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29 octobre 2008

Nuit blanche démocrate le 4 novembre au Siège du Modem

Certains d'entre vous se souviendront de cette fameuse discussion à Cap Esterel: nous avions jeté les premières pierres de cette nuit-là.

Trentenaires, nous avons grandi à l'ombre de la mondialisation, d'une puissance dominante, l'eldorado comme dans les chansons des Schmoll, Dassin, etc... "l'Amérique, l'Amérique", ... Petits nous suivions déjà les nuits électorales. A l'heure où le monde bascule vers une nouvelle société, où les US se retrouvent  face à leur propre miroir, où chaque pays doit se poser la question de la remise en cause du capitalisme, du socialisme, et acter enfin l'interdépendance, et l'urgence de définir des alternatives, il nous semblait important de passer cette soirée ensemble,  de débattre, d'un des faits politiques important de l'année, et de nous mettre au diapason du monde qui ne regardera cette nuit là, que les résultats de cette élection. Si les regards sont rivés de l'autre côté de l'Atlantique, n'oublions pas que c'est en agissant ici que nous ferons évoluer le monde. Il faut simplement espérer, qu'ici, là bas et ailleurs, assez de consciences sont éveillées pour assumer ce moment historique de nouvelle ère, de gestation et d'accouchement d'une société nouvelle.

Revenons à notre soirée, Childeric Muller a pris en main l'organisation avec Christophe Ginisty et Delfyne Sémavoine des jeunes démocrates. Pour ma part, avec celles et ceux qui souhaitent, j'organise et anime la partie QG de campagne et suivi, analyse minute par minute des résultats, cartographie, etc...

Je suis donc heureuse de vous convier à la Nuit Démocrate, à partir de 22 heures au 133 bis rue de l'Université.

Live blogging européen, des directs avec Martin Wittenberg de Washington DC (bravo Cyril Chadé, Obamania) pour ce beau projet, QG de campagne, résultats, personnalités, petit verre, musique, etc... Je vous donnerai des infos complémentaires en temps voulu.

nuit démocrate.jpg

Je regrette simplement que cette affiche ne reflète pas le pluralisme des candidats à l'élection US. Si les démocrates oublient la diversité et jouent la carte des médias dominants... Rappelez-vous notre combat pour la pluralité des médias et l'ouverture de leurs colonnes à d'autres que les partis dominants pendant la campagne des présidentielles 2007 !  Donc pour rappel, il y a une grosse douzaine de candidats à l'élection en question.

Entre autres sur wikipédia :

Barack Obama/Joe Biden Parti démocrate 0 0,0 %
John McCain/Sarah Palin Parti républicain 0 0,0 %
Cynthia McKinney/Rosa Clemente Parti vert 0 0,0 %
Ted Weill/Frank McEnulty Parti de la réforme 0 0,0 %
Bob Barr/Wayne Allyn Root Parti libertarien 0 0,0 %
Chuck Baldwin/Darrell Castle Constitution Party 0 0,0 %
Roger Calero/Alyson Kennedy Parti socialiste des Travailleurs 0 0,0 %
Brian Moore/Stewart Alexander Parti socialiste 0 0,0 %
Ralph Nader/Matt Gonzalez Indépendant 0 0,0 %
Alan Keyes/Wiley Drake

20 octobre 2008

Orange pressé organise un café démocrate européen "attentes et besoins des jeunes européens" mercredi 22 octobre à Bastille

C'est avec plaisir que je me rendrai mercredi à l'invitation d'Orange pressé pour le premier café démocrate européen sur les attentes de la jeunesse vis à vis de l'Europe. Je vous rappelle le format : un lieu convivial, une discussion à battons rompus, un partage de connaissances, une profusion d'idées créatives pour inventer demain.

Pour rappel, 15 groupes de projet ont été mis en place par Marielle de Sarnez qui a confié à Jean-François Martins et moi le groupe transversal aux autres groupes "les jeunes et l'Europe". Vous y êtes les bienvenu(e)s, et si vous n'êtes pas encore inscrit(e)s, c'est par ici.

café dém européen.jpgJeunes et attentes d’Europe : notre texte de lancement du Groupe projet

Alors que sur le continent américain jaillit un regain d’intérêt politique de la part de la jeunesse, en grande partie grâce l’impulsion du candidat Obama, l’Europe, elle, traverse une crise politique majeure.

Rappelons les successions de refus des citoyens aux différents traités proposés ces 3 dernières années pour prendre la mesure de cette crise politique. France, Pays Bas, Irlande… La ratification du Traité de Lisbonne par 26 des 27 pays par les Parlements nationaux montre une volonté des états de poursuivre la construction européenne mais dans le même temps une fracture entre les citoyens et leurs représentants.

Indifférence et évidence. Ces mots définissent le sentiment des jeunes jusqu’à aujourd’hui face à l’Europe. Alors qu’ils adhèrent majoritairement à l’idée européenne, que celle-ci est une évidence pour eux, ils sont les grands absents des échéances électorales européennes : 3 jeunes sur 4 se sont abstenus lors des élections européennes de 2004 et 43 % des jeunes se sont abstenus lors du référendum sur le traité constitutionnel en 2005. C’est plus que pour n’importe quel autre scrutin.

Quelles sont les raisons de cette indifférence ?

Chômage, précarité, 1ère génération à penser qu’elle vivra moins bien que ses parents, dette publique, dette générationnelle et dette environnementale, dépendance vis à vis des générations aînées dans un système de solidarité qui ne trouve pas la solution de sa pérennité sont parmi les leviers majeures du doute des jeunes vis-à-vis d’un projet commun. .

Une partie des responsabilités est à imputer à une classe politique française, tournée vers des intérêts électoralistes à court terme, adepte du double langage : « c’est la faute de Bruxelles ».

C’est aussi une crise d’incarnation de l’Europe qui semble souvent aux yeux des jeunes comme abstraite, bureaucratique. Comment demander à une génération qui a du mal à se projeter positivement dans l’avenir de s’investir dans le projet européen ? C’est le cas de la jeunesse française en particulier, la plus pessimiste du monde.

Plus que les freins liés à l’Europe, c’est bien un malaise générationnel qui induit cette indifférence. L’illustration parfaite en a été donnée dans l’émission en 2005 « Chirac et les 100 » jeunes. 3 ans plus tard, nous en sommes au même point

Pour autant, l’Europe est pour les jeunes une évidence. L’ « Eurogénération » est née dans une Europe en construction, ils bénéficient de grands dispositifs mis en place pour eux : Erasmus, réforme LMD, service civique, formation tout au long de la vie , mobilité, budgets pour les associations dans lesquels ils s’engagent, leurs premiers salaires ont été payés en euro, ils passent les frontières en stop, car, train ou avion low cost avec une simple carte d’identité.

Cette même génération est celle qui n’a jamais connue qu’une Europe en paix, pour qui les conflits les plus proches se trouvent aux balkans et qui connaissent de moins en moins les témoins des grandes confrontations européennes du siècle passé. Nous ne pouvons attendre une nouvelle guerre en Europe pour reprendre goût à la paix et à la liberté qu’elle nous apporte.

Très attachés à la dignité humaine, les jeunes ne peuvent que reconnaître que l’Europe partage cette valeur, à contrario des Etats Unis ou de la Chine par exemple sur la peine de mort.

Des immenses défis sont posés à la jeunesse européenne : mutation industrielle et crise financière et économique, enjeux environnementaux auxquels la génération née sous Tchernobyl est particulièrement sensible, rapport Nord/Sud, développement durable, déséquilibres géopolitiques, fracture numérique et (r)évolutions technologiques induisant des évolutions sociétales sans précédent. Last but not least, l’enjeu crucial du vieillissement de la population européenne : en 2035, un quart des Européens aura plus de 60 ans.

L’Europe saura t’elle incarner aux yeux des jeunes générations le levier pour relever ces défis ? La jeunesse européenne, et plus particulièrement la jeunesse française est elle en mesure de s’approprier le présent et l’avenir de l’Europe, et de prendre la relève de la construction européenne ?

Pourrons nous faire notre et léguer aux générations européennes qui nous suivrons cette conclusion de la commission programmatique mixte « jeunesse » à l’UNESCO ?

« …, la jeunesse est une réalité incontestablement importante et un élément non contournable dans la recherche de réponses globales au défi de notre monde. Les jeunes représentent au niveau mondial et au sein des pays une véritable force démographique en constante évolution. Par conséquent, leur place ne doit plus être celle de simple objet de politiques de développement et de jeunesse. Les jeunes ont leur rôle à jouer comme partie prenante de la définition et de la mise en œuvre des politiques et des programmes internationaux qui les concernent. »

15 juin 2008

L'opération MODERNISATION = NON CUMUL dans le Nouvel Obs de cette semaine

Nouvel obs.gifRubrique : Chaque semaine une personnalité nous écrit- Nouvel Obs N°2275

 

 

Quitterie-Julien(2).jpg
Pas de modernisation sans non-cumul des mandats


Il y avait des raisons d'y croire. 2007-2008 : les programmes présidentiels, la commission Balladur, tous étaient d'accord, la modernisation de nos institutions impliquait le non-cumul des mandats. Un levier pour guérir notre démocratie malade et renouveler le personnel politique.
Juin 2008, en pleine loi de «modernisation», c'est l'omerta. «La France condamnée à l'immobilisme par ses corporatismes ?», entend-on... Le pire de ces corporatismes serait-il celui de la classe politique, incapable de se réformer elle-même ? Un par un, les chantres du non-cumul des mandats sont tombés, «oui, le système m'a vaincu», a avoué l'un des plus célèbres ex-défenseurs de la cause. Les professionnels de la politique ont confisqué le débat, trahissant leur parole donnée et stigmatisant la France, une nouvelle fois qualifiée d'«exception» parmi les démocraties européennes : 85% de cumulards en France, 16% en Italie, 10% en Allemagne, etc.
Depuis trop longtemps la France se prive de ses nouvelles énergies citoyennes et engagées. Qui s'invitent du coup au débat sur les institutions (www.nonaucumuldesmandats.org) . Au final, la classe politique a deux choix : creuser d'autant plus le fossé entre gouvernants et gouvernés, ou acter le passage des institutions au XXIe siècle en adoptant une fois pour toutes le principe du non-cumul des mandats. Ce n'est qu'au prix de cette nouvelle «nuit du 4Août des privilèges» que notre démocratie pourra réconcilier les Français et leurs institutions.
Quitterie DELMAS et Julien BAYOU
Déléguée nationale du MoDem, signataires de «Non au cumul des mandats», deux engagements, l'un partisan, l'autre citoyen.

02 décembre 2006

La France de toutes nos forces !! Oui, moi, Quitterie Delmas je saisis la chance que François Bayrou offre à notre génération : ouvrir une ère nouvelle de la politique française

Parce que je ne supporte plus le spectacle que nous offre nos politiques dans l'hémicycle,

Parce que je veux construire la France de demain avec vous tous, que vous soyez de sensibilité de gauche ou de droite peu m'importe. Nous avons tellement de plaisir à nous rencontrer, que ce soit par la toile ou par nos rencdez-vous nombreux, nous avons tellement envie de nous battre ensemble mais avec chacun nos convictions, nos compétences, nos sensibilités différentes.

Nous n'avons plus le temps de mener des guerres dans nos partis, entre nos partis, entre services de nos entreprises, entre différentes associations, nous DEVONS mettre nos énergies en commun.

François Bayrou ouvre une ère nouvelle de la politique. Saisissons cette chance, pour 2007, mais aussi et surtout pour toutes les années qui suivront, pour enfin sortir la tête de l'eau, nous battre pour notre planète, nous battre contre l'exclusion, nous battre pour recréer de l'emploi, nous battre pour une justice, nous battre pour plus d'équité...

Seule l'UDF n'y arrivera pas. Seule l'UMP n'y arrivera pas comme depuis 5 ans qu'elle a les pleins pouvoirs. Seul, le PS n'y arrivera pas comme il n'y est pas arrivé par le passé. Idem pour tous les autres partis.

Le salut ne viendra d'aucun de ces partis. Le salut viendra de notre capacité à nous rassembler, à mettre au service de la France et de son peuple nos énergies, nos visions. Nous sommes nombreux à le désirer. Un homme nous propose cette démarche courageuse, qui sort du cadre habituel de tout ce que nous connaissions jusqu'alors. Quelles que soient les raisons de son cheminement personnel, je m'engage et je vous encourage à saisir cette opportunité.

Cette porte sur l'avenir, François Bayrou nous l'ouvre. A nous de nous engouffrer dedans, d'en être partie prenante. La jeunesse de notre pays se doit d'être en première ligne de cette aventure. L'ancien système ne nous a pas laissé de place. Cette chance est historique pour enfin prendre nos responsabilités et influencer concrètement notre avenir et celui des générations qui nous suivront.