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04 septembre 2008

Dans 20 minutes aujourd'hui : "S'allier au PS n'est pas le problème du Modem"

20 minutes.jpgRecueilli par David Carzon - ©2008 20 minutes

Quitterie Delmas, Déléguée nationale du MoDem.

Le MoDem tient son université d'été ce week-end dans le Var. Le parti est-il enfin en ordre de bataille ?

L'enjeu de cette rentrée est d'entamer la dernière phase de structuration du MoDem. Ça peut paraître long, mais ça l'est de construire un mouvement, d'édicter des règles du jeu ensemble. Je comprends que ça puisse être frustrant pour les militants, mais ça fait évoluer une culture du dialogue qui n'existait pas à l'UDF. Ça nous a permis de tisser des liens entre des adhérents qui venaient de partout.

Y a-t-il eu des déçus ?

Des personnes, certains députés par exemple, sont parties parce qu'elles se préoccupaient avant tout de leur élection. C'est à la marge, et ce n'est pas révélateur. Moi-même, de temps à autre, je peux être déçue, mais je sais pourquoi je m'engage et je sais que la vie politique est faite parfois de déceptions. On ne peut pas être d'accord à 100 %, la vie dans une formation politique, ça s'apprend. Nous sommes le seul parti à avoir doublé son nombre d'adhérents alors que nous avons été battus à la présidentielle. On verra la tendance lors des réadhésions.

Avez-vous réussi à dépasser la question du clivage ?

Pour moi, c'est intégré. Les adhérents ne parlent pas en se demandant si on est de gauche ou de droite. Ça fait tellement de temps que les gens travaillent ensemble qu'ils ne se posent plus la question. Quant à s'allier avec le PS, ce n'est pas notre problème. Ils ont leurs soucis à régler et, dans notre vision politique, il y a des réponses que le PS n'apportera pas.

Le MoDem aura une obligation de résultats pour les élections européennes de 2009...

Non, nous avons une obligation de moyens, nous n'avons pas le droit de ne pas faire une bonne campagne. Après, il y a des éléments que nous ne maîtrisons pas, par exemple s'il y a une volonté de nationaliser le scrutin de la part de l'UMP ou du PS.


Commentaires

Comme Mapie, je trouve l'interview très bien, plein d'allant et je m'y reconnais pleinement.

Écrit par : virginie v | 04 septembre 2008

d'accord avec virginie

Écrit par : le petit grognard | 04 septembre 2008

Comme Virginie, je trouve cet article efficace, car redéfinissant l'essentiel clairement. De l'intérieur du MoDem, je sens toute la cohérence des réponses de Quitterie.

La question qu'il faut se poser ensuite, c'est ce qu'en pensent les citoyens "de l'extérieur". Je vais essayer de faire mon enquête pendant que vous serez à Cap Estérel. Hélas mon sondage ne touchera pas 100 personnes, car c'est la rentrée et c'est reparti sur les chapeaux de roue.

Grosses bises à vous, les filles! Bon courage, j'aurai une pensée pour vous pendant la table ronde de demain.

Écrit par : GuillaumeD | 04 septembre 2008

quant à moi j'ai fait ma petite note de rentrée sur mon blog et je vous salue bien tous

Écrit par : michael silly | 04 septembre 2008

"des personnes sont parties parce qu'elles se préoccupaient avant tout de leur élection"

Et Quitterie alors ? Après avoir critiqué Marielle de Sarnez, elle la soutient pourquoi déjà ?
C'est vrai cette histoire aux européennes ?
Ou c'est un soutien parce qu'elle n'a pas les moyens de faire de liste ?
Non, suis-je bête, c'est un soutien plein de conviction et d'amitié pour Marielle ! Les propos d'Hervé Torchet déplorant le niveau de Marielle et demandant "vivement Marielle !" sont déjà oubliés... On se demande déjà pourquoi il avait écrit cela et pourquoi lui aussi soutient Marielle dorénavant...

Écrit par : alex | 04 septembre 2008

@ Alex

Ensemble pour Paris machin est un collectif et c'est dans le collectif que chacun se reconnaît, les objectifs et le programme dont j'ai lu les éléments m'ont paru conformes à ce pourquoi je milite, notamment auprès de Quitterie, à qui je souhaite vivement une candidature européenne.

@ Quitterie

Excellent article comme toujours, et puisque tu es en chemin pour Cap Estérel, bonne route et à demain.

Écrit par : Hervé Torchet | 04 septembre 2008

Le PS est fichu, parce qu'il pense qu'une alliance avec le MoDem signifierait reconnaître sa propre chute et donc sa dépendance, soit son statut de parti de seconde main.

Il faudrait annoncer au PS, certes avec beaucoup d'attention et de civilités, que François Mitterrand est mort et qu'il ne reviendra pas. Ni même qu'il n'officierait dans les mariages à la russe à Las Végas.

Les foules PS sont comme les premiers chrétiens après la mort du Christ, ils commencent à douter et pour passer le temps avant le retour improbable du Messie, ils s'inventent des chefs et des stratégies répressives et dans le même temps dissolues ou promptes au petit pouvoir personnel.

Voilà le prix à payer pour s'être offert un chef si puissant qu'irremplaçable.

Écrit par : Demy | 04 septembre 2008

De toutes les façons, dans ce pays, il n'y a plus personne qui gouverne, hormis celui qui gouverne sa propre vie. Ce qui limite l'effet de la gouvernance et qu'il n'en parle même pas ou si peu.

Écrit par : Demy | 04 septembre 2008

@ Alex

Je me contente de copier coller cette phrase extraite de l'interview, qui résonne particulièrement pour moi et qui me semble être une belle réponse à ton commentaire:

"Moi-même, de temps à autre, je peux être déçue, mais je sais pourquoi je m'engage et je sais que la vie politique est faite parfois de déceptions. On ne peut pas être d'accord à 100 %, la vie dans une formation politique, ça s'apprend."

Si la richesse d'une famille politique vient de la confrontation des idées de ses membres, au MoDem, on est super riches et on en est fiers!

Et si Marielle avait bien profité des critiques de Quitterie et d'Hervé? Et si les gens au MoDem étaient capables d'évolution, les uns comme les autres? On ne pourrait pas le reconnaître...

Le MoDem est en construction mais pour qu'il se construise, il faut sans doute accepter de faire tenir ensemble des itinéraires différents qui finiront bien par creuser le sillon du même chemin, Patience!

Écrit par : Mapie | 04 septembre 2008

Quand un parti politique cherche le levier qui pourra faire bouger le monde, et sans plus le trouver, il est comme un homme dépourvu de sa raison. Il est vécu par ses pulsions naturelles qui le promènent où elles veulent.

Il est comme chacun de nous, vécu par ses forces biologiques qui font de nous ce qu'elles veulent. La raison n'est qu'une couche inframince qui tente de légitimer ces forces obscures.

Écrit par : Demy | 04 septembre 2008

@ Quitterie

Et OK pour ton invite.

Écrit par : Hervé Torchet | 04 septembre 2008

@ F. Vasseur et J.Maret

Merci de votre mail d'invitation à Cap Estérel à 18 heures ce samedi 6 Septembre.
Je partage votre "agriculture démocrate et durable" mais occupons nous aussi de nos agriculteurs qui vont mettre la main au porte monnaie pour régler le RSA sur leurs produits d'assurance vie.

Pierre

Écrit par : uilm pierre | 05 septembre 2008

Vous avez raison : le MoDem part un peu dans tous les sens.

Des hommes et des femmes donneront bientôt une logique à tous cela. Leur tâche est rude, mais se sont bien des hommes et des femmes d'exception qui vont se lever.

C'est à mon avis grâce au MoDem qu'on va les découvrir.

Moi,en tous cas, j'en ai marre de la politique à papa !

Écrit par : GuiGrou | 05 septembre 2008

Vous me faites rire...
Qu'est-ce qui a changé ces quatre derniers mois, depuis les municipales, dans le discours de Marielle, qui vous donne envie de la rejoindre à présent ?
Rien... sauf ces histoires de promesses dont on parle.
Donc quand Quitterie parle de ceux qui ne pensent qu'à leur élection, elle ne fait pas mieux !

Le jour ou vous parlerez de fond, et où Quitterie donnera des positions de fond, vous serez plus crédibles. Là, vous passez pour des girouettes qui ne pensent qu'à l'élection, comme dit Quitterie.

Bayrou, il a le même problème : il ne pense qu'à la présidentielle avec ce seul raisonnement : Sarko sera rejeté en 2012, la gauche explosée, il ne restera plus que moi.
Franchement, si vous croyez avancer de la sorte, en jouant sur le rejet des autres, c'est minable ! Aux municipales, malgré le rejet de Sarko et la soi-disant explosion du PS, vous n'avez pas fait un carton !
Donc arrêtez cette stratégie, sinon vous aurez le meme deuxième tour... en votre absence !

Mais bon, si vous soutenez maintenant Marielle, c'est peut-être parce qu'elle a changé là-dessus ! Warf !

Sinon, c'est vrai l'autre rumeur : Quitterie et Corinne Lepage ne seraient plus copines ?

Écrit par : alex | 05 septembre 2008

C'est sûr que ça laisse un goût amer un peu du fond obscur, quand on le sent trop sans le savoir comment : qu'on n'est plus une grande puissance : La France.

Alors, on commence à se haïr dans le théâtre politique, comme des gueux qui se trouvent par aventure dans la même cariole des misérables sans plus d'espace vital. On finit même par s'entrefaire du mal dans la même classe politique.

A la fin, tous perdent ! car c'est la pente de la société française perdue au milieu anonyme du monde, comme les bavards de la blogosphère. Il y a même des journaux citoyens entièrement composés de rixes de fins de bals des pires campagnes des provinces nocturnes.

Heureusement, il reste l'art, la culture et les monuments en France. Car là on est au top et le monde entier y vient des Australies même. C'est là que je respire et loin de toutes ces mesquines luttes de la politique pour une seule place, la plus haute de la cour des neufs miracles.

Il n'est qu'une chose qui gagne sur la raison et les appétits ou pulsions en politique, c'est l'art ou la foi : deux noms pour un seul concept. Le lyrisme quoi ! ou mieux encore l'Orphisme.

Écrit par : Demy | 05 septembre 2008

salut Demy

Mazette! que c'est bien envoyé.

Écrit par : pixel | 06 septembre 2008

Ce qui est remarquable c'est la place que prennent les femmes en politique. Sarah Palin est en train de sauver le soldat Mc Cain complètement à l'ouest,c'est en soi tout un programme.

Écrit par : pixel | 06 septembre 2008

La politique n'est plus en lien avec l'idéal. Lequel ne l'inspire plus en retour. Ce sont les marchands qui gouvernent et ils savent s'adapter au Marché et aux parties en négociations du négoce. C'est pourquoi chacun des gouvernants navigue à vue dans le brouillard des échanges à court terme. Et rien n'en sort de cette brume, tout y entre pour être aisément sous couvert dans les grands bazars des billets à discrétion. Le langage politique est un langage de marchands ou d'accords rapides et hâtifs sans lendemain. L'esprit a quitté la Terre pour ne laisser que les mains et les pieds du corps social qui se fait la malle lentement. Et pis encore, le politique qui se dévoilerait authentique ou sincère serait aussitôt moqué comme du dernier désuet ou du monde ancien qui n'est plus. A la fin, les marchands se feront la guerre pour une poignée de billets qui manqueraient sur un coin de table d'antichambre.

Écrit par : Demy | 06 septembre 2008

Le propos de Demy sur l'art est peut être un propos qui a quelque chose de politique car à travers l'art on peur parler d'un combat pour la culture dont les dividendes ne se mesurent pas en dollars.

C'est drôle mais dans notre monde on trouve de l'argent pour faire la guerre mais pas pour les artistes...

Pierre

Écrit par : uilm pierre | 06 septembre 2008

Je rectifie le pavé "votre nom" c'est bien ulm pierre qu'il faut lire et non "uilm" mis en mémoire ????????? depuis pas mal de billets.Excusez.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 06 septembre 2008

http://www.lepost.fr/article/2008/09/06/1259285_le-rouge-valentino-aux-arts-decoratifs.html

Écrit par : Demy | 06 septembre 2008

La disparition des états est à l'ordre du jour est un problème?

Écrit par : pixel | 07 septembre 2008

Le rôle de l'état est le problème fondamental.
Les états unis ont levé un tabou en employant une armé privé en Irak. Tout est là.

Écrit par : pixel | 07 septembre 2008

La tzarribe Deila de Demy en photos inouïes ici http://westdemian.blogspot.com/

Ca brûle mieux que la politique.

Quitterie était maxima belle ce soir sur France 3. Elle a le regard mouillé des gens illuminés par l'idéal.

Écrit par : Demy | 07 septembre 2008

Photos de Quitterie à l'Université de Rentrée sur mon blog.

Écrit par : Hervé Torchet | 07 septembre 2008

Sympa cette petite entrevue. Claire et concise.
Dur de ne pas être déçu quand dans certains moments, on sent le Modem patauger. Cette Rentrée redonne le moral!! On aperçoit enfin le bout du tunnel. Manque plus que les élections départementales à régler et tout sera prêt pour la campagne européenne.
Quels que soient vos soucis avec Marielle ou d'autres, prenez la place qu'on vous offre et militez AVEC les démocrates POUR les démocrates.
Merci et bon courage pour la suite.

Écrit par : Tiouz | 07 septembre 2008

@Tiouz : tout à fait d'accord avec toi, de très bonnes universités de rentrées, il faut maintenant penser à construire notre projet pour les européennes et pour 2012, allez de l'avant ensemble, bien amicalement, virginie

Écrit par : virginie v | 08 septembre 2008

Pour les Européennes, je fais confiance au talent de Quitterie.

Écrit par : Hervé Bourrin | 08 septembre 2008

Zut, j'ai encore oublié de changer la signature après être allé chez Leroy-Morin.

Écrit par : Hervé Torchet | 08 septembre 2008

Quelle serait la ligne politique en manière de stratégie que Quitterie saurait mettre en oeuvre, et dans son blog accessoirement ?

Tout d'abord, il est aisé de reconnaître qu'elle est une femme opiniâtre et dépourvue du sens d'une quelconque dépendance envers les critiques malhonnêtes. Et il y en a des combles dans la blogosphère assez malveillante. C'est dire que Quitterie fait ce qu'elle veut. Ce qui est la prime condition pour être un mât sérieux dans le flot politique très tempétueux. Certes, après l'échec ou la débâcle des glaces, c'est une interminable période de traversée des boulevards critiques et sous un soleil dur et grêleux surtout quand il est médiatique. Mais, c'est un autre fait certain, que ces péripéties se savent durcir le cuir des politiques les plus prometteurs, dont Quitterie forcément.

Et on pourrait même supposer que les politiques nés ou innés iraient même jusqu'à ressentir une sorte d'exquise douleur quand ils devraient affronter les pires conditions de la défaite. Puisque, d'une certaine façon controuvée mais assez subtile, l'échec signifie aussi qu'on a raison mais contre le plus grand nombre, lequel a souvent tort à tout le moins dans l'histoire et des politiques. C'est le paradoxe de la démocratie qui se paye régulièrement le luxe de se contredire juste pour voir, ou par goût de l'ultime liberté qui est le suicide joyeux.

Et parfois, la victoire quand elle adviendrait à l'ensuite en serait encore plus éclatante. Et les politiques qui ont essuyé les pires chicanes dessous les huées de la foule, en sont comme tout préparés à ne pas en abuser de cette victoire qui vient tard. Aussi, on comprendra que souvent les perdants feraient les meilleurs vainqueurs, si l'on considère le bien de tous. Car celui qui a subi la soif et la faim sait modérer ses appétits, par la force de l'expérience. Cela Quitterie le connaît, et c'est pourquoi elle attend son heure, puisqu'aussi elle est très jeune, ce qui donne une surabonde de force pour pratiquer cette exercitation interdite aux vieux boutés du siège présidentiel.

Il se dit même dans les concerts des sages et de toutes les époques, et même depuis le futur encore plus incertain, que lorsque l'orage arrive, il est immanquablement annoncé par des phénomènes naturels et visibles qui en assurent la survenue. C'est-à-dire qu'avant que les temps changent, ceux qui en auraient quelque expérience accumulée, auraient appris à les voir venir à coup sûr, à les sentir même.

Finalement, la politique, aussi vue ou pensée par Quitterie : c'est qu'il faut savoir tenir autant qu'on le pourrait contre la foule de l'homme ordinaire, car nulle douleur ne saurait durer trop longtemps, et nulle contrainte ne saurait s'imposer au-delà du temps qu'il lui serait accordé par la Providence, qui fait toutes nos politiques et nos sociétés bien mortelles ou changeantes.

C'est un peu ce que pensait Gandhi, quand il disait que nul régime même contraignant ne saurait durer au-delà de sa limite naturelle qui vient vite. Et le pire régime de la contrainte est celui de l'échec.

Demy

Écrit par : Demy | 08 septembre 2008

"surabondance de force"

Écrit par : Demy | 08 septembre 2008

Encore deux photos nouvelles de Quitterie sur mon blog et une réflexion sur le "positionnement" général du MoDem.

Écrit par : Hervé Torchet | 09 septembre 2008

Un peu ras le bol de la "quitteriemania" de mr torchet et de quelques autres qui contribuent à rendre ce blog de moins en moins intéressant, et du même coup le nombre de posteurs s'en ressent. Dommage, cela a été vraiment mieux

Écrit par : clotilde | 09 septembre 2008