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29 octobre 2008
Nuit blanche démocrate le 4 novembre au Siège du Modem
Certains d'entre vous se souviendront de cette fameuse discussion à Cap Esterel: nous avions jeté les premières pierres de cette nuit-là.
Trentenaires, nous avons grandi à l'ombre de la mondialisation, d'une puissance dominante, l'eldorado comme dans les chansons des Schmoll, Dassin, etc... "l'Amérique, l'Amérique", ... Petits nous suivions déjà les nuits électorales. A l'heure où le monde bascule vers une nouvelle société, où les US se retrouvent face à leur propre miroir, où chaque pays doit se poser la question de la remise en cause du capitalisme, du socialisme, et acter enfin l'interdépendance, et l'urgence de définir des alternatives, il nous semblait important de passer cette soirée ensemble, de débattre, d'un des faits politiques important de l'année, et de nous mettre au diapason du monde qui ne regardera cette nuit là, que les résultats de cette élection. Si les regards sont rivés de l'autre côté de l'Atlantique, n'oublions pas que c'est en agissant ici que nous ferons évoluer le monde. Il faut simplement espérer, qu'ici, là bas et ailleurs, assez de consciences sont éveillées pour assumer ce moment historique de nouvelle ère, de gestation et d'accouchement d'une société nouvelle.
Revenons à notre soirée, Childeric Muller a pris en main l'organisation avec Christophe Ginisty et Delfyne Sémavoine des jeunes démocrates. Pour ma part, avec celles et ceux qui souhaitent, j'organise et anime la partie QG de campagne et suivi, analyse minute par minute des résultats, cartographie, etc...
Je suis donc heureuse de vous convier à la Nuit Démocrate, à partir de 22 heures au 133 bis rue de l'Université.
Live blogging européen, des directs avec Martin Wittenberg de Washington DC (bravo Cyril Chadé, Obamania) pour ce beau projet, QG de campagne, résultats, personnalités, petit verre, musique, etc... Je vous donnerai des infos complémentaires en temps voulu.
Je regrette simplement que cette affiche ne reflète pas le pluralisme des candidats à l'élection US. Si les démocrates oublient la diversité et jouent la carte des médias dominants... Rappelez-vous notre combat pour la pluralité des médias et l'ouverture de leurs colonnes à d'autres que les partis dominants pendant la campagne des présidentielles 2007 ! Donc pour rappel, il y a une grosse douzaine de candidats à l'élection en question.
Barack Obama/Joe Biden | Parti démocrate | 0 | 0,0 % | |
John McCain/Sarah Palin | Parti républicain | 0 | 0,0 % | |
Cynthia McKinney/Rosa Clemente | Parti vert | 0 | 0,0 % | |
Ted Weill/Frank McEnulty | Parti de la réforme | 0 | 0,0 % | |
Bob Barr/Wayne Allyn Root | Parti libertarien | 0 | 0,0 % | |
Chuck Baldwin/Darrell Castle | Constitution Party | 0 | 0,0 % | |
Roger Calero/Alyson Kennedy | Parti socialiste des Travailleurs | 0 | 0,0 % | |
Brian Moore/Stewart Alexander | Parti socialiste | 0 | 0,0 % | |
Ralph Nader/Matt Gonzalez | Indépendant | 0 | 0,0 % | |
Alan Keyes/Wiley Drake |
16:43 | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : nuit démocrate, nuit blanche, obama, childeric muller, christophe ginisty, delfyne semavoine, quitterie delmas
Commentaires
Ce sera le lendemain de mon anniversaire, j'espère que le peuple américain me fera un beau cadeau, et je viendrai.
Écrit par : Hervé Torchet | 29 octobre 2008
Et pour l'ensemble, OK.
Écrit par : Hervé Torchet | 29 octobre 2008
Je partage le même avis sur le dernier paragraphe concernant la pluralité politique dans les médias.
France démocrate fera du "live blogging" également depuis le siège, si tout se passe bien. :) (je fais ma pub, je sais)
Écrit par : OG | 29 octobre 2008
Le portrait de Quitterie par Demy ici :
http://www.lepost.fr/article/2008/10/29/1301224_quitterie-delmas-du-modem-par-demian-west.html#mareaction
Écrit par : Demy | 29 octobre 2008
@Quitterie : Je serai dans la salle des resultats c'est sur bisous
Écrit par : virginie v | 29 octobre 2008
J'ai dit sur Facebook que je viendrai. Je confirme!
(mais il faut que je me mette au boulot, moi, j'avais pourtant dit que je faisais une pause au MoDem!)
Enfin là quand même, c'est peut-être l'accouchement des nouveaux Etats-Unis...
Et dire qu'on ne s'est pas appelé "parti démocrate" pour des raisons d'initiales! Ce sera notre seul regret si Obama est élu ;-)
Écrit par : GuillaumeD | 29 octobre 2008
Écrit par : Philippe | 29 octobre 2008
Une vraie soirée en perspective...
;-)
Merci à tous ceux qui ont poussé l'idée ;-)
et par avance, à tous ceux qui vont y apporter leur concours...
Les médias commencent déjà à s'intéresser à notre initiative, c'est bon signe!!!
Écrit par : Childeric | 29 octobre 2008
@Childe : cool! bises
@Guillaume : heureuse de te voir la bas, merci pour ton comment sur mon statut facebook, bises
Écrit par : virginie v | 29 octobre 2008
Je passerai avec grand plaisir!
Écrit par : Karima Bouache | 29 octobre 2008
Je viens de m'apercevoir que Buildfreedom a mis l'émission de Quitterie du 23 en ligne, et je viens dons de la passer sur mon blog.
Écrit par : Hervé Torchet | 30 octobre 2008
Ce n'est pas mon candidat préféré et je ne me fais guère d'illusions sur un changement radical de la politique américaine.
Ah oui un quand même : les USA vont recommencer (peut-être) à faire de la politique
Aller, bonne nuit démocrate et qu'elle soit (une fois n'est pas coutume) bien blue.
Écrit par : Claudio Pirrone | 30 octobre 2008
Le MODEM 44 a prévu un événement sur le sujet un peu plus tard :
Le MoDem 44 souhaite en effet organiser un débat sur les élections US le 20 novembre à 20h00 à la faculté de droit de Nantes(date et lieu qui devraient être confirmés très prochainement) .
Les objectifs de cette soirée sont de confronter différents points de vue(experts et non experts)
1-sur le bilan de cette campagne électorale ( le processus de désignation
des candidats, les enjeux et les méthodes de campagne),
2-sur les résultats que nous connaitrons à ce moment là
3-et d'envisager les conséquences / répercussions que ceux ci peuvent avoir
: le début d'une nouvelle ère? D'un nouveau cycle apres Bush? Continuité ou
rupture ? Fin de la pensée « néo conservatrice »? conséquences cette
élection dans les rapports franco -européens/américains ?
Seront conviés à ce débat différents intervenants :
Arnaud Leclerc, professeur de science politique à la faculté de Nantes en
tant que expert des questions électorales US
JF Le Ruyet, en tant que fin connaisseur francais des questions
internationales et de la culture US
Un représentant « démocrates » Comité de soutien français Obama => à voir
avec président et vice président du comité Obama (Samuel Solvit / Archippe
YEPMOU)
Un représentant « républicains » Comité de soutien francais Mc Cain
=>Romain Clouet
Un représentant de l'association d'amitié France / USA (américain vivant en
France) => étudiant américain
Un représentant de la société civile ayant des échanges avec les USA (ex :
chef d'entreprise)
Un représentant institutionnel (Consulat / diplomatie )
et éventuellement aussi des représentants de l'association de jumelage Nantes / Seattle/ Jacksontown
Pour toute information complémentaire :
dlborgne@wanadoo.fr
Écrit par : david le borgne | 30 octobre 2008
Bonjour a tous,
Nous venons de lancer un groupe sur facebook pour soutenir la cause de la mere (du 5eme) qui est expulsée, n'hesitez pas a venir nous rejoindre:
- Pour soutenir une mère sans-papiers du 5e (Paris) qui risque l'expulsion
amities,
Thomas Maubert
Écrit par : Thomas Maubert | 30 octobre 2008
Comme je travaille le lendemain, ça serait dur d'assister à cette nuit blanche. Dommage, j'espère que je me réveillerai le 5 avec la victoire d'Obama en une sur i-Télé...
Écrit par : Joest | 30 octobre 2008
Nuit blanche... nuit blanche... si elle pouvait être un peu noire également je serai le plus heureux des citoyens de ce monde !!!
CHANGE IS COMING !!!
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 30 octobre 2008
Super initiative !! Je prends le train mardi dans la soirée pour vous rejoindre.
Erwan
Écrit par : erwan | 30 octobre 2008
@david : Canon l'evenement, bravo!
@Ben : ah ca c'est de l'humour noir ;-) bises
@Thomas : On va bien evidemment soutenir, bises
@Joest : j'espere que nous on ira se coucher avec la victoire d'Obama ;-)
Écrit par : virginie v | 30 octobre 2008
Obama est fan de Sarkozy, et Obama demande aux Français d'envoyer davantage de soldats en Afghanistan.
Il y en a qui vont déchanter.
Obama a déclaré :
“Il y a un avantage concret à ce que non seulement les chefs d’État étrangers vous apprécient mais aussi à ce que les populations de ces pays aiment le président américain:
car, du coup, c’est plus facile pour Sarkozy d’envoyer des troupes en Afghanistan si son électorat aime les États-Unis.”
Commentaire de Vincent Jauvert, grand reporter au Nouvel Observateur:
http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/07/27/les-confidences-d-obama-apres-sa-visite-eclair-a-paris.html
“Autrement dit, la stratégie d’Obama vis à vis de l’Europe est de séduire les populations à un point tel que les dirigeants du Vieux Continent se sentent contraints (ou capables) de partager les fardeaux internationaux de l’Amérique (en Afghanistan notamment).
C’est une tactique extrêmement intelligente.
Du point de vue américain.
Si bien que, si “the One” est élu, l’Europe risque de se réveiller de l’Obamania avec une désagréable gueule de bois - et le sentiment qu’elle avait pris un peu vite un sénateur des États-Unis pour le Sauveur du monde.”
Écrit par : Obamania | 30 octobre 2008
@ Claudio, Obamania,
Bien d'accord...Enfin,la 'jeunesse' croit tout savoir...laissons-les s'amuser et apprendre (leur age) qu'il y a des lendemains désenchanteurs...Ce qui me désole, c'est que j'ai la sensation que le temps est compté...
Écrit par : Martine | 30 octobre 2008
Martine, Obamania, et Claudio,
je crois que vous m'avez mal lu. Mais merci de vos commentaires que je partage en partie. Ca n'empêche pas de partager une soirée spéciale ensemble, et de nous interroger sur notre rôle, nos responsabilités, quelque soit le résultat d'ailleurs.
Pour autant, autour de la candidature d'Obama il y a des phénomènes que je rêve de voir en France, le réveil d'une génération, les messages responsabilisants "yes we can", "I'm not perfect", le fait que ce soit possible, le symbole.
Sur le fond de la politique qu'il propose c'est une autre histoire. Mais ça, entre les 2 je ne tergiverse pas. Entre 3, peut être, j'aime bien Nader. Et je remercie au passage ceux ui me l'ont fait découvrir il y a 2 ans déjà.
Bonne soirée à vous touTEs !
Écrit par : Quitterie | 30 octobre 2008
@Quitterie,
J'appartiens à une génération qui sait fort bien lire, ces élections ne nous appartiennent pas, seuls les grands électeurs américains vont décider et je ne goutterai guère personnellement que qui que ce soit d'extérieur à mon pays vienne m'expliquer pour qui je dois voter!
Il y a parfois dans la vie, un devoir de réserve pour ne pas blesser ou géner.
Je suis parfaitement consciente que vous faites partie d'une génération, ou l'on rebondit facilement sur les médias, la mode...Ce que j'essaie de vous dire, n'est pas une non-reconnaissance ou autre, mais un conseil maternel.
Re-lisez bien, vous comprendrez que nous sommes bienveillants et indulgents.
J'espère que vous passerez tous une excellente soirée, sachez etre 'fous' cela est positif parfois.
Écrit par : Martine | 30 octobre 2008
"yes we can"
je traduis en français:
"ensemble tout devient possible"
(= slogan de Nicolas Sarkozy)
Écrit par : Obamania | 31 octobre 2008
@Erwan : super nouvelle, à mardi, bises
Écrit par : virginie v | 31 octobre 2008
Si tout va bien , à Lyon nous ferons un petit déjeuner déùocrate le 5 novembre dès 6 ou 7 heures, pour suivre la fin et commenter.
Alors oui, c'est vrai cette élection n'est pas la nôtre, ce qui n'empêche nullement de s'y intéresser et d'avoir un candidat préféré, sans pour autant écrire aux américains en leur disant de voter pour un tel. De toute façons, ça ne plaira pas à tout le monde, mais vu l'organisation de la vie internationale, c'est un peu le Président du monde qu=i va^petre élu, que ça nous plaise ou non.
Allez espérons qu'Obama va casser la baraque, et que Mac Cain n'aura pas trop la frite mercredi.
Écrit par : Philippe Masson | 31 octobre 2008
@Obamania
Yes we can... avec mes modestes compétences en anglais je crois que cela veut davantage dire... oui nous pouvons !
Quant à sa politique... il faut lire son programme pour comprendre que si, malgré tout, elle est révolutionnaire à l'échelle des Etats-Unis !!!
2 exemples qui bousculent littéralement "l'ADN" la plus ancrée des USA :
- principe de redistribution des impôts (c'est pourquoi il est accusé d'être socialiste, véritable insulte au USA). Là-bas, il était encore impensable il y a quelques mois que l'on prenne un peu plus aux riches et un peu moins aux pauvres. C'était un des tabous les plus ultimes !
- Les USA ont une tradition néo-conservatrice. Les années Clinton ont été une exception. Contrairement à ce que l'on croit, l'alternance n'est pas réelle. Parmi les grands principes conservateurs, il y a ce qu'on appelle la politique étrangère "idéaliste" : les USA sont une nation privilégiée qui doit exporter son modèle (liberté, démocratie, paix...) partout dans le monde, pour son bien. C'était un principe acquis chez quasiment tous les américains. McCain est dans cette logique, en la pondérant un peu, notamment en voulant créer "une ligue des démocraties" qui regrouperait les pays plus ou moins conformes à ce modèle pour imposer, mais cette fois-ci à plusieurs, cette ambition salvatrice.
Obama est ce qu'on appelle un "réaliste". Aux USA c'est une position inédite pour un prétendant. Il veut renforcer les Nations-Unis, en finir avec l'unilatéralisme et n'exclure personne du multilatéralisme. Respecter la liberté des Nations. Ne plus imposer un modèle mais donner l'exemple. Le dernier président un peu "réaliste" était Kennedy... ça lui a couté la vie.
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 31 octobre 2008
@Quitterie
Mais non, mais non, on est assez d'accord (j'étais soutien de Nader en 2000 via IrcNet ... argh pas si jeune que ça, bref).
Entre les deux, je préfères le démocrate (faut dire que le tandem McCain-Palin ...). Simplement je ne me fais guère d'illusions sur le "change we can believe in" à la sauce stars-and-stripes. S'il gagne (pas sur, remember Al Gore qui ne gagna pas son propre Etat ou Kerry qui devait faire un carton et se retrouva dans le carton) ça sera un bon Président des USA (ce qui Nader ne serait probablement pas, par ailleurs, même si j'apprécie l'homme et la démarche). Quoi que le poids des "corporate democrats" reste très fort.
Le supporter est aussi de la realpolitik.
Change for Europe and Europeans ?
It's up to us to make change ;-)
Je préfères simplement rester lucide.
N'empêche, je vais voir si je peux me glisser dans un train avec Erwan
Écrit par : Claudio Pirrone | 31 octobre 2008
A Benjamin:
"il faut lire son programme"
Depuis quand prend-on les programmes des hommes politiques en campagne électorale pour argent comptant ?
Obama a déjà beaucoup varié au fil de son ascension.
S'agissant de la politique au Moyen Orient, par exemple.
Pour les impôts, il garantit de ne pas augmenter les impôts de tous ceux qui gagnent moins de 250000 dollars par an.
Avec 250000 dollars par an, on est déjà plus que confortable. Obama est très loin d'avancer fortement dans la répartition.
La doctrine réaliste était déjà représentée par Kissinger, qui a toujours été proche des décisions du pouvoir. Ce n'est pas une nouveauté.
Quant à Kennedy, c'est lui qui a intensifié la guerre au Vietnam. Comme réaliste il repassera...
Il faut voir un peu derrière les propagandes.
Et Obama parle d'intensifier la guerre en Afghanistan, et demande à la France d'envoyer plus de soldats.
Obama dit mot pour mot qu'en étant populaire auprès des Français il facilite l'acceptation par la population française de l'envoi de soldats français en Afghanistan.
Question, Benjamin:
allez-vous vous engager dans l'armée, pour faire la guerre d'Obama en Afghanistan, au nom du multilatéralisme ?
Écrit par : Obamania | 31 octobre 2008
@ Barack...
C'est vrai que devant un long plaidoyer pro domo et bien Obama a confirmé non seulement le maintien des troupes mais un accroissement en matériels et en humains en Afghanistan et bien sûr je ne suis pas d'accord pour la guerre en Afghanistan.
En effet ce n'est pas le peuple américain qui se dotera d'un Président,ce sont les Etats.Il est juste aussi de dire qu'une caractéristique de la politique américaine est l'alignement géographique des électeurs sur un Parti quasiment de génération en génération.La marge de manoeuvre est donc infime pour parvenir à faire basculer ces rares Etats qui ne votent pas automatiquement républicain ou démocrate.
Il est dés lors aisé de comprendre l'"obamania" notamment européenne,dont je suis aussi la premiére victime,même si les jeux ne sont pas faits.
Si j'étais américain je vôterais Barack Obama que je soutiens avec ferveur depuis Mars 2007 même si sa position sur l'Afghanistan m'a énormément déçu.
Pierre
Écrit par : ulm pierre | 31 octobre 2008
@Obamania
Je n'étais absolument pas Obamaniaque, loin de là. Et puis j'ai lu ces discours, son programme et franchement j'ai révisé mon jugement.
Et puis surtout j'ai essayé de vivre cette campagne via le prisme de la société américaine en ayant donc une position empathique.
Non il ne faut évidemment pas prendre pour argent comptant les promesses de campagne... mais alors pourquoi a t-il prit autant de risque en proposant ce programme ?
C'est un bouleversement, semi-radical certes, de l'identité même des Etats-Unis.
Sur la répartition, c'est le coeur du programme. Une répartition qui pour le moment n'existe absolument pas ! Les moins de 250 000 € devraient voir leur impôts diminuer (et non stagner). Les plus de 250 000€ les voir augmenter.
Encore une fois, aux USA c'est inédit et encore impensable il y a quelques mois. Alors attendons un peu pour davantage "avancer fortement dans la répartition"
Sur l'Afghanistan, qu'y a t-il de s'y horrifiant à vouloir convaincre la France, que l'on soit pour ou contre, de participer plus activement aux côtés des USA à la guerre en Afghanistan ?
Au début de la campagne, il y a deux ans, encore 60% des américains pensaient qu'il y avait un lien entre l'Irak et le 11 septembre. A relire les déclarations d'Obama sur le sujet à ce moment-là, il fallait un sacré culot !!!
Écrit par : Benjamin SAUZAY | 31 octobre 2008
Obama ne sera peut=être pas parfait, mais au moins, il essaiera.
Écrit par : hervé torchet | 31 octobre 2008
Franchement, si les Américains avaient la coutume de bien choisir leur président, et parfait, ça se saurait.
Ils prennent ce qu'il y a et de mal en pis, comme partout.
Écrit par : Demy | 31 octobre 2008
C'est la jalousie qui règne, intrigue et gouverne aujourd'hui comme toujours.
Écrit par : Demy | 31 octobre 2008
@Obamania: Il faut croire que l'image de naiveté colle à la peau du Modem comme-ci la caricature des Guignlos collait à la réalité.
L'élection d'Obama représente un réel espoir, celui d'une Amérique qui renoue avec l'image démocratique tellement bafouée par Bush, celui d'une Amérique qui respecte ses partenaires, l'espoir aussi que l'intelligence avec laquelle Obama a mené sa campagne se reflète à travers sa politique à venir.
L'espoir encore que l'influence de ses élections se répercute sur la vision franco-française, sur la participation des minorités au scrutin, sur la méthode, la stratégie et l'incidence d'Internet face aux médias traditionnels. Ce qui rappelle l'effervescence autour du Modem lors des présidentielles. Une vraie note d'espoir!
Si la France n'y gagne pas directement, elle y gagnera comme l'ensemble des partenaires des USA.
Je crois que nous sommes tous conscient que sur le plan de la politique Internationale il n'y aura pas de rupture flagrante et que si il est efficace sur le plan économique l'Europe conservatrice souffrira autant que pendant la gouvernance Clinton, mais c'est un moindre mal a côté du catastrophisme engendré par Bush et son administration.
Faut-il vous rappeler que Sarkozy n'a pas attendu l'élection d'Obama pour se prosterner devant l'administration Américaine, cela relativise vos allusion d'une manipulation de l'opinion publique qui serait selon vous naive. Citer l'ultra-conservateur et très controversé Kissinger comme référence me laisse perplexe sur votre propre capacité d'analyse et votre penchant démocrate.
Écrit par : jihemnet | 31 octobre 2008
"Citer l'ultra-conservateur et très controversé Kissinger comme référence"
Benjamin évoquait l'école réaliste, versus l'école idéaliste, en politique étrangère.
Il y a effectivement deux écoles, et Kissinger fait bien partie de l'école réaliste.
Ce qu'on appelle "réalisme" en politique internationale, c'est le cynisme: la "real-politik".
On ne parle pas de morale ici.
La morale c'est justement dans l'école idéaliste, or Benjamin rattachait Obama à l'école réaliste et non idéaliste.
L'école idéaliste est représentée soit par Wilson, soit en partie par le neo-conservatisme qu'on a vu autour de Bush, lorsqu'il prétendait répandre la démocratie partout au Moyen Orient, avec Wolfowitz par exemple.
Mais la plupart des conseillers restaient de l'école réaliste.
Sous Bush père c'était l'école réaliste.
Il est à noter que le neo-conservatisme puise ses racines dans le camp démocrate.
Les républicains ne sont traditionnellement pas interventionnistes.
Sur Kissinger comme référence de l'école réaliste, voir:
"Hégémonie ou leadership ? Idéalisme ou réalisme ? Henry Kissinger, on le sait, appartient à la deuxième école. C'est pourquoi son ambition est aussi, dans ce livre, de définir les modalités pratiques d'une politique étrangère adaptée aux réalités de chacune des régions considérées, à l'heure de la globalisation des économies. Une politique digne de ce nom, où le souci de la sécurité collective aurait sa place au même titre que la défense de l'intérêt national."
http://www.amazon.fr/Nouvelle-Puissance-am%C3%A9ricaine-Henry-Kissinger/dp/2253111651
Une analyse plus fouillée du concept de real-politik de Kissinger se trouve par exemple ici:
http://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/06/19/174-la-realpolitik-de-kissinger
"Dans la politique étrangère américaine, Henry Kissinger loue Theodore Roosevelt pour ses visions internationales qui le classent justement du côté des réalistes, et met l'engagement des Etats-Unis dans la première guerre mondiale sur le compte de l'idéalisme de Woodrow Wilson. C'est ce même idéalisme qui serait à l'origine de la création de la Société des Nations, où est placé le concept de paix avant tout. Henry Kissinger semble méfiant envers de telles organisations, car cet idéalisme se révèle être un handicap lorsqu'il s'agit de négocier avec des puissances hostiles, comme l'a montré le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Il ne croit pas vraiment que l'on puisse s'appuyer sur un intérêt mondial, et préconise davantage de jouer sur les intérêts propres à chaque pays pour trouver un consensus."
Écrit par : Obamania | 31 octobre 2008
La popularité d'Obama est le symétrique de l'impopularité de Bush. Plus Obama éloignera sa politique étrangère de celle de Bush, plus il sera populaire en Europe. Et ce qui est impopulaire chez Bush est en partie remédiable : le bellicisme, le pseudo-"choc des cultures", le tout-pétrole.
La part de réalisme dans la politique de Bush a consisté dans l'appropriation de ressources naturelles selon le principe "ce que je désir m'appartient" ; la part d'idéalisme a été le concept (échec total) de "nouvel ordre mondial".
Clinton avait grandement fait progresser le multilatéralisme dans la politique étrangère des Etats-Unis, c'était sa forme d'idéalisme qui le rapprochait des conceptions européennes actuelles. On voit que l'idéalisme démocrate conduit à l'égalité des nations et à des processus internationaux partagés, cependant que celui des républicains mène à l'unilatéralisme et à l'impérialisme. C'est là l'enjeu central entre ces deux courants qui doivent composer l'un comme l'autre avec les permanences de la politique d'un peuple.
Enfin, il faut noter une nuance de taille dans l'ordre moral, qui est que l'administration Bush a fait preuve d'une grande faiblesse en succombant à la pression sécuritaire du terrorisme, il appartiendra à la nouvelle administration de mettre fin à Guantanamo et à d'autres fautes contre les principes les plus intimement liés à ce qui fait l'honneur de l'Amérique. Ce n'est pas en succombant au tout-sécuritaire que l'occident prouvera sa force et sa capacité à résister à ses adversaires, mais au contraire en étant fidèle à ses principes.
Écrit par : hervé torchet | 31 octobre 2008
Clinton c'est aussi l'embargo en Iraq: 1 million d'enfants tués sous sa présidence, en silence.
La politique, ce n'est pas seulement le bruit: déclarations, popularité ou impopularité, mouvements de troupes...
Il y a plein d'horreurs qui sont commises habilement dans le silence, sans que le monde regarde.
Un président populaire, c'est dangereux. Aveuglé par sa popularité, on ne regarde plus les faits.
Il vaut mieux que les leaders ne soient pas populaires. Il vaut mieux qu'il n'y ait pas d'idoles en politique. Les idoles sont au cinéma.
Au moins avec un Président détesté, tout le monde examine la politique qu'il mène, de près et sans concessions.
Clinton a défendu les seuls intérêts américains. Qu'il ait été beau sympathique et souriant n'a rien changé à cela.
Écrit par : Obamania | 01 novembre 2008
Bonne nuit démocrate a VIRGINIE, QUITTERIE and co :)
Écrit par : reveur75 | 01 novembre 2008
J'avais prévu d'écrire un post, sur ce que représente réellement les individus comme Kissinger, bien au-delà des questions sémantiques de savoir ce que sont le réalisme ou l'idéalisme. Mais j'ai trouvé un article qui le fera mieux que moi. En voici une petite introduction est le lien en question:
http://www.bibliomonde.com/livre/crimes-monsieur-kissinger-les-1457.html
Le vrai visage de l'ancien chef de la diplomatie américaine, prix Nobel de la paix...
« Henry Kissinger doit-il être déféré devant le Tribunal international de La Haye pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, et pour conspiration impliquant le meurtre, l'enlèvement et la torture ? Oui, répond clairement l'écrivain, journaliste et essayiste anglais, Christopher Hitchens, à travers une enquête serrée, fondée sur des documents secrets, et récemment déclassifiés par les autorités américaines. On apprend comment le Prix Nobel de la paix 1973 a cyniquement organisé les bombardements de populations civiles au Laos et au Cambodge, comment il a fait assassiner le général chilien Schneider pour tenter de barrer la route à Allende, comment il a installé le général Pinochet, comment il a soutenu secrètement la tentative d'assassinat de Mgr Makarios à Chypre, comment il a ruiné l'expérience d'un régime démocratique au Bangladesh. En fait, ce livre montre, d'une manière exceptionnelle et précise, comment un pouvoir démocratique comme celui des États-Unis peut organiser des crimes à l'échelle mondiale, et révèle également les vraies motivations d'Henry Kissinger : cynisme, argent, pouvoir... »
Je n'ai plus envi de faire de commentaire tant je pense que Kissinger et démocratie sont incompatibles, quelque soit les qualificatifs ou jeux d'écriture qu'on y attache.
Écrit par : jihemnet | 01 novembre 2008
@Hervé: tu utilises les mots justes pour décrire la différence entre conservateurs et démocrates américains. Mais je ne pense pas que Bush ait cédé à la pression sécuritaire, je suis convaincu qu'il a accentué le phénomène, surfé sur la crainte des Américains, contrôlé les informations et inventé des preuves, pour assurer sa réélection en anesthésiant un électorat traumatisé. La même recette que Sarkozy a utilisé sur le sujet délicat des banlieues. Et ça marche!
Écrit par : jihemnet | 01 novembre 2008
Merci reveur! bises
Écrit par : virginie v | 01 novembre 2008
@ jihemnet
et le million d'enfants iraquiens tués par l'embargo sous Bill Clinton, ils ne comptent pas ?
Les fondamentaux de la puissance américaine et son cynisme sont les mêmes chez les démocrates que chez les républicains.
Écrit par : Obamania | 01 novembre 2008
L'embargo Irakien a été voté par l'ONU, l'Europe y a sa part de responsabilité, son éternel suivisme sans réserve rejoint ta position en faveur de Kissinger, Prix Nobel de la paix sans aucune objection de la part de nos médiocres politiciens peu enclain a s'opposer à l'Oncle Sam. La Chine, la France et la Russie se sont abstenus lors de ce vote.
Inauguré en 1996, le programme pétrole contre nourriture permet l’importation de nourriture et de médicaments, c'est l'insuffisance de responsabilité des pays Occidentaux qui en porte toute la responsabilité, la mollesse de la politique Européenne. Des solutions inadaptées, alors que l'embargo sur Cuba aurait pu servir de leçon.
Que la politique Internationale Américaine se soit révélée médiocre quelque soit la majorité au pouvoir, j'en suis convaincu, celle de la france ne vaut guère mieux et la liste des erreurs stratégiques et politique est aussi flagrante. Si à travers tes commentaires tu cherches à faire la balance entre Républicains et Démocrates, en penchant du côté républicain, c'est ton droit, mais je te rappelle qu'au départ tu choisis un des hommes les plus contestables de cette politique.
Je me demande si tu es seulement naif, mal informé ou de mauvaise foi. Mais certainement peu convaincant.
Écrit par : jihemnet | 01 novembre 2008
Je n'ai pas défendu les Républicains. Je pense juste que l'excitation pro-Obama est aussi ridicule que l'anti-sarkozysme primaire.
Dans un cas on surévalue des erreurs, dans l'autre cas on surévalue des qualités. On est toujours dans l'excitation et pas dans l'analyse.
La juste vision est au milieu:
Obama n'est pas si blanc, et Sarkozy n'est pas si noir.
Et ce n'est pas pour rien qu'Obama et Sarkozy s'entendent si bien. Ils sont très très proches, sur la plupart des plans et sujets.
(Sarko est aussi issu de l'immigration, et prend son élection comme une revanche intégrative. En plus il est petit, et beaucoup pensaient qu'un peuple n'élirait pas un homme petit, sans stature physique d'homme d'Etat.)
Tous les deux prônent le changement et le dynamisme, mais sur des bases qui restent très conservatrices.
Que leur slogan de campagne soit exactement le même ("Yes we can" = "ensemble tout devient possible") est encore très révélateur de cette consanguinité d'esprit.
Donc voir les mêmes personnes, dans un cas aduler Obama, dans l'autre cas haïr Sarkozy, alors que tous deux sont si proches l'un de l'autre, c'est assez incongru...
Écrit par : Obamania | 01 novembre 2008
++ Hervé Torchet 31 oct 08 :-)
Écrit par : FrédéricLN | 01 novembre 2008
Sarkozy n'est pas si noir, pour ses militants, ses sympathisants, pour tous ceux qui n'ont pas de sens critique. Au moins en supportant Obama on échappera à la rengaine du primaire, anti-américanisme primaire comme anti-sarkosisme primaire, ça devient vraiment lassant d'écouter des supporters sans arguments qui vous traite de primaire. Vous feriez mieux d'essayer d'être un peu plus constructifs, d'ouvrir les yeux sur ce que propose Sarkozy à côté des promesses de campagne intenables.
Il faut vraiment être un adorateur pour trouver des côtés positifs dans la présidence Sarkozy et fermer les yeux sur tout ce qu'il y a de négatif. Sarkozy s'est renier sur la plupart de ses engagements, il n'y a que la réforme de l'éducation à peine entamée et le côté écologique qui ne va plus résister très longtemps à la pression des élus et des militants UMP.
Pour la crise financière tout est fait dans l'urgence sans concertation, du vent pour combler le vide.
Il n'y a pas de comparaison entre Obama et Sarkozy, les USA ce n'est pas la france, Obama n'a pas utilisé les arguments honteux de Sarkozy dans sa campagne, d'ailleurs si vous parcourez des blogs démocrates Américains, essayer d'utiliser les expressions de Sarkozy, ses allusions douteuses et vous n'allez pas tarder a vous faire rappeler à l'ordre. Sarkozy c'est McCain, les mêmes méthodes, les mêmes convictions, la même bêtise, l'incitation à la haine et au mépris, la lutte des classes, l'archaisme d'une politique qui pense que la modernité passe par les apparences (Rayban et montre de luxe c'est vraiment un look de ringard) en défendant tout ce qu'il y a de plus conservateur. C'est la ringardise, une politique du passé, sans vision, sans prévision, sans stratégie.
Je ferai l'économie de toutes les anneries qui a il dites pendant sa campagne et contredites depuis qu'il fait semblant de gouverner. Par contre je suis d'accord, il le prend pour un défi personnel et c'est bien la politique qu'il a tenté de nous imposer, des mesures en faveur de ses amis milliardaires pour les remercier de leur soutien, le renvoi d'ascenceur qui lui reviendra encore en retour si il les sert avec la même fidélité, de la politique business, comme celle des républicains.
Écrit par : jihemnet | 01 novembre 2008
Toujours les mêmes fixettes contre Sarkozy l'homme et hors de tout débat politiquement politique. Ca gonfle la blogsphèrette ! voyez comme Agoravox en paye le prix fort dans son naufrage à l'image de l'humoriste Bigard qui vient de mordre la poussière du WTC. Pourtant Clérambart c'était une bonne pièce.
Écrit par : Demy | 02 novembre 2008
Revelli s'est tellement fixé sur la contre-culture bidon, qu'il est dans un coin de la blogosphère à se dépatouiller avec deux trois paumés qui croient encore être lus.
Une seule de mes saillies vaut désormais plus que tout le bâtiment de l'Agoravox qui voulut faire la peau à Sarko et Demy. Nada rien néant noughtnichevo, mesurez la leçon du destin.
Écrit par : Demy | 02 novembre 2008
- Henry Kissinger se dit "ravi" de la nomination d'Hillary Clinton comme Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères d'Obama.
Kissinger estime qu'elle serait "vraiment une grande secrétaire d'Etat".
- James Jones, ancien général et ancien commandant de l'Otan, est annoncé au poste de conseiller à la sécurité nationale
- M. Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, sera désigné comme futur secrétaire américain au Trésor
- Le secrétaire à la Défense de George W. Bush, Robert Gates, ancien directeur de la CIA, devrait conserver le poste de ministre de la Défense d'Obama.
En somme, comme annoncé, pas grand chose change avec Obama:
La CIA, l'OTAN, la politique étrangère de Kissinger, et Wall Street font leur entrée en force à tous les postes clé.
J'ai déjà oublié le nom du ridicule fan de Quitterie qui, ici-même, opposait avec tant de vigueur Kissinger à Obama.
Un jour vous comprendrez que la politique est un peu plus complexe qu'un dessin animé avec le gentil contre le méchant.
Obama et Kissinger sont ce soir main dans la main.
Écrit par : Obama rien de nouveau | 22 novembre 2008
@ ORDN
Cheney, qui dirigeait en fait la diplomatie américaine, est un adversaire historique de Kissinger, depuis plus de trente ans. Il est donc logique que Kissinger se réjouisse de la fin de la méthode Cheney.
Pour le reste, selon Quindi qui a fait une note kilométrique et excellente, on s'achemine vers des inflexions notables en politique étrangère, pas partout.
Comme Quitterie l'a très justement noté, il n'existe aucun être humain qui, à lui seul, soit capable de changer le monde, Obama fera ce qui sera en son pouvoir et c'est sur ce pied que nous l'avons acclamé.
Écrit par : Hervé Torchet | 22 novembre 2008
@ Politologue à la noix: tu devrais relire mes posts au sujet de Kissinger, même si apparemment ta capacité d'analyse et de compréhension reste très limitée. Un simpliste comme toi devrait pouvoir comprendre les différences entre ce que propose OBama et la politique néo-colonialiste, conservatrice et impérialiste de Kissinger, je suis sans illusion.
Le gentil contre le méchant, cela s'appelle "Manichéisme", on n'est pas dans une cour de maternelle, garde ta culture populaire pour ton club de demeurés.
Et je ne suis fan de personne, je pense même écrire un post pour exprimer ma surprise et mon étonnement sur la note rédigée par Quitterie au sujet de la fonction politique. Dès que j'aurai quelques minutes a y consacrer.
Écrit par : jihemnet | 22 novembre 2008
"ce que propose OBama et la politique néo-colonialiste, conservatrice et impérialiste de Kissinger, je suis sans illusion."
ce que propose Obama ??
La politique ne se juge pas aux discours électoraux. Tu as vraiment pris à la lettre tout ce qu'il propose ? Tu es encore en maternelle ?
La politique se juge, par exemple, au choix des membres de l'équipe.
Quand on maintient comme ministre de la Défense l'ancien directeur de la CIA, qui était également ministre sous Bush, on ne se prépare pas réellement à tourner la page de la politique étrangère américaine.
Et Hillary Clinton était pour la guerre en Irak, et plus encore pour celle en Iran.
Elle est très proche de Kissinger.
Hervé a raison de marquer la distance avec la politique de Cheney, mais ce n'est pas une distance avec la politique de Kissinger. On parlait bien de Kissinger ici, pas de Cheney.
Obama, c'est le grand retour du pragmatisme cynique et égoiste de Kissinger, contre l'idéalisme démocratique de Cheney/Wolfowitz.
Écrit par : Obama rien de nouveau | 22 novembre 2008
La politique ne se juge pas aux discours électoraux. Tu as vraiment pris à la lettre tout ce qu'il propose ?
C'est ce que j'expliquai pendant la campagne de Sarkozy, la méfiance viv à vis des programmes.
Mais ce qui m'ennui vraiment c'est que tu puisses utiliser le mot démocratie simultanément avec tous ces individus. Peut-être que pour toi le sufrage électoral suffit, mais si tu es amoureux de Kissinger c'est ton problème, je n'ai pas envi de discuter d'avantage de ce genre de pourriture et de leurs méthodes digne de Nazis!
Écrit par : jihemnet | 22 novembre 2008
"Obama parle le langage de Kissinger.
Pour Kissinger, McCain et Obama feraient la même politique une fois au pouvoir, car les États-Unis ont des intérêts que ces deux hommes ne peuvent ignorer."
http://www.cerium.ca/Le-monde-selon-Kissinger
Écrit par : Obama rien de nouveau | 22 novembre 2008