle ne connaitrait pas de nombreux dossiers, par exemple ceux relatifs à la Grande Couronne !
Mal partie la campagne parisienne du Modem !
Écrit par : paul | 21 octobre 2007
A la citation finale de Mark Twain, je substituerais celle de Lucien Febvre : "Pénétrer de présent la tradition : premier moyen de lui résister".
Autrement dit : La révolution des pratiques telles que nous sommes en train de la faire au MoDem est déjà un acte de résistance aux pratiques d'antan. Ce qui fera basculer notre présent en tradition, c'est la ténacité et l'ardeur avec laquelle nous nous efforcerons de changer cela.
Écrit par : Julien | 21 octobre 2007
Génial l'ideé d'un socle commun.Je propose un plan climat,préserver notre environnement et la biodiversité, soutenir l'économie sociale et solidaire ,développer un plan d'achats responsables, maintien de la loi SRU, référendum municipal,lutte contre l'isolement,aide à la dépendance.bon cela fait 8 propositions. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
@Hervé Torchet
Je suis contre cette lecture de la lettre de Guy Môquet et explique pourquoi sur ton blog. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
Jai répondu pour les propositions et je trouve que c'est une super idée de Marielle. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2007
Bonsoir Quitterie,
Félicitations pour ton travail en général et ce texte en particulier.
Après quelques mois relativement "passif" sur la toile, j'ai pris ma carte au printemps et j'étais parmi vous pour mon premier café démocrate Mercredi dernier. Les personnes qui étaient la, montrent que l'énergie démocrate est encore la malgré la lourdeur et la complexité du lancement du Modem.
A bientôt.
Denis du 14ème
Écrit par : DenisL | 21 octobre 2007
@Quitterie : Perfect, just do it..together..les mots sont justes, le rythme est bon, la mesure aussi, c'est un plaisir à lire et un rêve à accomplir, affectueusement, v
@Tous : vos commentaires sont tous enrichissants, apportent tous leur pierre :
@Guillaume L : oui, nous connaissons chacun dans notre coin des problèmes similaires mais la magie d'internet permet qu'on se sente moins seul @ Guillaume D : tu sais qu'on ne concoit pas ca sans toi Guillaume @Nico : c'est qu'on y compte drôlement sur ton aide mon Nico! @Guillaume : "restez vigileant" @Heloim : Haut et Fort, en rapport avec l'hebergeur ;-) " exigence sur les valeurs non négligeable" @Michel : "mouiller la chemise" @Philippe : ;-)) ca j'espere que tu vas les avoir ces fameux concours! @Mickael : on t'a cherche mercredi mais on t'a retrouvé ;-) @Julien : le mot est lance, un mot que Quitterie aime beaucoup, "resistance"..
Les mots sont là et parlent d'eux même : valeur, exigence, resistance, non violence, mouiller la chemise, democrate..
Merci,
virginie
Écrit par : virginie v | 22 octobre 2007
Bonjour Quitterie, un peu dur de tout lire à 01h34...
Vive Quitteire, le café démocrate et mon dodo...
Écrit par : Alain Lafon | 22 octobre 2007
@Alain : alors bonne nuit ;-) A bientôt, virginie
Écrit par : virginie v | 22 octobre 2007
Billet succulent, Quitterie, à consommer sans modération ! Avec toi, Virgine et les autres, je suis et resterai...NI DUPE, NI SOUMISE ! Bises, Chantal.
Écrit par : force_hyeres | 22 octobre 2007
@Chantal : j'en suis sur et certaine Chantal, Ni Dupe Ni Soumise, très fort! Bravo, bises, virginie
Écrit par : virginie v | 22 octobre 2007
Rien à ajouter. Je suis en accord avec l'esprit de l'article.
Écrit par : L'Hérétique | 22 octobre 2007
@Julien
Merci de citer Samuel Clemens,mais as tu lu Huckle Berry Finn? Amitiés démocrates. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 22 octobre 2007
Samuel Langhorne Clemens c'est bien sûr alias Mark Twain. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 22 octobre 2007
De tout coeur avec toi.
J'aurais aimé pouvoir me joindre à vous...
Écrit par : Pierre Vallet | 22 octobre 2007
Bravo Quitterie ! De tout coeur avec toi !
En refusant d'être candidate, tu as raison de dénoncer le caractère autoritaire et méprisant de Marielle de Sarnez envers les militants !
Écrit par : sophie | 22 octobre 2007
Salut Quitterie et Bichette
Etre capable de se regarder dans la glace... Ne pas avoir peur de s'opposer sachant que derrière cette fronde, tu seras balayé même si tes idées sont les meilleurs car tu ne plies pas .
Etre capable de se regarder dans la glace... c'est exactement la phrase que j'ai dite il y a 15 jours lors d'une discussion entre udf-modemistes...( no comment, trop dur de se renier , mal aux tripes toute la nuit)
J'ai quitté le PS pour l'UDF en quête de plus de démocratie, il y a 2 ans déjà. Je t'ai rencontré, virginie et toi, et le souffle était déjà là. Et aujourd'hui, plus que jamais, ce souffle doit s'intensifier avec tous les militants qui te suivent . Et que nos dirigeants l'apprennent à leurs dépens , s'ils désirent que ce souflle devienne le dernier, ils tueront un espoir, et signeront l'acte de décès du Modem.
Etre capable de se regarder dans la glace, et ne voir qu'une myriade de visages car nous sommes tous liés aujourd'hui, grâce à vous.
Eric FARDEL
Écrit par : Eric FARDEL | 22 octobre 2007
Pour moi, et avec Quitterie, la stratégie me semble claire.
Il faut juste savoir attendre l'heure de Quitterie qui viendra bien assez tôt. Et dans l'attente, la poudre abrasive de la frustration saura tailler les diamants qui seront ses plus durs fers de lances.
Cette femme, Quitterie, sait tout ce qui l'attend car elle le prépare chaque instant de sa journée. Ca se sent à distance respectable qui s'approche comme un parfum de banquet bien-préparé.
D'ailleurs, il suffit de lire c'est-à-dire d'entendre les accents de son billet "aux armes citoyens !"
Écrit par : Demian West | 22 octobre 2007
Miss Sexilia Sarkozy for President ! as I guess...
If not ? Quitterie for ever Presidancin'...
Écrit par : Demian West | 22 octobre 2007
..." La vie est courte, l'art est long... "
Écrit par : cijf | 22 octobre 2007
@Quitterie et Ninie,
Les résultats de cette soirée sont incontestablement un franc succès.
Je n'étais pas à la soirée (ce que je regrette) mais ce que j'en lis et en entends démontre que loin d'être un réquisitoire, vous avez su faire passer vos idées avec pragmatisme et respect.
Et dans ce cadre là, les idées portent souvent mieux, vous nous l'avez démontré !
Je vous félicite une nouvelle fois !
Écrit par : Laurent dit lolo | 22 octobre 2007
Sur la forme, un texte un peu pompier tout de même! Se comparer à Gandhi, Mandela, Luther King... Tu y vas un peu fort!
Sur le fond, je suis d'accord avec la première partie: "Engagez-vous!" (C'est pour ça d'ailleurs, que je vais aux cafés démocrates.)
Je suis d'accord avec la seconde partie: "Je ne suis pas candidate parce que..." (je comprends ta décision.) C'est vrai que Mariel de Sarnez qui nous explique qu'organiser un vote, c'est trop long, trop compliqué, donc elle s'est autodésignée candidate, ça dénote un certain état d'esprit...
Mais mis ensemble, ça donne: "Il faut s'engager, donc je ne suis pas candidate"??? Là, il y a un truc qui m'a échappé.
Écrit par : Joest | 22 octobre 2007
@sophie: vous dîtes: "En refusant d'être candidate, tu as raison de dénoncer le caractère autoritaire et méprisant de Marielle de Sarnez envers les militants "
Ma question pour vous: avez-vous déjà mené une campagne pour et avec Marielle de Sarnez?
Nicolas Vinci
Écrit par : Nicolas Vinci | 22 octobre 2007
@Pierre Vallet : nous aurions aimé que tu te joignes à nous pour apporter ton experience, ton ressenti de génération terrain à aujourd'hui, au débat, à très bientôt, Amities, virginie
@Laurent dit "Lolo" : "Pragmatisme et respect" deux expressions importantes dans notre combat, c'est avec respect et determination que nous ferons entendre nos messages, je t'embrasse, virginie
@Eric : "Etre capable de se regarder dans la glace", "Un souffle" "Une multitude de visage" et toi Eric, merci de faire partie de ce souffle, affectueusement, virginie
Écrit par : virginie v | 22 octobre 2007
@ tous les membres présents au café démocrate :
ce fut en effet bien instructif de voir qu'il y avait un véritable discours qui s'instaurait avec Marielle de Sarnez. Je ne savais pas à quoi m'attendre, probablement plus à un discours d'investiture à la mairie de Paris et donc à une recherche d'électorat que d'une construction de fondements véritables via les partisans que nous sommes.
@ Quitterie et Virginie : je vous tiens au courant de l'évolution des choses ;)
Écrit par : Lars | 22 octobre 2007
Ce n'est pas lié à cette note, mais allez lire cet éditorial, sur les tests ADN
http://www.nytimes.com/2007/10/21/opinion/21sun2.html?_r=1&oref=slogin
Le Figaro le rédume
http://www.lefigaro.fr/politique/20071022.WWW000000436_le_new_york_times_ecure_par_les_tests_adn_francais.html
Écrit par : PHILIPPE | 22 octobre 2007
On est libre n'est-ce pas ?
Bon, juste un commentaire pour dire que je m'abstiens de faire un commentaire inutile sur cette note. Tout est dit.
Voilà.
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 22 octobre 2007
@Lars : Super, merci beaucoup, nous sommes à l'écoute, amities, virginie v
@Philippe : merci beaucoup l'editorial est vraiment à lire.
@Ben : je te reponds à ta question : OUI bien sur!
Écrit par : virginie v | 22 octobre 2007
Très beau discours Quitterie, mais il manque une chose essentielle :
"Agissez sur votre propre terrain, avec vos moyens", tout est dit : il ne s'agit pas "que" de paroles il faut aussi chaque jour semer pour un jour, peut être récolter le fruit de ses combats ;-)
Écrit par : Fanette | 22 octobre 2007
@Pierre. Non, je n'ai pas lu Huckleberry Fynn, mais en général je trouve que les citations qu'on utilise en toutes occasions (Carpe Diem, Ce qui ne tue pas rend plus fort), perdent une grande partie de leur force et de leur intérêt. Lucien Febvre a l'avantage de la fraîcheur, même si le bonhomme ne l'est plus tellement :p
Écrit par : Julien | 22 octobre 2007
Bonjour à tous, bonsoir Quitterie, bonsoir Virginie,
Je viens de lire ce texte... il est révélateur d'une posture courageuse, réfléchie, sensée. Je suis soufflée, d'autant plus que, pour être très sincère, de passage sur ce site depuis Seignosse, j'avais du mal à te situer chère Quitterie, je cherchais une vraie posture derrière des propos et des prises de position que je ne pouvais m'empêcher de trouver par trop "lisses", "consensuelles", "fédératrices"... voilà une grande et respectable épaisseur. Chapeau... Mais je demande de l'indulgence à mon égard, je ne te connais que peu ou pas, je ne suis qu'un habitué récent de ces blogs,...
Maintenant suis-je d'accord avec toi ou pas? C'est terriblement déchirant de répondre à cette question. Je me situe pour rappeler: 43 ans, délégué départemental en Dordogne, 12 ans de militantisme,... bref un vieux du canal historique, mais qui a un avantage: n'avoir jamais été élu (candidat à tout, mais battu partout: régionales, européennes, législatives!).
Depuis Seignosse je vis au coeur de ce débat entre anciens et nouveaux et je travaille au rassemblement. Sache en préalable qu'à la différence de mes points de vue pessimistes post-Seignosse, les choses prennent tournure dans ma fédé. Donc sur ce point, ça roule; mais ce ne fut pas sans mal.
Alors que pensez de ce formidable élan, de cet énorme exigence de démocratie et de renouvellement?
Sur le fond je pense à 200% comme toi Quitterie. Je retrouve mon idéal politique de jeune homme; je trouve même essentiel de rappeler ces idéaux constamment. Mais j'ai un formidable doute: peux-t'on réellement faire de la politique autrement? Qu'attend l'électeur de son élu? Vote t'on avec des idéaux ou avec son porte-feuille, ses soucis quotidiens, ses espoirs purement matériels? Comment l'électeur serait-il à l'abri de toutes les démagogies?
Durant cette campagne aux législatives, dans la boue et les chemins tortueux du nord Dordogne j'ai vu ce qu'attendent les gens, j'ai vu les conflits de toutes les démagogies, j'ai vu comment fonctionne le clientélisme, les flatteries, les rapports d'argent, les coulisses négociées, les non-dits, les rapports occultes avec la presse,... tout cela je l'ai vu. Je ne médis pas sur l'électorat, je dis qu'il y a un océan entre ce que tu dis, et les soucis quotidiens du famille modeste de Nontron... et pourtant je sais à quel point tu as raison. Le candidat qui proposera un emploi pour le fiston aura de toute façon plus raison que celui qui vante un idéal de démocratie. Point barre et rideau!
Même si le parti est propre, il faut savoir que l'arène est sale... et c'est dans cette arène que nous allons jouer. La politique est un jeu où on se salit,.. la question c'est de savoir jusqu'à quel point on le fait, jusqu'où on perd ou pas son âme, et sur quelle énergie on s'appuie pour devoir se salir un peu moins.
Je vis dans un territoire difficile, isolé, où j'ai finalement plus de contact avec mes adversaires qu'avec mes amis politiques. C'est ce petit monde que dénoncent ceux comme toi qui veulent changer les choses... Mais pourtant la politique fonctionne comme cela, la règle du jeu est celle là. Comme le dit un élu de Dordogne "un parti politique, ce n'est pas un club de boules", ce qui signifie que la conquête du pouvoir doit être indulgente avec certains principes. Ce même élu dit, à juste titre "Comment croient-ils ces nouveaux que François Bayrou aborde la politique, conquiert ses mandats, envisage la mairie de Pau?".Tant pis si ce que j'ai dit est sacrilège, mais je sais aussi que l'expérience de l'élu sous-tend une conscience de cette réalité (d'autant que la bayroulâtrie m'exaspère à un plus haut point et dans cette phase on en a beaucoup bouffé je trouve... cette approche n'est pas très cohérente avec une réflexion politique objective, sensée et renouvelée). Mais comment le faire comprendre?
Le projet du Modem n'est pas à mon sens de lancer des fusées idéalistes et candides, mais de changer les choses de l'intérieur, dans l'arène, là ou on prend des coups, là ou on se confronte à la réalité palpable, celle des gens, du terrain, des grandeurs et misères de la politique réelle.
Je vis cette tempête sous un crâne depuis presque un mois et demi. Je crains de profondes désillusions, et pourtant j'aspire à cette révolution, car elle est indispensable. Je suis un Modem progressiste ultra convaincu, mais avec en moi le scepticisme de celui qui sait que la politique sera difficile à changer. A la différence de certains anciens, je crois que c'est nécessaire d'y arriver,... à la différence de beaucoup de nouveaux, je sais que la tâche sera immense.
En ayant écrit tout cela, j'ai conscience de ne pas faire avancer le schmiblick d'un poil. Je profite juste de l'espace de liberté intelligente que tu nous offres dans ton blog. Merci pour cela et courage. Bises. Jean
Écrit par : jeandedordogne | 22 octobre 2007
Le Mouvement Démocrate n'existe pas encore qu'il file déjà un mauvais coton.
Où l'on découvre que l'on n'arrive pas à s'appliquer à soi-même les principes de démocratie que l'on souhaite voir appliqués dans le pays.
Où l'on découvre que derrière un discours d'indépendance et une ligne politique affichée d'autonomie, on commence déjà à négocier çà et là des ralliements, alliances, renoncements à présenter une liste autonome aux prochaines municipales.
Où l'on découvre qu'à force de dire que le PS va se "PC'iser" et que l'on va "ramasser la mise", on en oublie de se défaire de son propre fonctionnement autocratique.
Où l'on se rend que le voeu émis de voir émerger une nouvelle génération politique n'est qu'un leurre au profit de modes de recrutement des candidats qui n'ont pas changé.
Et si le "dire oui quand c'est le bon pour le pays et non dans le cas contraire" n'était qu'une version moderne du "postérieur entre deux chaises".
Et s'il y avait un malentendu (fatal?) entre la majorité des nouveaux adhérents Modem qui se veulent opposants à la démagogie et au cynisme du gouvernement Sarkozy et les dirigeants du mouvement qui naviguent aujourd'hui à vue !
Quel manque d'ambition (déjà) sur de nombreux sujets au premier rang desquels la réforme de nos institutions : proposer à la commission Ballabur que 10% des députés soient élus à la proportionnelle, quelle audace !!!!
Et si derrière tout cela, il y avait d'abord un vulgaire et mercantile problème de fnancement de notre mouvement ? Ou bien une incapacité de ses fondateurs à fonctionner différemment ? Ou bien encore le simple et unique pari de FB sur 2012 ? Ou enfin un peu de tout cela à la fois ?
Oui, ce soir, je ne suis pas optimiste. ça ira peut être mieux demain ...
Écrit par : christopheR | 22 octobre 2007
Quand tu parles de syndicats étudiants comme des endroits ou on apprend les sales coups et les vieilles combines ça fait penser à l'UNEF, ce syndicat majoritaire qui rumine les mêmes slogans et les mêmes combats depuis 30 ans, et qui fait son fond de commerce du malaise étudiant. Les militants de ce syndicat sont près à tout ( agressions, intimidation, trucages des votes) pour garder ce qu'ils nomment leur "territoire".
Je fais partie d'un jeune syndicat étudiant, la confédération étudiante ( Cé ), qui essaye de faire changer les choses au sein de notre université sclérosée, d'apporter une nouvelle manière de faire du syndicalisme étudiant. On part du principe qu'un syndicat doit indépendant des partis politiques, pour exercer son véritable rôle de contrepoid au sein de la société civile.
C'est dur, parfois ingrat car les étudiants sont lassés par le syndicalismes de ces dix dernières années , entre un syndicat qui ne vit que par la contestation, et l'autre qui opine benoîtement sur chaque point du programme de l'UMP.
Après une moblisation forte et une campagne efficace l'année dernière, nous avons réussi à faire inscrire l'insertion des étudiant comme 3 ème mission de l'université. Ce qui prouve qu'avec une réelle volonté de réforme , on peut faire bouger les choses au sein de la fac.
Je suis donc particulièrement sensible à ton message, car je ressens moi aussi la nécessité pour notre génération de s'engager et de prendre sa place pour faire bouger les lignes. Mais c'est pas facile tous les jours.
Bon courage, merci encore pour la bouffée d'air frais.
Antonin
Écrit par : Antonin | 22 octobre 2007
@ virginiev et @ tous
désolé pour mercredi dernier ; le dilettante que je suis était enfoui sous une tonne de boulot :-) j'ai bien regretté en tout cas de n'avoir pas pu venir...
Écrit par : msilly71@yahoo.fr | 22 octobre 2007
Merci Jean pour ce commentaire. Ce qui est bien, avec les blogs, c'est qu'il arrive que les commentaires soient aussi riches que les billets !!
Juste deux remarques.
1 - Etant nouvel adhérent, je ne crois pas du tout qu'il existe une opposition entre canal historique et nouveaux adhérents. La frontière se situe plutôt entre ceux qui veulent faire de la politique autrement et ceux qui sont réticents au changement. Je ne voudrais surtout pas qu'on oppose UDF et MoDem. Il y a des adhérents UDF qui veulent un nouveau souffle et des adhérents MoDem qui ont déjà pris le pli des vieux partis ;-)
2 - Ton constat réaliste est évidemment fondé. Les citoyens-consommateurs ont été habitués à consommer du candidat comme on consomme des programmes télé ou du C*ca-c*la. A court terme, la démagogie et le clientélisme ont donc de beaux jours devant eux. Mais nous le savons tous : ce système est à bout de souffle et conduit inéluctablement à une dramatique désaffection des Français pour la politique, les élus et les institutions. Je crois que c'est pour cette raison que nous voulons inventer autre chose. A court terme, nous y perdrons sans doute des voix et des élections. C'est ce qui semble déranger quelques adeptes du canal historique, habitués à compter autant d'élus que de militants... Mais à long terme, on a l'audace de croire que c'est par la rupture avec la politique d'hier que nous sauverons la démocratie (et c'est pour ça, pour répondre à un autre commentaire, que Quitterie a mille fois raisons d'appeler à la rescousse Gandhi, Luther King et Mandela).
Pourquoi y a-t-il tant de jeunes dans ces élans démocrates au sein du MoDem ? Peut-être justement parce que nous avons le temps de perdre quelques scrutins pour prendre le temps d'inventer une autre politique.
Personnellement, je suis tellement convaincu que c'est indispensable, que jamais je ne mettrai le bout du petit doigt dans les systèmes démagogiques et clientélistes qui, électoralement, ont pourtant fait la preuve de leur succès. Certes il faut entrer dans l'arène. Mais il faudra avoir le courage d'expliquer aux spectateurs qu'on a décidé de changer les règles.
Écrit par : Guillaume L.(Tours) | 22 octobre 2007
Merci Quitterie, je n'en demandais pas tant.
Bonne chance à vous au sein du Mouvement Démocrate.
Je vous tiendrai au courant de mes initiatives...
Mais je crois que nous sommes dans la vérité...
Il ne nous reste plus qu'à proposer quelquechose de réaliste....
C'est peut-être le plus dur... Mais les exemples autour de nous existe dans les autres grandes démocratie... Soyons imaginatif et proposons des débuts de solutions c'est le moment ou jamais.
Merci encore, je me sens moins seul enfin..... ;-)
Quitterie me comprendra, j'espère
Olivier
Écrit par : Olivier Tirat | 22 octobre 2007
@Jean de Dordogne: Salut Jean, ravie de te revoir parmi nous, comme Guillaume, je trouve qu'un espace où les commentaires sont aussi enrichissisants que les billets est un vraie bonheur..un espace où l'on peut reflechir librement aisement et bien evidemment mouiller sa chemise le lendemain comme le dirait Michel. Oui cette révolution est indispendable autant qu'elle sera difficile mais pas insurmontable, bien au contraire. Tu as raison de nous rappeller que le chemin sera long et difficile mais chemin il y a, à très bientôt, virginie
@Guillaume L :je te cite : "La frontière se situe plutôt entre ceux qui veulent faire de la politique autrement et ceux qui sont réticents au changement." tu as tout dit, Bien amicalement, virginie
@Virginie : allez on te pardonne notre citoyen dilettante mais super bosseur, je ne desespere pas d'un moment au "cafe noir", je t'embrasse, virginie
@Antonin : merci de ton temoignage, dont je retiendrai ce passage plus particulierement : "je suis donc particulièrement sensible à ton message, car je ressens moi aussi la nécessité pour notre génération de s'engager et de prendre sa place pour faire bouger les lignes. Mais c'est pas facile tous les jours" non ce n'est pas facile tous les jours ;-)
@Christophe R : ca ira mieux demain j'en suis sure!
Écrit par : virginie v | 23 octobre 2007
Quitterie >>> "C'est parce que je suis critique envers moi-même que je ne souhaite pas aujourd'hui être candidate. Pas selon ces règles du jeu qui selon moi, ne sont pas encore optimum pour être transparentes et démocratiques."
@Quitterie,
Comme j'ai déjà eu l'occasion de te l'écrire, Quitterie, c'est là une sage décision de ta part. De toute façon, il y aura d'autres occasions, plus propices...
J'avoue que, moi même, je ne suis pas très optimiste sur le proche avenir du Mouvement en ce moment... Mais puisse-t-il néanmoins être meilleur que ce que l'on nous annonce, ici ou là ! En politique comme ailleurs, nous ne sommes jamais à l'abri de quelque surprise, éventuellement bonne... Toutefois, si, hélas, un certain député européen devait bientôt céder à la tentation sarkozyste, comme on l'annonce ici et là, j'avoue que je serais vraiment déçu... Enfin, on verra bien...
Et puis, ma foi, pour le reste, on en revient toujours au même point : si l'on veut que quelque-chose soit fait, il faut le faire soi-même... Il me semble que nous sommes bien d'accord là-dessus... ;-)
A bientôt,
Amicalement, :-)
Hyarion, le démocrate anarcho-monarchiste.
Écrit par : Hyarion | 23 octobre 2007
@Réflexion
Je fais partie de la minorité des Français qui sont contre les tese ADN.En effet 49% de pour,43% de contre.Les 8% qui restent vous n'avez pas une petite idée au moins une fois dans votre vie.......Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
@Hyarion : un grand bonjour au toulousain de la bande et tu as raison " si l'on veut quelquechose, on le fait soi-meme." et je rajouterai en equipe, à très bientôt, cordialement, virginie
Écrit par : virginie v | 23 octobre 2007
@Antonin
Oui il a fallu que beaucoup d'eau passe sous le pont neuf pour que l'insertion professionnelle devienne la troisième mission de l'Université.Alors moi je te pose une question:les entreprises jouent elles le jeu à fond.Merci de me répondre .Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
Merci pour ce billet Quitterie et tous les participants au débat qui suit...
Je rajoute ma pierre à cet édifice en vous donnant mon point de vue.
Du haut de ma montagne ensoleillé, je vous lis, observe la toile, entend des messages d'"engagement" , d'aller vers une nouvelle façon de faire de la politique, tendre à de nouvelles valeurs humanistes, citoyennes, de tolérance, libérales (dans le sens philosophique du terme), et en plus, de participer en s'engageant dans l'arène publique pour exprimer "haut-et-fort" ses idées....
Bien bien bien....
Et comme le dit JeandeDordogne il y a aussi une réalité de terrain qui ne laisse pas libre court à un engagement "sain".
Comme j'habite dans un département rural avec peu d'habitant , 120 000 ce qui doit à peine correspondre au nombre d'habitant du 14ème à Paris ;-) , et dont la pyramide des ages doit plus ressembler à un verre à cocktail (en V) qu'à la tombe de Kephren, je rejoint encore une fois Jean pour son analyse d'une réalité autre que celle que vous connaissez dans votre monde urbain.
D'ailleurs, une étude a démontré que le Modem prenait vraiment dans les milieux citadins plus qu'en zone rurale.
Les gens sont Hémiplégiques, de droite comme de gauche, on les a habitué à ça depuis déja des millénaires ( religion ) et on en a rajouté une couche aprés 1945 ( guerre froide). Les barrières ont commencé à tomber en 1989. L'envie "officielle" de faire de la politique autrement date de l'automne dernier avec la campagne de FB.
Alors, au quotidien, c'est pas facile à gérer d'autant plus que je rejoint Quitterie sur l'idée que nous sommes une génération sacrifié sur "l'autel du Baby boom". En effet je pense que nous n'aurons pas le droit de citer tant que la dernière génération totalement Hémiplégique ne sera pas dans la tombe...
En effet, les plus jeunes d'entre nous, ont moins connu ce monde du "bien , pas bien " ce sont eux qui changeront les choses à long terme.
A nous de CROIRE que c'est possible et vivons le au quotidien. "Charité bien ordonné commence par soi même" comme le dit l'adage populaire. Créons au quotidien ce monde dont nous rêvons, dans nos rapports aux autres, aux institutions, dans notre communication quotidienne.
Allons plus loin que la tolérance envers ceux qui ne nous ressemble pas ( racines, idées, etc.) et commençons à parler de bienveillance et d'empathie. Acceptons que les autres ne voient pas le monde comme nous et battons nous pour faire entendre de manière cohérente notre vision du monde.
Pour cela, arrêtons les querelles à propos des investitures pour le moment et concentrons nous pour "bâtir la maison" dans laquelle les citoyens se reconnaitront. ( cf L'assemblée constituante de Franz Vasseur sur democratix.com)
Pour moi, les municipales ne seront pas une victoire pour notre mouvement et j'applaudis l'auteure de ce billet pour son annonce. Si nous voulons réellement changer les choses, prenons le temps. Le temps de ne pas céder à la panique , le temps de clarifier les projets.....
Et comme j'aime à le répéter : Nous avons le temps, il suffit de le prendre...
Imaginez : Il y à 100 000 ans, on "Taguait des Mammouths dans des grottes" et désormais, on se demande si on ne pourait pas aller vivre sur Mars...Dans le même temps, nous sommes sur une planète ou certains "Surfent" sur le Net pendant que d'autres chassent et cueillent comme nous le faisions il y a 100 000 ans...
Le temps n'est pas le même pour tout le monde.
Relativisons.....
Autre chose :
On parle de "Démocratie" mais ne somme nous pas capable d'inventer une autre forme de gouvernance pour aller plus loin ?
Voltaire a écrit je ne sais ou " La démocratie, c'est la tyrannie du plus grand nombre"...Ironiquement bien sur, mais à chaque élection il nous rappelle à cela...
Il existe d'autres formes de gouvernance et de management dont , je suis sur, notre mouvement tirerait profit...
La SOCIOCRATIE d'aprés les travaux d'Auguste Comte.
J'en ai parlé en MP avec Mme Delmas... Qui ne m'a pas encore répondu mais je pense qu'elle a d'autres priorités.
Je vous envoie quelques liens et si ça vous intéresse parlons en et diffusons...
http://www.taovillage.com/biblio/File/sociotao.ppt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociocratie
http://collectifnord91.lautre.net/ressources/textes/La_sociocratie.pdf
http://www.ecoattitude.org/spip/dist/vignettes/pdf.png
J'espère que vous apprécierez.
Dans l'attente de la création de mon Blog .... Procrastination quand tu nous tiens !! ;-)
Fwedc ou Fred du 05
Tout ce qui nous a amener la où nous sommes, ne nous laissera pas la où nous sommes...
Écrit par : fwedc | 23 octobre 2007
@Fwedc : merci pour ces liens, ces infos et ces pistes de reflexion, nous diffusons et reparlons en vite, cordialement, virginie
Écrit par : virginie v | 23 octobre 2007
Moi aussi je suis en rumination de blog.
Parce que même si j'ai par ailleurs une longue expérience militante (non politique), la frustration est là. Que ce soit au niveau local, où la lâcheté du non-choix le dispute au calcul pré-électoral. Faire une liste indépendante à Suresnes (92) ? Vous n'y pensez pas ! Que ce soit au niveau départemental, où il est de plus en plus clair que les élus qui tiennent vraiment les rennes du département sont semble-t-il foncièrement dans le vieux schéma d'alliance obligatoire sans même se poser la question préalable de l'existence politique même s'il y a des exceptions mais qui apparemment ne sont leader qu'auprès des "modemistes". Enfin au niveau national, où l'absence de direction et l'évidente mauvaise volonté d'un groupe qui pense Nouveau Centre et non MoDem, ce qui n'est pas un mal, mais un peu gênant au bureau national de l'UDF-MoDem.
Au final, je sens monter ce dégout profond pour cette absence de courage politique, qui sans aller jusqu'aux gesticulations moquetiennes à un vieux fond de bile rance et d'anciens calculs politiques plus dignes de la Troisième ou Quatrième République que d'un état digne, démocratique et moderne voire, soyons fous, post-moderne, ne parlons même pas d'être du XXIe siècle…
Pour autant, je reste, je tiens bon, et je suis ravis de le voir, je ne suis, nous ne sommes pas seuls. Je reste (je ne présume pas du choix des autres), pourquoi ? Je reste parce que la seule voie, aride, difficile, mais pas forcément lente qui nous reste est l'auto-organisation. Nos "élites" pédalent dans la choucroute, ou du moins le laisse à penser ? Et bien, c'est à nous et nous seuls de faire ce qu'ils ne peuvent pas faire.
De la démocratie interne ? Parlons, échangeons, construisons.
Une absence de structure et de hiérarchie fiable ? Soyons la structure et la hiérarchie.
Comment ?
Publions aussi : ce qui ne va pas doit être connu !
L'émergence nette du "courant" même si je n'aime pas le mot ni le principe, Génération Démocrate est un signe. En bons animaux sociaux, quand il manque une structure nous la créons, parce que l'humain social a horreur du vide. Elle n'est pas organisée ? Faux ! Communiquer, revendiquer une même appartenance, partager de mêmes idées et de mêmes constats en sont les prémices. Pas de direction ? Non, pas encore. Par contre nous avons des leaders en devenir, les bloggeurs (zut, j'en serais donc ? oups…) et une figure de proue : Quitterie. Après quelle sera la forme, la fonction ? La forme, elle viendra en sont temps, la fonction ? Elle a déjà commencé : le poil à gratter, les empêcheurs de ronronner en rond et surtout de s'endormir. La fonction dépendra de la forme définitive, si c'est un club, un courant, un club de troisième âge ou le corps réel du MoDem, en auto-organisation nous verrons.
Et que devons-nous faire ?
Déjà assumer notre position agissante : assumer le réseau, lier les sites, penser synthétique (yakafaukon).
Penser le congrès : dès que le mode de participation sera connu, devenir un moteur ce qui veut dire former groupe pour agir, mais aussi être force de proposition obligatoirement. Si nous ne pouvons pas poser des idées, montrer une force, une direction, nous n'aurons que difficilement voix au chapitre. Venir en inorganisé serait une erreur. Je ne veux pas d'un parti dans le parti, je veux une force, un groupe non pas de pression (même si elle sera de fait, là) un moteur pour tirer vers le haut, sortir des bas calculs de place, des enjeux de pouvoir archaïques, y compris en prenant des positions de pouvoir. La communication est un pouvoir, prenons-le, surtout qu'il est vacant.
Parlons concret :
Et là maintenant, tout de suite, hic et nunc ?
- systématisons les liens vers tous les sites de la "mouvance"
- créons un site centralisateur (agrégateur de rss, présentation) mais différent de celui de Quitterie, forcément. Même si elle et fer de lance, elle n'est pas notre cheffe. Elle est un moteur, parmi d'autres moteurs, même si le plus visible.
- assumons de groupes de travail : propositions pour le congrès et pour les municipales. Cela peut aussi fonctionner comme bourse d'échange et de partage des programmes municipaux, comme boites à idée.
Au travail. Si nous ne le faisons pas, le ronronnement nous submergera et nous perdrons des mois/années à reprendre la main.
Tiens, ça fera mon premier post de blog !
http://orangeverte.hautetfort.com/
Écrit par : OrangeVerte | 23 octobre 2007
Je pense qu'en matière de parité dans les gouvernances,on devrait donner davantage de pouvoir aux militants lors des investitures de façon à limiter le machisme des partis politiques.IL faut aussi une loi sévère pour interdire le cumul des mandats afin de dégager de nombreux mandats pour les autres.Et bien sur faire participer les Femmes.Dans la constituante de Monsieur Vasseur il ne figure pas pour la désignation des représentants des circonscriptions la parité homme femme,on ne parle que de l'age mais pas de la parité homme femme.Faisons comme les conseils généraux ( titulaire et suppléant sont de sexe différent). Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
@Orange Verte : déjà bravo pour ce premier post sur ton blog, j'aime ton expression "en rumination de blog" et je retiens l'essentiel, reflechissons, organisons nous et faisons.
Je te cite :
"Pour autant, je reste, je tiens bon, et je suis ravis de le voir, je ne suis, nous ne sommes pas seuls. Je reste (je ne présume pas du choix des autres), pourquoi ? Je reste parce que la seule voie, aride, difficile, mais pas forcément lente qui nous reste est l'auto-organisation. Nos "élites" pédalent dans la choucroute, ou du moins le laisse à penser ? Et bien, c'est à nous et nous seuls de faire ce qu'ils ne peuvent pas faire.
De la démocratie interne ? Parlons, échangeons, construisons."
Tout est dit, à très bientôt, virginie
Écrit par : virginie v | 23 octobre 2007
@Orangeverte
Voila j'ai inauguré ton blog pour t'encourager.Bravo pour le coommentaire.Il y en a qui ont de la chance d'avoir un blog....Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
Ohé,ohé,monsieur ,comment trouvez vous la présence de Virginie sur le blog?
-Quotidiennement citoyenne.
Ohé,ohé ,madame,comment trouvez vous la présence de Virginie sur le blog?
-Citoyennement quotidienne.
Ohé,ohé....mince ils sont partis.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
@OrangeVerte
Bienvenu parmi les blogosphéreux... euh pardon... les bloggeurs !
Tout ce que tu dis (ta première note !) fait écho à la raison de notre engagement ! Parfait !
Juste un petit conseil : désactive les derniers blogs mis à jour si tu ne veux pas faire de la pub aux blogs FN (c'était le cas lors de ma visite chez toi).... Après, au niveau de "l'hyper" démocratisation c'est un débat que l'on peut avoir.
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 23 octobre 2007
@Benjamin Sauzay : Blogosphereux..grace à toi mon cultureux prefere j'en apprends tous les jours des nouveaux mots;-) Bises, virginie
Écrit par : virginie v | 23 octobre 2007
Quel souffle ! J'en ai des frissons. Une fois encore pas un mot ne manque. Le soleil du Marché Blanqui t'aura particulièrement inspirée. Merci pour tout !
Bertrand
Écrit par : Bertrand | 23 octobre 2007
Bientôt 19h55
Si vous êtes dans les bras d'une fille
Qu'importe comment on se deshabille
Qu'importe comment les dessous s'éparpillent
Comme des bouquets de jonquilles
Ce sera le soir
Il fera noir
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
Comme prévu, j'ai éteint. Quelqu'un a des chiffres ?
Écrit par : Hervé Torchet | 23 octobre 2007
"Assurer que la parole de chacun sera entendu par tous" voilà un beau combat qui trouve toute sa raison d'être au sein du Mouvement Démocrate.
Les "cafés altermodemistes" organisés lors des soirées off de Seignosse, ont été l'occasion pour beaucoup de personnes d'exprimer ce souhait d'être enfin entendu.
Je trouve un parallèle troublant entre l'exigence d'être écouté chez les adhérents MoDem et l'impérieuse nécessite d'entendre les jeunes de notre Nation.
Le souffle nouveau vient justement de cette virginité, de cette incapacité à calculer pour soi qui se heurte soudain à l'affreuse réalité du monde de ceux qui savent et qui en profittent.
Alors Pagnol ou Mark Twain, il est urgent de faire même si nous craignons que ce soit impossible.
Je vous aime les filles, respect les garçons. Merci de cet air frais.
Didier un futur apatride qui a aujourd'hui la double nationalité : UDF et MoDem.
Écrit par : FOksabouge95 | 23 octobre 2007
"Assurer que la parole de chacun sera entendu par tous" voilà un beau combat qui trouve toute sa raison d'être au sein du Mouvement Démocrate.
Les "cafés altermodemistes" organisés lors des soirées off de Seignosse, ont été l'occasion pour beaucoup de personnes d'exprimer ce souhait d'être enfin entendu.
Je trouve un parallèle troublant entre l'exigence d'être écouté chez les adhérents MoDem et l'impérieuse nécessite d'entendre les jeunes de notre Nation.
Le souffle nouveau vient justement de cette virginité, de cette incapacité à calculer pour soi qui se heurte soudain à l'affreuse réalité du monde de ceux qui savent et qui en profitent.
Alors Pagnol ou Mark Twain, il est urgent de faire même si nous craignons que ce soit impossible.
Je vous aime les filles, respect les garçons. Merci de cet air frais.
Didier un futur apatride qui a aujourd'hui la double nationalité : UDF et MoDem.
Écrit par : FOksabouge95 | 23 octobre 2007
Je suis tellement troublé par la faute de gout de Quitterie qui participe à un café Démocrate avec un top noir et non le traditionnel caraco blanc que je valide deux fois mon post... excuser mon grand age
Écrit par : FOksabouge95 | 23 octobre 2007
En tout cas la mienne de parole n'est pas entendue. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
Conso: 600 Megawatts soit 10 millions d'ampoules à 60 watts chacune.En pourcentage 0,9 % de la conso. Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
ADN
Le projet de loi sur l'immigration et les tests ADN vient d'être adopté il y a quelques minutes.4 nouveau centre ont voté pour et 4 nouveau centre ont voté contre.François Bayrou a voté contre......Que des bonnes nouvelles ce soir...........Pierre
Écrit par : ulm pierre | 23 octobre 2007
Pierre ressemble au veilleur de permanence, tout est désert, il ne reste plus que lui pour faire la vigie. Merci de l'info.
L'an dernier, la conso avait diminué plus pendant les 5 mn, non ?
Écrit par : Hervé Torchet | 23 octobre 2007
En complément, les noms des 4 Nouveau Centre qui ont voté contre : Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Jean-Christophe Lagarde et Claude Leteurtre.
Le NC paraît surtout divisé dans cette affaire. En vérité, la moitié de ses membres a choisi de s'abstenir (10). Donc situation ambiguë. Mais une posture, dans une certaine mesure.
D'après l'AFP (je n'ai pas encore vérifié) la majorité des sénateurs UDF a voté pour.
Écrit par : Hervé Torchet | 23 octobre 2007
Je suis distrait : il n'y a évidemment pas eu de 2e vote au sénat.
Écrit par : Hervé Torchet | 23 octobre 2007
@Foksabouge95 ou Didier : Merci à toi Didier, ton post est aussi une veritable bouffée d'air frais, comme quoi on est tous d'accord ce n'est ni l'udf ni le modem ni Cap 21 qui est un label, notre socle à tous c'est bien des valeurs communes, l'envie de faire de la politique autrement, être de véritables citoyens actifs, renouveller la vie politique française..c'est notre socle commun, c'est un peu ca être modem, ce n'est ni une question d'age, ni une question d'orgine politique, c'est simplement un socle commun de valeurs qui servira à construire un projet qui nous ressemble, bien amicalement, virginie
Écrit par : virginie v | 24 octobre 2007
@Hervé Torchet
Merci pour l'expression.C'est vrai que je suis une vigie et un vrai couche tard.OK pour les 4 nouveau centre.Le patron de WWF est passé à la télé et est tres content du résultat .Tant mieux.La journée se termine mieux qu'elle avait commencé puisque ô surprise Hélène Grimaud est venue sur la 3 apres le débat à 0h 40 et ça c'est du bonheur et de la lumiére.... Pierre
Écrit par : ulm pierre | 24 octobre 2007
@Hervé Torchet
Merci pour l'expression.C'est vrai que je suis une vigie et un vrai couche tard.OK pour les 4 nouveau centre.Le patron de WWF est passé à la télé et est tres content du résultat .Tant mieux.La journée se termine mieux qu'elle avait commencé puisque ô surprise Hélène Grimaud est venue sur la 3 apres le débat à 0h 40 et ça c'est du bonheur et de la lumiére.... Pierre
Écrit par : ulm pierre | 24 octobre 2007
en tout cas, savez certains militants - dont moi, ds le XVè - de la déshérance.... Et soyez clair : pour ou contre Delanoë aux municipales. A titre perso, ma situation est contradictoire : je vois mal l'UDF (donc le MODEM) s'allier aux Verts, réactionnaires et obtus, et, dans le même temps, je refuse d'imaginer cette gourde de Panafieu mairesse de Paris, tant son incompétence est immense et ses troupes sans talent. Bilan, le cul entre deux chaises, je regarde les trains passer.... du moins, quand la grève s'achève. Quant à la démocratie interne de l'UDF/MODEM, je crains que ses apparatchiks jouent avant tout, sur Paris, leur réelection perso plutôt que l'ouverture à de nouvelles têtes, de nouveaux profils, de nouvelles expériences. Enfin, la sensibilité profondément centriste sera-t-elle encore vivante au sein du MODEM ? Voilà des questions que je me pose, du XVè (arrondissement et non siècle) où je suis.... Christophe Bertin
Écrit par : bertinbertin | 24 octobre 2007
@bertinbertin
Je pense surtout que le MoDem sera ce que l'on en fera !
Et ceci valable localement, dans nos communes et arrondissements, comme dans la démocratie interne au MoDem. Nous devons tous être vigilant et rappeler et défendre, aussi souvent que nécessaire, les valeurs qui nous rassemblent pour éviter qu'elles ne soient bafouées par certain.
Fabien
Écrit par : Fab | 24 octobre 2007
@Fabien : merci pour la justesse de ton commentaire, le Modem sera ce qu'on en fera, bien amicalement, virginie
Écrit par : virginie v | 24 octobre 2007
Le débat sur le financement des partis (enfin surtout du nouveau centre), a été interrompu et ajourné par le gouvernement.
ça donne un peu plus de sens à la fidélité dans l'engagement je trouve
Écrit par : philippe | 24 octobre 2007
@Philippe : je te rejoins totalement, Amities, virginie
Écrit par : virginie v | 24 octobre 2007
La question du Nouveau Centre et du MoDem devient sans cesse plus complexe ; je m'essaie à une première synthèse sur mon blog.
Écrit par : Hervé Torchet | 24 octobre 2007
FINANCEMENT DES PARTIS
Le gouvernement contraint d'ajourner le débat à l'Assemblée
Une proposition de loi déposée par le Nouveau Centre (centristes ralliés à Sarkozy) visait à faire bénéficier d'un financement public les groupes qui comptent plus de 15 députés, contre 50 auparavant. Après une séance houleuse et une suspension de séance, le gouvernement a décidé de temporiser.
L'Assemblée nationale
Le gouvernement a décidé mercredi 24 octobre d'interrompre l'examen de la proposition de loi du Nouveau Centre sur le financement des partis, après une série d'incidents de séance, a annoncé le secrétaire d'Etat Roger Karoutchi.
L'examen de la proposition de loi, visant à faire bénéficier la formation centriste ralliée à Nicolas Sarkozy d'un financement public, s'était déroulé dans un climat plus que tendu. La séance avait même été suspendue, à la suite d'une demande de vérification de quorum par la droite, qui craignait une majorité PS-Verts-UDF et alors que l'Assemblée s'apprêtait à se prononcer sur la motion d'exception d'irrecevabilité défendue par François Bayrou.
Sans doute une stratégie de Sauvadet
La vérification du quorum (présence de la majorité absolue des députés dans l'enceinte du Palais-Bourbon) avait été demandée par le président du groupe NC François Sauvadet.
Un peu plus tôt, les députés socialistes avaient réclamé en vain le passage au vote, faisant claquer leurs pupitres et chahutant pendant l'explication de vote de l'orateur UMP, qui avait dépassé son temps de parole.
Après une brève suspension de séance, François Sauvadet a demandé le quorum, entraînant la suspension des travaux pour une heure.
Bayrou dénonce une "manipulation"
Le texte NC, soutenu par le gouvernement, l'UMP et des députés PCF, vise à permettre à un parti politique de recevoir un financement public, même s'il ne compte pas au moins 50 candidats ayant obtenu aux législatives 1% des suffrages exprimés, comme le prévoit la loi en vigueur.
Dans sa motion, François Bayrou dénonçait la proposition comme une "manipulation" dans "l'intérêt d'un groupement", parlant même du risque "d'émiettement politique à usage alimentaire" au profit du Nouveau Centre.
"Ceci n'est pas conforme à l'exercice serein de la réflexion du Parlement, ce n'est pas conforme à une démocratie où le Parlement est respecté", s'est indigné l'ex-candidat UDF à la présidentielle.
"La démocratie n'a pas de prix mais elle a un coût"
De son côté, le secrétaire d'Etat Roger Karoutchi (Relations Parlement) avait soutenu mercredi matin la proposition, invoquant le "coût de la démocratie".
"La démocratie n'a pas de prix mais elle a un coût", a expliqué Roger Karoutchi, lors de l'examen de la proposition de loi NC, intitulée "pluralisme et indépendance des partis politiques".
Écrit par : Vali | 24 octobre 2007
Sur ce qui précède, j'ai omis de mettre mon sur-titre :
"LA HONTE DANS LA JUNGLE POLITIQUE !"
Écrit par : Vali | 24 octobre 2007
Oyez ! oyez !
La France est en pleine dérive proportionnaliste ! rendez-vous compte : le comité Balladur s'apprêterait à proposer qu'une fraction énorme des députés fussent élus à la proportionnelle ! non, vraiment, regardez le chiffre : 30. Oui, vous avez bien lu : 30. Donc une liste obtenant 20% des voix selon ce mode de scrutin empocherait ... 6 députés. La France court à l'instabilité... Il faut faire quelque chose ;-)
Pour plus d'info :
http://www.marianne2.fr/_afp_newsmlmmd.be2b2ac47783348d84cad193f68008fb.311_pnewsmlmmd.65eb27af130cb30a1d817bbef16828e1.a01_nnewsmlmmd.2e23636244eaba0c1a6b510548985371.381_r1
Écrit par : Hervé Torchet | 24 octobre 2007
@Hervé: Ils se fouttent vraiment de notre tronche... Affligeant. Tu me diras, ils ont bien besoin de trois-cent benêts à l'UMP pour meugler bêtement comme ils l'ont fait aujourd'hui...
(ma plume est un peu assassine ce soir, vous m'en excuserez!)
Nicolas
Écrit par : Nicolas Vinci | 24 octobre 2007
@ Hervé
merci pour cette vigilance: quelle horreur, la Ve République est morte!
que Guy Mocquet et Michel Debré viennent nous sauver
heureusement que cette commission existe ça permet de rire un peu
Écrit par : philippe | 24 octobre 2007
Comment ai-je pu manquer un tel article ? Il vaut mieux tard que jamais.
Nous allons y arriver, tous ensemble car nous allons dans le même sens, celui d'une vraie démocratie.
Amitiés.
Écrit par : aliciabx | 24 octobre 2007
oui, affligeant, ce chiffre de 30 députés seulement élus à la proportionnelle.
D'autant plus que j'ai l'impression que c'est la pire proportion.
Car elle justifie qu'il y a une part de proportionnelle dans l'élection.
Mais au niveau de nos pratiques citoyennes actuelles, on observe qu'un certain nombre de Français ne suivent pas les campagnes législatives de près et votent pour leur parti traditionnel sans voir vraiment quelle est la personnalité qui se présente (Or cela devrait être aussi le sens du scrutin majoritaire) .
Cela va conforter ces façons d'être citoyen sans gagner de l'autre côté, qui serait: apporter un réel poids à la campagne nationale des grands partis, comme celle des Européennes.
Bref, ce chiffre est le pire car on perd "en intensité" de campagne sur les 2 tableaux: local et national.
C'est pire qu'une mesurette, quoi.
Et comme le rappelle Hervé, si un parti fait 20% au niveau national et n'a alors même pas de groupe à l'Assemblée, quel est l'intérêt?
Écrit par : guillaumeD | 24 octobre 2007
Et bien voilà, je post enfin un commentaire après plusieurs visites sur les nombreux blogs "génération démocrate". Je suis une nouvelle venue en politique, bien que toujours intéressée par la chose publique et citoyenne, mais pas "djeun" pour autant (quadra bien sonnée).
Je me retrouve complètement dans tout ce que je lis ici et là et je ressens la même chose dans mon petit coin de province du sud où la situation est bien ambigüe avec un maire "radical valoisien/UDF" depuis 23 ans qui n'a jamais daigné se rabaisser à rencontrer les nouveaux adhérents et encore moins à travailler en équipe municipale démocratiquement. Alors, comme Quitterie et d'autres, je reste sur ces valeurs fermement et je ne me renierai pas, ce qui signifie que je travaille sur un projet municipal avec d'autres sensibilités qui respectent ce travail démocratique mais il n'est pas certain du tout que je parte sur une liste. Par contre, c'est plus compliqué au niveau du bureau départemental provisoire que j'ai intégré et où je souhaite me présenter après le congrès fondateur car des tensions existent entre des vrais "politiques" UDF ou UDF/MoDem et d'autres plus axés sur les valeurs démocrates et humanistes prônées par Bayrou.
J'espère que nous pourrons nous rencontrer à Paris lors du congrès; je suis certaine que déjà des projets de causeries "génération démocrate" se mettent en place.
Gardons le cap, laissons du temps au temps, je vous livre un très beau précepte du Dalaï-Lama : "La structure de base de la société humaine exige un sens de la responsailité fondé sur l'altruisme et la compassion. La source ultime du bonheur est l'altruisme. Le succès dans la vie dépend de la détermination, de la volonté et du courage. Et la source de ce courage est l'altruisme".
Écrit par : Gene | 24 octobre 2007
De mon point de vue, l'"instillation" (comme on disait voici qq années) d'une dose de proportionnelle ne commencerait à prendre un sens qu'à partir de 100 députés, compte rond qui permettrait à l'électeur de visualiser son vote. Mon candidat a "fait" 18% ? Il aura 20 députés. "Et voilà", comme disent les Américains.
Écrit par : Hervé Torchet | 24 octobre 2007
Je tape sur le NC, suite à la proposition de loi et au déroulement de la session d'aujourd'hui à l'Assemblée. Voir mon blog :
http://detoutesnosforces.hautetfort.com/archive/2007/10/24/le-psle-nc-a-la-mendicite.html
Écrit par : Michel Hinard | 25 octobre 2007
@Tous : je remercie Aliciabax qui souleve ce qui se degage de ce blog, de ces blogs, cette vitalite : nous allons y arriver car nous allons tous dans le sens d'une vraie démocratie.
@Herve : merci d'avoir souleve ce point, tu es notre vigileance orange Herve, merci beaucoup.
@Gene : ton message est plein d'espoir et je garderai le precepte en tete.
@Nico : j'espere une note sur le blog institution Nico, je t'embrasse, virginie
Écrit par : virginie v | 25 octobre 2007
Comme d'hab merci Quitterie.
Le ton est toujours aussi juste et l'ouverture d'esprit toujours aussi présente.
Juste une remarque pour Joest : ton raccourci n'est pas légitime.
Ne pas se porter candidate pour une élection donnée est très différent de ne pas s'engager.
Je n'ai pas grand chose à ajouter (c'est pour ça et pas par manque de temps ^^ que je ne pose jamais de commentaire) mais voir l'effervescence, la richesse et l'humanité qui parcourent ces blogs me donnent profondément l'envie de tenter l'aventure à un niveau moins individuel.
Donc merci à vous tous pour ça.
Écrit par : Gabriel | 25 octobre 2007
Chère Quitterie,
Je partage ô combien ton avis. En voici la preuve à travers la contribution que j'avais envoyée pour le Forum des démocrates:
1. Introduction :
Ces premières assises du MODEM sont une occasion à la fois unique et historique dans l’histoire du Centre de refonder son action politique sur des bases saines en adéquation avec les attentes de ses militants. Cette indispensable démarche de refondation doit s’appuyer sur une relecture de l’histoire récente de l’UDF afin de créer les conditions nécessaires à l’établissement d’un projet démocrate pertinent. Un projet politique étant par essence une représentation d’un futur à construire sur la base d’évolutions crédibles discernées en commun, sa mise sur pied nécessitera un positionnement clair, non dogmatique et innovant sur l’échiquier politique national ainsi qu’une organisation interne moderne, flexible et professionnelle.
Après avoir inventorié les principaux écueils à éviter et examiné la situation actuelle et l’histoire récente du Centre qui ne peuvent être ignorées, je m’attacherai à proposer des voies possibles à suivre débouchant sur des propositions concrètes à mettre en œuvre pour organiser progressivement le MODEM de manière idoine face aux défis qui se présentent à nous et dans l’optique des prochaines échéances électorales.
Cette démarche détaillée ci-après constitue ma contribution à ces premières assises.
2. Les écueils à éviter :
21 Créer un parti traditionnel de plus au fonctionnement vicié :
Dans sa « note sur la suppression des partis politiques » qui n’a rien perdu de son actualité, la philosophe Simone Weil explique de façon précise et concise pourquoi les partis politiques dans leur configuration classique sont incapables d’atteindre la finalité qui devrait être la leur et pourquoi, de ce fait, leur suppression serait un bienfait pour la démocratie.
Reprenant des considérations de Jean-Jacques Rousseau dans son Contrat Social, elle considère que :
· La raison discerne et choisit l’utilité innocente
· La raison est identique chez tous contrairement à la passion qui est propre à chaque être humain
· Les opinions convergent dans leur partie juste et divergent par les injustices et les erreurs dues aux passions, le consensus universel devant mener à la vérité
· Le vouloir commun est juste si les passions particulières sont neutralisées
· La constitution d’un Etat doit donc correspondre à un état d’équilibre dans le peuple pour une bonne exécution de son bon vouloir. (nous sommes là face au fondement même de la notion de démocratie).
Pour que le système fonctionne, deux conditions essentielles doivent être remplies :
· Le vouloir du peuple ne doit pas comprendre de passions collectives (car ces dernières conduisent à des formes de populisme détestables)
· Le peuple doit exprimer son vouloir à l’égard des problèmes de la vie publique et pas se contenter de faire des choix de personnes (nous sommes là face au sens véritable d’une élection)
Or, malheureusement, les partis politiques traditionnels, instruments de la pensée collective :
· Fabriquent de la passion collective par le biais de la propagande
· Exercent une pression collective sur la pensée de chaque militant qui les composent
· Ont pour unique fin leur propre croissance
· Transforment des moyens en fins (tout ce qui est du domaine des faits est de l’ordre des moyens (argent, pouvoir…). La pensée collective souvent incapable de s’élever au-dessus des faits peut prendre un moyen pour un bien absolu.)
· Considèrent de ce fait souvent la croissance du parti comme critère du bien alors que ce dernier devrait être la recherche de la vérité et de la justice
· Ont une doctrine vague car la notion de bien public est indiscernable si le parti est sa propre fin
· Sont le théâtre d’interminables et stériles conflits de personnes
· Utilisent l’alibi de dire que le service du bien public requiert une grande quantité de pouvoir et qu’ils n’en ont jamais assez
· Sombrent de ce fait dans l’absence de pensée et par voie de conséquence dans l’impuissance et dans le totalitarisme
· Proposent sans cesse le binaire pour/contre qui tue la pensée
· Pénalisent le non conformisme ou l’indocilté
· Pratiquent le mensonge politique constitué par l’association d’un désir de vérité et d’un désir de conformité à une pensée préétablie
Je laisse à chacun le soin de concrétiser toutes ces dérives par une multitude d’exemples récents au sein de l’UMP ou du PS. Mais les questions fondamentales restent :
· L’UDF a-t-elle échappé à ces dérives ?
· Comment faire pour que le MODEM n’y sombre pas ?
Pour répondre à cette dernière question, il apparaît nécessaire de :
· Ne pas créer un parti trop statique (cf les dérives ci-dessus inventoriées) mais un mouvement porteur d’évolutions voulues par les citoyens ou les militants. Le nom de Mouvement Démocrate est donc très pertinent
· Ne pas exacerber les passions collectives c'est-à-dire le plus souvent ne pas sombrer dans le populisme (la teneur de la campagne présidentielle de François Bayrou anti-système est apparue trop populiste aux yeux d’une partie de l’électorat)
· Ne pas faire d’anti-sarkozysme primaire
· Ne pas avoir de principes de fonctionnement qui n’aient pas été approuvés par les militants
· Laisser aux militants leur liberté de penser et ne pas simplement leur demander d’approuver des orientations des instances
· Favoriser la pluralité des lieux d’expression concrétisation du pluralisme de la pensée
· Ne pas se donner comme objectif l’augmentation du nombre de militants
· Ne pas entretenir un bipartisme insipide comme le font l’UMP et le PS
· Etre plus une force de proposition qu’une force d’opposition
· Avoir comme seule finalité la recherche du bien et de la justice et pour cela mettre sur pied un comité d’éthique veillant au contrôle du respect de cette finalité, l’éthique étant par définition une réflexion sur les fondements du bien agir
· Construire un mouvement incarné par François Bayrou et non centré sur François Bayrou pour ne pas sombrer dans la dérive sectaire
· Bien définir et différencier le rôle de chacun dans le mouvement d’où la nécessité d’avoir une commission des ressources humaines
· Ne jamais prétendre détenir la vérité mais être toujours en recherche de la vérité
· Pratiquer une réelle écoute des attentes de nos concitoyens
· Proscrire le dogmatisme et favoriser la tolérance
· Créer une commission communication veillant en coordination avec le comité éthique que le discours du MODEM ne sombre pas dans la propagande
22 Sombrer dans l’angélisme ou la barbarie:
Dans son ouvrage « le capitalisme est-il moral ? », le philosophe André Comte-Sponville, reprenant des considérations de Pascal articule le fonctionnement de la société autour de quatre ordres ayant des interactions synthétisées sur le tableau suivant :
ordre n° 1 2 3 4
nom de l'ordre technico-économique juridico-politique moral de l'éthique
ce que détermine l'ordre vrai/faux légal/illégal bon/mauvais amour propre/amour du prochain
Interfaces 1-2 expertise 2-3 équité 3-4 solidarité
2-1 droit des sciences 3-2 déontologie 4-3 générosité
et techniques
D’après Pascal, « le ridicule naît de la confusion des ordres et la tyrannie c’est le ridicule au pouvoir ». Deux sortes de tyrannie existent alors :
· La barbarie ou tyrannie de l’inférieur autrement dit l’intervention d’un ordre dans un ordre supérieur
· L’angélisme ou tyrannie du supérieur autrement dit intervention d’un ordre dans un ordre inférieur
Sur le tableau ci-dessus apparaissent alors clairement les tyrannies courantes dans lesquelles il ne faut pas sombrer :
Barbaries à proscrire :
· Modéliser la justice ou la politique qui ne sauraient se réduire à des équations ou à des comportements rationnels
· Modéliser la morale car chaque conscience à son propre mode de fonctionnement
· Judiciariser la morale où la liberté doit rester essentielle
· Moraliser l’éthique
Angélismes à proscrire :
· Moraliser la politique
· Moraliser la justice
· Moraliser l’économie et c’est pourquoi le capitalisme n’est ni moral ni immoral mais amoral au nom du principe de la différenciation des ordres
· Moraliser la science qui ne repose pas en premier sur des valeurs
· Politiser l’économie (la notion de politique économique est donc un abus de langage incompatible avec le principe de différenciation des ordres)
· Confondre générosité et solidarité
De ce principe de différenciation découlent les exigences suivantes :
· Les responsables politiques ne peuvent pas incarner les pouvoirs économiques et techniques
· Une formation éthique doit être donnée aux individus et aux décideurs
Appliqués à l’organisation future du MODEM, ces deux principes se traduisent par les nécessités de :
· Différencier à l’intérieur du MODEM les élus, les instances, les responsables des finances, et les experts travaillant sur les projets et programmes
· Créer un comité éthique pour former à l’éthique politique les élus et les militants et contrôler en permanence le respect du principe de différenciation des ordres.
23 Incarner une démocratie de rejet plutôt qu’une démocratie de projet:
Dans son brillant ouvrage « La contre-démocratie ou la politique à l’âge de la défiance », Pierre Rosanvallon détaille les dernières évolutions notoires dans la démocratie française. Il constate ainsi que :
· La démocratie est indissociable d’une tension et d’une contestation permanente
· La légitimité et la confiance confondues dans le vote sont vite séparées
De ce fait, pour canaliser l’érosion de la confiance, il faut organiser la défiance (et non pas la méfiance) et trois voies sont alors possibles :
· La démocratie d’expression constituant un pouvoir de surveillance (qui s’exprime par une grande vigilance, par une dénonciation des risques et des dérives et par une notation c'est-à-dire une évaluation techniquement documentée des actions du pouvoir en place)
· La démocratie d’implication constituant un pouvoir d’empêchement (la faculté d’agir a comme parallèle la faculté d’empêcher)
· La démocratie d’intervention constituant un pouvoir de mise à l’épreuve du jugement (pour obtenir par le procès ce qu’on a pas pu obtenir lors d’un vote)
Ces trois voies constituent une composante essentielle du fonctionnement démocratique ne nécessitant pas un recours aux urnes. Cette composante fondamentale s’appelle la contre-démocratie qui veut organiser la défiance (et non pas la méfiance) indispensable dans un fonctionnement démocratique réel. Mais cette contre-démocratie n’est pas sans risque de dérives. Les principaux risques sont :
· L’ « impolitique » qui est une absence d’appréhension globale des problèmes liés à l’organisation du monde commun (l’opposition systématique conduit toujours à une absence de vision et la contre-démocratie ne peut fonctionner que si elle s’articule sur une vision et donc sur un projet de société)
· Le populisme qui prétend représenter le peuple en ressuscitant son unité sur un mode imaginaire dans une prise de distance radicale avec ce qui est sensé s’y opposer (des catégories sociales choisies comme boucs-émissaires, les médias, les partis dominants….)
· Une judiciarisation excessive de la politique
· Un pouvoir d’empêchement excessif virant à l’obstruction
· Un pouvoir de surveillance excessif virant à l’immobilisme
La contre-démocratie constitue un juste équilibre entre les fonctions de rebelle (celui qui rejette la situation actuelle et propose des transformations radicales), de résistant (celui qui agit dans le contexte d’une impossibilité d’intervenir de façon critique dans le cadre d’institution existante) et de dissident (celui qui témoigne des failles d’une entreprise à tendance totalitaire). Pour qu’elle fonctionne de manière efficiente, la contre-démocratie doit être organisée mais non institutionnalisée sinon elle sombrerait dans une routine ou un systématisme incompatibles avec sa finalité.
En résumé, les trois piliers de la démocratie sont :
· Un gouvernement électoral représentatif (des instances élues au niveau d’une formation politique)
· Une contre-démocratie organisée (c’est le rôle des militants dans une formation politique)
· Un travail réflexif et délibératif du politique pour discerner et initier les évolutions nécessaires (c’est le rôle des commissions dans un parti politique).
Le MODEM, de par son positionnement politique, est appelé à devenir l’articulation centrale de la contre-démocratie en France. Pour ce faire, l’organisation interne du MODEM doit elle-aussi s’appuyer sur les trois piliers de la démocratie précités.
Cette dernière considération entraîne les nécessités de :
· Permettre aux militants d’organiser à leur guise l’indispensable contre-démocratie et donc leur permettre d’être à la fois rebelles, résistants et dissidents
· Avoir des instances représentatives
· Mettre sur pied des commissions d’experts
· Mettre sur pied une commission des élus
· Pratiquer la contre-proposition argumentée et pas l’opposition systématique
· Faire représenter toutes les sensibilités du MODEM dans les commissions et les instances
· Faire contrôler le bon fonctionnement de l’ensemble par une commission éthique
NB : le cas spécifique d’Internet
Internet est un média de surveillance par excellence. Il correspond à un social de pure circulation et d’interaction libre, avec une tendance à l’expansion incontrôlable. Il est un élément de démocratie directe qui s’adapte spontanément aux fonctions de vigilance, de dénonciation et de notation.
Ce média est un outil extraordinaire qui a ses risques et ses limites. A titre indicatif, tous les sondages réalisés via Internet lors des élections présidentielles donnaient François Bayrou présent au second tour et l’emportant sur Nicolas Sarkozy. Or la réalité de l’élection a été toute autre. Une utilisation a bon escient de ce média sera donc à discerner par la commission communication.
3. La situation actuelle :
31 L’histoire récente de l’UDF:
L’UDF a longtemps été un mouvement organisé autour d’un réseau de notables soutenus par quelques militants locaux dans le cadre d’une organisation globale très centralisée.
En 2002, à la suite de l’élection présidentielle se produit l’agression de Jacques Chirac ayant comme finalité de supprimer l’UDF et de réduire la majorité présidentielle à la seule UMP regroupant en une seule entité le RPR, les radicaux et les centristes. Une majorité d’élus UDF rejoint l’UMP , seule une trentaine de résistants formeront alors le groupe UDF à l’Assemblée Nationale. A la suite du 21 avril, Jacques Chirac a estimé que la seule réponse possible au sursaut républicain dans les urnes était un bipartisme fort pour lequel l’UMP devait être le courant de droite. François Bayrou avait, lui, milité pour un gouvernement d’union nationale mais cette occasion n’a pas été saisie par le Président de la République d’alors.
De 2002 à 2007, l’UDF s’est attachée à apparaître comme un parti libre et indépendant appelé à devenir un parti de gouvernement et plus seulement une force d’appoint.
En 2007, François Bayrou est absent du second tour des élections présidentielles après une brillante campagne. Entre les deux tours se produit une agression plus soft de mais réelle de Nicolas Sarkozy qui entraîne 22 des 30 députés dans sa majorité présidentielle et accepte la création du Nouveau Centre.
L’UDF possède des statuts expliquant le fonctionnement interne du parti mais étant peu prolixes sur le rôle des militants et définissant l’objet de manière laconique.
Au congrès de Janvier 2005, le comité Berthier, suite à une vaste consultation des militants, synthétise celle-ci sous la forme de 22 propositions.
Il existe à l’UDF un site Internet très performant.
Un système de colloques à la fois directifs et participatifs à alimenté la campagne présidentielle de François Bayrou.
Un certain amateurisme convivial est apparu dans les campagnes du printemps 2007.
La parité reste embryonnaire.
32 La naissance du MODEM:
Lors de la campagne présidentielle se sont regroupés sur le nom de François Bayrou des citoyens d’origine et d’horizons divers dont il faut fédérer les énergies au sein d’une nouvelle structure.
Le MODEM est donc une force politique nouvelle destinée à créer un centre indépendant qui ne soit plus simplement une force d’appoint et qui casse définitivement l’image d’une formation de droite qui colle encore à l’UDF. Le MODEM est une force de proposition appelée à créer des alliances qui ne soient pas des alliances de principe. Il s’agit de refonder le centre dans la mouvance de la dynamique de la campagne présidentielle. Le MODEM est une force nouvelle symbole d’une nouvelle manière de faire de la politique.
32 Les leçons à tirer de l’histoire récente:
Le MODEM correspond à une cohabitation d’anciens et de nouveaux a faire vivre sans créer de frustrations, de craintes ni de regrets. Ce défi doit être relevé grâce à une organisation permettant de créer la confiance nécessaire sans sombrer dans l’immobilisme et en suscitant l’intérêt des citoyens.
4. Les voies à suivre :
41 Les grandes lignes de l’organisation à mettre en oeuvre:
Le MODEM doit être avant tout un lieu de discernement communautaire ayant comme finalité de proposer aux citoyens à travers ses représentants élus les réformes d’intérêt général nécessaires à une évolution performante et solidaire de la société française dans le cadre de la construction européenne. Cela suppose une organisation professionnelle où le MODEM serait une entreprise au service de ses idées et de sa vocation réformiste avec un fonctionnement axé sur une fidélité sans faille aux principes et aux valeurs sur lesquels sa démarche a toujours été fondée, une qualité d’analyse des situations permettant d’établir des projets crédibles et réalistes et une fiabilité opérationnelle ne laissant pas ces projets au stade de promesses de campagnes électorales, le tout devant être décliné dans un climat de démocratie participative contrôlé par la démocratie représentative.
Cette organisation souple basée sur le principe de la subsidiarité doit comprendre des lieux d’écoute, des lieux de formation des lieux d’analyse, des lieux de synthèse, des moyens financiers importants sainement utilisés , une approche des ressources humaines rationnelle, des lieux de communication et des lieux d’action. Pour ce faire, il ne s’agit pas de créer de toutes pièces une nouvelle structure mais d’adapter aux exigences de la société moderne le fonctionnement de structures ayant déjà fait leurs preuves, en tenant compte du fait que le nombre de bonnes volontés disponibles ira en croissant ce qui correspond déjà à la tendance actuelle.
Les lieux d’écoute seront avant tout les sections locales du MODEM (qu’elles soient municipales, sectorielles ou départementales) qui doivent être bien répertoriées avec à la tête de chacune d’entre elles un correspondant bien identifié disposant d’un e-mail personnalisé et connaissant l’ensemble des informations sur le fonctionnement interne et sur la doctrine de notre mouvement. Il se créera ainsi un réseau d’hommes et de femmes constituant le premier relais avec les citoyens, une sorte de centre d’accueil pour les idées ou les propositions nouvelles et pour toutes les personnes qui se sentent appelées à nous rejoindre.
Cela demandera également un investissement en matière de formation car bien accueillir ne se décrète pas mais correspond à une attitude faite de disponibilité intérieure qui n’est pas forcément naturelle mais qui peut être atteinte à force de pratique et de vigilance. Notre famille de pensée qui a pris le parti de la vérité sans pour autant prétendre la détenir doit donc avant tout s’attacher à bien accueillir les différences de sensibilités et d’opinions car la contradiction a toujours été source de progrès. Ceci est d’autant plus important depuis l’arrivée au MODEM de militants aux sensibilités nouvelles et affirmées. Une famille politique démocratique et pluraliste ne peut que pratiquer une vraie écoute qui tranche avec l’autisme si courant dans la classe politique.
Pour que les débats futurs ne tournent pas en discussions de cafés du commerce, des possibilités de formation doivent être données aux militants demandeurs. Les Rencontres de l’UDF auxquelles nous pouvions autrefois participer en région parisienne furent un bon exemple de formation existante et il faudrait généraliser à tout le territoire cette initiative sous la forme de rencontres démocrates décentralisées. Les commissions de réflexion doivent être par ailleurs réactivées et organisées à un niveau décentralisé pour que cette réflexion soit vraiment nationale (et pas seulement francilienne) et porteuse de fruits. Enfin, la formation doit pouvoir concerner les personnes comme moi issues de la société civile qui souhaiteraient défendre nos couleurs lors d’élections locales mais qui estimeraient nécessaires pour elles d’être plus amplement informées sur les techniques de campagnes électorales. Ce type de démarches contribuerait largement à estomper l’image d’un mouvement de notables que notre formation a encore trop souvent et à la remplacer par une image jeune, dynamique et démocratique. Dans tous les cas, cela suppose la mise sur pied rapide d’un service de formation mettant en adéquation les attentes des militants et les besoins de notre mouvement, service organisé nationalement et disposant de relais locaux.
Des lieux de synthèse et d’analyse existent déjà dans notre famille de pensée à travers le Bureau National et le Conseil National. Les Commissions de réflexion ont également un rôle dans ce domaine qui doit les amener à devenir des forces de propositions car toute réflexion n’est intéressante que si elle trouve une concrétisation pouvant réformer de manière significative un aspect de la société française. Le MODEM doit avoir en son sein un organisme qui centralise les propositions des militants pour les intégrer dans les programmes ou plateformes dévoilées lors des grandes manifestations nationales. Les instances dirigeantes doivent présenter la mouture finale qui doit être établie à partir de l’expression des militants. Dans les partis vraiment démocratiques, le dialogue est permanent entre la base et le sommet sans que des aigreurs ou des regrets ne s’installent à partir du moment où chacun respecte des règles de fonctionnement entérinées par tous. Dans le respect de sa tradition humaniste, le MODEM se doit de fédérer les analyses des militants sans leur imposer une analyse officielle, sorte de vérité qui vient d’en haut pour laquelle il est toujours difficile de prendre parti dans la mesure où l’adhésion est par essence un mouvement intérieur d’approbation et d’appropriation et non une acceptation résignée qui comprend toujours une part de contrainte. La vérité ne se décrète pas, elle se recherche et elle se construit à travers une fédération des énergies depuis la base jusqu’au sommet qui doit déboucher sur une analyse et une synthèse commune que nos élus devront défendre et véhiculer à travers tout le pays. Quand la cause est juste et le pluralisme respecté, les idées finissent toujours par faire leur chemin de liberté et de libération.
L’organisation qu’il faut mettre sur pied demandera des moyens financiers importants. Ce sujet est sensible dans l’opinion. Beaucoup de nos compatriotes ont l’impression que le côté récurent des « affaires » rapportées par les médias est inéluctable, les plus extrémistes d’entre eux adoptant la formule du « tous pourris ». Travaillant dans le secteur des travaux publics, j’ai pu constater que des pratiques illégales qui avaient cours dans presque tous les partis ont régressé suite aux dernières lois sur le financement des partis politiques mais que du chemin restait encore à faire. Il serait tout à l’honneur du MODEM de lancer un débat sur le coût du fonctionnement de la démocratie et en particulier sur un financement des partis et des campagnes électorales transparent. Je pense que les citoyens sont prêts à payer via leurs impôts le juste prix du fonctionnement de la démocratie française mais qu’ils veulent être informés de la saine utilisation des fonds correspondants. Un parti politique doit être géré comme une entreprise avec publication des budgets prévisionnels et des rapports de gestion annuels accessibles à tous. Notre formation doit être pionnière en la matière. Cette question restée trop longtemps taboue doit être abordée de front pour en finir avec le climat de suspicion qui hante la vie politique française.
Le MODEM doit également comporter un service des ressources humaines capable de recenser les besoins du mouvement en forces vives, de centraliser les offres de services des militants et le cas échéant d’organiser les formations nécessaires. Une gestion professionnelle et humaniste des ressources humaines permettra de dynamiser le mouvement et d’accompagner au mieux son évolution. Des représentants des ressources humaines devront en particulier faire partie des commissions d’investiture à raison de 50% de l’effectif de ces dernières afin que le fonctionnement de ces commissions soit plus efficace et puisse être moins taxé de partialité ; cette disposition permettant également que l’intérêt de notre formation l’emporte sur les ambitions personnelles aussi légitimes soient-elles.
La communication et l’action sont deux notions indissociables et très à la mode. La communication fonctionne plutôt bien au MODEM grâce à Démocratie Info et ses argumentaires réguliers et surtout grâce au site du mouvement très bien fait et très convivial . Sur ce site se trouvent toutes les informations permettant de découvrir la structure de notre famille de pensée, ses valeurs et ses projets. Il a été possible d’y trouver lors des récentes campagnes les tracts et documents nécessaires pour défendre et faire connaître nos propositions et j’ai beaucoup tracté sur Internet lors de ces campagnes. Ce site est donc un extraordinaire moyen de communication et il serait donc judicieux de créer des sites similaires pour les élections locales. Dans la même logique, il faudra bien mettre sur pied un réseau national de correspondants capables de répondre à toute lettre dans un délai raisonnable. Enfin, il faudra bien multiplier les équipes capables d’organiser des meetings tant d’un point de vue logistique que d’un point de vue contenu de fond.
Enfin, il serait bon de créer des structures souples en réseau capables d’organiser et de fédérer les actions sur le terrain et d’informer les militants des actions concrètes décidées par les instances du mouvement. C’est toujours ce savant dosage entre la réceptivité, la créativité et l’interactivité qui provoque l’action qui s’impose au sortir d’un processus de discernement communautaire où les militants doivent pouvoir s’exprimer, les spécialistes être écoutés , les instances être à l’écoute des uns et des autres pour dégager une synthèse se traduisant par des projets fédérateurs que les militants feront connaître sur le terrain et que nos élus défendront dans les différents organismes officiels qui gèrent , chacun à son niveau la vie politique de notre pays . Cette longue chaîne de l’action est incontournable pour donner à notre famille de pensée la visibilité et la lisibilité nécessaires à une formation attachée à des valeurs humanistes et mue par une espérance forte et un réalisme sans faille au service de l’intérêt général.
42 La nécessité d’une certaine forme de confiance:
Aux dernières échéances électorales, l’UDF puis le MODEM ont réalisé des scores qui n’étaient pas à la hauteur de leurs espérances. Certains à l’intérieur même de notre formation se sont contentés de ces différents scores, d’autres plus audacieux les ont présentés comme des succès mais la réalité est là, à la fois rude et incontournable, nous nous sommes retrouvés à chaque fois dans le camp des perdants.
Si nous voulons devenir un parti de gouvernement, il nous faudra sortir au plus vite de cette spirale de la défaite et mettre en œuvre une dynamique victorieuse axée sur la finalité de notre démarche. Notre sigle MODEM symbolise cette finalité et induit des exigences qui ne transparaissent pas naturellement dans la vie de notre formation. Il exprime clairement que l’intérêt commun et le dessein ultime qui nous unissent est précisément l’instauration de la démocratie en France. En la matière, la situation politique actuelle démontre que la tâche qui se présente à nous est conséquente car les sarkozystes ont instauré une quasi-monarchie insipide où le Parlement est marginalisé et les citoyens objets de séduction. La démocratie est par essence une forme de gouvernement où la souveraineté appartient au peuple et ne saurait lui être confisquée. Le MODEM a donc naturellement vocation à être un parti de gouvernement issu du suffrage universel pour mettre en application un projet politique humaniste et en rendre compte de manière régulière aux citoyens. Cette situation devrait déjà être expérimentée dans nos propres rangs dans le cadre de la démocratie interne. Cette dernière exige que la souveraineté appartienne aux militants et surtout pas aux instances ou aux élus. Elle implique pour être effective la réalisation de cinq conditions.
1) L’organisation du MODEM doit être simple, souple, transparente, évolutive voulue et choisie par les militants, respectée par les instances et les élus sans exception et traduite par des statuts.
2) Un contrat de confiance doit être établi entre les militants et ceux qui les représentent tant au niveau interne (instances) qu’au niveau national (élus) afin de pérenniser entre les uns et les autres une réelle proximité et des échanges réguliers.
3) La possibilité doit être laissée à tout militant qui le souhaite de se former pour à moyen terme entrer dans les instances du mouvement où se présenter à une élection locale ou nationale.
4) Un dialogue permanent doit s’instaurer entre les militants et les instances basé sur le respect et l’écoute mutuelle nécessaire en n’oubliant pas que la souveraineté est du côté des premiers.
5) Des rassemblements nationaux réguliers clarifiant nos projets devant l’opinion publique en conclusion de nos débats internes doivent être organisés.
A ce jour, ces conditions ne sont que partiellement remplies dans notre formation même si notre bilan est plutôt flatteur comparé aux autres formations politiques. Le chemin à parcourir pour une idée nouvelle émanant d’un militant est encore trop complexe, trop incertain et trop parsemé d’obstacles et de réactions ambiguës pour que la démocratie interne soit effective à l’heure actuelle. Le militant MODEM, s’il n’est pas vigilant, sera le plus souvent réduit à des tâches logistiques ou d’approbation tacite. Il risque de devenir une sorte de mort-vivant à l’esprit critique anesthésié et à la marge d’initiative réduite à une peau de chagrin. Il est encore trop lié malgré lui par des traditions de notabilité et de centralisme d’un autre âge issues de l’histoire de notre formation. Les signes annonciateurs de cette situation ne manquent pas.
Les élections internes se déroulent quasi systématiquement avec une liste unique. Il s’agit d’une pratique non démocratique qui favorise l’abstention car elle ne laisse pas la parole aux militants dans la mesure où des pseudo choix synonymes de tractations et d’arrangements ont été faits de manière occulte sans que ceux-ci en soient informés.
La parité est loin d’être bien respectée dans les instances, les commissions et les listes de candidatures.
Lors des rassemblements de notre mouvement, les débats sont encore trop préparés et orientés de telle manière que les militants aient un accès à la parole restreint et soient soumis à une pesante incitation à l’approbation.
Enfin, les textes importants produits dans le passé par l’UDF ont trop souvent été émis par un comité restreint dont l’accès reste mystérieux et qui semble considérer que sa production constitue la seule vraie parole de notre mouvement.
Ces trois exemples démontrent à eux seuls que le chemin vers la démocratie interne est encore long. Mais la tâche n’est complexe qu’en apparence car il s’agit avant tout d’une affaire de confiance et donc d’état d’esprit. Si les futures instances du mouvement ne font pas assez confiance aux militants pour les laisser s’exprimer et contribuer à la démarche de notre formation, le MODEM restera un parti à deux castes : les instances et les élus qui disent parce qu’ils savent et les militants qui exécutent parce qu’ils ne savent pas encore. Seule une confiance mutuelle peut mettre un terme à cette dualité pesante et antinomique avec notre finalité. Si nous ne savons pas mettre en œuvre cette confiance dans nos rangs, nous ne serons pas un parti de gouvernement car la démocratie est une affaire de confiance entre les élus et les citoyens.
La confiance ne se décrète pas, elle se construit progressivement, en interne d’abord puis à l’échelon national ensuite. Avant le temps des propositions, voici donc venu le temps de la confiance. Ce temps ne doit pas être oublié ou escamoté si nous prétendons nous unir pour installer une vraie démocratie en France. Les vraies réformes dont le pays a besoin ne peuvent être mises au point puis proposées aux citoyens que dans un climat de sérénité. Oui, vraiment l’avenir est à la confiance !
43 Mettre en œuvre les moyens de notre politique :
Notre formation doit afficher clairement ses objectifs : devenir un parti de gouvernement par le biais de prochaines élections et pour ce faire proposer à l’approbation des électeurs un programme politique réaliste et courageux pour les années à venir. Cette démarche est logique et louable mais le MODEM se donne t-il les moyens de concrétiser son ambition ?
La légitimité des instances et des élus de notre mouvement n’a pas à être remise en cause mais se doit d’être mieux utilisée. Notre formation ne sait pas à ce jour fédérer les énergies et les compétences au service de son ambition. Les programmes électoraux ont souvent été, par le passé, établis en comités restreints peu accessibles pour les militants à qui il est demandé d’approuver la production de ces comités lors des grands rassemblements réguliers dans notre formation. Tant que cette procédure n’évoluera pas en impliquant et en responsabilisant un maximum d’adhérents, le MODEM se contentera d’accumuler les résultats prometteurs. Mais les promesses ne sont intéressantes que lorsqu’elles sont tenues. Les résultats des récentes élections nationales ou partielles ont beau être encourageants, ils n’ont pas encore transformé de manière significative la donne politique nationale. L’organisation actuelle du MODEM ne permet qu’aux ténors de notre mouvement de tirer leur épingle du jeu mais pour devenir un parti de gouvernement il faudra bien d’avantage. Les traditions de notabilité et d’amateurisme convivial doivent faire place à une organisation professionnalisée basée sur l’entente et la confiance entre toutes les compétences mises en synergie. Il ne s’agit la ni d’une intuition géniale, ni d’une aventure audacieuse mais simplement de la mise en adéquation de nos moyens réels avec notre ambition légitime. Depuis le milieu de l’année 2007, le départ d’anciens cadres du mouvement vers le Nouveau Centre a pu donner l’impression d’une pénurie de moyens mais les forces vives restantes et renouvelées depuis sont suffisamment diversifiées, compétentes, volontaires et courageuses pour qu’un nouvel élan soit donné à l’essor de notre mouvement. Encore faut-il qu’une volonté politique existât au sein des instances et dans l’esprit des élus du MODEM pour inventorier les compétences des militants et construire sur ces bases une nouvelle organisation politique efficace capable d’être une force de proposition et de conviction en attendant d’être un parti de gouvernement. Les travaux du comité Berthier étaient en ce sens prometteurs et il est nécessaire d’aller jusqu’au bout de la démarche. Pour ce faire, il faut que les militants soient disponibles, patients et acceptent le cas échéant d’être formés. Mais il faudra aussi que les instances et les élus soient plus à l’écoute des militants et leur fassent d’avantage confiance tant sur le terrain des idées que sur celui de l’action. L’expérience des uns et l’audace et la capacité d’innovation des autres doivent faire bon ménage pour rendre notre formation plus moderne, plus réceptive, plus efficace et plus dynamique.
Le chemin qui reste à parcourir est encore long car les traditions restent fortes au MODEM. Charles Péguy écrit qu’il y a quelque chose de pire que d’avoir une âme perverse et même une âme mauvaise, c’est d’avoir une âme habituée.
Le MODEM doit donc se défaire de ses mauvaises habitudes issues de son histoire pour faire place à une dynamique nouvelle se traduisant par une gestion professionnelle des ressources humaines à travers une fédération des énergies et des compétences depuis la base jusqu’au sommet de notre mouvement. Cette dynamique générera une motivation et une force de conviction contagieuses indispensables pour remporter des succès électoraux. Sans cette réforme de notre mode de fonctionnement, nous resterons un parti de contestation marginal et le centre restera un ailleurs pour doux rêveurs perpétuellement insatisfaits. Rassembler les Français autour de notre projet suppose d’abord que nous nous rassemblions en interne pour mettre au point et faire vivre ce projet. Rassembler veut dire faire participer et responsabiliser le moindre adhérent sans le considérer comme un simple exécutant. C’est cette révolution culturelle qui est à la base des changements indispensables pour satisfaire notre ambition collective. Osons donc la confiance mutuelle et la responsabilité partagée pour devenir un parti de gouvernement. Le MODEM ne peut plus se contenter de laisser une minorité d’élus et de dirigeants gérer l’essentiel et laisser les militants s’occuper du secondaire car cette démarche trouvera rapidement ses limites y compris au niveau électoral.
Des moyens importants et méconnus et donc sous-employés existent au sein de notre formation. Ils sont constitués du savoir faire et du savoir être de chaque militant. Le temps est venu d’exhumer ce trésor et de le faire fructifier pour concrétiser notre grand dessein national.
Notre formation a dans l’immédiat la politique des ses moyens. Il est urgent qu’elle se donne les moyens de sa politique.
5. Les propositions :
1) MODEM organisé dans le futur comme une fédération de courants du centre sous la forme d’une union sans uniformisation toujours source de frustrations et de perte de créativité. Cette fédération comprendra 4 pôles :
· Pôle social démocrate articulé autour de transfuges du PS
· Pôle chrétien démocrate articulé autour de l’UDF qui doit devenir une des composantes du MODEM
· Pôle écologiste articulé autour de Cap 21 et de transfuges des Verts
· Pôle radical articulé autour de transfuges du parti radical valoisien et du MRG
2) Mettre en œuvre les propositions d’action du comité Berthier après les avoir fait approuver et compléter par les nouveaux militants
3) Faire écrire des statuts complets par une commission spéciale accessible aux militants à faire approuver au prochain congrès
4) Définir le cheminement d’une idée neuve d’un militant qui ne soit pas un parcours du combattant
5) L’acte de bâtir dans le BTP tourne autour de trois acteurs majeurs différenciés: un architecte, un technicien et un financier . Pour le MODEM
· Architecte = commission projet (proposition Berthier n°8) = définir une vision de la société
· Technicien = commission programme (proposition Berthier n°9) = définir les moyens de concrétiser cette vision
· Financier = commission des finances = réunir les moyens financiers pour faire fonctionner le système
6) Mettre sur pied une commission des ressources humaines basée sur l’exploitation de CV type dont un exemplaire vierge à remplir doit être diffusé à tous les militants. Cette commission sera chargée de la détection de candidats, de la prévision des formations et de la recherche de membres pour les commissions qui en feraient la demande
7) Mettre sur pied une Commission éthique chargée de l’arbitrage, du contrôle, de la vérification permanente de la non dérive de la finalité initiale du mouvement et de la vérification permanente de l’application du principe de différenciation des ordres et des tâches
8) Mettre sur pied une commission communication s’occupant d’Internet, de l’organisation des campagnes, de la formation aux techniques de campagne, des relations avec les syndicats, les associations et les corps sociaux, et de l’organisation des colloques en association avec les autres commissions
9) Toutes les sensibilités du mouvement ainsi que la parité doivent être respectées dans chaque commission
10) Les commissions doivent fonctionner selon un juste dosage participatif-représentatif
6. Conclusion :
Etablies à partir d’une relecture de l’histoire récente de notre formation et étayées à la base par les avis éclairés de philosophes reconnus, les 10 propositions précitées devraient permettre d’organiser le MODEM de manière à bien aborder les futures échéances électorales et en particulier celles du printemps prochain.
Le temps presse mais la tâche est à la fois ardue et exaltante. Je suis prêt à mon modeste niveau à participer très activement à cette entreprise afin de ne pas laisser retomber la dynamique de la campagne présidentielle. Le projet d’espoir ne doit pas rester lettre morte.
Etienne Béranger
MODEM Issy les Moulineaux
06 27 60 40 26
Écrit par : BERANGER Etienne | 25 octobre 2007
@ Etienne : je ne doute pas du bien fondé de ton action, mais n'est-il pas plus simple quand tu apportes un commentaire à un blog de partager un lien vers ton fichier plutôt que d'en copier-coller l'intégralité ?
Écrit par : Lars | 25 octobre 2007
@Gabriel : merci d'avoir pris le temps de poser ce commentaire et de soutenir, amities, virginie
@Etienne et Lars : merci beaucoup Etienne pour ta contribution mais je rejoins Lars un lien est plus facile, Amities à vous deux, virginie
Écrit par : virginie v | 25 octobre 2007
Voici mon intervention à la réunion ce soir dans le Var avec Eric AZIERE :
http://e-soutiens.bayrou.fr/reunion_du_25_octobre_a_sanary_avec_eric_aziere
Du coup il m'a demandé mon texte que j'avais lu . Et il est parti avec !
Amitiés
Chantal
Écrit par : force_hyeres | 25 octobre 2007
@Chantal : à l'etourdi ;-) Merci pour le lien sur ton intervention et ne change pas Chantal tu es parfaite, amities, virginie
Écrit par : virginie v | 26 octobre 2007
Merci Quitterie : tout à fait d'accord avec ton excellent article.
Bravo de mettre de côté ton ego ou l'envie de pouvoir, certains n'ont pas cette honneté intelectuelle.
Parfois aussi, on fait des concessions en se disant qu'il vaut mieux être dans le système pour le faire changer, mais la question reste toujours : à quel prix ?
Écrit par : Chroniques ma banlieue | 26 octobre 2007
@Chronique de ma banlieue : tu as tout à fait raison Valerie et tu poses les questions, on aura l'occasion d'en reparler, Amities, virginie
Écrit par : virginie v | 26 octobre 2007
@ virgine: pourquoi l'étoudie ? j'ai oublié quelque chose ? Ah ! la bise peut-être ! Alors GROS BISOUS (rires) ! Chantal
Écrit par : force_hyeres | 26 octobre 2007
@Chantal : euh non je parlais d'Eric Aziere qui etait parti avec le discours ;-)) mais tant mieux car ca m'a permis d'obtenir un "gros bisous" ( rires), Bises, virginie
Écrit par : virginie v | 26 octobre 2007
clap clap ;-)
Écrit par : Clément Le Ricousse | 26 octobre 2007
BONJOUR
est il possible de reprendre ton article sur notre blog, avec le lien vers le tien bien entendu
avec mes remerciements
Écrit par : puyguilhem | 29 octobre 2007
@Puiguilhem : la reponse est bien evidemment oui! je fais part de ca à Quitterie si elle ne l'a pas déjà vu! amities, virginie
Écrit par : virginie v | 29 octobre 2007
super merci! le lien du site sera bien évidemment écrit
à très bientôt
amitiés oranges
Écrit par : puyguilhem | 29 octobre 2007
@puyguilhem : Merci à toi, amities democrates et oranges, virginie
Écrit par : virginie v | 29 octobre 2007
Voici ce que j'ai posté ce matin sur e-soutien et bayrou.fr:
" Un pas en avant....
Est-ce un hasard ?...quelques jours seulement après mon intervention dans le Var , lors de la venue d'Eric Azière dans laquelle je faisais part, entre autres, d'un manque de transparence dans la composition de la commission d'investiture, on nous informe sur le site ( http://www.mouvementdemocrate.fr/evenements/municipales-liste1.html ) du mode de fonctionnement et des personnalités qui composent cette commission ! Mon intervention s'est voulue volontairement vigoureuse ( http://e-soutiens.bayrou.fr/reunion_du_25_octobre_a_sanary_avec_eric_aziere ) pour avoir des chances d'être écoutée . S'il y a un lien de cause à effet, je salue la capacité d'écoute d'Eric Azière . La première mouture de la commission nous a été livrée « prête à consommer », sans nous donner la liste des ingrédients et la recette, là c'est différent. On nous informe de sa compositon, de son fonctionnement et de l'ordre du jour . Nous apprenons ainsi qu'il y a un groupe technique qui est chargé de la préparation de cette commission nationale d'investiture , et nous connaissons aussi sa composition. Enfin, nous savons quelles sont les villes qui vont être à l'ordre du jour .
Là, j'applaudis des deux mains ! (bon , un petit bémol, quand même : la non représentativité des militants, ne serait-ce qu'en tant qu'observateurs, mais on progresse et j'ai confiance!). J'ai toujours cru au pouvoir de la parole : il y a toujours un homme intelligent pour l'entendre ! Si le ton de mon intervention a pu en étonner certains, il était nécessaire pour appuyer une demande légitime de démocratie interne . Eric AZIERE en a mesuré, sans doute, l'importance pour un soutien massif et perenne au Mouvement Démocrate . Merci Monsieur Azière ! Amités, Chantal"
Écrit par : force_hyeres | 31 octobre 2007
@Chantal : tu as raison de te battre Chantal on a besoin de toi! et tu as raison c'est pas par pas sans rien lacher qu'on ira vers plus de transparence. Quitterie l'avait egalement demande lors du CAfe democrate à Marielle de Sarnez, qui a promis aussi la mise en ligne des noms des candidats à la candidature et la ratification des candidatures par les militants sur Paris. Tu as raison Chantal un pas et un pas et il faut apprendre à marcher, je t'embrasse, virginie
Écrit par : virginie v | 31 octobre 2007
Bravo !
Je me suis investi dans 2 organisations syndicales pour que la parole soit libérée et que la "démocratie" vive.
A chaque fois nous nous sommes heurtés à l'opacité et au pouvoir des anciens.
A chaque fois nous nous sommes retrouvés accusés, rejettés et réduit au silence.
L'affaire DGS ne fait que confirmer ce que nous pressentions sans en avoir la preuve.
Vous avez raison d'écrire ce que vous pensez, mais à l'épreuve du feu on s'use.
Cependant, et pour finir sur une note d'optimisme, il ne faut pas lacher et garder l'espérance intacte.
Écrit par : odm | 03 novembre 2007
http://modem24.over-blog.fr/article-13519758.html
Écrit par : aliciabx | 03 novembre 2007
@Aliciabax : merci pour ce lien, et nous attendons l'ouverture de votre blog, amities, virginie
@ODM : je garde de ton post "il ne faut pas lacher et garder l'esperance intacte" c'est ce qu'on fait! tout du moins on s'y attele!
Écrit par : virginie v | 03 novembre 2007
Non, Virginie, c'est un blog de Dordogne qui vient d'être suspendu à cause des pressions...
La ré-ouverture n'est pas sûre, donc...
No comment.
Écrit par : aliciabx | 03 novembre 2007
@Aliciabax :Ce na devrait pas arriver, un blog est un espace d'expression libre et ne devrait pas être objet de ce genre de pression. Nous, citoyens actifs, co-fondateurs ensemble avec Francois Bayrou du mouvement democrate, devons changer cela, Courage, Bon WE et amities, virginie
Écrit par : virginie v | 03 novembre 2007
MERCI de votre soutien, le texte de Quitterie Delmas est placé dans le forum du blog*
aliciabx...merci
Écrit par : puyguilhem | 04 novembre 2007
@Puyguilhem : surtout ne nous remercie pas, c'est juste normal on travaile ensemble, pour defendre les memes valeurs et se battre pour le même idéal! Amities et merci à vous, virginie
Écrit par : virginie v | 04 novembre 2007
Des nouvelles de Bordeaux :
http://aliciabx.over-blog.com/
Il faut soutenir Ludovic Guinard. Merci à tous.
Écrit par : aliciabx | 05 novembre 2007
Des nouvelles de Bordeaux :
http://aliciabx.over-blog.com/
Il faut soutenir Ludovic Guinard car ce n'est vraiment pas facile, ici.
Merci à tous.
Écrit par : aliciabx | 05 novembre 2007