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18 octobre 2008
Demandez, demandez "Vendredi" ! Des dirigeants qui gagnent 400 fois plus que la rémunération moyenne des salariés ? RSE, NRE et + si affinités.
Voilà, un autre de ces miracles du 21ème siècle. Cette fois-ci, il s'appelle Vendredi. Comme le Vendredi de Robinson Crusoé. Comme ce jour de la semaine où, le soir venu, on va se déconnecter un peu du rythme de l'info. Du coup, on va pouvoir prendre le temps de la lire, une fois dans le métro dès qu'elle sort, puis tranquillou dans le week-end, cette feuille de choux.
Nous avons tous nos rendez-vous privilégiés avec la presse. J'aime tout particulièrement les mardi, mercredi et jeudi. Mercredi, je ne le raterai pour rien au monde par exemple. Voilà, dorénavant, et s'il tient sa promesse du 1er numéro, il y aura le vendredi. Un moment surréaliste ce matin, en plus de la voix hilarante d'Autheuil, je me suis réveillée en écoutant la lecture du billet d'Agnès Maillard. Le monolecte. Ce billet qui traduisait tellement bien la rage devant ce monde qui s'effondre toujours pour les mêmes et pas pour les autres. Ces analyses orientées toujours par les mêmes experts qui nous ont planté... Ca y'est, en écoutant France Info et en lisant Vendredi, les frontières entre le politiquement correct et l'underground ont définitivement implosées. Les frontières partisanes et apolitiques aussi. Entre l'économie réelle et virtuelle. Entre les différents médias. Encore un peu plus d'imbrication, donc de confusion, donc de tensions, donc chances d'évolutions. A nous tous de dire vers où.
Je vous remets la conclusion du billet d'Agnès qui m'a particulièrement parlé : "La vraie révolution, c'est de cesser de les croire, ne plus avoir peur et passer à autre chose, maintenant, ici et partout. C'est pour cela que l'âge de la critique se termine ici et que commence enfin l'âge de faire."
Dans ce même Vendredi, vous trouverez tout plein de billets passionnants que vous auriez du lire ou que vous avez déjà lu, dont vous avez parfois croisé les auteurs sur la toile ou dans des bistrots, à la République des blogs par exemple. Combien d'entre eux se sont rencontrés, grâce à Versac et un coup de pouce du hasard ou de la curiosité, faut-il le rappeler. Là bas aussi, les frontières avaient beaucoup bougé en 2006 et 2007.
Tiens, on parle beaucoup de crise, les politiques notamment, crise financière (pas pour tout le monde pareil), crise économique, crise environnementale, crise alimentaire, et mes copains politiques, en ont oublié une de crise... ;-). La crise politique bien sûr ! (sacrés farceurs, quand on regarde la paille de l'oeil de son voisin sans voir la poutre qu'on a dans le sien). Ah, c'est sûr, ils ne sont pas bien. Taut-il leur rappeler qu'ils sont co-responsables de cette crise, par ignorance, manque d'expertise, bêtise, lâcheté, aveuglement, machiavélisme, foi inconsidérée ou cynisme ? Pour le coup, eux qui veulent toujours diriger, être en haut de l'affiche, être élus des dizaines d'années durant, ils vont l'assumer cette fois ! Et nous porterons, nous, la responsabilités de les avoir élus (enfin pour ceux qui votent encore), ou même de continuer à les soutenir ou à porter leurs bannières. Sauront-ils faire face ? Saurons-nous créer ou au moins suivre les alternatives ? Ou devrons-nous, nous aussi disparaître ?
Rapidement, j'ai envie de partager avec vous quelques réactions à chaud à propos de l'une des propositions de Michael Moor page 5 dans ce même Vendredi. La proposition 7 (bon, bah là, vous allez l'acheter, parce qu'il faudra aussi parler des autres propositions), sur la rémunération des dirigeants en proportion avec le plus petit salaire de l'entreprise. Qui commence par "Aucun dirigeant ne devrait être payé plus de 40 fois la rémunération de son salarié moyen... puis il parle des prachutes dorés. Enfin il cite des chiffres : Aux US : rapport de la rémunération d'un dirigeant américain moyen/salarié moyen : en 1980 : 45 fois, en 2003 : 254 fois, en 2008 : 400 fois. (et cite en GB : 28 fois et Japon : 17 fois).
Je trouve ces chiffres édifiants, d'une part pour leur démesure, aux US notamment, mais so what. ?C'est édifiant parce que ces chiffres existent. Et le plus grave et que je m'en étonne. C'est excellent de pouvoir les connaître. Si la nature humaine était meilleure, on pourrait imaginer qu'à la place de légiférer sur un seuil maximum, de créer une obligation de communiquer de manière publique sur ces chiffres, de les rendre lisibles et visibles. Donc, partons du principe qu'on ne va pas légiférer là dessus, puisqu'on dit que les femmes et les hommes sont libres, mais qu'on va communiquer sur un nouvel indicateur (sur le site de l'entreprise, sur ses packaging, ...). Pour fixer les ratios dans les entreprises, à chacune de se débrouiller en interne (négociations patronats/syndicats, votes, décision uni-latérale de l'équipe dirigeante aussi). Pour notre exercice, peu importe le comment et la justification des écarts. Il nous faut juste obtenir ce ratio.
Nous pourrions en tant que salarié (si on a le choix et malheureusement la majorité des salariés ne l'ont pas) apporter notre temps de vie et nos compétences, entre deux boulots identiques et salaires identiques, à l'entreprise qui aura le plus faible ratio, traduisant par là d'autres valeurs éthiques, d'autres considérations des salariés, un autre management. Quand on voit les problèmes de recrutement et comme les entreprises se tirent la bourre sur certains secteurs pour attirer à eux toutes les personnes qualifiées, puis ensuite pour les garder , il y a fort à parier que la publication de cet indicateur tirerait les pratiques salariales vers le haut. Bien sûr ces notes, basiques au départ pour une mise en place rapide, puis sans cesse améliorées, seront le reflet de la politique salariale globale (intéressement, avantages en nature, complémentaires, formations, abondements divers et variés, pratiques humaines dans les pays du sud, puis chez les fournisseurs, puis les fournisseurs des fournisseurs, etc...).
Nous pourrions aussi en tant que consommateur choisir un yaourt produit par une entreprise qui a une meilleure vision du management humain, et dont la marge est mieux répartie.
C'est bien d'inscrire le bilan CO2 sur les tickets de caisse, et c'est bien pour les indicateurs environnementaux (c'est essentiel et d'ailleurs il faut aller plus loin, en y intégrant le prix de ce qui n'est pas comptabilisé aujourd'hui : la nature qui n'est PAS gratuite), mais ce serait encore plus complet si on y intégrait l'aspect social.
Nous rejoignons ici les notions de RSE, responsabilités sociales des entreprises (allô, le Grenelle est-il encore d'actualité ???), la loi NRE au niveau européen, (qui doit devenir contraignante, et d'ailleurs qui nous permettrait de résoudre une fois pour toute cette aberration des paradis fiscaux) en allant encore un peu plus loin. L'idée étant de donner au consommateur, au salarié, à l'investisseur, le maximum d'indicateurs pour qu'il choisisse en consicence.
Voilà, on devrait choisir son alimentation, sa banque, son opérateur téléphonique, son appart, ses fringues, en fonction des critères prioritaires selon les convictions et les sensibilités de chacun. On s'en fout que les types au bout de la chaîne soient complètement sous payés et que les dirigeants, avec nos beaux achats, soient à l'abri pour 2 000 générations ? Et bien, OK mais, on le sait, et puis on l'assume ! C'est comme en politique, on a voté pour un gars ou une femme et pour un programme, on assume ou on change de crèmerie. On arrête de dire "on ne savait pas" ! (quand est-ce qu'on met des indicateurs sur les actions, les budgets, les investissement des politiques d'ailleurs, pour enfin voter en conscience, les rapports annuels, les avancées des promesses, les évaluations de la gestions de nos villes, de nos régions ???, bon, je m'égare...).
Bon, que pensez-vous de tout cela ? Vous avez le droit de garder le silence ou de dire que je suis folle ;-).
Tiens, je me demande ce qu'en pense Intox 2007, qui trouvait que j'étais trop "modem" pour parler d'éthique en entreprise ;-). Ici.
Voici un billet de So Ann d'octobre 2007, qui soutenait et relayait les propositions de l'Alliance pour la Planète pendant le Grenelle de l'environnement. Que j'avais moi aussi appelé de mes voeux avec la nouvelle génération politique engagée pluri partisane: j'en profite pour une piqûre de rappel.
Alors que le Medad a remis hier le document qui servira de trame à la négociation finale du Grenelle, arrêtons nous aujourd’hui sur un aspect encore peu évoqué dans les médias: la responsabilité sociale des entreprises (communément dénommé RSE). Et ce suite au billet d’hier, et afin de relayer une initiative soutenue par plusieurs jeunes de partis politiques.
De nombreuses entreprises se sont engagées dans des démarches de progrès visant à mieux intégrer l’impact environnemental de leur activité. Cependant, pour beaucoup de citoyens, l’activité économique reste synonyme de destruction de l’environnement. Dans une enquête TNS sur les Français et l’environnement (06/04/2006), seuls 5 % des Français répondaient faire confiance à l’entreprise pour protéger l’environnement. Il faut que les choses changent et encourager une réconciliation entre l’activité économique et la préservation de la planète. Dans le cadre du Grenelle, cette thématique a été traitée par le groupe 5.
En réalité, il est impossible aujourd’hui pour un Français de savoir par exemple qui de Renault ou de Peugeot a le meilleur comportement environnemental. Les informations qui sont accessibles au grand public sont illisibles et non vérifiées. Les rapports de développement durable publiés par les entreprises sont toujours lisses, ne suivent aucune norme et il est difficile de vérifier la véracité et l’engagement réel de ces firmes.
Les trois mesures phares suggérées par l’Alliance en matière de RSE (cf. ce document pdf, p. 26 ) sont de renforcer le cadre d’information concernant la responsabilité sociale des entreprises, de responsabiliser les entreprises françaises face aux dommages environnementaux commis en France et à l’étranger et de réformer la régulation de la publicité. L’Alliance pour la planète demande donc une obligation réelle d’information sur l’ensemble de l’activité d’une entreprise et sur 3 ou 4 indicateurs sociaux et environnementaux compréhensibles par chaque consommateur et citoyen.
C’est dans ce cadre qu’est lancée aujourd’hui une déclaration de soutien de jeunes responsables PS, UDF-Modem, UMP, Nouveau Centre, Verts, Radicaux de Gauche et d’indépendants, à ces propositions de l’Alliance pour la Planète dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Je vous la relaie ici, pour information!:-)
“Nous n’avons pas peur de la société de consommation, nous n’avons connu qu’elle. Travailler pour des entreprises oui ! Consommer oui ! Mais pas pour n’importe qui, pas n’importe comment, pas à n’importe quel prix !
Aussi éloignés du “patrons voyous” et du “tous pourris” imbéciles que de la fascination stupide devant l’hypercapitalisation, nous, jeunes engagés de différentes sensibilités, citoyens actifs ou simples consommateurs d’aujourd’hui et de demain, salariés et entrepreneurs, demandons à l’Etat français d’oeuvrer très concrètement pour une obligation d’information des entreprises sur leur impact, et ainsi de remédier à la schizophrénie de la relation entre Français et entreprises.
Le seul moyen, à nos yeux, de rétablir un lien de confiance est d’aider les Français à distinguer les entreprises les unes des autres.
Pour ce faire, nous demandons la mise en place d’outils d’évaluation de l’impact des entreprises dans les domaines environnementaux et sociaux demandés par l’Alliance pour la Planète et ses membres (WWF, Greenpeace, Amis de la Terre, Écologie Sans Frontières, Good Planet, Agrisud…).
Non les entreprises ne sont pas à ranger toutes dans le même panier! Oui nous souhaitons aider et favoriser celles qui n’handicapent pas notre avenir ni celui des générations futures.
Il nous manque des informations compréhensibles par tous, informations permettant à chacun de comparer et de choisir.
Quels sont les impacts positifs et négatifs des entreprises françaises, présentes sur le sol français, ou de leurs filiales à l’international? (Que vaut en 2007 une entreprise propre en France et pollueuse dans le reste du Monde ?)
Pour permettre ce choix, les bons élèves doivent être distingués des autres. Il est donc normal que les entreprises qui refusent d‘informer sur leur impact environnemental soient sanctionnées. C’est à ce prix que les entreprises vertueuses récolteront l’avantage concurrentiel qu’elles méritent.
Seules ces informations permettraient d’influer réellement sur les pratiques.
Ce que nous demandons aux élus de la République, ce n’est pas de parler du changement mais de réaliser celui-ci.”
Signataires illustrant cette démarche de rassemblement autour de cette proposition (un par parti) :
- Farid Ben Malek, Parti socialiste, président de “Rénover Maintenant” Paris
- Quitterie Delmas, Membre du Bureau Politique de l’UDF-Modem, Conseillère nationale UDF-Modem
- Medhi Guiraud, Président du Parti blanc
- Sophie Montrigot-Lavignon, Déléguée Nationale des jeunes UMP
- Olivier Maillebuau, Président des Jeunes Radicaux de Gauche
- Julien Sage, Responsable du groupe local de Nanterre des Verts, Membre du Conseil Départemental des Verts des Hauts-de-Seine
- Pierre Vallet, Responsable Nouveau Centre Paris 14
Contacts Coordination : Jean-Philippe Teboul Construction juridique de la proposition : Sherpa -Yann Queinnec
Les p'tites vidéo de l'époque sur le Grenelle
Ils en parlaient aussi :
A l'évidence... magnifique blog engagé
Maieutique Réticulaire Virtuelle de Fred Cuignet
Chez Radicalement !
Chez JRG 2007
Chez Jour pour Jour et surtout lire la note d'hier sur Attali
Chez Benjamin Sauzay
Chez Grenellorama
Chez Gouvernance, très bref, mais bien de le lire, ça illustre très concrètement la situation à laquelle nous sommes confrontés
Reprise sur Facebook de cette note par Olivier Cabrera (merci ;-) !
Christophe Grébert soutient aussi cette proposition de l'Alliance pour la Planète
Jérôme Charré s'engage lui aussi et soutient l'initiative de l'Alliance pour la Planète !
Bravo à l'analyse de Frédéric Badina !
A trouver dans vos kiosque aujourd'hui, samedi 13 octobre : le supplément exceptionnel Libération associé à Terra Economica !
* dessin du crieur sur legend-institut, merci !
01:01 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : agnes maillard, crises, michael moor, france info, vendredi, so ann, rse
Commentaires
Et voilà : il suffit que je m'endorme tôt afin d'être en forme pour aller écouter Quitterie à Franconville, et Quitterie nous pond la note du siècle, eh bien OK à tout, y compris à l'Alliance.
Écrit par : Hervé Torchet | 18 octobre 2008
@Quitterie : moi je pense qu'il faudrait juste dormir des fois ;-) je sais c'est l'hopital qui se fout de la charité...Mais depuis que je consensuse, tu consensuses, nous consensusons ;-)..tout est possible..
Trêve de plaisanterie je suis pas très reveillée mais ce billet est formidable riche, plein de propositions, plein de trucs à penser..Rien à dire qu'on en veut d'autres
Écrit par : virginie v | 18 octobre 2008
Si je comprends bien, tout le monde aura des cernes ce matin ?
Faudra que je passe chercher la feuille de chou de Philippe Cohen avant d’aller au Café, déjà que c’est à la radio que j’avais appris qu’il quittait Marianne2…
Sinon, NON, tu n’es pas folle :) C’est évidemment le type de société vers lequel nous devons tendre, une sorte d’anti-modèle actuel. Mais ça suppose deux choses :
* Que les politiques ne soit plus au service des grands patrons (Arlette power !) mais travaillent dans l’intérêt du citoyen, donc du pays. C’est maintenant l’occasion de changer ça. En fait, on n’a même pas le choix si on veut s’en sortir.
* Que l’on élève la conscience du citoyen. Et ça, chacun de nous peut le faire. C’est ce qu’on va faire tout à l’heure.
Écrit par : Yannou | 18 octobre 2008
@ Le fric n'a pas d'odeur mais "pas d'odeur" me monte au nez...
N'oubliez pas aussi de parler des "footeux" ceux qui n'osent plus annoncer leur salaire au mois mais à la quinzaine ,on va dire pour certains 100 000 euros à la quinzaine avec des transferts ,allez on va dire 4 millions d'euros le transfert...
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 18 octobre 2008
Mais pourquoi serait-il plus acceptable qu'un patron gagne tout de même 40 fois plus qu'un salarié?
Écrit par : Le Monolecte | 18 octobre 2008
@ Ethique
Le plan Paulson 1 n'a pas été accepté par passion et je l'écrivais sur le blog d'Hervé Torchet (voir l'historique du blog si cela vous dit )Je rajoutais qu'il passerait par raison et je ne me suis pas trompé .C'était mon analyse mais j'aurais pu me tromper aussi.
Tout ça pour dire que la raison et la passion coexistent comme le rationnel et l'irrationnel et aussi comme la logique et l'émotion où je donne beaucoup.
la question que je me pose est celle-ci: sommes nous des consommateurs raisonnables?
Il y a le pouvoir d'achat.Il est en berne
Il y a l'influence du markéting et de la publicité qui sont des stratégies de vente.
Et puis il y a l'éthique où on essaie de respecter et définir certaines valeurs.On devient un "consomm'acteur" ,trés responsable qui obéit à ses priorités éthiques comme par exemple le développement du commerce équitable.
Et vous, quel consommateur êtes vous?????
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 18 octobre 2008
Le krach de la grande peur du Kracken
Après une nuit sans sommeil d'un nanti qui ne se préoccupe que de faire germer son argent et ses talents, je me trouvais sur la route dégagée des voitures sans essence car trop chère. Et pour m'en aller promener autour la cathédrale de Meaux toute blanche et blonde comme l'histoire retrouvée ou retournée comme l'aile d'une colombe enchaudée au soleil. J'allais discuter avec mon banquier dit le bon bandit bankable.
A l'entrée du sas emprunté aux décors de Star Wars le détour, je me surpris à entendre la voix d'un robot mais tout ce qu'il y a de plus féminin, pour qu'elle me dise que je portais probablement une masse métallique et pas entre les cuisses. Et donc, que je ne pouvais entrer vêtu dans cet appareil-là, sans mettre aussitôt en grand danger toute la carlingue de la banque, qui frémissait de mes tentatives d'entrer par force. Quand j'étais attendu pour un rendez-vous d'affaire, ce qui arrive tous les jours.
Bon, je laissais mon parapluie de dandy avec ses baleines de corset de métaux dans la consigne et j'entrais. Car cette porte fermée ne signifiait pas que ma banque avait fait failllite, et que mes comptes étaient congelés dans le musée des kraches merveilleux, horrifiques et mirifiques. Non ! je pouvais enfin me gausser avec mon banquier des délires de la Presse qui nous annonce un krach genre 29, quand c'est tout le contraire qui se produit : c'est-à-dire une déflation.
C'est très confortable cette péripétie de nowadays, car on entend moins le bruit des bagnoles aux carrefours des grands dangers de traverser. Aussi, il faudra à nouveau économiser chez les Marcel et Martine pour s'acheter la dernière console de jeux. Tiens ! comme on faisait dans les années 1970 et qu'on y vivait assez bien. Il en est même qui vont reprendre le bon vieux bouquin dans la bibale, et là où ils l'avaient laissé marqué à la page d'avant la modernité du tout plastique en formica. Les loisirs c'est pas cher quand on sait vivre avec le temps qui passe lentement comme dans le milieu d'un siècle normal et montaigneux.
Avec le banquier jeune on s'est bien marré. Car on a fait le compte des bonnes affaires qui se présentent en ces temps de la baisse dans tous les étages du survoltage. Dans l'immobilier on va enfin pouvoir se goinfrer d'achats à court terme et pour pouvoir revendre dans un an ou deux. On est loin des cris de paniques des vendeurs quand on est acheteur, et qu'on a bien saisi la situation avant qu'elle se produise. Il fallait vendre à temps et pour acheter à la baisse, c'est dit !
C'est à tel degré que le bureau du jeune homme brillait par tous les feux surbookés des cours de la bourse qui donnait à donf depuis Boursorama, qui clignotait comme un arbre de Noël de l'Elysée joint à la Maison Blanche des boules qui font de la neige quand on les renverse avec la vierge Marie dedans. Car les actions sont si basses que les profits à court terme font ravage. Il en est même qui y jouent pour se faire juste 150 € pour voir, et se payer un gueuleton large et bien arrosé de liquidités tranquilles.
D'ailleurs, pour ma part et quand je n'avais jamais touché à ce grisby-là, je me suis piqué au jeu pour y être assez initié par le malchik bankable, et je vais m'y mettre pour au moins savoir assez dequoi il s'agit et dequoi je cause. Puisque nous savons désormais que la bourse ou la haute finance sont impliquées irrémédiablement dans notre société contemporaine.
Au moins, j'en saurais plus que tous ces palabreurs de l'impro de l'info à la telly qui nous donnent des conseils et qu'ils n'y paument que dalle, comme moi-même avant ma visite à mon banquier ; lequel conserve toujours mes dépôts et pour les faire fructifier et mettre en plants et pour créer des richesses, qui améliorent ma vie et celle de mon entourage et de mes connaissants.
Il n'est rien de plus frustrant que de se sentir manipulé comme une barque par une sorte de Neptune ou de Kracken ulyssien gigantesque auquel nous ne comprenons rien, et qu'il nous fait peur religieusement en fin de compte bancaire pour le coup.
Demian West
Écrit par : Demy | 18 octobre 2008
@ La fête
Traumatisés par la chute des bourses et essorés par la peur,certains gros pontes de la finance ont du employer les grands moyens pour dénouer tous leurs muscles tendus par la crise.
AIG le géant a été sauvé par un chèque de 85 milliards de dollars et bien ce qui reste de l'équipe aux manettes a immediatement investi un demi-million dans un séminaire californien afin de se refaire les cils,bouffer du caviar au milieu de pédicures et manucures.
A Monaco un grand hotel a vu arriver à brides abattues les fêtards en goguette du bancassureur Fortis recouvert de milliards par le giouvernement neerlandais puis Dexia remis à niveaux par les pompes belges.
Pour tous ces cadres supèrieurs,il semblerait que se faire masser et boire le champagne à la santé du contribuable est un bon signal de bonne santé .La vie reprend le dessus...ouf
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 18 octobre 2008
Bonjour Quitterie. Je pense qu'on est nombreux à être fous.
Écrit par : Claudio Pirrone | 18 octobre 2008
Les volte-face sont consternant...
Ulm P ou autre P...Me croyez-vous innocente et naive???
Vous m'avez enfin lue correctement, semble-t-il, mais aucun soutien loin de là à attendre de ma part. Citation:
O dit is vreemd bedrog.
Subtiele logen, verwisseling des wezens en des schinns.
Traduction:
O l'étrange illusion. Subtil mensonge, inversion de l'etre et du paraitre.
Frederik Van Eeden
Écrit par : Champomy | 18 octobre 2008
Ce serait bien si Politoblog et Van Eeden arrêtaient de boire avant de mettre un commentaire. Ils ont l'air plus bourrés que Demy qui ne boit jamais.
Demy a arrêté le café pour le déca
Demy ne boit pas d'alcool
Demy dort longtemps
Demy lit beaucoup
Demy lit à haute voix Montaigne et Milton
Deila lit à haute voix les poèmes de love de Demy
Demy crée
Demy aime
Demy aime l'amour
Demy ne fume pas
Demy marche
Demy essaie d'être éthique
Demy ne mange ni viande ni poissons ni rien qui a des yeux
Demy essaie de réussir sa vie
Demy ne se fâche jamais loingtemps
Demy est une teigne contre l'injustice et la censure
Demy évite les imbéciles et les vulgaires
Demy aime l'immobilier et l'art
Demy devient un tigre par la force de Deila
Demy était déjà le cobra
Demy est lion et coq
Demy est entouré d'amis démocrates sur Facebook
Demy aime l'étrange
Demy aime Deila car elle est mystérieuse
Demy épouse quand il aime vraiment.
Écrit par : Demy | 18 octobre 2008
@Demy,
Van Eeden, du moins celle qui le cite ne boit pas et surveille les produits de son alimentation.
Tigre, je le suis,
Cobra aussi,
Facebook je m'en F...! Pas inscrite, never!!! whatsoever!!!
Je lis beaucoup, énormément...depuis siii longtemps et varié.
Que Demy épouse ou pas, pas mon problème.
Écrit par : Champomy | 18 octobre 2008
La routine.
Je prenais tous les jours cette rue qui traverse le Grand Caïro et ses bazars qui abritaient toutes les trafiques étrangères. J'aimais surtout m'y rendre pour y voir les fantaisies qu'on y rencontrait, autant que pour m'y montrer. Car, j'étais une belle et jeune almée insouciante de quelque avenir si lointain, et j'étais peu pressée de rejoindre un futur quelconque ou de rejoindre qui que ce soit d'ailleurs. C'est avouer d'emblée, combien je me promenais dans ce fatras d'échanges humains comme on va traîner au musée des histoires naturelles des rêves et des fantasmes des foules qui font les villes inouïes. Là, je maraudais en cherche de sucre ou de miel pour mes yeux et pour d'autres appétits plus cachés.
Quand je pris la rue du Cheikh d'Al Azhar, je saluais chaque fois l'étreinte que me lançait le jeune Hassan à sa boutique, de son coup d'oeil savant et furtif, si accoutumé à mon passage à cette même heure qu'il savait. J'aimais répéter mes promenades selon ces postes tenus par des amis que j'aimais à retrouver, et tous le savaient et ils m'attendaient. Tantôt je discutais un peu avec mes connaissants, selon les règles minutées des convenances et sans jamais les outrepasser. Je pensais qu'on s'attachait ainsi les plus délicieux désirs constants. Plus loin, je retrouvais le vieux pâtissier de la grande place toujours en crue de foule et de soleils au miel sur son étal au bout de la perspective marchande. Souvent, je tournais ma tête pour m'assurer que j'attirais d'autres regards de mes habitués en leurs commerces fervents qui rendaient leur culte à Vénus. Car, depuis mes seize ans quand je vins depuis l'Europe en Egypte, j'étais si pétrie de perfection physique et tantôt charnellement spirituelle, que mes feux allumaient toutes les envies sonnant à reprises les heures fictives du plus sûr minaret.
Au milieu de la prospeckt, je vis des gens s'agiter dans une panique incertaine. Ce qui se produisait tantôt quand les esprits, vite chauffés au soleil de l'azur, tournaient au commerce plus vif et parfois agressif. Le tumulte ou la dispute montait en pointe et à tel degré que je ne comprenais pas cette nouvelle attraction au plein de la rue cairote. Aussitôt, une nuée de perroquets vrillait leurs couleurs criardes dans cette neuve tornade d'oiseaux qui montait des fenêtres de l'immeuble sous lequel je passais. On entendit des sons de bois qui brûle, et ces bruits s'étendaient en de vagues alertes d'un événement inconnu vers lequel j'allais, comme l'oiseau fasciné va au serpent. Là, je passais quand même si près de ce bâtiment le plus ancien, que ses fumées ou des poussières tournèrent si vite jusqu'à m'atteindre, soudainement, pour m'enlever dans une nuit grise qui m'étouffait sans que je puisse en sortir pour retrouver mon souffle.
Un craquement d'enfer brisa cette fois tout le tumulte joyeux de la foule. Et des cris jamais entendus se mêlèrent aussitôt au bois qui craquait d'un feu de tremblement de terre. Je tombais et je reçus des coups partout, sans plus savoir ni l'origine ni leur cause. Aussi, j'oubliais combien de temps dura cette frayeur aveugle. Après ces émois, quand la nuée se fut éclaircie, je vis des mouvements de rue, par une heureuse trouée restée dans les masses informes devant moi. La vérité : j'étais ferrée dans un étau de choses invraisemblables qui sentaient beaucoup de moisi et des champignons exhalés de poutres aux fibres si éclatées que je craignais de l'être moi-même. Certes, je n'y pensais pas longtemps, puisque je voyais au travers d'un jour hasardeux, la foule au loin et je m'y accrochais par toutes mes pensées fuyantes. Mais, je ne pouvais appeler quiconque car je n'avais plus de voix et plus aucun membre libre. Et, avais-je même tenté d'appeler ?
Je compris qu'un immeuble s'était probablement effondré sur la foule ou sur moi, quand la rue semblait intacte partout ailleurs. Ce n'était pas un tremblement de terre ou je ne sais quelle plaie qui croule chaque famille de la rue sinon le pays entier. Non ! la chose s'était produite là, juste où je passais. Et peut-être étais-je seule sous ces débris. Longtemps, mon esprit pensait et divaguait ailleurs, comme pour fuir tout ce corps du bâtiment effondré, et le mien qui était désormais mêlé à la ruine. Je commençais lentement par me couvrir plus encore de reproches inventifs. Pourquoi avais-je pris cette rue ? mais j'y passais tous les matins ! Aussi, devais-je plutôt m'interroger sur ce qui aurait pu rompre cette routine qui venait de m'écraser. Je m'en voulais férocement d'avoir été si appliquée pendant des années à ne jamais manquer cette promenade qui me fit tomber dessous cet immeuble, aujourd'hui. Je cherchais donc tous ces regards et ces souvenirs que j'aimais à revoir, selon cette routine de la machine qui venait de craquer toutes mes certitudes et peut-être mes derniers os si fins.
Je vis des points de couleurs sur des masses, et c'était les gens qui montaient sur les toits pour mieux voir la catastrophe, ou pour trouver quelque lieu solide dessus les plus fermes bâtiments. D'autres fuyaient tout ce qui semblait branlant, même dans leurs propres pensées. On ramassait ce qu'on pouvait des briques, des troncs tranchés et du sable rouge, mais si loin de moi et de mon oeil au fond du trou. Je tentais donc de rattrapper mes pensées, et je m'assurais qu'on me trouverait bien vite dans le petit lieu où j'étais prise. N'étais-je pas déjà dehors et par le biais des rayons de mes yeux qui voyaient presque tout ? Pourtant, tout me parut plus long encore, quand nul ne vint jamais vers mon réduit. C'était comme une force étrangère ou surnaturelle qui les éloignait de moi, aussitôt qu'ils tentèrent d'approcher. Pire encore : j'étais affermie que tout ceci n'était qu'un cauchemar que j'oublierais sitôt que je saurais enfin m'éveiller. Mais, mon infortune voulait que, plus les gens et le sauvetage s'éloignaient et plus je plongeais dans la réalité la plus terrifiante, et jamais du rêve.
Ce fut à ce point une panique, que mes pensées, qui m'assuraient quelque répit factice, semblaient ne jamais convenir au théâtre des réalités que je voyais par le petit occuli dans les débris. Il me semblait que des jours et des nuits passaient dans ce trou où mon corps n'était plus qu'une tête toute dehors par le biais de mes yeux et de mes pensées qui voyageaient dans l' atmosphère épaisse que je libérais de moi-même comme mes odeurs corporelles. Je faisais à nouveau et souvent le chemin en moi même, depuis mon cours d'arabe chez le maître, que je trouvais si sage que j'y voyais une cause de sa grande beauté, quand tous le trouvaient assez commun, sinon disgracieux. Et tous les matins à dix heure, après avoir parcouru avec mon calame, les cursives répétées de mes lettres arabiques, je me jetais à la rue pour vivre ma promenade jusque chez moi, où je me vissais enfin derrière le moucharabieh pour la fraîche journée des privilégiés. Et, dans quelque coussin gorgé de mousses presque charnelles, là je m'y reposais d'aucun effort sur le nuage des déesses antiques à l'orientale.
Ma vie devait-elle s'arrêter dans ce néant sous les décombres ? Rien ne semblait l'annoncer auparavant, aucun augure ! puisque je n'avais pas fini d'apprendre l'arabe et de prendre mes cours. On n'arrête pas avant d'avoir tout fini. La providence ne pouvait travailler si mal et tout pour néant, ou selon des formules de lois absurdes qui gâchaient toutes les heures avant de désastre. Et puis, j'étais la jeunesse même, vêtue du raffinement qui sait attirer à soi, et d'une façon innée la chance ou la fortune, plutôt que j'attirais le malheur le plus rude et sec. Je tentais donc quelques marchandages avec le destin, puisque c'était la coutume dans le bazar où je venais de planter toutes mes espérances pour un ultime quitte-ou-double. Tous les bluffs ou stratagèmes étaient-ils permis ? dans ces débats de la conscience, où nous sommes si nombreux à nous battre contre nous-même quand on se sent définitivement seul. J'entrais dans des économies de marchés étranges montés de fantaisies philosophiques. Je voulais me souvenir de tous les moments de ma vie que je voyais désormais si parfaits qu'inutiles. Je me souvenais de tous ces instants qui passaient en des fils de banalités si reposantes et innumérables. Pourquoi ne pouvait-on réunir tous ces moments, pour les revivre comme des temps que nous aurions gardés en des réserves surabondantes de vies. Et pour les retrouver à l'intact quand la vie se trouve sans plus de ressource ? Avais-je donc gâché autant de perfection alors que j'avais si peu vécu ?
Je n'avais pas faim et je n'y trouvais rien d'étrange ou de singulier. Je me nourrissais, en quelque sorte, des odeurs de ces poussières de bois qui étaient comme une soupe persistante dans l'air. J'y percevais des odeurs de poudres et de plantes brunes ou vertes transformées en des pourpres de natures inconnues pour soigner des peurs maladives, des mélancolies acides qui vous prennent la vie lentement sans que vous le sentiez, et par des veines détournées de corps plus subtils.
J'y sentis bien des mélasses de cèdre, de tabac et foins ajoutés d'agrumes poivrés et de la menthe aussi comme dans le plus fin safran de la Mancha. Et j'y discernais des gingembres rares ou du curcuma sinon de la maniguette, tous cueillis au soleil lointain des eucalyptus mentholés. Je songeais aux masses de fleurs qu'il fallait pour en extraire quelques gouttes d'or de cette vie olfactive. Comme la cardamome qu'on mélangeait parcimonieusement dans le café du souk et dans le thé aussi. Les poutres de ma prison avaient relâché en outre quelques accents de la cannelle des écorces de Chine ou de Ceylan. Puis, des plats de currys incroyables de masalas venaient noyer mes narines qui furent le peu de vie qu'il me restait et jointe à mes yeux. Et des masalachis, ou mélangeurs secrets, avaient enfin dégagé la subtile alchimie sèche des ras-al-hanout aux 27 épices qui m'étaient révélés à mon maître-instant : quand je me pensais perdue devant la petite trouée du néant si offerte à mes visions de narines.
A la vérité, je me sentais bien respirer par toutes ces atmosphères assourdies par les gênes que j'éprouvais en recueillant ces pollens de la catastrophe, dont je reculais le terme tout par la pensée. Je mourais ou je vivais dans ce mélange d'impressions, certes agréables mais teintées de morbidités, qui rendent la fin plus lointaine à mesure qu'elle approche. Je vis dans les bords de la fente qui me laissait voir la rue, quelques nouveaux mouvements que je n'attendais plus et qui prirent lentement les traits et complexions de visages connus. Mon amant Habibi et ma fille Alas étaient là terriblement exaltés en de grands gestes du théâtre des reproches bienveillants. Tout bougeait et tournevirait autour du trou. Car c'était le bois et les décombres qui s'animaient eux-mêmes comme s'ils furent vivants, ce qu'ils étaient dans cette neuve réalité. Je ne voyais plus que les gens penchés sur moi. Et dans la trouée au milieu d'eux, je vis l'azur et plus rien des bris de bois de la catastrophe qui s'était évanouie car elle n'avait jamais rien bougé de cette rue. La forme de ma prison était là, mais elle venait de prendre sur l'instant, un sens tout différent quand je m'éveillai.
J'entendis parler longtemps, de ce jour où je m'étais évanouie dans la rue. En réalité, j'avais perdu conscience publiquement en plein souk, car j'avais mangé si peu, et depuis des jours et des semaines pour être plus belle encore. Puisque j'aimais tant à m'étherer, si l'on peut ainsi dire, par cette médecine empirique et féminine des jeûnes prolongés, pour atteindre plus vite encore, une sorte de nature divine de la séduction aussi fine qu'une page de magazine. Habibi sut me donner toutes les raisons de cette survenue de ma syncope qui fut aussi dangereuse que brève. Pourtant, le songe m'avait semblé s'espacer en des jours aussi longs que la plus définitive méditation d'un sage qui voulut briser tout le bâtiment de la vie et de la mort. N'avais-je point vu ce duetto dévorateur dans une venelle où la vie et la mort avaient devisé ensemble dans ma pensée, peut-être pour achever le temps de ma vie même, qui paraissait dèsormais irréelle comme l'art des rêves.
Un peu de temps après ce jour qui me rendit artiste d'un coup, un matin, j'hésitais à reprendre ma promenade, bien que j'en avais toujours la plus forte envie de cette routine que j'aimais. Puisque tout compte fait, tout y était extraordinaire depuis toujours...
Demian West
Écrit par : Demy | 19 octobre 2008
Génial, Verts, PS, UMP... au service de la cause libérale, la vraie. Je doute qu'ils en soient conscients, si on se réfère a l'utilisation du terme qu'en font ces partis, qualifiant Sarkozy ou Bush de libéraux, l'abérration absolue.
Mais qui incarnera cette vision progressiste et moderne au sein de ces partis? Là ce n'est pas gagné, faudra-t-il attendre une nouvelle génération de politique pour concrétiser.
Bravo pour cette déclaration d'intention, bon courage aussi, parce qu'il en faudra pour faire bouger les lignes conservatrices. C'est bien le consom'acteur, l'électeur qui aura le dernier mot, si il le veut vraiment!
Y-a-t-il des propositions concrètes que l'on puisse consulter? (Agence de notation, réglementation, application...)
Écrit par : jihemnet | 19 octobre 2008