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06 juin 2008

Opération 7 juin-7 juillet : MODERNISATION = non cumul, les billets du jours et la tribune de Guillaume Desrosiers

Merci à tous pour les différentes contributions.

Werner.jpgChez Werner Büchner, deux billets. L'un sur l'état des lieux en Europe et aux USA repris d'une étude de la C6R. Il faut lire ce document car il fait un très bon tour d'horizons, merci Werner !

 

L'autre billet s'intitule : "L'infernal cumul des mandats pour un débat sans tabou". Il évoque le décalage entre les déclarations des personnalités politiques et les actes.  Il exhorte à la cohérence. Sur son blog, une excellente vidéo de François Bayrou lors du Colloque des Institutions à l'Assemblée Nationale sur cette question du non cumul. Colloque que j'avais eu le plaisir de préparer avec Emmanuel Echivard pour François Bayrou.

 

XX évoque l'interview de Dominique Voynet sur France Inter hier au sujet du non cumul des mandats. Là aussi est évoqué une demande de cohérence pour la Sénatrice-maire de Montreuil, mais pose aussi la question pour François Bayrou, dans le cas où il aurait été élu maire de Pau. Qu'XX n'hésite pas à installer le bouton pour l'appel au non cumul des mandats avec des citoyens de gauche, du centre comme de droite. (ci-contre).

La tribune du jour, c'est Guillaume Desrosiers qui la signe.

Guillaume D.JPGGuillaume a 33 ans, il est professeur d'Histoire-géographie et d'éducation civique à Charenton dans le 92, il est démocrate.

"Le non-cumul des mandats? Oui, mais n'est-ce pas l'arbre qui cache la forêt?

Et si nous n'étions pas capables de crever l'abcès? Car il faut à mon avis creuser plus profond pour l'atteindre, cet abcès.

Les mandats constituent une question de représentativité. Et quels sont les citoyens qui ne sont pas satisfaits de la représentativité? Ceux des partis qui ne sont pas élus. Eux veulent changer les modes de désignation des élus. Parce qu'il leur faut une place. Les partis qui ont remporté les élections trouvent que tout va bien. Bizarre, bizarre...

OK. Mais!
Mais il y a une véritable crise de la représentativité. Celle des citoyens qui regardent leurs élus avec une méfiance profonde.
Et elle place tout autant les citoyens face à leurs propres responsabilités. Car ils sentent bien qu'ils doivent se prendre eux-mêmes par la main. S'informer. Comparer. Réfléchir sur du concret et pas dans le vide. Pas seulement autour d'un verre, quand on se sent chaud, appuyé sur un pilier de bar, pour balancer une idée en public.
On a les hommes politiques qu'on mérite. On le sait bien.

Non-cumul des mandats? Oui, cent fois oui, bien sûr. Mais au nom de quoi? Au nom du mandat confié. Au nom du projet pour lequel on a été élu. Le citoyen doit donc vérifier, et cela régulièrement au cours du mandat, que l'élu reste dans la ligne du projet de son programme.
Eh bien, on en est loin! On vote une "confiance", un chèque en blanc pour une durée limitée. Cette limite nous rassure, mais nous dé-responsabilise. On se dit qu'on se ré-interessera à nos élus avant les prochaines élections. Et la campagne suivante est à nouveau une histoire de communication, d'image, pour obtenir une confiance, et non pas pour valider le choix d'un projet.

C'est magnifique, la confiance, mais quand elle se résume à un vernis, elle devient le cancer de la démocratie. Car, dans ce contexte d'illusion phagocytant la réalité, comment distinguer la démagogie du pouvoir du peuple?

Il faut créer un rendez-vous pour les électeurs, si possible obligatoire, à intervalle régulier pour estimer le travail des élus par rapport à leur programme. Ne serait-ce qu'un seul, à mi-mandat. Cette idée n'est pas neuve, mais elle n'a pas été appliquée.
Dans ce cadre, si on oblige l'élu à coller aux obligations de son mandat, alors le non-cumul devient naturel. Si le mandat est une représentation de type "médiatique", alors le bal des marionnettes peut continuer.

Refusons d'avoir des pantins comme représentants. Exigeons des projets d'envergure, des programmes clairs, des vérifications indépendantes pendant le mandat. Mais surtout, nous autres citoyens, soyons présents, suffisamment près de nos représentants. Et là, le cumul des mandats s'effondrera comme un château de cartes.

Changer le système, oui. Mais pas sans changer les humains.
Cette méfiance-là, on n'ose la regarder en face. Elle place trop d'hommes et de femmes politiques face à leur responsabilités. Merci à Hervé de m'avoir mis sur la voie de cette note." Guillaume Desrosiers

02 décembre 2006

La France de toutes nos forces !! Oui, moi, Quitterie Delmas je saisis la chance que François Bayrou offre à notre génération : ouvrir une ère nouvelle de la politique française

Parce que je ne supporte plus le spectacle que nous offre nos politiques dans l'hémicycle,

Parce que je veux construire la France de demain avec vous tous, que vous soyez de sensibilité de gauche ou de droite peu m'importe. Nous avons tellement de plaisir à nous rencontrer, que ce soit par la toile ou par nos rencdez-vous nombreux, nous avons tellement envie de nous battre ensemble mais avec chacun nos convictions, nos compétences, nos sensibilités différentes.

Nous n'avons plus le temps de mener des guerres dans nos partis, entre nos partis, entre services de nos entreprises, entre différentes associations, nous DEVONS mettre nos énergies en commun.

François Bayrou ouvre une ère nouvelle de la politique. Saisissons cette chance, pour 2007, mais aussi et surtout pour toutes les années qui suivront, pour enfin sortir la tête de l'eau, nous battre pour notre planète, nous battre contre l'exclusion, nous battre pour recréer de l'emploi, nous battre pour une justice, nous battre pour plus d'équité...

Seule l'UDF n'y arrivera pas. Seule l'UMP n'y arrivera pas comme depuis 5 ans qu'elle a les pleins pouvoirs. Seul, le PS n'y arrivera pas comme il n'y est pas arrivé par le passé. Idem pour tous les autres partis.

Le salut ne viendra d'aucun de ces partis. Le salut viendra de notre capacité à nous rassembler, à mettre au service de la France et de son peuple nos énergies, nos visions. Nous sommes nombreux à le désirer. Un homme nous propose cette démarche courageuse, qui sort du cadre habituel de tout ce que nous connaissions jusqu'alors. Quelles que soient les raisons de son cheminement personnel, je m'engage et je vous encourage à saisir cette opportunité.

Cette porte sur l'avenir, François Bayrou nous l'ouvre. A nous de nous engouffrer dedans, d'en être partie prenante. La jeunesse de notre pays se doit d'être en première ligne de cette aventure. L'ancien système ne nous a pas laissé de place. Cette chance est historique pour enfin prendre nos responsabilités et influencer concrètement notre avenir et celui des générations qui nous suivront.