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04 avril 2008

Coupure d'accès à internet suite à une violation répétée du droit d'auteur : Merci Denis Olivennes ! Attention, atteinte aux libertés ! La quadrature du net par Christophe Espern

Je tiens à vous faire connaître pour celles et ceux qui l'auraient raté sur le net, ce texte dont je partage l'analyse et soutiens la vision "politique" citoyenne. (Je vous tiendrais au courant des différents textes de loi à venir.)
 

Par Christophe Espern, fondateur de l'initiative La Quadrature du Net, membre du Conseil d'Orientation du Forum des Droits sur l'Internet :

Le Parlement débattra bientôt d'un projet de loi « relatif à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet ». Ce projet reprend les recommandations formulées par Denis Olivennes, alors PDG de la FNAC. L'une des mesures phares consiste à sanctionner une violation répétée du droit d'auteur en coupant l'accès à Internet du foyer.

Cette sanction serait prononcée par une autorité administrative dite « indépendante ». Signalés par des acteurs privés balayant internet, les délits supposés seraient ensuite constatés, à distance, par des agents administratifs ayant accès aux données personnelles de connexion. Le tout sans contrôle de l'autorité judiciaire. À ce jour, seules les forces de l'ordre luttant contre le terrorisme disposent de ce pouvoir d'exception, à titre temporaire, jusqu'à fin 2008.

Ce projet de loi sidérant, élaboré dans des conditions qui le sont tout autant – a-t-on jamais confié une mission sur les OGM à Monsanto ? – est révélateur d'une fuite en avant dangereuse pour la démocratie, la société et l'économie.

En France, nombre de lois et règlements sur le numérique ont été adoptés ces dernières années, sans concertation préalable ni bilan de l'existant, sous la pression de lobbies. Ainsi, le rapport d'application prévu pour février 2008 de la très décriée loi sur le droit d'auteur de 2006, adoptée en urgence, n'est même pas entamé que le projet Olivennes est déjà rédigé.

Or ces textes sont en décalage avec la réalité des usages et des techniques. À peine votés, ils sont obsolètes, inapplicables, inopérants. Les juristes en perdent leur latin. C'est la quadrature du Net : le diable ne veut pas rentrer dans la boîte !

Et si le diable était la boîte ?

Poser la question est hérétique en soi. Quand la légalisation des échanges de musique et films contre rémunération des artistes a été votée par des députés de tous bords fin 2005, le gouvernement pressé par les éditeurs l'a fait retirer immédiatement par une majorité remise au pas. Denis Olivennes a lui annoncé dès sa nomination qu'il n'était pas question de l'étudier. La ministre la Culture l'a aussi péremptoirement écartée quand la commission Attali pour la libération de la croissance l'a préconisée.

Le projet Olivennes inscrit donc le gouvernement dans une dérive dogmatique, quasi-obscurantiste, et autoritaire. Il écoute des oracles usés, considérant le progrès comme une menace plutôt qu'une opportunité. L'étape proposée constituerait cependant une régression sans précédent si elle était franchie.

Les ministres de la culture et de la justice suédois, qui ont rejeté récemment un projet similaire, ne s'y sont pas trompés, déclarant que « la coupure d’un abonnement à Internet est une sanction aux effets puissants qui pourrait avoir des répercussions graves dans une société où l’accès à internet est un droit impératif pour l’inclusion sociale ». D'autant plus qu'en cas d'offre triple play, le téléphone et la télévision pourraient être coupés aussi. La mort sociale électronique de familles entières au nom du droit d'auteur ? Beaumarchais, Victor Hugo, Jean Zay seraient scandalisés.

Et que dire de l'extension de mesures d'exception prévues pour lutter contre le terrorisme, afin que des acteurs privés puissent chasser l'internaute et contourner l'autorité judiciaire ? Qui peut croire qu'un internaute sanctionné de la sorte ira dépenser son argent à la FNAC ? Surtout que même suspendu, son abonnement sera toujours à sa charge !

Quant au coût pour le contribuable et l'économie, il est à ce jour inconnu. Aucune étude d'impact n'a été réalisée. Tracer, menacer, réprimer des millions de personnes via une justice parallèle aura pourtant un prix. Déconnecter des foyers, des entreprises, aussi. Les finances publiques et tous les usagers devront le supporter.

Il est impossible de contrôler efficacement la circulation de l'information à l'ère du numérique par le droit et la technique sans porter gravement atteinte aux libertés publiques et entraver le développement économique et social. Mais il existe d'autres solutions : sécuriser juridiquement les usages démocratiques et créatifs de la Toile, permettre aux entrepreneurs du web d'innover sans risque, revoir les mécanismes de répartition de la richesse existante, admettre enfin que l'approche répressive et la concertation réduite à quelques lobbies mènent à l'autoritarisme de marché.

Il a fallu plus de 3500 ans pour démontrer qu'il était impossible de faire rentrer sans perte des ronds dans des carrés avec une règle et un compas, à cause de la transcendance de Pi. Comme la quadrature du cercle en son temps, la quadrature du net ne sera dépassée qu'en changeant d'outils et de perspectives. Faudra-t-il 3500 ans pour que le législateur le comprenne ?

Diffusion de ce texte dans son ensemble encouragée tant que la présente mention est préservée.

Commentaires

Vous êtes merveilleuse de fraicheur c'est un plaisir de vous lire

Écrit par : emilie | 05 avril 2008

Pas du tout, mais alors pas du tout d'accord.
(Faut bien que ça arrive de temps en temps).

On parle de quoi ? De droits d'auteur, de respect des oeuvres d'auteurs, d'artistes qui travaillent. La rémunération de leur travail se retrouve gratuitement sur internet.

Je ne comprends pas ce que vient foutre Beaumarchais ici. Pourquoi faire parler les morts pour défendre un point de vue ? Qu'en sait-on d'ailleurs de leur point de vue là-dessus ?

Le téléchargement, c'est du vol. Désolé d'être aussi trash, mais imaginerait-on se rendre dans une boulangerie pour y prendre gratuitement une baguette de pain, seulement sous prétexte que le boulanger s'est absenté dans l'arrière boutique ?

Par pitié, si on veut avoir accès aux livres, à la musique, aux DVD, proposons ! Proposons par exemple une gratuité des bibliothèques, dvdthèques, pour les plus défavorisés (quand ce n'est pas déjà le cas ...)

Alors franchement, si le respect d'artistes, ou tout simplement de travailleurs passent par la coupure de la connexion Internet, d'accord ! Mais proposons parallèlement un plus libre accès à la culture.

Écrit par : Lancelot | 05 avril 2008

Je pense qu'internet est un phénomène sociétal majeur et complexe.On a d'un côté le rythme du développement des nouvelles technologies qui modifie les besoins du citoyen et de l'autre une créativité pour sans cesse développée.Donc il y a un dualisme de contrainte et d'opportunité.
Ce dualisme soulève ma question: quelle est l'impact en terme de relation :usagers et droits d'auteur ??

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

lire"pour sans cesse développer".

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

@ Martin Luther King

Hors sujet mais j'ai oublié de mentionner qu'il y a 40 ans en Avril 1968 était assassiné Martin Luther King à Menphis...


"I have a dream"
Martin Luther King
Aout 1963


Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

@Lancelot,

Pas du tout d'accord avec toi.

Voler un objet dans un magasin et télécharger une chanson, ça n'a rien à voir. Quand tu télécharges la chanson, tu la copie, elle est donc multiplié par deux. L'auteur ne la perd pas. Il peut la distribuer à l'infini pour de manière gratuite. Tandis que lorsque tu voles un objet, le magasin le perd et ne le vendra pas. Il y perdra la matière première plus le temps de travail.

Internet est un espace où la culture est abondante et libre d'accès. La démarche mercantile doit être différente. Pour vendre, il faut d'abord donner, il faut montrer une certaine éthique et créer une communauté de fan. L'artiste pourra être rémunéré par ses fans en rentabilisant ses espaces de discussions, en vendant des objets dérivés, en lançant des appels aux dons, en allant au contact de ses fans, en donnant des concerts...etc
Il y a milles et une façon de rentabiliser des données que l'on diffuse gratuitement. Il suffit d'être un peu futé et ne pas voir internet comme la fin du commerce. C'est au contraire une incroyable opportunité de donner un visage plus humaine au commerce en renouant avec la proximité et mettant en avant une éthique.

Je prendrais très simplement l'exemple de la société canonical qui entretient en partenariat avec la communauté libre Ubuntu, le système d'exploitation ubuntu. Canonical emploi quelques développeurs qui travaillent en collaboration avec des bénévoles. Ce partenariat repose sur un contrat très simple, le système d'exploitation doit rester sous contrat gpl, une licence libre, qui permet à chacun de disposer du code source et de créer un nouveau ubuntu si cela lui chante. Le système d'exploitation est donc entièrement gratuit et sa qualité est ardemment défendu (avec raison) par une communauté réellement militante. C'est une force incroyable pour canonical. Tu me demanderas, comment canonical fait son beurre ? Très simplement, elle vend son support aux entreprises qui adoptent Linux Ubuntu. Et grâce au système d'exploitation qui se bonifie de jour en jour par les apports divers d'une communauté très large et donc d'une richesse d'idée pratiquement infinie, canonical vend de plus en plus son support. Ce business modèle est une réussite parce qu'il est parfaitement adapté au fonctionnement d'internet. Il est humain, riche, innovant, éthique et généreux.

Et je vais t'apprendre une grande nouvelle, il est transposable pour toute l'économie immatérielle.

Bien sur, l'adaptation ne se fera pas sans mal. Mais il faut la faire. Et je pense qu'elle est avantageuse. Non, j'en suis même sur... Il suffit de voir la nouvelle poule aux oeufs d'or de google, elle s'appelle open social et est une fondation à but non lucrative. Derrière, google va encore ramasser des milliards et des milliards.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

@Quitterie : merci, j'etais passé à côté merci.;et je note l'importance des elections européénnes de l'année prochaine! bises

@lancelot : c'ets rare mais j'suis pas trop d'ac avec toi et plutôt d'ac avec Antonin, des bises, virginie

@Antonin : merci super interessant, amities

Écrit par : virginie v | 05 avril 2008

@ Quitterie
bonne nuit

@Lancelot
bonne nuit

@Antonin
bonne nuit

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

@ Antonin >> je conçois très aisément que l'on ne soit pas d'accord sur ce sujet, je sais que mon positionnement est minoritaire, mais j'y ai longuement réfléchi, et je crains malheureusement que l'on n'arrive pas à m'en faire changer d'avis.

Si tu n'aimes pas mon exemple de la boulangerie, je peux t'en trouver un autre. Je vais prendre celui du brevet scientifique, ou industriel tout simplement, ou même pharmaceutique (bien que le cas soit différent). Avec un brevet, tu "crées", tu "trouves", et tout cela est issu d'un travail, pour lequel tu es rémunéré. Il est donc normal (pour moi) que le trouveur, le créateur soit protégé, et qu'il trouve un bénéfice de son travail.

Tu prends l'exemple de la musique, citant les produits dérivés. Mais si on décide de "copier" car après tout, si je suis ton raisonnement pour mieux le diffuser, pourquoi ne pas copier également les produits dérivés ? Mais comment faire pour le cinéma par exemple ? Des produits dérivés sur un film ne rapporteraient quasiment rien : l'espérance de vie est bien plus courte.

Par ailleurs, tu cites l'exemple de Canonical. Sauf qu'il s'agit bel et bien là d'un choix stratégique d'une entreprise, retombant sur ses pattes. Libre à elle de faire de ce qu'elle veut. Comme je dirais : libre aux artistes de faire ce qu'ils veulent. Si ils ont envie de donner leurs productions en libre accès, gratuitement, c'est à eux de le décider, par à autrui. Car, je pense, personne n'est meilleur juge en l'occurrence.

Elargissons d'ailleurs le débat. Devrait-on, en suivant cette logique, autoriser la reproduction libre des photographies ? Des livres ? Pourquoi pas : des sculptures, des peintures ? Car pourquoi internet serait différent du reste, après tout il s'agit de culture ... Je pousse "votre" raisonnement au jusqu'au boutisme. Mais je pense qu'il est nécessaire d'y réfléchir également.

Enfin, je connais certains artistes qui refusent de voir leur "oeuvre" dénaturer par la copie. Elitisme pourra-t-on me dire. Ou snobisme. Peu importe. L'encodage mp3, on n'aura beau dire, ne vaut pas un bon enregistrement traditionnel. Un photographe hurlerait de voir ses clichés imprimés sur un mauvais papier avec une imprimante couleur pourrie.

Alors oui, si certains artistes souhaitent "donner un visage plus humain", c'est leur choix. Mais il y a des hommes derrière tout cela, ceux qui créent. Alors demandons-leur leur avis, et laissons-leur leur libre arbitre.

Bonne nuit.
Luc

Écrit par : Lancelot | 05 avril 2008

Lz contrefaçon est un délit. Et quand elle est répétée il faut sanctionner. Sinon c'est tout l'art qui est ruiné et les artistes qui n'ont plus à manger ni à se vêtir ni à se loger, et leurs enfants.

Quand vous téléchargez sans rétribuer l'auteur, vous jetez des enfants à la rue...

Voilà la vérité.

J'ajoute que les deux journaux citoyens Agoravox et Centpapiers sont constitutifs de contrefaçons, en exploitant 200 articles de Demian West sans son accord et sans le rétribuer et tout en le censurant et en lui interdisant l'accès à son compte et à ses articles.

L'internet est une zone de non droit qu'il faut redresser avec toutes les pratiques du droit. Comme le far west a dû être redressé par la présence de la loi au fur et à mesure que la société américaine s'est constituée.

Aujourd'hui les internautes s'adonnent à des comportements de délinquants et en masse. Et ceci ne saurait vaincre, car alors ce serait le fascisme qui est le règne des délinquants.

Une personne qui répète un délit en connaissance de cause, eh bien elle milite pour installer le délit dans la société. Et c'est mal.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Si la contrefaçon était acceptée et non plus comme un délit en France, alors le vol serait autorisé. C'est aussi simple que ça.

J'ajoute que la Révolution Française s'est installée et tous les droits citoyens à partir de ce droit des auteurs qui est sacré. Puisqu'il autorisait aussi l'expression libre.

Le téléchargement sauvage tue l'expression libre.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Le cercle de la fin de la liberté est celui-ci. D'abord les masses téléchargent, puis il faut empêcher l'extension du délit. Les masses ne veulent rien entendre, et les autorités doivent sanctionner. Et donc, on accuse ceux qui défendent le droit sacré des auteurs d'être des oppresseurs, quand ils défendent la liberté d'expression. A la fin, les artistes comprennent qu'ils ne peuvent plus vivre de leur vocation et ils arrêtent. Et la société meurt en quelques décennies, de la même façon qu'une seule génération a tout dévoré de la planète et que les systèmes écologiques meurent dans les quelques décennies devant nous.

Mangez et buvez et volez les artistes puisque demain vous mourrez...No futur !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Et de dire que Beaumarchais ou Hugo auraient accepté la contrefaçon étendue est un propos totalement révisionniste des faits historiques et de l'esprit de ces auteurs. Puisqu'ils défendaient les auteurs avant tout. Et comment !

J'ajoute que les masses regardent rarement la télé pour y mirer du Hugo ou du Beaumarchais. Christophe Espern n'est pas assez historien pour débattre de ces choses qui le dépassent.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Actuellement des pouvoirs tentent malhabilement de préempter l'internet et par le biais des journaux citoyens et pour entériner la contrefaçon comme une pratique non délictueuse. Et ces gens sont en train de ruiner les populations en occident. Car les richesses de l'occident sont les brevets et les inventions, artistiques aussi. La contrefaçon par le téléchargement est une pratique plus ultra que l'ultra-libéralisme. Elle ruine tout l'édifice du droit qui ne sera plus respecté. Car c'est le but : instaurer un nouvel ordre sauvage du tout est possible. D'abord ce sera la jouissance sans frein et l'allégresse, puis la dévoration et la guerre la plus atroce.

Toutes les utopies du passé ont tourné dans les pires systèmes contraignants et dictatoriaux, à l'est comme à l'ouest. Dire que tout est gratuit et que tout est permis est une utopie qui autorisera les pires crimes dans peu de temps.

Les artistes sont toujours visés les premiers, et tout système dictatorial s'en prend aux artistes d'abord, car ils sont les emblèmes de la liberté.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Et le pire c'est que je suis absolument sûr que Quitterie ne télécharge jamais sans s'assurer qu'elle en a l'autorisation. Et donc qu'elle est mue juste par le souhait que la sanction ne soit pas trop sévère pour les pirates un peu trop romantiques trash. Ca s'défend. :-))) hi hi hi !

Kissya Quitterie.

(bon là j'crois qu'j'ai tout dit)

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Antonin

Votre opposition entre un produit volé dans un supermarché et sur internet ne tient pas la route. Quand vous volez un CD dans un magasin,c'est comme sur le net, l'artiste a toujours sa chanson. Vous confondez la nature des produits.
Pour un CD Ce n'est pas la matière que vous achetez. Le plastique est une part négligeable du prix. Alors que pour le pain c'est uniquement la matière que vous consommez. La gratuité du travail s'appelle l'esclavage et chaque internaute qui télécharge est un esclavagiste qui se planque derrière la banière de la liberté ce qui n'est pas le moindre des paradoxes et de l'hypocrisie.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

J'ajoute que les artistes dans ce système vont retourner au "live" Seuls les plus riches pourront en profiter, une sorte de retour a l'art de cour.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Comme je le disais hier ou plutôt avant hier le secteur tertiare en 200 ans a fait une percée inexorable passant de 15 à 70% avec une diminution de l'industrie et de l'agriculture.Et bien cette poursuite de cette tertiarisation a donné aux idées ,aux marques et aux concepts un rôle de plus en pus déterminant:c'est l'économie de l'immarériel.
Il faut changer les réflexes et améliorer le système des droits d'auteur.Protéger les idées au niveau européen avec le protocole de Londres.En un mot relancer le projet de brevet communautaire.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

Au fait personne ne parle de Médiapart et d'Edwy Plenel pourtant l'abonnement a démarré le 16 Mars?????

Le suucés ne se fera que sur le temps et le nombre d'abonnés.Au bout de 3 ans Edwy pourra faire son bilan mais il lui faut au moins plutôt il lui faudra dans 3 ans environ 65 000 abonnés.

Comme dit Edwy qui en connait un rayon le seul problème c'est le temps.

Je posais la question car je ne suis pas abonné,c'est quand même 9 euros par mois et je pense mais ne suis pas sûr qu'il y ait une réduction pour les Etudiants mais je ne suis pas sûr à 100%...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

On ne peut pas accepter la contrefaçon étendue sans dans le même temps ne pas accepter la corruption étendue à tous les systèmes de l'Etat. Car c'est la même chose, tout autoriser et ne plus rien sanctionner. J'suis d'accord si c'est le choix général, mais faudra se mettre tous ensemble d'accord sur la date qui permettra cette grande fête libératoire. Car je ne voudrais pas manquer ça. Pour ce qui est des licences je ne serais pas le dernier, et il faudra bien attacher vos biens même immatériels.

C'est quand même une drôle de société, qui autorise le vol, met du poison dans la bouffe partout et qu'elle t'interdit même de baiser sans plastique. J'aimerais pas avoir 20 ans aujourd'hui.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Luc

Comme tu le dis, la qualité MP3 ne remplace pas un vrai format CD audio. Les CDs continueront de ce vendre. Aujourd'hui, qui s'en met plein les fouilles avec ces CD ? Les maisons de disques. Et l'artiste n'hérite que de clopinettes... Avec internet l'artiste peut s'occuper lui même de sa promotion. Il y a des services qui lui permettent de vendre des CD sans investir un rond ! Le service en question lui prend seulement 5% du prix de chaque CD vendu.

Pour le Cinéma, il y a une augmentation de la consommation de film. Certaines études expliquent que le téléchargement gratuit de film auraient des effets positifs sur l'industrie. Ils serviraient de produit d'appel pour le cinéma en général. Les gens pouvant consommer d'avantage s'intéressent d'avantage et vont plus au cinéma. Double bénéfice, bénéfice culturel pour un grand nombre de français qui ne peuvent pas s'acheter de produits culturels (s'ils ne téléchargeaient pas, une partie des français n'achèteraient quand même pas), bénéfice pour les cinémas qui vendent très bien leur place.

Je pense qu'il faut effectivement laisser le choix aux uns et autres. Mais il est clair que copyrighté devient désuet. Les contrôles pour le faire respecter n'existeront jamais, ils seront toujours détournés, ne nous voilons pas la face.
Ça me fait penser à la fabuleuse invention de Gutenberg au XVe, l'imprimerie, ça a été quelque chose de révolutionnaire et d'émancipateur. Cela a remis l'ordre établis en cause. Mais ça a permis un accès plus grand au savoir. Le savoir a permis cela. Internet, c'est pareil. Les industries et la société vont s'adapter. Il faut simplement qu'elles continuent d'innover et trouver de nouveaux modèles économiques basé sur les communautés en ligne.

Quand on est dans une société d'abondance d'informations immatérielle, pourquoi devrions nous nous amuser à créer de la rareté... ? Si les gens veulent donner, laissons les donner. S'ils ne le veulent pas, très bien, ils peuvent toujours vendre de manière traditionnel mais ils y perdront.

Sur internet, nous sommes passer d'une réciprocité négative, un échange de nature totalement utilitaire, à une réciprocité équilibrée, un échange de nature social et utilitaire. Alors que chacun cherchait à filouter l'autre et se placer dans une logique d'accumulation sans prendre en considération les besoins humains des personnes, et bien j'ai l'impression que cela commence à changer, en tout cas sur internet. Et j'espère que cette culture s'exportera au-de-là de la toile.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

Antonin,

Quand tu dis que ceux qui veulent vendre de façon traditionnelle se perdront, tu exprimes un désir, ton désir bien personnel. Car tu veux tout obtenir pour rien. Et tu sais que si un seul vend selon l'ancien système la gratuité s'effondre. Et quand on veut imposer un seul système pour tous c'est la dictature.

Personne n'a le droit d'imposer aux artistes qu'ils offrent leurs oeuvres. C'est du despotisme qui frise la pire malhonnêteté sinon la plus rampante bêtise.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Pixel,

Allons, allons, je vous assure qu'il n'y a aucune hypocrisie dans mes propos. Je suis simplement réaliste et tourner vers l'avenir. Vouloir empêcher les internautes de télécharger, c'est comme vouloir arrêter un torrent avec les mains, c'est impossible. Vous proposez de stigmatiser les 11 millions d'internautes français qui font chauffer la mule pour écouter de la musique qu'ils n'achèteraient pas pour maintenir ce modèle économique caduc ?
Personnellement, je télécharge mais quand j'aime particulièrement un artiste je l'achète, avec mes modestes moyens. Ce que je télécharge, je ne l'aurai pas acheter de toute manière. Je trouve stupide d'obliger les gens qui on peut d'argent à rester inculte sous un prétexte faux, qui plus est... !

Essayez de dédoubler un pain à partir de rien, si vous le faites: chapeau. Si je vous donne le pain, je n'en ai plus. Si je vous donne une musique, je l'ai encore. Magique, la rareté n'existe plus.

En réalité, les gens ont peur de l'abondance parce que cela entraînerait une importante mutation de la société.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

Et d'un simple point de vue psychanalytique, cette propension à tout vouloir sans le payer et par le biais de constructions de théories foireuses et prétextuelles manifeste un refoulement de sa propre condition de pauvre incapable de se payer un cd. C'est tout. La masse qui télécharge est la troupe des défavorisés qui s'en prennent aux artistes car ils n'ont même plus la force de s'en prendre aux puissants et patrons.

Voilà la vérité la plus dure...

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Antonin,

Ce ne sont pas les machines et outils techno-scientifiques qui font les lois et de droit, mais des hommes et des femmes. Sinon la bombe atomique aurait pété toutes les minutes ces dernières décennies et le clonage humain serait déja autorisé, ce qui n'est pas le cas, même si la science le permet.

Tu es un adulateur des machines et c'est grand tristesse. La culture tient toujours compte de l'humain et donc de l'auteur.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Demiam,
C'est comme-ci tu m'expliquais que le libéralisme était le fait d'un seul. C'est l'évolution des choses, des pratiques, des habitudes, des façons de concevoir le monde... Cela n'a rien d'autoritaire.

Moi je dis seulement qu'il y a un intérêt social et utilitaire à offrir de l'information... Cet intérêt repose sur la communauté, l'exploitation de l'intelligence collective. Notre économie immatérielle est adaptable à cette situation. Et je crois qu'elle peut même être plus lucrative qu'une économie entièrement basée sur la propriété intellectuelle.

Et je crois que nous en viendrons même à une certaine partie de l'économie matérielle... Saviez-vous qu'il existait des imprimantes 3D ? Des espèces de micro-usine ? Vous voulez un tasse avec un dessin de votre création dessus ? Il vous suffira simplement de fournir votre machine en matière première et votre tasse sortira de la boîte.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

C'est bien ce que je disais, Antonin, vous êtes un fanatique de la techno-science. Et je ne doute pas qu'elle saura vous fournir une sculpture 3D de la femme dont vous rêvez et que vous pourrez tout faire ce que vous voudrez avec cette esclave sexuelle. ¨

Pour ma part, je préfère les bonnes et vraies odeurs phéromonées bien réelles et la petite causette flirtée avant tout le reste qui vient s'il vient, c'est ça le plaisir de la vraie vie, c'est le hasard heureux de l'escarpolette.

Et puis, je m'étonne que vous remarquez surtout ces belles inventions des sciences qui n'empêchent pas les prix des matières premières, du lait du pain etc., d'exploser dans les supermarchés.

D'une part on réduit les revenus des artistes, et d'autre part tout augmente sauf les prix de leurs oeuvres, gratuites en plus. MDR.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Vous agissez comme des drogués qui doivent commettre des délits pour avoir leur dope. Et pour vous étaler sur votre pieu à écouter de la musique tout le jour... et fuir le monde réel.

A la fin, ceux qui vous fournissent la dope vous diront que vous n'avez plus besoin d'argent puisque tout (l'immatériel) sera gratuit. Et fini le salaire minimum et même le salaire. Et là vous ne pourrez plus rien acheter du tout, même plus une orange...rien.

Et vous pourrez toujours mordre dans l'orange 3D gratuite signée Duschmol mais sans jus ni vitamine C.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Pierre: Oui, il faut soutenir et faire connaître MediaPart! Vraiment, je ne regrette pas mon abonnement!

Concernant les tarifs, il existe un tarif réduit de 5 euros par mois (ou 50 euros à l'année, 2 mois gratuits) pour les moins de 25 ans, les chômeurs, les petites retraites etc.

@tous les autres, concernant le piratage: je penche plus naturellement vers l'avis de Luc concernant le vol (de la musique comme de la baguette de pain). Néanmoins, je n'ai pas encore lu l'article présenté par Quitterie, ni même compilé de l'info sur le rapport Olivennes. Donc pour les sanctions et mon avis à ce sujet, je repasserai plus tard!

Nicolas

Écrit par : Nicolas Vinci | 05 avril 2008

Antonin

Que l'informatique nous emmene vers de nouvelle façon de consommer c'est vrai. Mais la base économique et de la vie c'est l'échange, ce qui fait de la gratuité une lubie, vestige de l'enfance où la vie semble gratuite.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Le problème de fond en l'espèce n'est pas pour ou contre l'échange non autorisé d'oeuvres mais est-ce que la réponse proposée est adéquat ? Est-ce que au nom du droit d'auteur on peut abaisser la protection d'autres droits fondamentaux (vie privée, droits de la défense, droit à l'information, ...) comme le propose Olivennes ?

Est-ce qu'on peut donner les pouvoirs de l'anti-terrorisme, un pouvoir d'exception dans un État de droit, à des agents luttant contre le partage éléctronique ? Est-ce qu'on peut couper l'accès internet d'une famille entière car elle n'arrive pas à empêcher l'utilisation de son accès internet à des fins illégales ? Est-ce qu'on doit interdire les bornes d'accès ouvertes wi-fi (bars, espaces publics numériques, bibliothèque) ?

Pour ma part je ne pense pas et je pense qu'il faut à un moment admettre que comme toute loi le droit d'auteur doit s'adapter aux évolutions technologiques et qu'il convient maintenant de recherche un nouveau contrat social, faisant une part plus large au public et aux artistes, et moins large aux distributeurs... car le problème de fond c'est pas "y-a t-il de la richesse ?" mais comment la répartit-on ? (cf le fric que se font les FAI et les google and co).

Écrit par : joulin | 05 avril 2008

En plus comparer une oeuvre d'art même immatérialisée à une baguette de pain est réducteur. Car l'art est certes moins vital que le pain (ce qui n'est pas si sûr), mais il a plus de valeur en tant qu'il exprime la souveraineté de l'homme sur toute la nature, c'est-à-dire sa liberté et son immortalité. Quand tu écoutes de la musique tu es immortel pendant le temps que tu l'écoutes, et donc ce n'est pas comme de manger un bout de pain et de l'acheter, c'est plus déterminant et philosophique.

Et une société qui retire sa valeur d'échange aux oeuvres est une société qui prépare le retrait de toute valeur à l'homme ou à la femme-mêmes. C'est clair et manifeste dans le projet contre-culturel en fait.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Joulin,

Aucun droit ne peut être établi sur le fait qu'il priverait quiconque de droits acquis et fondamentaux. Et même si les nécessités techniques l'imposaient... car l'humain prime.

C'est pourquoi les expériences sur les cellules souches des foetus sont interdites.

Le monde de demain ne sera pas ce monde fou des techno-sciences dont vous rêvez, avec tous les monstres qui seraient possibles. On a encore le droit de dire "non" aux monstruosités manifestes. Pour ma part, je ne me verrais jamais en homme-cochon ou homme-vache ou encore homme-machine, ou pire encore en artiste contrefait et donné gratis comme un prostitué à l'abattage. Je préfère encore choisir de crever humain, comme Madame Sébire.

Si t'as rien contre et que ça te dérange pas.

Merci Quitterie pour avoir lancé ce débat aussi intéressant que chaud. Kissyyyaaa Quitteriiiiiiiiiie. C'est toujours bien ce que tu dis !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@demian : je ne comprend pas ta réponse. Es tu pour ou contre la réponse proposée par Olivennes ? Sinon que proposes tu pour répondre au fait que des millions de personnes en france ne respectent pas la loi ? La répression (comment ?) ou le changement de contrat social (autorisation d'échanges sur le net d'oeuvres déjà divulguées contre rémunération des créateurs, par ex ?) ?

Écrit par : joulin | 05 avril 2008

@Pixel
La gratuité est une lubie, c'est vrai. Le payement de l'utilisateur se fera par un autre biais. Par des contributions bénévoles à une communauté liée au produit immatériel consommé.

@Demiam
"Vous agissez comme des drogués qui doivent commettre des délits pour avoir leur dope. Et pour vous étaler sur votre pieu à écouter de la musique tout le jour... et fuir le monde réel."

Vous préjugez beaucoup. C'est dommage, ce n'est pas au service de la réflexion.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

L'internet comme le monde matériel va se réglementer, se légiférer, se judiciariser et aura ses flics et ses flicages.Et son système économique sera le même que celui du monde matériel.Prendre le cyber monde pour un lieu où les utopies économique du passé pourrait enfin s'installer me parait une chimère.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

@Pierre et Nico :Oui il faut soutenir Mediapart à donf, tu as raison Nico, tu as raison Pierre, bises, virginie

Sur le sujet, je le redis je suis de l'avis de Quitterie et d'Antonin mais c'est grace au blog que j'ai decouvert le sujet et je ne me suis pas penchée sur la question comme la plupart d'entre vous, qui semblait à la pointe, donc comme Nico je vais lire attentivement et revenir!

Merci à Quitterie de lancer ce type de debat!

Écrit par : virginie v | 05 avril 2008

@ Joulin,

Prenez mes mots pour ce qu'ils sont, un constat et pas un reproche. Il est évident que ceux qui rêvent d'un monde de la musique gratuite sont déjà dans l'ailleurs conforme aux opiacées qui n'incitent pas à l'action mais aux dépendances. C'est l'évidence même.

@ Antonin,

Quand une majorité de la population verse dans la délinquance, c'est tout simplement les prémices d'une guerre. Comme dans les années 30. Quand le racisme était devenu un délit généralisé dans la société allemande.

Aujourd'hui le juif c'est l'artiste. Bientôt on lira sur les portes des galeries, "N'achetez pas chez les artistes" comme on pouvait lire "N'achetez pas chez les juifs".

Tristan Tzara a dit que le fascisme pouvait renaître sous des formes insoupçonnées... et nous y sommes.

Car, comme toujours, les fascistes pensent être dans leur bon droit et ils jurent leurs grands dieux qu'ils ne veulent que le bien des autres et de tous.

Si vous retirez leurs revenus et droits aux artistes, vous mettez en oeuvre les dispositifs de leur extermination. Comme les nazis et hitléristes avaient organisé l'extermination des juifs en les empêchant tout d'abord de gagner leur vie, puis en organisant le vol de tous leurs biens. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Il faut comprendre que le racisme, pour survivre, a besoin de se dissimuler en de nouvelles formes de haine rationalisée et de la violence institutionnalisée.

L'esprit humain et ses pulsions a trouvé un nouveau bouc émissaire, l'artiste et le créateur. Car il vit selon des modes qui attisent les jalousies et surtout parce qu'il représente la liberté en acte.

Le monde des techno-science doit éliminer les formes de l'art les plus libres, s'il voulait imposer un ordre implacable de l'homme-machine ou prothétique (c'est-à-dire l'homme avec des prothèses machines). Et le fait que des personnes acceptent ce projet déshumanisant de la fin des droits d'auteur signifie que déjà la mécanique des masses armées est en marche.

Souvenez-vous des masses allemandes en 40, elles étaient unies comme un seul homme dans le délit revendiqué comme la plus grande avancée vers la société du futur, et par le biais de la radio qui a permis le vol généralisé d'une partie de la population désignée. On a vu le résultat.

Si Hitler avait créé la bombe H (techno-science) avant les Américains, les juifs et les artistes n'existeraient déjà plus dans le monde.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Ou si vous préférez, c'est le même dispositif qui a permis aux colons de tous les Empires colonialistes de voler tout leur territoire aux indigènes et jusqu'à les éliminer quasiment en totalité. La supériorité techno-scientifique comme seule légitimité pour éliminer tout opposant ou tout gêneur.

Ceux qui pratiquent la contrefaçon ne valent pas mieux que ça, en fait ils sont ça. Et ils savent bien, mais ils s'en fichent. C'est la nature humaine qui est mauvaise dans le fond, ça tous ceux, qui savent un peu d'histoire, le savent.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Luc et Antonin

Sujet ô combien complexe...

Le problème de légiférer sur ces questions est que la loi est déjà obsolète avant qu'elle ne soit mise en application. C'est un premier point fondamental. La technologie, les avis sur celle-ci, évoluent plus rapidemment que la loi. Exemple : DADVSI, était avant tout destinée à mettre les DRM sur un piedestal et d'en la norme absolue. Quelques semaines plus tard ceux qui avaient commandés cette loi... abandonnent les DRM !!!

2ème exemple pour en revenir à la discussion entre Luc et Antonin. La licence globale, personne n'en voulait, et surtout pas les prods phonos. Je crois à raison. Et bien voilà que Warner vient de se prononcer POUR ! C'est quand même un évènement (cf ma note : http://orangerougevert.hautetfort.com/archive/2008/04/01/et-si-la-musique-etait-gratuite.html )

IMPORTANT : le système des droits d'auteurs et voisin a existé et évolué sur la base des avancés technologiques. Ce n'est pas un principe social ou philosophique. L'imprimerie d'abord, la radio et les artistes qui jouaient en live sur celle-ci, les bandes enregistrées (il devenait inutile que les artistes jouent en live, il fallait donc trouver un nouveau système de rémunération pour l'utilisation de leur bande), la télévision, la possibilité de copier la musique (la K7 analogique), les clips vidéos, la possibilité de sonoriser les lieux publics et aujourd'hui... internet.

Et c'est la première fois sur ces questions que l'on réagit à contre-courant !

Il faut donc adapter les droits à l'existant, internet. En se posant une seule question : comment les artistes et les auteurs pourront continuer à vivre de leur talent.

Or, ce n'est pas en alignant les rapports rédigés par des entités toutes sauf neutres que l'on va y arriver !

Luc, la boulangerie est un parfait exemple. Sauf, que la boulangère, dans les différentes solutions préconisées, peut continuer à être payée. C'est notamment le principe de la licence globale. Je n'y était pas forcément favorable mais je me pose désormais franchement la question. Lire la suite.

Et ce pour une raison précise : désormais, les dépenses sont tournées davantage vers le contenant (internet, ipod, téléphone) que vers le contenu (la musique). C'est un changement fondamental et toutes les lois en discussion ferment les yeux devant cela. On réagit avec la référence de l'ancien fonctionnement.

Donc, pour en revenir à la boulangère, et si au lieu d'acheter pain par pain, on achetait une partie de la boulangerie elle-même. Et en contrepartie on pourrait s'approvisionner en pain.

Encore une fois c'est le contenant qui est désormais roi. C'est donc par le contenant que l'on doit trouver les nouvelles solutions et sources de financement.

Je crois ainsi (puisqu'il faut proposer) qu'il faut dépénaliser le téléchargement (et non le légaliser) mais instaurer un prélèvement en contrepartie du préjudice (le contenant une nouvelle fois), une licence globale donc plus proche des licences légales (pour faire court, trop long à expliquer). Tout le monde serait gagnant : artistes, auteurs, producteurs, consommateurs.

Écrit par : Benjamin Sauzay | 05 avril 2008

@Demiam

La guerre civile aurait donc déjà éclaté et personne ne m'aurait prévenu ??? Sus aux fascistes !
Vous perdez pied, Demiam, et en plus vous ne me lisez pas vraiment.

@Pixel,

Vous vous trompez. Ce monde immatériel est encore plus lucratif. C'est la vérité. Comme je le disais, google qui fait des milliards tous les jours s'engagent dans cette voie en créant open social. Open Social est une fondation (non lucrative) qui propose une plateforme de développement open source d'applications sociales. S'ils font cela, c'est pour utiliser les talents extérieurs à l'entreprise, exploiter l'intelligence collective et détecter les talents. Derrière, ils rentabiliseront à fond sur les réseaux sociaux qui utiliseront la technologie open social. Je ne donne pas 3 ans à Facebook pour se faire laminer s'il n'opte pas pour une politique de développement inter-opérable.

Il faut ouvrir les choses, arrêter de les protéger égoïstement et permettre à tout le monde de s'en saisir sans se l'approprier. En croyant protéger nos intérêts, c'est le contraire qui se passe.

Ceci est valable pour l'économie, comme cela est valable pour la politique. Les cafés démocrates n'en sont ils pas l'excellente preuve ?

L'ouverture est la meilleure façon d'impliquer les gens, de les mettre à contribution et donc de créer de la valeur. Comme nous sommes en train de faire sur le blog de Quitterie.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

@Benjamin,

Effectivement, la licence globale me semble être un bon compromis de transition. Si l'état ne le fait pas, ce sera les entreprises privées. Et là, nous savons que l'argent n'ira pas dans les poches des artistes. Alors quitte à légiférer quelque chose, autant que ce soit un truc qui marche.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

Tous les jours, dans les salles des ventes, et dans tous les lieux où l'art est une valeur sûre et de plus en plus, les échanges se font selon la tradition qui n'est pas prête de disparaître. Une oeuvre a un prix et l'acquéreur doit la payer pour l'obtenir. Et ce sera pareil dans des milliers d'années si l'humanité est encore là pour jouir pleinement de la vie.

Acheter c'est exprimer un pouvoir personnel, et recevoir c'est devenir l'obligé.

J'imagine bien le monde du futur dont rêvent les téléchargeurs, quand ils offriront à leurs copines des fleurs qu'ils auront reçues par le biais du net, et sans les avoir achetées. Que du bonheur de la bidonske.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

l'internet par sa gratuité peut pour un cours moment aider à la reconnaissance d'artistes. C'est une porte qui se ferme chaque jour un peu plus tant la masse de blogs et de sites augmentent.Les intermédiaires si décriés ne vont pas tarder à redevenir indispensables pour que le public sache où se diriger dans ce grand magma de la blogosphère.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Antonin


Mon commentaire a été écrit avant avoir lu le votre.Mais ce que vous dites de Google l'illustre. Les maisons de disques chassées par la fenêtre passeront par le portail.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

@ Antonin,

C'est toi qui perds pied quand tu confonds les cafés démocrates avec des entreprises qui pourraient faire vivre ne serait-ce qu'une famille. Et quand tu y bois ton café, je ne sache pas qu'il serait gratuit, et même si tu y entendais de la musique, le patron devrait payer des droits à la SACEM. Dans ton café démocrate, tout a été payé avec du bon argent, les chaises les tables, les vêtements des invités, tout, sauf les discours... Tes parents mêmes ont dû tout payer pour que tu puisse penser tes délires sur une société gratuite. Même l'école avec leurs impôts. Tu me fais donc bien rire et doucement, quand tu confonds idéal en une société future et sa mise en application dans tous les registres de la vie, qui est forcément règlementée par des lois. Et que tu n'aurais même pas quelques € en poche pour offrir une rose à ta copine... Car tu n'iras pas ramasser la rose dans les prés, on s'en doute ! puisque les prés ne poussent pas dans l'internet.

Souvent les adeptes des techno-sciences rêvent plus que les artistes, et que les scientifiques se sentent bien supérieurs aux artistes. Quand souvent c'est l'art qui crée le monde de demain plutôt que les sciences qui proposent tout en vrac, quand les arts choisissent et créent les modes de vie.

Je me demande à quoi peut ressembler une société du futur pour laquelle, ceux qui veulent la construire et l'ammener, ne dépenseraient même pas des centimes d'€. Elle ne doit pas valoir gransd chose... hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Antonin

Je ne veux pas me lancer dans des explications juridiques mais simplement : Je suis réticent à parler de licence globale car elle fait référence aux licences légales. Or, pour prendre le problème dans son ensemble, il faut éviter de "chercher à améliorer ce qu'il y a à changer"

Tout est chamboulé.

Les licences sont une exception au droit exclusif. Mais avec la licence globale, quid de l'existance du droit exclusif ? Ces licences induisent une autorisation... alors on va vers la légalisation et non vers la dépénalisation (pourquoi pas, je pose la question)

La licence globale comme simple prolongement des licences légales... ce n'est pas aussi facile que cela !

Écrit par : Benjamin Sauzay | 05 avril 2008

Demian

Le marché de la peinture/sculpture est différent de celui de la musique qui elle a besoins des droit d'auteur pour que l'artiste puisse être rétribué.Il est préservé du téléchargement sauf les oeuvres en images de synthèses qui existent peut être? A tu des infos la dessus.

Écrit par : Demian | 05 avril 2008

Excuse moi Demian pour cette usurpation de signature.Pixel

Écrit par : Pixel | 05 avril 2008

@ Pixel,

C'est une idée fausse, car le marché des oeuvres picturales est tout autant sujet aux droits des auteurs. Par exemple, pour être inscrit à la Maison des Artistes qui gère les charges sociales des artistes, il faut être rémunéré en droits d'auteurs aussi, tout comme les musiciens.

Et quand je parle des lieux traditionnels, ces droits d'auteurs y ont une place fondamentale. Même si beaucoup de personnes ignorent ces réalités, le marché les connaît.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Les gens oublient qu'artiste (et c'est ainsi qu'on appelait les peintres au XIXè) est un métier, tout comme musicien ou compositeur. Et donc, qu'on ne saurait priver ces activités légales, légitimes et nécessaires, de leurs revenus. Le client ou l'utilisateur n'a pas tous les droits et surtout pas celui de voler purement et simplement ce qu'il convoite chez autrui. Ils confondent aujourd'hui, la pratique des arts avec le tricot à la MJC, là tout y est gratuit, mais c'est "cheap" à tous les coups comme goût.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Oui, mais dans le fond c'est différent car une peinture une fois vendu par l'artiste, elle lui appartient plus mis à part la propriété intellectuelle. Par contre à chaque vente de CD un musicien reçoit des royalties, il est d'une certaine façon toujours propriétaire de son oeuvre.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Il faut absolument comprendre que le retour de la gratuité d'Etat ou du Marché, c'est ni plus ni moins que le retour du communisme. Et on sait le bien genre mal qu'il a fait aux arts, aux citoyens et surtout aux idéalistes qui ont vite viré en tortionnaires de leurs semblables et tout pour leur imposer leur vision du paradis descendu sur terre avec tous les traits et complexions de l'enfer le plus bas.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Non, c'est vraiment pareil. Car le musicien peut vendre sa partition originale manuscrite comme l'objet originaire et vendre aussi ses droits originaux. C'est le même principe dans l'art pictural. Puisque toutes les variantes sont possibles. Il y autant de types d'oeuvres que d'artistes et de courants divers. Et tout doit être possible dans le négoce, depuis le don assumé jusqu'à l'oeuvre hors de prix.

D'ailleurs, tous les jours tous les gens négocient leurs oeuvres d'art dont ils ont la possession, je veux parler des billets de banques qui sont des gravures dont les prix sont fixés.

Ce sont des oeuvres d'art qui permettent d'acheter du pain et des cd.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ben et antonin : Merci pour toutes ces explications, merci à Quit d'avoir permis d'ouvrir le debat, et nico a raison je vais me pencher sur tout ca et après je reviendrai discuter mais la je suis pas au noveau et la ce n'est pas une discussion caf du com, bon wa à vous, virgi

@Nico : putain on a du boulot, bisous, virgi

Écrit par : virginie v | 05 avril 2008

Imaginez que d'aucuns prétendraient que les gravures sous forme de billets de banques ne vaudraient plus rien, et du jour au lendemain, car elles peuvent être multipliées à l'infini, ce qui est le cas. Et l'argent a une forme immatérielle qui ne réduit pas sa valeur...

Ca n'arrive pas, car on connaît le résultat qui est l'éclatement de toute la société et de tous les contrats entre les personnes. La guerre quoi !

Donc, il est peu probable que le gratuit règne un jour, hormis sur un champ de ruines.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Benjamin Sauzay

Si j'ai bien compris tous les appareils multimédias seraient taxés à l'achat et la taxe redistribuée en partie aux artistes et intermédiaires.Ca me paraît pas mal ce système qui s'affranchi des progrès technologiques.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Tout le Marché mondial est établi et refondé sur cette nécessité d'éviter un krach qui multiplierait les billets sans qu'ils n'aient plus aucune valeur, comme dans l'Allemagne des années 30 et qui s'est espacée dans la guerre totale et des dizaines de millions de morts.

Il est donc évident, que les oeuvres d'art tout comme l'argent, avec lequel elles ont grande affinité, ne seront jamais diffusées gratuitement.

Regardez, tout comme l'argent, l'art a une cote définie. Et il faut savoir que le tableau portatif ou de chevalet a été inventé au même moment que la banque dans la renaissance florentine et en Hollande. Parce que l'art est devenu la monnaie d'échange dont le prix est mouvant ou fixé selon le Marché. Et jamais gratuit...

Les tableaux sont devenus des biens mobiliers pour être emportés en cas de guerre. Et l'invention du billet de banque vient de là. Car l'intérêt de l'art c'est que son prix peut exploser sans autre raison que la spéculation.

Donc, le modèle de la musique gratuite ne fonctionne pas comme modèle pour le monde artistique. Puisque le prix des disques est relativement fixe. Le danger serait que ce modèle internétique voudrait s'infiltrer dans le monde de l'art dans sa globalité et par ignorance ou malveillance, et là ce serait la catastrophe. Elle est déjà dans les esprits, quand les téléchargeurs se mettent à haïr les artistes qui veulent simplement vivre de leur art comme ils l'ont toujours fait.

En s'attaquant à l'art, les téléchargeurs s'attaquent à l'argent et donc à la seule possibilité de créer des richesses par le fait spéculatif. C'est donc du communisme et la dictature de la production ouvrière seule, et donc de la pollution et des interdits de l'expression artistique pour le coup réellement "gratuite" c'est-à-dire libre et désintéressée. Car à la fin, c'est l'expression même qui serait dictée.

Dans un monde du gratuit, plus aucun artiste n'aurait le droit de dire que son oeuvre aurait tel prix, sans qu'il paraisse de fait un dissident qu'il faudrait vite faire taire, de peur qu'il instille à nouveau un Marché spéculatif.

C'est pour cette raison que je dis que le monde de demain se choisit sur cette question entre la dictature totale et la liberté de l'art pour l'art et forcément payant.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Demiam,
Je vais passer outre tes attaques personnelles réac & imbuvable dont je n'en saisis ni le sens ni l'intérêt pour mettre en évidence une phrase très importante qui pourrait résumer nos divergences de vue.

"Acheter c'est exprimer un pouvoir personnel, et recevoir c'est devenir l'obligé."
Le don est effectivement une manière de créer une dette morale à autrui. Il a effectivement une fonction uniquement social et en cela c'est très intéressant par rapport aux échanges classiques. Contrairement à nos habitudes à vouloir constamment abolir nos dettes parce que devoir quelque chose à autrui nous dérange, il y a sur internet une autre logique qui consiste à ne jamais rendre un équivalent et toujours rendre dans un espace temps plus ou moins éloigné. L'abolition de la dette contribue à casser le lien social qui unis deux personnes. En effet, si plus aucun échange n'est attendu, les personnes s'éloignent naturellement l'une de l'autre.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

Par ailleurs on entre dans un système où le pain deviendrai gratuit car payé par son emballage publicitaire.
Un peu comme les journaux "gratuits". Un système où tout le monde paye même si il ne consomme pas.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Merci de tous vos commentires et de ce débat passionnant !
Un concept innovant: http://www.fairtrade-music.com/
Fair trade music est créé par rescape music dont l'objectif est de :
- Remet les artistes au cœur du processus
* Création d’une relation directe entre le public et les artistes
* Transparence des relations
* Rémunération équitable des artistes : 50% directement sur le prix de vente public

- Accompagne professionnellement les artistes
* Promotion des artistes sur le Web : blogs, webzines, podcasts, affiliation, emailing…
* Opérations évènemetielles (plateaux d’artistes)
* Création d’un réseau autour des artistes : professionnels, partenaires, prescripteurs

- Sensibilise les internautes à l’achat de musique en ligne
* Vous connaissez la destination de votre argent
* Vous protégez les droits d’auteur des artistes sur Internet en téléchargeant légalement
* Vous achetez de la musique sous différents formats : CD ou téléchargement

- Invite les internautes à participer au développement des artistes
* Vous choisissez le prix d’achat de la musique
* Vous dipsosez d’outils pour faire connaître les artistes que vous aimez

Qu'en pensez-vous ?

Écrit par : Quitterie | 05 avril 2008

@ Quitterie,

C'est la perfection vers laquelle nous allons. C'est-à-dire la création sans fin de richesses inouïes qui pourraient remplir des univers entiers en plus du nôtre. Et qu'à la fin nous nous prélasserons tous au bord de la piscine. T'es d'accord je suppose... hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Antonin,

D'accord pour "Demiam" si ça induit quelque appétence. hi hi hi !

Je ne vois pas comment je pourrais t'attaquer personnellement puisque je ne te connais pas, et que tu ne représentes pour moi que des commentaires sous un nom dont je ne connais pas la provenance. Et je ne dis pas ça pour te vexer, c'est juste une réalité de la communication du web.

Je réponds à tes mots et pas à la personne qui est derrière que je ne connais pas.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@Quitterie,

C'est exactement ce qu'il faut faire. Impliquer les consommateurs dans le processus de développement et de diffusion du produit, en l'occurrence ici, de l'œuvre. Cela permet de créer des communautés internet et d'exploiter l'intelligence collective. De véritables machines à innovation.

Dans le même genre, il y a mymajorcompagny aussi. Cf le lien sur mon prénom.

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

@Double V (on va voir si elle se reconnaît avec ce nouveau surnom!):

Oui, du boulot, mais énorme! Je pense que quand j'aurais atteint le niveau, la musique se téléchargera directement par télépathie du cerveau du compositeur à celui du consommateur!

Bisous l'amie!

Nicolas

Écrit par : Nicolas Vinci | 05 avril 2008

@Quitterie et Antonin: je rebondis sur le lien direct entre artistes et consommateurs. Il est vrai que le projet "My major company" est vraiment bien et novateur! D'ailleurs, paraîtrait que certains majors claquent des dents...

Nicolas

Écrit par : Nicolas Vinci | 05 avril 2008

Merci, Quitterie, d'avoir ouvert cet excellent débat. Je trouve que les arguments échangés montrent que beaucoup de nos amis connaissent la question.

Luc a raison de défendre le droit des auteurs. Mais comme quelqu'un l'a dit, ce qui est le plus critiquable, c'est d'abord la procédure proprement liberticide (administrative et non judiciaire) proposée par le rapport Olivennes. L'accès à Internet est une liberté publique et c'est l'ordre judiciaire qui est le gardien des libertés individuelles. ce point est d'ailleurs d'ordre constitutionnel, si bien que la proposition Olivennes sera retoquée.

Antonin a raison aussi : la diffusion des oeuvres sous forme gratuite est le meilleur vecteur de leur commercialisation. Il faut donner pour recevoir. Je pratique cette philossphie avec mes livres que je vends plus de 200 Euros ; eh bien plus je donne, plus je vends !

Merci Quitterie, enfin, pour Fairtrade, qui me paraît extrêmement intéressant.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 avril 2008

Je suis en Bretagne et moins présent de ce fait.

Quelques info édifiantes sur la gauche locale sur mon blog.

Écrit par : Hervé Torchet | 05 avril 2008

@pixel

Voui c'est tout à fait cela...

Écrit par : Benjamin Sauzay | 05 avril 2008

@Hervé Torchet,

Bien sur, cela fait un produit d'appel. Ce sont des techniques commercial qui existent depuis longtemps qui sont plus que jamais au goût du jour.

Un autre exemple de démarche calquer sur le même modèle que fairtrade music et plus proche de nous: http://federation-internet.fr

Écrit par : Antonin | 05 avril 2008

@ Hervé,

Si tu offres d'abord des livres que tu vends 200 €, c'est que tu fais ça pour le fun. Et que tu n'es pas un exemple.

Bien sûr qu'on donne pour amorcer la pompe. Mais si on amorce la pompe toute sa vie c'est qu'on décolle pas.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Et un artiste qui fait son art pendant ses loisirs et qu'il bosse dans tout autre chose est un artiste du dimanche, qui ne saurait être un modèle pour tous ceux qui en ont fait leur vie. Car artiste est une vocation identitaire et seuls ceux qui sont contraints d'en vivre -- car c'est inscrit dans leur identité par le fait impérieux de la vocation -- sont à prendre en compte pour le choix de leurs dispositifs de diffusion.

La loi et le droit tiennent compte de ce caractère identitaire de la pratique et des droits artistiques. Tu nais artiste comme si tu naissais avec 6 doigts ou avec une propension à parler dans une langue inconnue.

Et ceux qui ne sont pas artistes, en général ne veulent pas l'être, ils préfèrent vivre plus simplement et dans moins de tensions, en d'autres termes ils se sentent mieux avec 5 doigts et dans la langue de tout le monde. Aussi, ils veulent éviter les risques de ces métiers bohêmes parfois suicidaires.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Demian

Le côté bohême, oui, le côté suicidaire il faut le laisser aux militaires.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Moi j'ai un faible pour le compositeur celui qui crée,c'est lui qui transpire,c'est lui qui crée un art majeur ou un art mineur peu importe.Je pense à tous les compositeurs de musique comme mes maitres Chopin,Mozart,Schubert et les compositeurs contemporains.

La société numérique est une réalite en France.Il en résulte une forte attente sociale de l'usage d'internet.Mais la société numérique n'est pas une finalité .Il ne s'agit pas de créer un autre monde celui de second life dans lequel on courrait le risque de n'être qu'un "avatar" parmis d'autres.

Protégeons l'immatériel lié à l'imaginaire comme la propriété littéraire et artistique et les marques.

Vive la musique
Vive la Poésie
Vive le Cinéma
LIBRES

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

@ Pixel,

Il est vrai que le concept d'avant-garde a été emprunté aux militaires. Et ce n'est pas ce que l'art aurait fait de mieux, je veux parler du seul emprunt du terme.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Nico

5 euros par mois tu vois que je pensais bien à des tarifs réduits et il le faut.On verra avec le temps..."Avec le temps" comme disait Léo Ferré.....

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

A part ça, le blog de Quitterie est gratuit car elle est belle comme la fleur qui pousse en montagne en juin, et qu'elle a été le modèle pour Kant dans sa critique de la faculté de juger qui traite de la callistique ou de l'esthétique. La gratuité c'est l'art pour l'art mais peu des vandales du monde le comprennent.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Tout le monde peut trouver des concepts derriere son écran mais le plus dur est de créer,il y a beaucoup de transpiration,du génie quelquefois et.....le mystére de la concentration.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

Beaucoup plus haut lire "parmi d'autres" .

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

En parlant de création et de musique allez faire un petit tour sur le site du groupe HANGAR dont fait parti mon Neveu qui est en pôle position...

http:/www.myspace.com/hangarspace

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

2387 amis pour le groupe HANGAR ça ne te dit rien Demian ??

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

Les fleurs qui poussent dans les montagnes sont insolites et rares. Jamais on les voient chez le fleuriste au milieu de ces choses colorés sans odeur. j'aimerais que l'on rende le parfum aux fleurs ainsi que le goût à tous les fruits et légumes. Y en a marre de ces végétaux amputés.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

Oui mais moi mes amies c'est que des canons.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Demian


Viens faire un p'tit tour sur le bassin d'Arcachon tu vas voir si elles sont pas canons comme tu dis.


les filles du Bassin sont douces comme des larmes de miel
Les filles du Bassin sont belles comme des rayons de soleil


Attention à mes droits d'auteur,on ne me pique pas....

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

Elles passent toutes à la télé et elles font le mannequin et la chanteuse des fiery blazes qui échauffent ta telly, et les sexy comédiennes. Elles me rendent encore plus fou que je suis né le nez dedans, je sais plus où tourner et fourrer mon museau de la muse à moi.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Ma vie c'est comme d'entrer dans la plus belle pâtisserie du monde, partout où je tourne ma tête je n'exprime que des cris de pâmoison qui me sont extraits de mon cuir le plus profond. Ravissement et voluptés en guirlandes girlies.

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Les filles du bassin d'Arcachon

Ont des bassins où nichent

Les plus jardineux Pierrots

Qui leurs font plein de fils

De la secte du hangar des rockeux

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Si je ne me trompe pas Esther est à Marseille.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

Ui elle est en train de subjuguer tout le rang des scientifiques vieux lions rassemblés aux dents élimées... les meilleurs. hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Car elle est la plus belle de toutes. Il faut voir ses jambes et partout où elle va, les hommes sont aimantés comme des éperdus, ils lui parlent comme si toute leur vie se jouait sur l'instant. Ils entrent dans le film, et moi je ris et me marre... quel fond de cruauté ce Demian... hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Soit une coupure d'accès à internet c'est pas aussi grave qu'une coupure...euh...du doigt au milieu de la main des jambes...

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Je me demande pourquoi les canons de beauté féminin ont plus changés au cours de l'histoire que ceux des hommes. Mais tout ça nous éloigne d'internet et de ses problèmes marchands.

Écrit par : pixel | 05 avril 2008

--"Demian ! grâce à toi Paris et New York vont éviter le pire."

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

@ Pixel,

Parce qu'avec cette histoire de canon féminin de la beauté, l'Humanité sent bien qu'elle tient un truc unique dans l'univers. Alors elle cherche...

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Des tables rondes avec entrée gratuite pour dessiner l'avenir de la Terre avec JM Pelt,Boris Cyrulnik,Marc Jolivet au 24 ° festival "Science Frontiéres" au palais du Pharo à Marseille.SUPER.........

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 05 avril 2008

... Et avec Esther Spincer Wow !

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

http://lavietoutsimplement.over-blog.fr/article-18410804.html

Écrit par : Demian West | 05 avril 2008

Au delà du débat sur l'accès gratuit à des oeuvres artistiques, il y un élément aussi important qu' inacceptable dans la proposition élaborée par Denis Olivennes, c'est l'obligation faite à la personne suspectée de téléchargement illégal de prouver son innocence. Ce ne sera plus à ceux qui l'accusent de prouver sa culpabilité.

C'est une remise en cause du principe fondamental de la présomption d'innocence.

J'estime que ceci devrait être retiré du texte proposé avant d'envisager un débat serein autour du respect des droits des artistes.

Aurélien

Écrit par : Aurélien | 05 avril 2008

Protéger les droits d'auteur d'accord
Donner la possibilité a n'importe qui d'avoir accés sous quelque pretexte que ce soit au coordonnées internet non mille fois non.
Pour ma part étant sous linux je suis plutot habitué au partage et aux non licences.
ceci dit il existe des sites distribués sous mandriva tel que jamendo qui font une pub supper à ceux qui laissent leur musique
en accés libre et peuvent recevoir des dons des auditeurs et leur donnent l'envie d'aller à leurs concerts.
D'une manière plus générale il faut se méfier de la mode lancée par ce qui nous sert de gouvernement qui consiste à creer des faux débat pour faire avaler les vrais problémes.

Écrit par : emilie | 05 avril 2008

Le don est une hypocrisie fiscale et idéologique.C'est le top actuel pour faire du fric en evacuant apparement le profit. L'église catholique, le marxisme et notre société a toujours eut un problème avec le profit. L'argent convoité est en même temps méprisé. cette attitude contradictoire est un vestige des années où on avait les moyens d'être riche en méprisant l'argent. Comme l'aristocratie on en est a mettre des gamelles sous les fuites d'eaux dans notre chateaux mais on garde nos valeurs inadaptées.

Écrit par : pixel | 06 avril 2008

Oui, mais et les gens qui payent pour accéder au téléchargement, genre newsgroups (mais j'dis ça, j'dis rien !) ?

En plus ils téléchargent l'audio dans des formats lossless et la vidéo en HD, le tout via un cyptage SSL à des débits qui assimilent le P2P au minitel, il payent bien non ?

Si on paye, on est en règle non ? Et bien il se trouve que non, et il y a un véritable bisenesse qui croît de jour en jour, et qui pose problème : ces sociétés sont à l'étranger, la détection et le repérage prévus par Mr Olivennes visent le Poire à Poire, et non Usenet, qui existait bien avant internet, et qui connaît une nouvelle jeunesse.

Les techniques évoluent sans cesse, il faut donc se poser des questions fondamentales pour faire évoluer les pratiques, sinon le jeu du chat et de la souris deviendra un sport, et à ce jeu là, je ne suis pas sûr du gagnant, en tous cas ce ne sera pas l'internaute moyen.

Au passage, il est possible de digimarker les oeuvres numériques, mais les majors ne s'entendent pas sur une norme commune et universelle, et comme c'est matério-dépendant, cela va continuer à assurer les beaux jours des constructeurs de lecteurs audio et vidéo... et du warez...

Quand à savoir quel sera le lobby le plus fort... les majors ? les constructeurs de lecteurs multimédias ? les constructeurs de disques durs qui bénéficient du phénoméne ? Steve Jobs ?

Ceci dit, il est bien aussi que les techniques de cryptage et d'anonymisation profitent de cette course : dans de nombreux pays, s'exprimer sur le net ne peut que passer par ces méthodes (TOR et consors par ex.), et c'est souvent le seul moyen de communiquer de l'information, de dénoncer, de s'exprimer... sans s'exposer trop rapidement au sacrifice ultime, qui est bien plus lourd que la suspension de son abonnement ADSL !

Mais cela permet aussi à des personnes ou des groupes malfaisants ou mal-intentionnés de désinformer, de manipuler, de comploter ou encore les trois à la fois. (non, je n'adhère pas aux thèses du réseau Voltaire !)

C'est un prix à payer, qui peut se révéler précieux et risqué à la fois, pour la liberté, la démocratie et l'humanité !

Mais c'est un autre débat à rapprocher de celui des atteintes au respect de la vie privée et ses dérives induit par les nouvelles technologies : fichage, localisation, espionnage, usurpation : nous ne somme plus que des "adresses MAC" ou pour dire plus simplement des numéros.

Écrit par : Sébastien W | 06 avril 2008

Chateaux c'est simplement beaux avec eaux.

Écrit par : pixel | 06 avril 2008

@Quitterie : Super ton concept vraiment ce de la bombe de balle!

@Antonin : Intelligence collective je trouve ca super comme concept, un concept à retenir vraiment, thanks!

@Nico : Double V s'est reconnu et ne comprend toujours rien bises virgi

@Aurelien Et Emilie : D'accord avec vous deux propos, amicalement, virginie

Écrit par : virginie v | 06 avril 2008

Merci à mon ancien Prof d'histoire monsieur Jean Dalverny,titulaire de la chaire Histoire au Lycée militaire d'Aix en Provence d'avoir accompagné la classe de premiére S à Verdun.

Ce voyage de la memoire a permis à Emmanuelle P de décrocher le 2° Prix de la Mémoire et du Civisme.Elle a été émue d'etre reçue en grande pompe à l'Hotel de ville de Paris.

Accompagnée par les voix cristallines des enfants de l'ecole Baudricourt A et B du 13° arrondissement,elle a reçu son magnifique Prix.Bravo Emmanuelle et je vais citer un extrait de ton beau texte qui a du sérieux de la sobriété et de l'émotion.

"Lorsqu'on se rend à l'ossuaire de Douaumont,les croix tombales blanches nous apparaissent le long de la pelouse verte parsemée de fleurs sauvages qui constituent les simples hommages rendus par la Nature à ces hommes.
Mais avant tout il faut prendre le temps d'admirer le drapeau flottant devant Douaumont embrassant les sols fertiles de la plaine,puis d'être bercé par le calme stoîque et le silence champêtre.Seulement,alors, nous pouvons prétendre mesurer l'étendue de ce qu'"ils" auraient pu,de ce que "nous" aurions pu perdre".

Emmanuelle P.
Lycée militaire d'Aix en Provence.

Pierre




Pierre

Écrit par : ulm pierre | 06 avril 2008

Pour fairtrade ou autres, ce sont des concepts tout à fait novateur qu'il faut approfondir.

Attention simplement à l'effet de niche et à la culture à plusieurs vitesses. Il faut trouver un modèle économique et sociale viable et applicable pour tous.

Ce qui est interessant dans fairtrade et consors c'est qu'ils sont aussi le résultat d'un bouleversement dans la fabrication de la musique. On parle essentiellement des avancés technologiques dans l'échange et la consommation de musique. En revanche, un autre changement fondamental joue un rôle tout aussi important : aujourd'hui on peut enregistrer un disque pour pas grand chose. Résultat :
1-les labels perdent un autre "monopole" (on a plus besoin de leur capacité d'investissement),
2- explosion des auto-productions,
3- la musique elle-même change.

Écrit par : Benjamin Sauzay | 06 avril 2008

J'ajoute que selon le "Code de la Propriété Intellectuelle Littéraire et Artistique", l'oeuvre d'art, quelle qu'elle soit, est consubstantielle de l'artiste et donc que s'il y a violation répétée du droit d'auteur, il s'agit ni plus ni moins que de violations ou viols de la personne même de l'artiste. C'est inscrit dans le droit en tant que tel, et en tant que le droit des auteurs est assimilé à un des droits de l'Homme.

Il est donc normal qu'il y ait quelque sanction comme pour toute agression ou viol. Quand le viol est un crime et la contrefaçon un délit, bien qu'on pourrait assimiler la contrefaçon à un crime, si l'on poussait le raisonnement du droit jusqu'à ses fins.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

La contrefaçon est quand même punie de plusieurs mois voire un an de prison et de 300 000 € d'amende. On ne cause donc pas d'un simple petit vol de croissant dans une boulangerie.

Et cette sanction est si lourde, car le contrefacteur détruit littéralement la personne de l'artiste qu'il dépouille. Et selon les jurisprudences qui ont bien étudié les conséquences de ces délits qui ne sauraient être acceptés comme des faits de société sans que nous basculions tous dans l'horreur artistique et l'horreur juridique.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Dire que puisque la technologie permet le téléchargement, ça deviendrait un fait de société, est équivalent à prétendre que puisque le fusil a été créé, dépouiller son voisin par braquage est devenu un fait de société. Ce qui n'est pas le cas.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Et l'argument qui consiste à dire que nul ne saurait limiter la diffusion de la culture, sous-entendu qu'elle devrait être étendue par le biais de la contrefaçon, équivaut à dire que nul ne saurait limiter la distribution des richesses, même si on devait dépouiller notre voisin pour redistribuer toutes les richesses.

Quand c'est le rôle de de l'Etat de garantir la solidarité culturelle aussi, par le biais de prêts d'objets de culture, et non pas que les artistes seraient en rôle d'offrir leurs biens et oeuvre pour garantir une solidatité contre laquelle ils ne recevraient aucune contrepartie.

A moins de dire que les artistes sont l'Etat et pas ceux qui profiteraient de leurs oeuvres. Alors donnez-nous les leviers du pouvoir et vous pourrez profiter gratuitement de nos oeuvres. C'est donnant-donnant.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Si vous considérez que nos oeuvres sont aussi essentielles que l'air que vous respirez et qu'elles doivent donc être gratuites. Alors reconnaissez notre immortalité et que nous sommes des Dieux parmi vous mortels. Tressez-nous des couronnes de lauriers et édifiez des statues des artistes, au lieu de nous traiter en esclaves à votre service gratuit.

Les femmes possèdent le mystère génésique de l'enfantement et les artistes possèdent le mystère génésique de l'objet intelligent, de l'oeuvre qui parle. Après avoir soumis les femmes comme lumpenprolétariat pendant des millénaires les nouveaux masculants et despotes internétiques veulent soumettre les artistes...

Les artistes tiennent les cordons du web et de l'avenir. Sans nous vous ne sauriez faire un pas devant l'autre plus de quinze jours. Sans la musique les hommes s'entretueraient au bout d'un mois, et ils se suicideraient le mois suivant.

Donc cessez de nous dicter nos comportements et la façon dont nous voulons diffuser nos oeuvres et pour votre bien. Nous sommes libres et nous faisons comme nous voulons, et sans considération de question clientélique. On s'en fiche...

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Primement, la réalité est que les artistes qui offrent leurs oeuvres le font par contrainte et espérance d'être plus facilement reconnus. Et ce ne sont donc pas encore de vrais artistes qui connaissent la valeur de leurs oeuvres. Tout ce phénomène est factice.

Secondement, tout artiste reconnu ou qui se respecte entièrement et sa vocation n'offre ses oeuvres qu'à ses proches pour manifester son amour, mais pas à la cantonade pour banaliser et rendre son oeuvre aussi vulgaire que le plastique à un € pour sortir couvert.

Enfin et tiercement, les artistes les plus reconnus et blindés de tunes peuvent offrir puisqu'ils n'ont plus rien à gagner.

Ne confondons pas ces trois étapes de la création artistique, car alors on commettrait des injustices gravissimes.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

@ben : merci pour ces explications, et surtout de nous mettre en tete la notion de nouveau concept economique cle du probleme dans la plupart des secteurs, bises, virginie

@Tous : rendez-vous à la marche blanche où nous retrouvons Quitterie à 14h30, amities, virginie

Écrit par : virginie v | 06 avril 2008

La marche ne se fait pas qu'à Paris mais dans 9 grandes villes de France dont Bordeaux.

RENDEZ VOUS PLACE DES QUINCONCES A 15 HEURES.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 06 avril 2008

Fidele lecteur et sympathisant Modem, tendance quitterie delmas:) Je prends pour la premiere fois la plume pour m indigner de ce post...très injuste!
Je suis pour ma part gerant d un petit laxel de musique et je connais tres Bien ce metier. Deja Antonin, dire que les maisons de disques s'en foutent plein les fouilles et les artistes rien est un ineptie. Les artistes ont Besoin d un laBel pour : produire les titres, financer les repetitions, cachets artistes, sessions mix, mastering + faire connaitre l'artiste : promo / marketing...Bref c est une aventure humaine...et Bcp de travail!
et TOUTE PEINE MERITE SALAIRE!!!! mes artistes doivent manger, voir nourrir leur famille, (moi aussi accesoirement) pkoi s'ils apportent du plaisir aux gens ceux ci ne devraient pas payer pour ce plaisir!!
Les revenus derivés??? conneries : le merchendising est marginal, et c est tres difficile de gagner de l'argent par la scene pour un jeune artiste.

Aujourd'hui plus personne ne paye pour la musique car tout le monde pirate...les artistes n'ont plus une thune..et on on trouve encore des demagos comme cette quadrature de je sais pas quoi pour essayer de nous enlever nos derniers espoirs!!

Merde Antonin,Quitterie, voler nos morceaux, c est COMME voler une Baguette, et ça merite punition...
A moins que vous vouliez un art financé par l'etat ou des taxes (Beurk), la seule solution, c est de PAYER pour de la musique, pour REMUNERER les artistes...et pour ça, maintenant, SEUL LE BATON pourra marcher.

Voilà désolé pour ce coup de gueule long, mais il fallait que ça sorte...nous sommes tellement ecrasé par le poids de ces associations de consommateurs...tous egoistes, et nous artisans de la musique, personne ne nous entends jamais...

S il vous plait, je vous en conjure donc, ne vous tompez pas de cause!!! LE PIRATE EST UN VOLEUR!!!!

Écrit par : xavier | 06 avril 2008

Et remarque a Benjamin : NON produire un alBum coute cher. (je parle xien sur d un Bel alBum Bien produit)

Prise de sons : pour prendre des sons d instrument (guitare, Basse, chant etc), il faut de Bons micros, de Bons compresseurs...Bref un Bon studio, qui coute cher! A moins d etre fils de millionaire, difficile d'avoir cette qualité là en home studio.
Si musiciens aditionnels, les cachets de musiciens sont a payer (+ charges etc..)

Mix : c est fondamental, le mix permet d'agencer correctement les differentes pistes, et la encore c est un savoir faire qui se paie très cher! ...le tout en studio

Mastering : ce n est pas la + grosse depense, mais il apporte la touche finale en apportant une homogeneité de sons a tout l alBum

Bref, produire un alBum de qualité pro (qui sonnera donc Bien!!) coute plusieurs dizaine de milliers d euros (sauf dans le cas de musique electroniques, ou il faut retirer les Budgets de prise de sons)

AUjourd'hui; un autoproduit est en general une maquette qui va permettre a l artiste de se faire connaitre dans l espoir de prosuire son vrai alBum!

Écrit par : xavier | 06 avril 2008

@ Xavier

Il ne s'agit pas, me semble-t-il, de contester le vol comme vol, mais de défendre une liberté fondamentale : cela ne peut en aucun cas être à une instance administrative de sanctionner la liberté individuelle, mais uniquement à la justice. De la même façon, comme Aurélien l'a très bien dit, la présomption d'innocence est aussi un principe de nature constitutionnelle, car inscrit dans la déclaration des Droits de l'Homme de 1789. Il ne peut donc être question de porter des atteintes à nos libertés telles que le rapport Olivennes le fait.

Quant à ce que dit Antonin, il surestime peut-être les profits de certains labels et le coût économique de certains téléchargements (j'ai rendu compte à propos du Salon du Livre des problèmes qu'ils posent p ex à une petite boîte d'éditions livres et musique qui s'appelle Coop Breizh), mais il a fondamentalement raison quand il affirme que ce n'est pas par la répression qu'on résoudra ces problèmes et que les intervenants économiques doivent apprendre à donner pour recevoir.

Écrit par : Hervé Torchet | 06 avril 2008

Hervé confond le vol avec une liberté individuelle. C'est son droit mais ça ne saurait faire loi.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Xavier a bien parlé et surtout il a parlé de ce qu'il connaît...lui !

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

@ Demian

La liberté, c'est l'accès à Internet.

Écrit par : Hervé Torchet | 06 avril 2008

Je viens de donner trois notes sur mon blog, dont une très courte. Les deux autres sont consacrées, l'une à l'ADN, l'autre à Jean Arthuis.

Écrit par : Hervé Torchet | 06 avril 2008

@ Hervé,

La liberté c'est l'accès à la rue, et les voleurs ou délinquants en sont privés. Ca s'appelle la Justice.

Et ça fait longtemps qu'elle sévit et qu'elle répare.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

@Hervé,

Je n ai proBaBlement pas tes competences de juriste...mais le monde de la musique est Bcp plus pragmatique pour moi : comment d ici la fin de l année trouver l argent pour financer les prochains alBums et payer les techniqiciens du sons et assurer l intermittence à mes artistes? Ton post ne m apporte pas de reponse...comment donner pour mieux recevoir alors qu on ne gagne plus d argent???
La solution Olivennes est surement loin d etre parfaite, mais me semBle la moins mauvaise pour endiguer très vite le piratage et esperer que les gens preferent ACHETER nos titres et non les telecharger gratuitement...l'heure est aujourd'hui a l'action, pour que les artistes et ceux qui les accompagnent puissent vivre de leur travail...c est urgentissime!

Remarque en passant, j aime Bcp ton Blog et la qualité de ton écriture:)

amitiés

Écrit par : xavier | 06 avril 2008

Si on te vole ta bagnole t'es le premier à courir à la gendarmerie ou au commissariat pour porter plainte.

Il faut cesser cette hypocrisie de prétendre à justifier le délit parce qu'il se commet sur le net.

Parler ainsi c'est dire que rien n'est concret ou réel sur le net. Qu'est-ce qu'on y fait alors ?

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Et la privation d'accès perso est moins contraignante que la prison pour le voleur dans le monde réel. Le contrefacteur du net peut aller dans un cybercafé et surfer anonymement.

Donc, c'est vraiment deux poids deux mesures, on laisse faire sur le net ce qui est interdit dans le monde réel.

Lae téléchargement est un truc de nantis qui méprisent les artistes qui rament pour acheter leur baguette de pain. Voilà la vérité.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Le net est rempli de voyous sans loi ni respect pour rien ni personne et il était temps que des instances y mettent de l'ordre.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

@Xavier

Je connais ô combien le prix d'un enregistrement mais tu ne peux pas nier qu'à côté de la révolution internet il y a la révolution Pro-tools ou même Cubase (d'un point de vue industriel et artistique)

Ce que tu as dit précédemment sur les divers frais est tout à fait juste. Il y a simplement de multiples autres modèles de financement et production qui existent et émergent.

Malgré ma proximité avec les artistes et les prods phonos, je veux aussi dénoncer des contre-vérités : LA BAISSE DES VENTES DE DISQUES N'EST PAS UNIQUEMENT ET ESSENTIELLEMENT LA CONSEQUENCE DES TELECHARGEMENTS ILLEGAUX !

Les dépenses culturels ont changé. C'est la raison PRINCIPALE. On consacre davantage notre budget dans les téléphones, le cinéma et le contenant de la musique (i-pod, etc.) Et puis aussi à cause de la médiocrité des médias de masse.

Toutes les études le prouvent mais le lobbying est tellement bien fait par les 4 majors (enfin 3...) que tout le monde croit à leur message.

L'important comme tu le dis est de préserver tout les acteurs du secteur dont les labels qui font du très bons boulots avec une extrême précarité. Pour cela il faut imaginer d'autres modèles.

Écrit par : Benjamin Sauzay | 06 avril 2008

Demian tu t'insurges en paladin des droits d'auteurs comme si les gens sur le net pirataient à mort tes oeuvres et tes livres...

Mais tout le monde s'enfiche. A part toi, personne n'est aussi fou pour acheter un ouvrage du détraqué à l'ouest... Et d'ailleurs, aucun éditeur n'est aussi fou à te publier... C'est pour ça que tu as été obligé d'aller sur Lulu... Etonnant pour un artiste mondialement connu, en contact avec des milliardaires et des top-models... Hi, hi, hi...

Bon, je l'avoue, j'ai été suffisamment fou pour acheter ton livre... Je suis le seul hélas pour toi....

Mais si je l'ai fait... c'est uniquement pour le mettre librement à disposition de tous les internautes masochistes.... Voilà, l'oeuvre complète de Demian West est ici accessible, libre de droit et en creative commons.

Allez y, téléchargez-là à mort et piratez-la à fond... Ah ah ah

Ouvrez tous vos sacs et profitez librement du dernier Demian West ici:

http://farm3.static.flickr.com/2413/2057668618_bf5538f1d8_m.jpg

Écrit par : Le pirate de Demian Ouest | 06 avril 2008

@benjamin,
bien sur pour protools et cubase, cela a clairement permis l acces a la prod amateur a tous. Mais un album de bonne qualité necessite un equipement lourd et surtout du savoir faire, qui se paie cher.

Les modes de finacement varient c est vrai et c est une bonne chose, notamment mymajorcompany. (d'ailleurs demandent aux createurs de mymajorcompany ce qu ils pensent de la commission Olivennes, je pense pas qu il soient contre au contraire). Mais une fois financé, un album doit rapporter de l'argent, notamment pour l'artiste.

Je n ai pas dit que le baisse de vente de disque etait liée au piratage, le CD est un support qui n a plus d'avenir
En revanche, la faiblesse du nb de telechargement légal (itunes et autres)est essentiellement liée au piratage... aujourd'hui en FRANCE, 1 titre sur 100 et téléchargé legalement!!! Les 99 autres sont piratés!! Pourquoi les gens pourraient ils mettre 10gigas de musiques sur leur ipod, l ecouter toute la journée, le mettre en soirée chez eux...et ne rien payer aux artistes!!!

Et bien evidemment que du coup les depenses culturelles changent! si tu peux avoir un titre gratuit impunement, bien sur que tu vas pas l acheter et mettre tes sous ailleurs, les gens sont pas cons! En revanche jamais la musique n a été autant consommée, les ipods remplis...et tout le monde fait son beurre la dessus, les FAI, les telcos, les fabricants de lecteurs MP3...tous saufs les labels et les artistes qui sont les dindons de la farce! Et des nouveaux modeles, je passe 15h par jour a les imaginer (marques, synchros, partenariats, merch, premiums etc...). Crois moi un seul marchera : que les consommateurs payent pour la musique qu ils telechargent.

Écrit par : xavier | 06 avril 2008

@Xavier


Oui je confirme les intermittents vivotent ,je connais depuis peu l'arrengeur de cordes de Goldman et encore lui il a rebondi sur les tournées de Sardou et derniérement C Badie.Mais il a tout fait sur Goldman et nous a raconté les galéres.

Le groupe de mon Neveu a fait une maquette pour se faire connaitre et vont rentrer en studio à Paris et encore c'est "M", Mathieu Chedid qui va s'en occuper .Les prises de son sont chers (compresseur ) je parle pour les cordes que je connais c'est à dire la Basse et la guitare Lead.

Sans l'aide de Marc Lavoine dans un premier temps et maintenant de "M",ils ne s'en sortaient pas, donc je comprends le problème.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 06 avril 2008

Y a toujours un imbécile pour prouver par l'exemple que ce qu'on pense de pire est déjà en acte sur le net. Mais pétochard en plus... hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

En tous les cas, Merci pour la com'.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

Tout est mensonge sur le net. Les sites journaux citoyens qui préconisent l'intelligence collective censurent et expulsent les auteurs réellement libres et donc toute critique véritable.

L'avenir de ceux qui acceptent ces mensonges est l'inféodation et l'esclavage.

Écrit par : Demian West | 06 avril 2008

J'ai réussi à pirater l'intégrale de l'oeuvre de Demian West. Mais comment je suis pour le respect des droits auteurs, je la vends, à un prix certes pas donné, mais il faut bien que je gagne ma vie de hacker. L'intégrale de Demian est ici pour vous!
http://www.ville-epinal.fr/images/images_actualites/images_evenements/evp/crotte.jpg

Écrit par : Le pirate de Demian Ouest | 06 avril 2008

@Xavier

"et tout le monde fait son beurre la dessus, les FAI, les telcos, les fabricants de lecteurs MP3...tous saufs les labels et les artistes"

Tu as tout dit, c'est parfait !!! Alors pourquoi ils ferait leur beurre sur le dos des labels et des artistes sans contribuer à leurs activités (sauf au niveau de la copie privée pour les lecteurs MP3) ?! C'est là qu'est l'injustice. Encore une fois, il est temps de se préoccuper du contenant !

Écrit par : Benjamin Sauzay | 06 avril 2008

@ben : Enrièrement d'ac Monsieur! bisous virginie

@Tous : Marche très émouvante aujourd'hui j'étais heureuse d'y être avec vous! Amities, virginie

Écrit par : virginie v | 06 avril 2008

@benjamin,

pas sur d avoir compris ce que tu voulais dire...mais si on est d accord alors tant mieux:)

De mon côte, pour conclure je ne soutiens pas la these de la quadrature du net et je suis pour une repression raisonnée des voleurs (ds la com Olivennes, c est un envoi de 2 emails d avertissement puis couper la connexion internet apres recidive...y a pire!!!). Le seul moyen pour les laels et les artistes de survivre est de faire en sorte que les internautes paient la musique qu ils consomment...et donc empecher les gens de pouvoir l avoir gratuitement impunement...et donc mettre en place un arsenal de repression raisonnale.


sur ce, bonne semaine à tous!

Écrit par : xavier | 07 avril 2008

Je pense que notre Pays peut mieux se positionner dans cette économie de l'immatériel et a les ressources mais devrait leur donner une valeur ajoutée

Au lieu de lancer encore une réforme il serait préférable de faire des changements comme par exemple celui des réflexes pour améliorer le systéme des droits d'auteur.Changer aussi d'echelon et je l'ai déjà dit protéger les idées au niveau européen et les marques au niveau de la planéte(protocople de londres,projet de brevet communautaire ).
Pourquoi pas revoir toute la fiscalité et refonder le régime européen de TVA .A voir.....
Et puis troisième changement,changer de modèle en réformant l'enseignement supérieur et aussi la recherche publique mais la je déborde du sujet...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 07 avril 2008

lire" protocole de Londres".

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 07 avril 2008

@ A Steph Diagana,message.

J'espère que tu vas avoir un bon parcours à Paris avec la flamme olympique car tu le mérites avec tout ce que tu as donné à la France en athlé sur 400 m haies et tout ce que tu donnes comme exemple à la jeunesse.

Ce que j'ai vu à Londres à la télé m'a ecoeuré...

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 07 avril 2008

@Xavier : merci pour ces precisions et bonne semaine à toi, amities, virginie

@Pierre : Bonne semaine également, bises, virginie

Écrit par : virginie v | 07 avril 2008

@ A Virginie

La bise aussi. Vas tu voir le passage de la flamme olympique au stade Charléty ?

Si oui? feras tu des photos ?

Bon je suis un peu égoîste mais j'aurai voulu la voir.
La derniére que j'ai vue c'est celle des JO dhiver 1992 en France.Elle était passée à Bordeaux dans une attente dans le froid de plus de 2 heures mais reste un souvenir inoubliable

Écrit par : ulm pierre | 07 avril 2008

Actu : Le MoDem s'est dissout

Le sénateur de Mayenne Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, annonce sa décision de quitter le Mouvement démocrate (MoDem), dans un entretien à paraître dans le "Journal du Dimanche. "Je ne reviendrai pas sur ma décision. Je quitte le MoDem. Je n'y ai plus ma place. Et la plupart des sénateurs du groupe pensent comme moi", explique-t-il avant d'ajouter qu'"aujourd'hui, le MoDem est inaudible. Il ne dit plus rien sur rien".


Le président du conseil général de Mayenne ne rejoint pas pour autant le Nouveau Centre, créé entre les deux tours de la présidentielle par les ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy. "Il n'en est pas question. Je n'irai pas au Nouveau Centre, pas plus qu'à l'UMP. Je suis centriste, viscéralement attaché à l'existence d'un centre indépendant en mesure de nouer des alliances dans la clarté". "L'UDF n'est pas morte, contrairement à ce que certains tentent de faire croire", ajoute-t-il, demandant de nouveau "que soit rapidement convoqué le comité directeur de l'UDF".

M. Arthuis fait partie des élus qui avaient pris leurs distances avec le président du MoDem François Bayrou ces derniers mois. Au lendemain des municipales, il avait jugé que ces élections montraient "l'échec de la stratégie d'autonomie" du MoDem et réaffirmé sa volonté de "faire revivre" l'UDF. "J'ai plusieurs fois tiré la sonnette d'alarme : on ne gouverne pas un parti comme une secte", explique-t-il au JDD.



Le mouvement démocrate (MoDem) est mort dans l’œuf, les dernières analyses suite aux dernières élections municipales appuient cette conclusion.

Les dernières défections (répétées) des principaux élus du Modem sont les premiers signes avant coureurs d’une mort politique nationale annoncée.

Désormais le « Modem » n’a plus qu’une vocation, servir François Bayrou dans une perspective présidentielle, et également être utilisé comme couverture de survie politique par des élus locaux.

Triste fin.

Écrit par : lopez | 07 avril 2008

@ Lopez,

Un parti politique ne meurt jamais, il se transforme et renaît sans cesser. Forcément, puisque les hommes et les femmes restent quand les idées changent... Mais pas tant en plus.

Je ne suis pas du tout sûr que tout ceci serait si hasardeux. Je suis persuadé que des éminences du MoDem, dont Bayrou bien sûr et Quitterie Delmas n'auraient pas intégré ces naissances et transformations successives en guise de chemin politique atypique.

En tous les cas, j'ai beaucoup de sympathie pour cette façon d'agir, car je sais bien que le nombre et la masse sont bien achalandée en cons, ce que chacun sait et aime à dire tant qu'on ne l'y comprendrait pas dans cette masse. Hi hi hi !

Écrit par : Demian West | 07 avril 2008

De toutes les façons, ce n'est pas le MoDem qui s'effondre, c'est toute la société française qui se casse la gueule lentement mais aussi sûrement que les Français aiment à ouvrir leurs grandes gueules et juste pour se démolir entre eux.

Écrit par : Demian West | 07 avril 2008

@ Quitterie
Après un tel débat, on ne pourra pas dire que ce blog ne traite pas sérieusement de questions sérieuses.

Je n'y connais rien, mais j'ai le sentiment que le droit d'auteur est un mode de r&émunération historiquement situé, un progrès sans doute, qmais qu'il ne date pas de temps immémoriaux. Sa transformation ne signifie pas la disparition des artistes. Et, en tant que simple consommateur de musique je crois que si Internet peut faire naitre de nouveaux modèles qui permettent à la création véritable de se développer, aux labels moins connus de faire découvrir de nouveaux artistes, alors tant mieux. Ca mettra plus de diversité, ça nous évitera d'écouter les mêmes chansons avec des titres différents, comme c'est trop souvent le cas.

Bon petite publicité personnelle: un petit rappel de l'actualité sur mon blog

Écrit par : Philippe | 07 avril 2008

Vous rendez-vous compte que sur Agoravox, ils annoncent la rumeur de la mort d'Ingrid Bétancourt dans un article et sans considérer un instant le mal qu'ils font à la famille et à ses enfants, et le jour suivant la grande manif'. Des salauds ! c'est tout.

Car on sent bien que ce journal de rumeurs mise sur le fait qu'il serait le premier à l'annoncer. Cette chasse au scoop par la rumeur est odieuse et n'a rien de citoyen. C'est une honte de désinformation. Non seulement Ingrid est otage, mais parmi ceux qui sont libres, certains infâmes l'enterrent déjà et avant même les FARCs qui l'ont prise en otage.

Écrit par : Demian West | 07 avril 2008

Ils se basent comme source, sur des propos publics vaguement analysés par une personne incompétente qui se prétend journaliste ou autre chose. Depuis quand l'info sur des choses aussi sérieuses viendrait-elle de vagues approches intuitives ? Ils sont devenus fous ?

Écrit par : Demian West | 07 avril 2008

La défense des interêts légitimes des créateurs ne peut justifier que l'on piétine des droits fondamentaux. Pas plus que la liberté d'expression, le droit d'auteur n'est tout-puissant. Comme tout droit et liberté, ils doivent être limités. Or là au nom de la défense du droit d'auteur, il faudrait accepter que des principes fondamentaux comme le principe de proportionnalité, de présomption d'innocence ou d'égalité devant la loi soient piétinés. Y'a pas à dire la propagande marche bien pour faire avaler cela...

Les fanatiques du droit d'auteur, du tout droit exclusif, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, n'ont pas compris qu'ils faisaient que le jeu d'entreprises qui exploitent les artistes de façon honteuse et les utilisent comme alibi depuis des années.

Au lieu d'admettre que les lois passées ces dernières années sur le droit d'auteur ne servent pas la création ou les créateurs mais des actionnaires qui se foutent royalement de l'indépendance artistique and so on, ils ressassent des vieilles rengaines et reprennent les mêmes démonstrations préparées pour eux dans les cabinets de propagande. J'ai l'impression d'être revenu deux ans en arrière lors du débat sur la DADVSI.

Ceci dit libre à eux de se rallier vous au panache blanc de Vivendi, bien connu pour être vecteur de diversisté culturelle et rémunérer à la hauteur de leur contribution les créateurs... de toute façon, le progrès fera son office et vivendi s'en sortira très bien. D'ailleurs, Vivendi investit dans les fournisseurs d'accès depuis longtemps.

l'adami, la spedidam, le syndicat des musiciens de jazz, qui représente des dizaines de milliers d'artistes qui font vivre la diversité culturelle tous les jours partout en france, dans les bars, les caves, les clubs, en galérant, l'avaient bien compris vu qu'ils poussaient la licence globale en 2006.

Mais que voulez vous aznavour, johnny et kyo été contre même si ils ne connaissent pas non plus le sujet au fond et qu'ils n'ont fait que répéter le brief fourni par les majors...

ceci dit eux on peut les comprendre car ils ont tout interêt à maintenir le star system permis par l'univectorialité du réseau de diffusion actuel, la rareté des diffuseurs, et les ententes entre télé/radio/producteurs...

En plus il ne ne sont pas à une ineptie prêt quand il parle de gratuité de la musique alors que la licence globale musique qui était proposé c'était un petit milliard (5 euros par mois * 15.5 millions d'abonnés * 12 mois = 930 millions d'euros). L'aumone selon Pascal Nègre...

Ceci dit vous noterez que les warner et consorts sont en train de mettre une licence globale privée en place conscient qu'ils n'endigueront jamais rien... pas dit que les artistes en général touchent plus qu'avec une licence globale publique.

Pour mémoire, sur un titre à 99cts vendu chez en ligne, les artistes touchent 3 cts, les auteurs-compositeurs 50% des 17 centimes qui vont à la SACEM (moins les charges énormes de ce monstre), le site de vente 6 cts et la maison disque 61 cts... y a pas un truc choquant là dedans ? Le problème ne serait-il pas un problème répartition de la richesse existante ?

Maintenant je vous invite à consulter le bénéfice net de neuf cegetel (filiale vivendi), de google, etc... pour le premier trimestre... et à vous demander de qui se moque-t-on...

Écrit par : joulin | 07 avril 2008

Excellent commentaire Joulin.

Surtout les alternatives crédibles, qui reviennent à l'essence même du lien artiste/public, existent et se multiplient.

Un article très intéressant sur le cas de Nine Inch Nails le démontre mieux que toutes les théories en vogue.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=38357

On attend avec impatience la réponse de Demian West à votre commentaire.

Ps : la charge en règle contre l'article que je viens de mettre en lien ne va pas manquer non plus, car il provient d'un site peu fréquentable à ses dires (ben oui ma bonne dame vous vous rendez compte? des citoyens écrivent des articles sur des faits concernant d'autres citoyens au sein de la société civile, quelle honte!!!).

Écrit par : Shawford | 07 avril 2008

Houhou Demian où es tu?

les questions relatives à l'art ne t'intéressent plus?

Je charrie c'est vrai, car tu n'as même pas eu le temps de mettre à jour ton blog où figure encore la mention "rédacteur Agoravox".

Les termes "ex", "auto-banni", "undercover", ou encore "je boude chez Quitterie" seraient tout au moins utiles pour te mettre en accord avec les commentaires que tu commets ici à longueur de journée.

Écrit par : Shawford | 07 avril 2008

@Pierre : Desole, je n'y etais pas, gros bisous, virginie

Écrit par : virginie v | 07 avril 2008