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20 octobre 2008

Orange pressé organise un café démocrate européen "attentes et besoins des jeunes européens" mercredi 22 octobre à Bastille

C'est avec plaisir que je me rendrai mercredi à l'invitation d'Orange pressé pour le premier café démocrate européen sur les attentes de la jeunesse vis à vis de l'Europe. Je vous rappelle le format : un lieu convivial, une discussion à battons rompus, un partage de connaissances, une profusion d'idées créatives pour inventer demain.

Pour rappel, 15 groupes de projet ont été mis en place par Marielle de Sarnez qui a confié à Jean-François Martins et moi le groupe transversal aux autres groupes "les jeunes et l'Europe". Vous y êtes les bienvenu(e)s, et si vous n'êtes pas encore inscrit(e)s, c'est par ici.

café dém européen.jpgJeunes et attentes d’Europe : notre texte de lancement du Groupe projet

Alors que sur le continent américain jaillit un regain d’intérêt politique de la part de la jeunesse, en grande partie grâce l’impulsion du candidat Obama, l’Europe, elle, traverse une crise politique majeure.

Rappelons les successions de refus des citoyens aux différents traités proposés ces 3 dernières années pour prendre la mesure de cette crise politique. France, Pays Bas, Irlande… La ratification du Traité de Lisbonne par 26 des 27 pays par les Parlements nationaux montre une volonté des états de poursuivre la construction européenne mais dans le même temps une fracture entre les citoyens et leurs représentants.

Indifférence et évidence. Ces mots définissent le sentiment des jeunes jusqu’à aujourd’hui face à l’Europe. Alors qu’ils adhèrent majoritairement à l’idée européenne, que celle-ci est une évidence pour eux, ils sont les grands absents des échéances électorales européennes : 3 jeunes sur 4 se sont abstenus lors des élections européennes de 2004 et 43 % des jeunes se sont abstenus lors du référendum sur le traité constitutionnel en 2005. C’est plus que pour n’importe quel autre scrutin.

Quelles sont les raisons de cette indifférence ?

Chômage, précarité, 1ère génération à penser qu’elle vivra moins bien que ses parents, dette publique, dette générationnelle et dette environnementale, dépendance vis à vis des générations aînées dans un système de solidarité qui ne trouve pas la solution de sa pérennité sont parmi les leviers majeures du doute des jeunes vis-à-vis d’un projet commun. .

Une partie des responsabilités est à imputer à une classe politique française, tournée vers des intérêts électoralistes à court terme, adepte du double langage : « c’est la faute de Bruxelles ».

C’est aussi une crise d’incarnation de l’Europe qui semble souvent aux yeux des jeunes comme abstraite, bureaucratique. Comment demander à une génération qui a du mal à se projeter positivement dans l’avenir de s’investir dans le projet européen ? C’est le cas de la jeunesse française en particulier, la plus pessimiste du monde.

Plus que les freins liés à l’Europe, c’est bien un malaise générationnel qui induit cette indifférence. L’illustration parfaite en a été donnée dans l’émission en 2005 « Chirac et les 100 » jeunes. 3 ans plus tard, nous en sommes au même point

Pour autant, l’Europe est pour les jeunes une évidence. L’ « Eurogénération » est née dans une Europe en construction, ils bénéficient de grands dispositifs mis en place pour eux : Erasmus, réforme LMD, service civique, formation tout au long de la vie , mobilité, budgets pour les associations dans lesquels ils s’engagent, leurs premiers salaires ont été payés en euro, ils passent les frontières en stop, car, train ou avion low cost avec une simple carte d’identité.

Cette même génération est celle qui n’a jamais connue qu’une Europe en paix, pour qui les conflits les plus proches se trouvent aux balkans et qui connaissent de moins en moins les témoins des grandes confrontations européennes du siècle passé. Nous ne pouvons attendre une nouvelle guerre en Europe pour reprendre goût à la paix et à la liberté qu’elle nous apporte.

Très attachés à la dignité humaine, les jeunes ne peuvent que reconnaître que l’Europe partage cette valeur, à contrario des Etats Unis ou de la Chine par exemple sur la peine de mort.

Des immenses défis sont posés à la jeunesse européenne : mutation industrielle et crise financière et économique, enjeux environnementaux auxquels la génération née sous Tchernobyl est particulièrement sensible, rapport Nord/Sud, développement durable, déséquilibres géopolitiques, fracture numérique et (r)évolutions technologiques induisant des évolutions sociétales sans précédent. Last but not least, l’enjeu crucial du vieillissement de la population européenne : en 2035, un quart des Européens aura plus de 60 ans.

L’Europe saura t’elle incarner aux yeux des jeunes générations le levier pour relever ces défis ? La jeunesse européenne, et plus particulièrement la jeunesse française est elle en mesure de s’approprier le présent et l’avenir de l’Europe, et de prendre la relève de la construction européenne ?

Pourrons nous faire notre et léguer aux générations européennes qui nous suivrons cette conclusion de la commission programmatique mixte « jeunesse » à l’UNESCO ?

« …, la jeunesse est une réalité incontestablement importante et un élément non contournable dans la recherche de réponses globales au défi de notre monde. Les jeunes représentent au niveau mondial et au sein des pays une véritable force démographique en constante évolution. Par conséquent, leur place ne doit plus être celle de simple objet de politiques de développement et de jeunesse. Les jeunes ont leur rôle à jouer comme partie prenante de la définition et de la mise en œuvre des politiques et des programmes internationaux qui les concernent. »

Commentaires

Je viendrai, OK Quitterie

Écrit par : Hervé Torchet | 20 octobre 2008

Je viendrai c'est sur mais je suis heureuse que cette campagne débute, que ces cafés se lancent, et qu'on y participe pleinement..Merci à RemI, alias Orange pressée et à QUitterie

Écrit par : virginie v | 20 octobre 2008

Rédacteur libre

Quand j'ai entendu pour la prime fois évoquer le nom d'Agoravox sur France Culture, j'ai bien saisi l'exigence de liberté dans l'expression qui était revendiquée par Joël de Rosnay. C'est ce qui me décida de m'y rendre aussitôt pour publier des textes d'abord expérimentaux puis de communication de ma discipline : les arts plastiques.

Je trouvais autant d'occasion de m'exprimer dans la zone de publication des articles que dans la zones des forums, où l'expression était la plus libérée et sans l'auto-censure qu'on pouvait deviner chez les auteurs inquiets de ne plus être publiés le prochain coup.

Je n'aimais pas la façon dont les textes étaient parfois modifiés par un correcteur qui connaissait moins son affaire d'auteur, qu'il charcutait plus encore les meilleurs formules de mes textes et que je les avais placées à escient et non pour qu'il me les coupât.

Aussi, je m'exprimais si librement dans les forums que j'agaçais bientôt toutes les réactions à mes provocations involontaires certes. Mais aussi je soulevais toutes les vagues de la jalousie de ceux qui voient tout de suite tout le chemin qu'ils ont à faire pour écrire autrement qu'un rapport pour conseil d'administration de la police de la contre-littérature.

En deux mois, le directeur du journal sut intriguer à tel degré et en profitant des jalousies manifestes, pour me censurer violemment, car la censure est une violence, et me faire interdire avec l'assentiment de toute une meute qui se prétendait si attachée à la liberté de l'expression, qu'il fallait me priver de la mienne expression. Et qu'ils ne voyaient rien que de très normal dans ce mouvement si unanime que total, sinon totalitaire, à tout le moins à l'échelle du journal.

Plus tard, je revins et on me traita comme l'écolier prodigue, qu'il fallait tout de même le surveiller au moindre de ses primesauts d'expression poétique dont on ne comprenait pas toujours le sens, ce qui est dangereux pour la sécurité des établissements convenus et carrés.

Selon la pente naturelle, la chose recommença en quelques mois à peine et je finis par m'ennuyer tellement sur ce site que je m'en éloignais, ce pendant que le directeur Revelli me censura à nouveau et m'interdit encore plus outrement jusqu'à me poursuivre dans tous les sites où j'exprimais une quelconque critique de son journal. Car en tant que censuré ample et sans retenue, je n'avais aucun droit, selon la direction, de me plaindre ou d'évoquer cette censure ni dans le journal non plus qu'ailleurs.

Après maintes pressions et menaces de procédures grotesques, je comprenais qu'il fallait absolument r'abaisser les ambitions hégémoniques de ce journal et de sa direction, qui voulait quand même bouter "le Monde" hors de son leadership et tous les autres journaux du web qui n'étaient que concurrence de négociants.

Et c'est à quoi je suis parvenu après des mois de communication libre sur le net. Car on sent bien que Agoravox s'est littéralement amoindri et appauvri en quelques mois, par l'effet de sa pratique de la censure contre des auteurs au moins valables puisqu'ils écrivent quand même en français bien meilleur que dans les forums orduriers et injurieux du journal. Et que justement le journal s'est r'abaissé en faisant des choix qui ont favorisé la vulgarité des échanges plutôt que la culture qui apaise les échanges et améliore l'homme.

C'est donc bien le choix de la rédaction qui a mené ce journal à sa maigreur, qui tient désormais de l'anorexie volontaire, quand on voit la boulimie d'articles pour ne rien dire, et l'indigence des échanges qui les suivent.

Il reste que c'est le rôle du censuré qu'il agisse de façon à ce que son censeur ne parvienne jamais à atteindre une quelconque forme de pouvoir qui le laisserait espacer sa violence de censure à d'autres, puis à la société entière.

Ce qu'il fallait démontrer et amener en actes.

Et j'ajoute cette fin que c'est gagnant-gagnant pour l'auteur libre.

Demian West

Écrit par : Demy | 20 octobre 2008

Je ne pense pas que la Suéde ait ratifié le traité de Lisbonne.A vérifier.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 20 octobre 2008

Euh.. petite question pratique, c'est à quelle heure mercredi ?

Écrit par : Jérôme Helbert | 20 octobre 2008

@ JH

19 h 30

Écrit par : Hervé Torchet | 20 octobre 2008

http://www.lepost.fr/article/2008/10/21/1293793_deila-vogur-actress-in-coluche-2008-drawing-by-demian-west.html

Écrit par : Demy | 21 octobre 2008

Pour préparer le café démocrate de demain, je viens de mettre une EXCellente nouvelle vidéo de Quitterie sur mon blog.

Écrit par : Hervé Torchet | 21 octobre 2008

Deila est tres belle mais mon coeur va à Hélène de toute façon je n'ai qu'un coeur...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2008

@ Pierre,

Je trouve Hélène Grimaud très belle et magicienne, mais je me garderai bien de tomber amoureux d'une telle femme, car après il faut vivre l'amour et pour ces entregents-là, il vaut mieux qu'il soit partagé.

Écrit par : Demy | 21 octobre 2008

Quand l'homme effeuille l'amante ,les belles histoires d'amour naissent...
mi,fa ,sol,la ,si,do

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 21 octobre 2008