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10 octobre 2008

Crise mondiale, crise de repères : changement de comportement immédiat

Plus de repères ? C'est le moment d'en trouver d'autres et de les promouvoir. Devenir consom'acteur ce n'est plus un luxe, une lubie mais une nécessité.

Encourager d'autres filières, d'autres manières de travailler, d'autres consommations, d'autres répartitions des richesses, d'autres productions : l'économie sociale et solidaire, le commerce équitable, l'agriculture biologique, la consommation raisonnée, la mutualisation, l'esprit coopératif...

jpg_Ethical_fashion_show_2008.jpg

Je vous recommande ce week-end, samedi et dimanche pour le grand public le salon Ethical Fashion show au Carrousel du Louvre. Vous y retrouverez entre autre : Alter Mundi (les boutiques), Reversible (les sacs en toile publicitaire recyclées), Monsieur Poulet, (les tee-shirt) Ginger sister (street wear femmes), l'Atelier des Dames (bijoux), Veja (célèbres basquettes), Les Fées de Bengale (fringues femmes), Fuzion, Cruzelita, Nu (les jeans), ...

Nous voulons changer le monde ? Alors OK, nous pouvons aujourd'hui être cohérent. Ca fait longtemps que ça ne veut plus dire de s'habiller en pull poil de lama. Consommer moins, mais consommer mieux. Garder son style, mais faire attention à chaque détail de production. Quels producteurs, quelles conditions de travail, quelles matières, quelles origines, quels fournisseurs, quels soutraitants des fournisseurs, quels circuits de distrib, quelles formes d'entreprises, etc...

Je vous invite à vous y rendre, j'ai beaucoup aimé, tant pour la qualité des produits que les extraordinaires talents de jeunes entrepreuneurs qui sont vis à vis d'eux même d'une grande exigence.

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Pour info, je serai demain à Nantes, au forum Parole d'européens.

"A l'occasion de la Présidence française de l'Union européenne, vous pourrez décider collectivement avec 500 Européens des 12 projets principaux que vous souhaitez voir mis en œuvre par l'Union européenne à l'horizon 2020.

Le samedi 11 octobre

Réunis en assemblée plénière, vous voterez les 12 propositions concrètes, les plus importantes à vos yeux, que vous souhaitez que l’Europe adopte. Vous désignerez des représentants qui les défendront devant les membres du Comité des Sages, présidé par l’ancien premier ministre espagnol Felipe González et l’ancienne présidente lettonne Vaira Vike Freiberga qui ont la mission de réfléchir à l’avenir du projet européen ainsi que devant Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.

Rencontrez les acteurs de l'Europe, assistez à des dédicaces ainsi qu'à d'autres animations lors du village associatif qui suivra le débat autour d'un buffet convivial.

Ce rendez-vous de la présidence française de l’Union européenne est organisé avec le Ministère des Affaires étrangères et européennes, la Ville de Nantes et l'Université de Nantes, en partenariat avec Atlanpole, la Maison de l'Europe de Nantes, Nantes Métropole, le Parlement européen des Jeunes, le Réseau Universitaire Ouest Atlantique

Plus d'infos: http://europeens.touteleurope.fr"

Commentaires

Je te donne ma force et ma confiance pour amorcer à Nantes les changements dont tu parles.
Il faut profiter de cette crise pour cela.

Écrit par : GuiGrou | 10 octobre 2008

Quitterie et Guigrou disent juste : "il faut profiter de la crise !" c'est la voie... hi hi hi !

Écrit par : Demy | 10 octobre 2008

Il faut développer d'autres secteurs d'activités, en commençant par les marchés de niches, là où les potentiels de croissance sont à 2 chiffres, avec des besoins en emplois bien précis et surtout ce sont des secteurs qui donnent l'opportunité à de nombreuses entreprises d'exporter.
J'avais fait une note là dessus si ça te branche, car je bosse dans un marché de niche.
@+
http://renovationetpragmatisme.blogspot.com/2008/04/commerce-extrieur-pourquoi-ne-pas.html

Écrit par : Timothee | 10 octobre 2008

@ Mon gentil clown

La crise est un cirque où tout est joué
La crise est un cirque où tout est pipé
La crise est en cirque où tout est jonglé

Reviens mon gentil clown
Reviens mon nouveau clown

Porter ,sur toutes choses,ton regard qui secoue les évidences.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 10 octobre 2008

@ thimothee : je suis allé sur ton site mais impossible de laisser un message. Il faut dire que je suis un peu pipe avec mon ordinateur!
Je voulais te proposer d'arrêter de vouloir réformer le PS et de venir avec nous bâtir le MoDem!
Qu'en penses-tu?

Écrit par : GuiGrou | 10 octobre 2008

@ Devine.

Ce n'est pas tellement les habits de la Femme qui me séduisent mais c'est le contenu c'est à dire le corps de la Femme.Et là je n'ai pas de plan B (lol)

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 10 octobre 2008

@ L'Europe


Je ne sais pas comment le décrire mais il manque quelque chose à l'Europe,un souffle ,une identité citoyenne.
Il ne faut pas oublier que 7 jeunes sur 10 ne vôtent pas aux européennes.Peut être que les jeunes et les autres ne sentent pas un lieu où se concrétise l'espace de la ploitique,l'espace des choix,des contraintes aussi et puis de la volonté toute simple d'exister.

Est-ce que les Institutions assurent bien l'exercice du principe de citoyenneté ?

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 10 octobre 2008

Tout à fait d'accord, Quitterie, et je serai demain aussi à Nantes.

Écrit par : hervé torchet | 10 octobre 2008

@GuiGrou
pour laisser un message sur mon blog, c'est très simple, il te suffit simplement de cliquer sur "commentaire", puis sur "Nom/url" en y laissant juste ton nom, et hop c'est fait!
Je n'ai pas envie de laisser tombé la rénovation du PS! du moins, pas pour l'instant!
@+

Écrit par : Timothee | 10 octobre 2008

Peux pas ! Je ne vois pas le rapport entre la crise financière mondiale et la façon de consommer ???
Si vous voulez je peux recycler votre argent ... ???

Écrit par : politoblog | 10 octobre 2008

Wouaouh les affaires qui viennent ! mais maintenant je vais avoir un autre problème... que vais-je faire de tout cet argent ? hi hi hi !

Écrit par : Demy | 10 octobre 2008

Quand les civilisations meurent, des individus peuvent s'en sortir en montrant une grande intelligence pratique.

En d'autres termes, on n'a jamais assisté à une si belle transformation forcée de la société vers de nouvelles règles forcément meilleures et plus éthiques.

C'est une bonne chose, mais planquez-vous quand même si vous êtes salariés. Car des fuyards profiteurs tenteront de prendre le fric où il est facile à prendre, chez les gens coincés par le devoir de soutien de famille.

Écrit par : Demy | 10 octobre 2008

@ Quitterie et Hervé

j'aurai aimé y être aussi mais je suis bloqué en 29 par cause d'élections internes. Passez une bonne journée, et bien productive

@ Pierre

bien sur que non :-)
Mais je pense que la responsabilité est à chercher plutôt des Etats qui ne jouent pas correctement leur rôle

Écrit par : Claudio Pirrone | 10 octobre 2008

@ Claude Pirrone

Je m'attendais à cette réponse car évidemment c'est non.Tout le monde ne joue pas le jeu effectivement Puis d'autres jouent le jeu en commun mais gardent leur approche à eux de ou des problèmes et voient leur inérêt national.
Un exemple concret sur les instruments de défense commerciale de l'Europe et bien des Pays campent sur leur position.Les pays les plus libéraux critiquent les instruments;d'autres (France ,allemegne pays méditerranéens sont pour un arsenal plus robuste )etc...etc....

Il faudra attendre encore beaucoup d'années voire des decennies pour une harmonisation globale mais il faut dire qu'il a fallu aussi des décennies pour la construire.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 10 octobre 2008

Excusez le prénom lire "Claudio"

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 10 octobre 2008

@Claudio : Ravie de t'avoir eu au tel, dommage pour Nantes mais on se voit le 26, bises, virginie

@Quitterie : interessante cette note où l'image poil de Lama c'était un peu ma vision du truc mais je dois dire que j'ai bien changé d'avis..maintenant c'est l'ère Veja, mister Poulet et c'est carrément pas mal, et intéressant ce salon, merci de l'info.

Écrit par : virginie v | 10 octobre 2008

Je viens de poster deux vidéos de Quitterie prises à l'issue de la journée de clôture de l'opération "Paroles d'Européens" à Nantes, la deuxième est une rencontre avec des membres du collectif "Ni pauvre ni soumis" qui se mobilise pour la vie matérielle des hanficapés.

Écrit par : Hervé Torchet | 12 octobre 2008

Je viens de poster une troisième vidéo de Quitterie, hier également, avec une représentante du Parlement européen des Jeunes.

Écrit par : Hervé Torchet | 12 octobre 2008

La peinture du soi Van Dyck

Ce fut un après-midi quand le soleil de l'été indien tranchait au rasoir des peintres les couleurs solarisées des boulevards parisiens éclatés en des terrasses vertes et ivoires des flâneries heureuses. Au bout du boulevard Haussmann, le musée Jacquemart-André fait sa sphynge oedipienne étalée au soleil du XVIIIème siècle renaissant. Là, on peut aller voir et mourir à l'exposition Van Dyck du plus grand portraitiste entre pays flamand et l'Angleterre des Stuart au XVIIème siècle.

Je ne suis pas le narrateur objectif, car j'y étais avec la filmique Deila Vogur qui est un portrait elle-même dans le portrait barocco. Elle portait sa tête de modèle qui se sait ravager la place de Paris; et elle sut mettre les tourbillons qu'il y faut dans cette galerie survenue depuis les miroir des siècles et donc dans ma tête de peintre tétanisée par la leçon des grands.

Ce fut un éclatant moment de la vie artistique, qui se sait effacer toutes les pénombres. Quand on passa devant chacune de ces têtes, qui ont traversé les siècles dans une effrayante modernité de notre temps : C'est qu'elles semblent non pas d'hier mais de ce matin, on sentait presque l'odeur charnelle sortie du lit, quand les innocents ne sont pas tout à fait réveillés de leur nuit de vérité. Les mains sont grandes dans ces tableaux grands eux-mêmes, et on fut étonné de tant d'espace déplié pour des portraits si intimistes, mais en pleine démonstration de leur puissance sociale.

Van Dyck est l'artiste des noirs savants et protestants. Il y place des moires habitées qui tournent abondantes comme l'air et les fraises d'amidon blanc géométrisé autour des visages denteliers. Tout l'effet pictural est réservé au visage qui rayonne d'une fraîcheur si dehors du tableau, qu'on y sent l'air que souffle le bourgeois dominateur; puis le regard vague des aristocrates conscients d'eux-mêmes jeté sur le dessus du vent populaire; aussi le sourire mutin des femmes libres avant l'heure dans les coins escachés des appartements plein de chambres vertes et roses probablement libertines.

Les cheveux sont buissonnants et bordéliques comme le nez un peu rubicond mais jocond du couperosé roi dandy Charles, qui pose tout de même à la Keith Richard avant l'ère. Tous les détails y sont : Ce peintre Van Dyck s'est auto-représenté avec des doigts très fins de l'artiste ou du sybarite efféminé, quand il sut plâtrer les doigts des marchands pour leur en mettre plein les mains du métier viril, et de significations politiques dans cette peinture. Car tout y est composé en des motifs d'une composition régulière et ordonnée comme un stéréotype de l'homme de pouvoir marchand ou politique confondus.

Hormis que l'aristocrate de naissance regarde hors du tableau quand le négociant vous toise à droit fil jusqu'au bas de votre colonne vertébrale qui en vibre comme la tige de métal souple, et en passant par vos yeux qui le voient ici et maintenant. Ca vous choque comme un râteau que vous prenez en pleine façade de votre boutique de maître velléitaire.

C'est grand, c'est bien foutu et par un salaud de peintre tellement il est bon, comme dirait Picasso. Et on en sort dans un état de mutisme survolté de révolte de toute cette charge d'art, qui demande à sortir par tous les doigts des pinceaux qui appellent dans l'atelier des vieilles huiles musquées, comme une charge de hussards sur les champs catalauniques.

Je pris Deila par le bras et nous allâmes nous affaler sous le soleil vert des monstres de la circulation parisienne, pour nous étourdir plus encore de plaisirs entre un déca et un jus de fraise extravagant. Deila avait sa mèche blonde sur son front blanc comme la steppe habillée pour l'hiver par Yves Saint-Laurent. Ses grandes lunettes noires démontaient le mythe de Lou Reed et nous rejouaient au naturel la neuve Garbo qu'elle est sûrement, comme l'avenir le dirait.

Je divaguais sur la musique doucement ultrasonique de son accent slave et mon regard maraudait sur son petit pull noir dont je suis amoureux aussi, et soudain je me pris de savoir jusqu'où descendraient ses jambes pliées comme le livre entr'ouvert des recettes des plaisirs indiens dont on fait les temples à l'amour. Cette glissade ne cessa plus comme la sensation d'avoir vu, ensemble, la meilleure peinture du monde : et nous sommes allé peindre, chargés de ces sortilèges des peintres anciens qui renaissent par nos espérances de les suivre dans leurs oeuvres.

Dans le musée, il y avait un grand miroir vénitien voilé par une sorte d'usure de teinture magique. Il évoquait les traversées des monde coctaldiens, quand les âmes qui dorment traversent les miroirs soudainement aqueux pour visiter ou retourner dans le monde des songes, où nous flottons et volons bellement comme les mots entre les esprits.

Et dans ce miroir merveilleux, on peut s'y voir et vivre aux XVIIème et XVIIIème siècles, qui sont là restés à l'intact avec toutes ces âmes qui nous ont précédés, dedans les portraits et dans l'âme du mobilier et partout dans les haut coins des tentures et des mondes intérieurs de ce palais et des maisons de vie. Là, nous étions unis pour l'éternité par la magie des arts picturaux et visibles, auxquels nous avons tous deux voués nos vies entières.

Demian West

Demian West

Écrit par : Demy | 12 octobre 2008

@ pierre

eh oui, tristement vrai. Peut-être que de la crise émergera l'intelligence ? Vaste programme, dirait l'autre.

@ virginie
:-) j'ai reçu la convocation, maintenant il ne manque plus que la CCC

Écrit par : Claudio Pirrone | 12 octobre 2008

@Claudio : une formalité ;-) bises et au plaisir de te voir le 26

Écrit par : virginie v | 13 octobre 2008

C'est amusant combien sur Agoravox on sent un vent de déception parce que la crise a été maîtrisée.

Ce journal, qui s'enfonce dans le ridicule à mesure qu'il fait la promotion de toutes les ruines, a encore misé sur le faux avenir.

Et c'est comme ça depuis que la rédaction refuse de reconnaître ses erreurs qui la placent en périphérie de la Presse et même au ban de la société française, en tous les cas de sa culture.

La censure n'est vraiment pas le bon parti de l'avenir.

Jugez-en, ce weekend un article a tenté de démonter le mythe Picasso pas moins, et un autre s'est posté plus haut que son cul pour donner la leçon aux chefs d'Etats qui ont arrêté le massacre boursier. Le rédacteur à même proposé un Plan qu'il a nommé de son nom. L'autoprophétisme est la grande porte du ridicule, faut-il lui dire...

Comment peut-on appeler "journal" un lieu où des amateurs se prennent pour les maîtres du Monde ? Pour moi c'est une redite de la brasserie où Adolf a débuté ses discours du théâtre macabré venu à droit fil de l'enfer. Mais bon, c'est mon avis...

Écrit par : Demy | 13 octobre 2008

Damned, j'ai raté le salon :-(

Écrit par : L'hérétique | 13 octobre 2008