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14 octobre 2008

1ères déclarations du Nobel d'économie 2008 : Paul Krugman

arton2239.jpg"Une violente récession" : voilà le sombre avenir qui attend probablement la planète, d'après le tout nouveau Prix Nobel d'économie, l'Américain Paul Krugman. Le chercheur, réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, l'a expliqué à l'agence de presse Reuters, lundi 13 octobre, le jour même où il s'est vu décerner son prix par les membres de l'Académie Nobel.

"Même si nous débloquons le marché du crédit, nous aurons probablement une sérieuse récession devant nous", estime-t-il. Selon Pau Krugman, la crise a déjà infligé de lourds dommages à l'économie mondiale, entraînant notamment l'économie réelle dans une forte "tendance à la baisse". Plus tôt, il avait déclaré en conférence de presse que le monde se dirigeait vers "une récession, sans doute prolongée, mais peut-être pas un effondrement".

Krugman a par ailleurs salué le plan européen de soutien aux banques et au crédit interbancaire, estimant que c'était un ingrédient qui pouvait permettre de surmonter la crise du crédit même si, selon lui, la réaction positive des marchés n'est pas synonyme de réussite. Plus généralement, il estime que "les gens qui nous assuraient que le marché fonctionnait, que la poursuite du profit conduisait toujours à un résultat positif, se sont massivement trompés".

Critique infatigable de l'administration Bush, le chercheur a également assuré que cette dernière était en partie responsable de la tourmente financière actuelle. "Lorsque je critiquais Bush, 80 % de l'opinion publique l'approuvait, et maintenant ce seraient plutôt 80 % des gens qui le désapprouvent", a-t-il ajouté, y voyant une "justification" de ses prises de position passées.

Sur le Monde ce matin.

Commentaires

Sombre et triste avenir.

Écrit par : Hervé Torchet | 14 octobre 2008

@ Récession


Je ne comprends pas ,la récession est là en France par définition à la suite de deux trimestres sans croissance.Une fois passée cette crise financière il y aura une crise économique et une crise sociale et le clivage gauche-droite sera terrible ,dur.

En tout cas Maastricht et ses critères sont morts,définitivement...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 14 octobre 2008

Voyons le bon côté des choses : il n'y aura pas d'effondrement.

Et je rappelle que tous ces événements n'ont aucune influence sur les vraies valeurs de la vie : l'amitié, l'amour et les sentiments.

Comment alors pourrions-nous être touchés par ces considérations de l'office des services ?

Et comme je ne suis pas totalement imbécile et que je ne dis pas toujours des conneries, il y a probablement quelque vérité bonne à prendre ou à retenir dans ma petite contribution au débat chez Quitterie qui rit.

Écrit par : Demy | 14 octobre 2008

ne serions nous pas tous un peu, beaucoup même, désorientés ?
PME : elle souffrent et je confirme !
Banques : avenir incertain, fusions, ils ne savent plus où ils en sont !
récession : oui elle est en marche et vivement fin 2009 pour beaucoup... il vaudra mieux avoir plusieurs solutions et débouchés pour produire et subsister les prochains mois...
Bonne journée !
un grand bonjour au "nomade" des blogs, l'ami Pierre (ulm)
,-)

Écrit par : Doume | 14 octobre 2008

@ Salut Doume

J'ai aussi envie de parler du handicap et par la force des choses le "sur handicap"

Par un tour de passe passe on vient de piquer 50 millions d'euros à la formation des Handicapés pour aller grossir je ne sais quel service. 28 000 Handicapés ne pourront être formés avec ce tour de passe pasee ni vu ni connu,vas y que je t'embrouille...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 14 octobre 2008

Triste constat mais je pense de plus en plus qu'une troisième voie, un nouveau modèle économique est possible..Il aura fallu une crise et quatre ans passés à tes côtés Quitterie pour cela

Écrit par : virginie v | 14 octobre 2008

...si ça se trouve, maintenant qu'il est prix nobel, il joue à dire n'importe quoi pour voir si on le croit...

hi hi hi ! Demy

Écrit par : Demy | 14 octobre 2008

Lu ce matin sur Agoravox à propos de la mort de Haider :

"J’avoue que, pour la seule fois, j’avais eu cette réaction peu respectueuse d’un mort ; je m’étais presque surpris à me réjouir de sa disparition. Car ses idées, son activisme et son efficacité mettaient en danger, selon moi, quelques valeurs simples de la République française."

Comment peut-on se laisser aller à nier les bases mêmes de la civilisation en publiant le désir de mort et la réjouissance devant la mort même d'un facho.

Ceux qui écrivent ainsi ne valent pas mieux que ceux dont ils se réjouissent de la mort.

Nous vivons dans une époque de grande violence spirituelle et ça débouchera sur un immense conflit dont on ne sait pas encore la forme qu'il prendra. Mais de telles déclarations haineuses et de destruction de l'autre, on n'en a connue qu'avant 14 et avant 39.

Écrit par : Demy | 14 octobre 2008

Et oui il faut forcer notre étoile.Pas vrai madame la Lune...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 14 octobre 2008

Pierre, tu as absolument raison, il y a des "actualités" qui passent inaperçues" surtout pour ceux qui n'en sont pas "touchés". Il est vrai que l'Agefiph... est financé par les entreprises et nous ne sommes pas, en tant qu'entreprises, informés des utilisations faites de nos "versements". J'estime que les "concernés" en voient la couleur. En plus d'atteindre les cotas demandés, qui sont peut-être un peu bas", des entreprises sous-traitent en partie des productions dans des centres (CAT...) et soutiennent ainsi encore plus les handicapés. Ta remarque est juste Pierre,mais jusque-là l'argent n'était pas destiné à l'"épargne", je crois...
amitiés
Doume

Écrit par : @ Pierre | 14 octobre 2008

@ Doume

Il faut aller au-delà de la loi en informant les entreprises de moins de 20 salariés,donc celle qui ne sont pas assujetties à l'obligation d'emploi ,à recruter des travailleurs handicapés.Car c'est en leur sein que se trouvent les gisements de demain.Je ne dis pas que Madame Valérie Létard ne fait pas son boulot ce serait trop facile
L'université affiche de sérieuses lacunes ,seuls 12000 jeunes handicapés sont présents dans les universités sur un total d'environ 1.6 million d'étudiants.Ce n'est pas assez.

L'Agefiph a décidé d'amplifier sa politique de formation avec son opération Handicompétence jusqu'en 2010 et 100 000 personnes ont bénéficié de ce dispositif .
Ils ont pu par ce biais accéder à une formation en alternance ou à une formation préalable à l'embauche délivrée en entreprise,aussi faire un bilan de compétences,se former à de nouveaux métiers en fort développement,effectuer un stage de remise à niveau etc...etc...

Enfin la discrinination freine les rares promotions,la HALDE comptabilisait pas loin de 400 plaintes pour discrimination liée à la santé ou au handicap.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 14 octobre 2008

Je suis d'accord avec l'analyse du prix Nobel. Les vendeurs de cadeaux empoisonnés,ces organismes de crédit qui prêtent sans contrôle et ruinent les ménages déjà dans le rouge, vont devoir payer! Toute cette folie, cette politique de l'autruche doit cesser! Les politiques et les financiers ont vu cette crise venir mais la cupidité de l'Homme est plus forte.
Quand je pense que Nicolas Sarkozy a voulu nous guider vers la ruine du modèle américain... Ca fait très peur!
Je suis ravie de voir que l'Europe a surmonté ses divergences pour que le chacun pour soi ne soit plus de mise mais comme beaucoup de concitoyens je ne fais plus confiance!

Écrit par : Karima Bouache | 14 octobre 2008

L'université c'est l'état,
l'enseignement, allusion aux mauvais équipements des salles et batiments de classe, encore l'état...
la cotisation, il la paye l'état ?
depuis six ans j'ai eu une seule demande de stage pour une personne handicapée, les associations, APF etc..., font-elles leur boulot réellement, les écoles ?
Pour finir, je viens d'entendre parler d'une personne dirigeante d' APF qui harcèle même ses employés handicapés...(Halde à ça !!!) je sais que tu sais, tout comme moi, parce-que nous le vivons de près, mais n'y a-t'il pas un effort humain, et politique (hein le Modem !) à concentrer et orienter beaucoup plus sur ce domaine ?
Doume

Écrit par : Doume | 14 octobre 2008

@ Doume

Il faudrait,puisqu'on est sur le sujet des universités prévoir et developper un service d'accueil efficace,chaque handicapé devrait avoir un référent et aider encore plus les universités à financer les travaux d'accessibilité.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 14 octobre 2008

je ne sais pas s'il y aura un déclin mondial, mais ce qui est certain, c'est que les US amorcent une récession sur plusieurs années. Leur croissance était forte, mais à crédit! L'endettement des ménages a conduit à une explosion de la dette privée américaine, il y a un moment où à force de scier la branche sur laquelle on est assis...

Écrit par : Timothee | 14 octobre 2008

@ Doume et Pierre Ulm

Merci de vos info, je crois que Quitterie ne s'abîmerait pas si elle passait la vidéo que j'ai prise de sa rencontre avec "Ni pauvre ni soumis" sur son blog, ce qui permettrait d'élargir encore cette discussion sur un sujet important.

Écrit par : Hervé Torchet | 14 octobre 2008

Moi je ne pense pas que la France sera en récession. Je pense que la France va se maintenir dans une stagnation économique.
Krugman base son analyse sur la situation américaine. Nous en France on a le meilleur traux d'épargne de l'OCDE et un des taux d'endettement les plus faible. Bien entendu que dans une économie mondiale on sera touchés mais bcp moins que les autres.
Si l'on regarde, les déterminants de la croissance, on peut se rendre compte que la France n'est pas si mal positionnée :
_ La consommation des ménages. Ca fait déjà 5 ans que c'est le seul soutien à la croissance française. Le risque c'est la perte de confiance des français, alors que c'est justementle contraire qu'il faut susciter auprès d'eux. Si seulement tous les connards de journaleux pouvaient évitaient d'en rajouter sur la crise financière, alors peut être que les français garderont le moral. Il va y avoir une très forte déflation en 2009, ca va soutenir la conso et la BCE va accompagner ces baisse des prix par une baisse de ses taux.
_ Le solde commercial. On aura un solde négatif beaucoup moins important grâce à la baisse des cours des matières premières. En outre notre actif d'exportation est dépendant de très gros contrats; centrales nucléaires, avions, trains ... etc. Il y a par contre un risque de change, bcp de contrats sont libellés en dollars. Je prends le parie qu'en 2009 notre solde commercial sera largement moins déficitaire qu'en 2007 (record de 39,41 milliards de $)
_ Les dépenses publiques et l'investissement. L'Etat n'a pas coupé la pompe. Ex : rachat de projets immobiliers. Les banques françaises ont de l'argent, mais prennent d'énormes précautions. Moi je ne peux conseiller qu'une chose à tout un chacun, consommez, consommez et consommez. C'est là que ce situe le risque de blocage. Sinon les autres indicateurs sont au vert.
1- vous ferrez des affaires. Si il y a un moment où il faut acheter un appartement ce sera en 2009. En bourse en ce moment on s'en fout plein les fouilles.
2- vous vous ferrez plaisir.
3- vous aiderez l'économie. A votre bon coeur.
4 - Et surtout, surtout n'écoutez pas les journalistes !

Écrit par : politoblog | 14 octobre 2008

Votre artcle m'a déclenché sur réponse que je viens de publier sur mon blog

Le prix Nobel Krugman refuse le vrai libéralisme et défend le socialisme capitaliste de Sarkozy


"Krugman a par ailleurs salué le plan européen de soutien aux banques et au crédit interbancaire, estimant que c'était un ingrédient qui pouvait permettre de surmonter la crise du crédit même si, selon lui, la réaction positive des marchés n'est pas synonyme de réussite."



Le prétendu rebelle que nous propose n'est ni rebelle ni libéral.
Le plan Sarkozy est un plan de subvention étatique.
C'est du socialisme capitaliste pour les 50 milliards de capitalisation.
Quant aux 320 millliards ils sont l'airbag luxueux du prétendu risque que prennent les farceurs de capitalistes qui ont cessé d'être libéraux depuis des décennies.

Le seul véritable libéralisme consisterait à laisser le peuple souuverain intervenir sur l"économie.
Cela consisterait à donner 300 euros à chaque Français, ayant la liberté de subventionner le secteur de son choix.
Chacun choisirait d'investir (par subvention sans retour profit ni retour dividende.)

naturellement, ce serait la mort de la banques.
naturellement cette subvention du peuple souverain, cet investissement démocratique serait la fin du capitalisme.
Le peuple est assez éclairé maintenant.
La technologie télématique est suffisamment développée.
Donnons 1 euro par jour aux enfant de CP sachant lire
De 16h à 16h30, ils pourront cliquer sur le secteur de leur choix, investir où ils le veulent, sans retour monétaire.
Augmentons cet investissement de 1 euros par an.
En 10 ans ils auront acquis l'expérience nécessaire à investir 300 euros pas mois.

Pour autant, dès aujourd'hui, distribuer 300 euros par mois à 60 millions de Français inexpérimenté serait plus efficace que la gabegie résultant des Kerviel et de leurs patrons.
Cela couterait 18 milliards d'euros par mois.

Les farceurs qui veulent distribuer 360 milliards d'euros

http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/14/04015-20081014ARTFIG00714-l-activite-des-banques-sera-encadree-par-l-etat-.php


"Dans ce texte, qui prévoit une garantie de l'Etat au refinancement et à la recapitalisation des banques dans une limite de 360 milliards d'euros, «nous demanderons un encadrement strict de la rémunération des dirigeants, avec interdiction du cumul contrat de travail-mandat social, un plafonnement des indemnités de départ et l'institution d'un comité de rémunération», a poursuivi Christine Lagarde."

en prétendant être des libéraux mentent.

360 milliards d'euros , ce sont 20 mois d'investissement démocratique.
Ce sont 20 mois de liberté de choix qui sont volés à 60 millions de Français.

Des élus qui ne sont même pas révocables prétendent nous imposer une sorte de socialisme capitaliste.

Et le nouveau rebelle prétendu Krugman vient applaudir ce plan qui ressemble à une sorte de stalinisme où les spetz des banques auraient la bride sur le cou.

Les vrais libéraux égalitaristes n'en veulent pas.
La révolution égalitariste postmarxiste remettra les idées en place.

Écrit par : Yanick Toutain | 14 octobre 2008

Pitié, il n'est pas prix Nobel d'économie, c'est comme président de l'UE ça n'existe pas.

Il est Lauréat du "Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel", délivré par un comité ad hoc qui n'a rien à voir avec l'académie Nobel qui ne délivre que des prix en paix ou diplomatie, littérature, chimie, physiologie ou médecine, et physique.

Soyons précis et rigoureux :)

Écrit par : Denis Germain | 15 octobre 2008

@ Denis Germain

Trés juste.Merci d'avoir rectifié On pourrait dire aussi dommage qu'il n'y ait pas aussi les maths (lol)

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 15 octobre 2008

"... pour vivre ensemble et construire l'avenir du monde, il va falloir y mettre les mains ..."
Oui, voire même se sortir les doigts ! Et commencer par ne pas applaudir à un plan de sauvetage qui injurie l'avenir. Depuis 1974 (à cette époque la France n'avait pas encore de dette) on a laissé aux banques privées le pouvoir de créer de l'argent ex nihilo par le biais du crédit. C'est à l'état seul, me semble-t'il, que devrait échoir ce privilège. Or, et quand bien même il dispose de cette possibilité, l'état a toujours continué à emprunter l'argent nécessaire à son fonctionnement au secteur banquaire privé, et à en faire payer les intérêts au contribuable français. Depuis les années 70, on a remboursé ainsi plus de mille milliards d'euros, pour se retrouver en 2008 avec une dette de 1600 milliards, qui, outre son aspect colossal ne peut qu'être exponentielle. Un sacré business, cette dette publique ! Alors quand je pense qu'on remet le couvert, je suis loin de sauter au plafond.

Écrit par : Goupil | 15 octobre 2008

Le copier coller a effacé une partie du début de mon texte.
C'était néanmoins lisible sur mon blog.
"La lecture de l'article sur le nouveau prix Nobel Paul Krugman sur le blog des "jeunes" "libres" m'a inspiré cette réponse"

Pour le "Nobel", merci de rappeler la précision.
Mais.... c'est un peu long à préciser.
Même sachant que le Nobel d'économie est de création récente, il serait incongru pour les posteurs de le préciser à chaque fois.
Le vrai débat en l'occurence est : "le récipiendaire est-il un scientifique ?"
Quant au prix "maths", cela fait hurler les partisans de Cantor, partisans de la continuité qui salissent la mémoire de Nobel par une histoire sordide.
Je renvoie les curieux sur Kronecker : je soupçonne Nobel d'être du côté d'une école qui refusait les petits infinis (du type aleph zéro)
Le refus du Nobel 1921-1922 pour le continuum spatio temporel et aux âneries anti-newtonienne et antimatérialiste prouve que les gens raisonnables étaient encore puissants aux débuts du prix.
Les charlatans de la continuité ont leur médaille Fields (sauf celle de 1961 de Paul Cohen qui était un traitre à leurs yeux et adversaires des folies bourbakistes et cantoriennes.
Un mécréant primé ne croyant pas à l'infini !

On lui donnera le Nobel arithmétique après la victoire de la révolution libérale égalitariste !
YT

(PS : merci de la non censure : hier je fus effacé de Bellaciao pour un texte sur le Nobel et un sur Rouillan: les staliniens ont toujours peur de la vérité et cajolent toujours les assassins !)

Écrit par : Yanick Toutain | 15 octobre 2008